Signe ou symbole, la différence peut sembler ténue: un monde y tiendrait. Le signe est immédiat, il montre clairement ce qu’il désigne. Une flèche est un signe qui indique une direction. C’est immédiat, tout le monde peut comprendre. Un symbole est un signe qu’on ne comprend pas forcément.
Pour comprendre un symbole, il faut partager la culture de l’émetteur, la personne qui l’a mis là. Pourquoi là ? Pourquoi ce symbole particulier ? Pourquoi aujourd’hui ? Le symbole, pour être interprété, demande un examen du contexte, des références culturelles, des autres occurrences de ce même symbole dans le même contexte ou dans un contexte différent… Et après toutes ces études, on ne peut pas être sûr de l’avoir complètement compris.
Voyez ce haut-relief qui orne cette église templière.En passant la souris sur l’image, faites monter l’infobulle pour avoir les coordonnées. Il représente un chrisme, P et X entrelacés, les lettres grecques alpha et omega de part et d’autre. C’est un symbole chrétien fort célèbre, et son interprétation fait partie des a priori intangibles, gravés dans le marbre comme le chrisme lui-même. N’importe quel membre du clergé vous le dira, P veut dire Pax et X désigne le Christ. Le chrisme se lit donc Pax Christi. Le symbole, pour les chrétiens, signifie que la paix du Christ était là au commencement et elle nous accompagnera jusqu’à la fin.
Singulier aphorisme, si l’on tient compte du fait que la paix tout court, on l’attend toujours. Qu’elle vienne du Christ ou de sa sœur, à parler franc, on n’en a jamais vu la queue. La paix se fait désirer. Par goût de pinailler, j’ajouterais que deux lettres P et X on peut leur faire dire tout autre chose. Pie X, par exemple. Et tiens, justement, Par eXemple aussi. Et PaX. Ou Porno X. Windows XP. Ce qu’on veut.
Moi quand je regarde ce truc, le chrisme, ce ne sont pas les lettres qui me frappent. Tout de suite le dessin me dit quelque chose. Pour moi c’est très clair. Aucun symbole à déchiffrer, tout est montré. Ça représente quelque chose qui a existé, qui était là au commencement et qui va revenir pour la fin du match. Un signe très facile à déchiffrer quand on sait où chercher. Le message est lisible, sans équivoque, sans X pour dire Christ, que du solide. Que des faits.
Le dessin évoque la croix celtique. La vraie, qui pourrait être plus ancienne encore. Celle qui a les quatre branches de la même longueur. Selon moi elle remonte à l’origine de cette humanité, cinquième du nom. Ou sixième selon certains ? Elle n’évoque pas la mort, celle-ci. On y cherche en vain le supplicié. Il n’apparaîtra qu’au Moyen Âge, quand on a rallongé la branche inférieure pour en faire la croix du supplice. Embarrassante perspective. Il y avait des croix à tous les carrefours en Europe.
La croix elle aussi est bien antérieure à Jésus, elle est même plus ancienne que le crypto-christianisme — je ne parle pas des catacombes à l’époque romaine, mais d’une religion d’éveil, celle du Christ Ésus, qu’on appelle Mithra en orient et que les Bretons ont identifié à Saint Yves. Selon moi elle remonte à l’orée de cette humanité, cinquième du nom. Ou sixième selon certains ? La croix est celle de l’origine.
J’y vois la partition qui partage en quartiers égaux l’île d’Atlantide qui est circulaire, ou le vaisseau-mère Hyperborée Nibiru, circulaire aussi. Vu de dessus, ce vaisseau ou cette île artificielle révélaient la croix formée par quatre fleuves, oui, les quatre fleuves d’Eden. Ces fleuves s’écoulaient depuis une haute montagne que les Grecs ont nommée l’Olympe, mais qui n’est pas le mont Olympe, tardivement rebaptisé, quand les Grecs avaient tout oublié. Ce qui d’après Platon leur arrive quelquefois.
Cette croix est depuis toujours la signature des dieux d’avant. La marque des terraformeurs. Y a-t-il un logo plus simple, plus facile à mémoriser, plus naturel aussi ? On le voit partout ce logo, on y pensera donc sans cesse aux dieux d’Hyperborée, ce qui était leur but. L’invention de Jésus et du néo-christianisme n’a pu faire l’impasse sur un tel symbole, totalement omniprésent. Les Pères de l’Eglise l’ont donc christianisée. Ils ont trouvé une astuce pour la rattacher à la jolie légende qu’ils avaient composée. Hélas l’astuce était morbide.
C’est bel et bien la croix d’Hyperborée qu’on retrouve à l’identique dans le chrisme — bien présente mais sous un angle inhabituel. Elle n’est plus verticale comme dans la croix celtique, mais horizontale et vue de dessus. Ce qui est encore plus conforme au modèle. Elle s’inscrit dans un cercle, ici en perspective il forme une ellipse, qui représente la totalité de la surface de l’Atlantide, de Mu, de Lémurie ou d’Hyperborée. Tous les engins des dieux d’avant affectaient cette quadripartition. Sur chacun d’entre eux, on voyait de très loin cette croix gigantesque, quatre fleuves géants miroitants de mille feux.
Dans l’image qui suit, le chrisme est comparé à nos vieilles girouettes où figurent les quatre points cardinaux en position horizontale, surmonté d’une figure animalière, le plus souvent un coq gaulois. Sur le modèle qui suit, on voit un homme qui court — figurine plutôt rare. Mon propos est de vous montrer comment lire le chrisme. Le X est horizontal comme les points cardinaux, ce n’est pas un X mais une croix avec quatre angles droits, mais par un effet de perspective on la voit sous la forme d’un X et dans le même plan que le P.
J’avais abordé cette question il y a quelques temps à propos de Sol Invictus, la religion romaine du Soleil Invaincu. Je vous incite vivement à le lire, c’est le premier volet du présent article.
Soleil Invaincu, drôle de nom. J’ai gratté sous la poussière des siècles. Et qu’est-ce que j’ai trouvé ? Il ne s’agit pas de notre modeste soleil actuel. Pour une étoile, l’adjectif invaincu semble inapproprié. Quels sont le combats que livre une étoile ? Aucun. Sauf s’il s’agit de l’Etoile Noire de Star Wars. Mais nous ne parlons plus de la même chose. Notre brave soleil n’a rien à voir dans cette histoire-ci.
Le soleil dont il est question s’avère mille fois plus gros, cent mille fois plus clair que l’astre du jour. Le petit soleil a été vaincu, littéralement, par la puissante lumière de l’astre artificiel qui occupait alors près de la moitié du ciel. Une large portion du ciel du nord était occupait par une énorme sphère hyper lumineuse. Ce super soleil était une planète errante, un vaisseau piloté par d’antiques astronautes, stabilisé au dessus du pôle nord en orbite géostationnaire.
Bien sûr, par rapport au soleil, cette planète vagabonde était beaucoup plus petite. Sa position très proche de notre planète lui donnait une taille apparente tout à fait gigantesque. De même pour son éclat. Elle ne faisait que refléter la lumière du soleil à la façon de la lune. Sauf que l’engin high-tech savait amplifier cette lumière dans des proportions surprenantes. Tout le temps où Hyperborée est restée scotchée au dessus du pôle nord, le vrai soleil s’est trouvé relégué à un rôle subalterne. Sa lumière semblait falote, faiblarde, fragile et tellement lointaine ! Le vaisseau-mère apparaissait tellement plus grand, tellement plus brillant !
J’ai conscience de proposer une hypothèse ahurissante pour la plupart de mes lecteurs. Elle semblera d’autant plus hasardeuse que l’on n’est pas imprégné de tout un contexte que j’ai développé dans des centaines d’articles. Le lecteur y trouvera des infos de première main, des mystères qui n’en sont plus, des secrets glanés au cours de mes incursions temporelles. Le passé existe à jamais dans un univers créé par lui, et surtout pour lui. Rien ne disparaît, le temps n’existe pas, disons pas tout le temps, pas partout. Le passé est toujours là quelque part, suffit de savoir où le chercher.
Quant à l’avenir, il existe sous une multiplicité de formes. Celui qui se matérialise pour toi n’est pas le même que le mien. Nous évoluons dans un multivers aux infinies nuances, rien n’est totalement identique à rien d’autre, personne n’est jamais totalement différent de tous les autres vivants. Il nous est donc loisible, par un simple déplacement du point d’assemblage, de visiter tel ou tel point du passé comme de l’avenir. Pour l’être total que nous sommes en puissance, que nous réaliserons peut-être, tout est possible, tout est permis.
Avec mes potes sur les toits de la rue Gay Lussac le 18 mai 1968, crachant nos poumons à cause des lacrymos, l’oreille collée à nos transistors réglés sur Europe 1 ou RTL, nous sommes sortis de la tenaille que les CRS voulaient refermer sur nous. Mais les deux radios précités nous guidaient au fur et à mesure, totalement du côté des jeunes insurgés, comme la quasi totalité du peuple de Paris. De Galle n’était pas Thiers l’infâme vieillard, loin de là ! Pourtant la Commune était dans toutes les têtes. Le Rêve aurait pu prendre corps. C’était beaucoup trop tôt, faut croire.
Être en avance sur son temps, c’est comme avoir tort.
Chacun ses croyances, et les vaches sacrées seront bien gardées. Nos ancêtres ont tout gobé. Ils ont avalé des couleuvres avec l’aisance d’un charmeur de serpents. Pendant des siècles, tous les textes sacrés sont restés enfermés dans des bibliothèques strictement protégées par le Saint Siège. N’oublions pas que jusqu’à l’invention de la typographie vers 1440, tous les écrits étaient recopiés par des copistes. Des moines, le plus souvent. Ils recopiaient dans leur couvent ce que le supérieur leur disait de recopier, omettant et ajoutant ce qu’il leur indiquait. Le contrôle de l’église catholique a été quasi total pendant de longs siècles.
Une foule d’anecdotes bidons, pleines d’erreurs et d’anachronismes, a été ajouté par les copistes. C’était compter sans le web, sans la diffusion planétaire de tous les textes jadis inaccessibles. Et de rectifier le tir.
Je suis mythologue et philosophe. En ami de la sagesse, je porte sur toutes les mythologies un regard critique : est-ce vrai ? Est-ce déformé ? Est-ce exagéré ? Pour quelles raisons ? Mon travail n’a d’autre but que de regarder en face la vérité — si une telle chose existe ! — avec un œil critique et l’esprit débarrassé de tout a-priori. C’est pour cette raison que vous êtes nombreux à me lire. Vous savez que vos convictions vous appartiennent. Elles vous aident à vivre, loin de moi l’idée de les dynamiter, du grec ancien dunamos, qui veut dire ange.
Que ceci n’empêchent pas les croyants de croire, ni les incrédules de ne pas croire. Toutes les croyances sont infiniment respectables, bien que je préfère m’aligner sur l’éternel principe d’incertitude, choisissant de croire sans y croire.
L'histoire humaine commence en Afrique avec les australopithèques, des Noirs.
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