Les sept jours de la création sont mentionnés dès les premiers mots du premier chapitre de la Bible, la Genèse. Tandis que se poursuivent mes recherches sur la mythologie, voici que je braque sur la Genèse mon gigascope extralucide.
Et je focalise sur les premiers mots, le modèle d’une création ex nihilo en sept jours. Elohim, le Dieu dont il est question, n’est pas en train de créer la Terre, petite planète d’un système astral périphérique. Elohim crée carrément tout le bazar. L’univers, les forces premières, la lumière. Regardons tout ceci de beaucoup plus près.
La Bible et son premier chapitre sont deux piliers majeurs du créationnisme. Et voilà que j’y découvre des anomalies inquiétantes. Si elles s’avèrent fondées, le discours chrétien sur nos origines y perdrait tout crédit. La première anomalie figure dans le titre : les sept jours de la création. Souvenez-vous. Le premier jour, Elohim crée la lumière. On n’est pas dans la création de la seule planète Terre. On est dans la toute première création, au niveau du Big Bang. La suite change de registre et réduit la focale. Après qu’il ait créé la lumière, il y eut un soir il y eut un matin et Dieu vit que cela était bon. Le lendemain, il remet le couvert. Mais sur la Terre. Idem les autres jours ouvrables de la semaine.
Et le septième jour, Dieu s’est reposé. Un dimanche. Du coup la Bible nous invite à faire de même. Dimanche devient le jour du Seigneur. On n’en fout pas une, on reste en pyjama ou on enfile un survête — un costard pour les messards, cul nu pour les fêtards. Les messards ? Les ecclésiastiques ou ceux qui pratiquent. Sinon gymnastique. Glandouille érotique. Chacun son éthique et ses tics.
Le septième jour donc, Dieu s’est reposé. Je le trouve gonflé, ou cossard, ou mal informé. Quels sept jours ? Lors de la création, la semaine de sept jours n’était pas encore d’actualité.
Je m’explique. Il fut un temps pré-biblique où régnait l’ordre cosmique. L’année ne durait pas 365 jours un tiers comme aujourd’hui, mais 360 jours tout ronds. Ce qui faisait douze mois de 30 jours, chaque mois comptant non pas quatre semaines mais trois décades, trois périodes de 10 jours.
Allons bon, ça craint ! Avec sa semaine anticipée de quatre milliards d’années, Eli Elo a resquillé trois jours ! Faut pas s’en faire, pépère ! On comprend pourquoi la création laisse à désirer ! Trêve de vanne, la semaine est une invention récente en regard de la création du bazar total. Pourtant la Genèse témoigne de la semaine de sept jours comme d’une vérité éternelle. C’est faux. Cette erreur de 4 milliards d’années, au bas bot, gros mauvais point pour la Bible. Il y en a d’autres, me direz-vous.
Exact. Mais ce n’est pas une raison.
La semaine de sept jours est présente tout au long de la Bible. Quand Yahweh instaure le shabbat, quand il instruit les Lévites qui s’occupent de l’arche d’alliance, bref, quelles que soient les occasions, il n’est jamais question de décade ou d’un autre découpage des mois. Toujours les sept jours. Ce qui tendrait à montrer que le Dieu créateur n’est intervenu que longtemps après la création initiale. Il s’agirait alors d’un créateur secondaire ou mineur. J’aime bien comprendre d’où viennent les erreurs. Simple bévue ou gros menteurs ? Les dieux d’avant étaient capables de tout… Sans doute leurs descendants le sont-ils encore.
Une chose est sûre. S’ils ont fait à nos ancêtres le récit de leur intervention, ils n’ont pas pu se gourer à ce point. Le mot semaine vient du latin septimanus, septimana. Sept jours. Le mot décade indique clairement dix jours. Les anciens astronautes étaient de brillants astronomes. Ils ne pouvaient ignorer l’ellipse exacte de la planète qu’ils aménageaient. Et cette ellipse avait pour durée 360 jours. Au bout de 360 jours la terre était revenue à son point de départ. Oui, 360 jours précis, et pas 365 jours et des brouettes…
Ils n’ont donc pas pu créer la Terre en sept jours, aussi rapides qu’ils fussent. Même si c’est une image, ce dont nul ne doute. Dans le cas où le récit viendrait d’eux, ils auraient utilisé la métaphore de la décade au lieu de la semaine et la création aurait donc duré dix jours. Certes des erreurs ont pu se glisser dans les récits mythologiques. Beaucoup d’auteurs s’y arrêteront. C’est une solution de facilité qui dispense de toute investigation et me déplaît au plus haut point.
Le raccourcissement de l’ellipse terrestre est un phénomène accidentel récent. Si l’on croit le chercheur Immanuel Velikowsky, la planète Vénus fut d’abord une comète géante, et c’est en tant que telle qu’elle s’est fait capturer par l’attraction du Soleil. Elle aurait d’abord heurté une planète qu’elle a fait voler en éclats, il n’en reste rien d’autre que la ceinture d’astéroïdes qui séparent Mars de Jupiter. (détails)
Puis elle aurait rebondi sur Mars, qui y aurait laissé toutes ses plumes : son manteau de terre cultivable, dit-on, ressemblait à celui de la Terre avant la malencontreuse rencontre avec Vénus. Et puis elle aurait rebondi sur le champ magnétique terrestre, entraînant de facto un allongement de l’ellipse qu’elle décrit autour du soleil. (détails)
Je pense que cette description n’est pas due à la plume d’un dieu d’avant. Il s’agit de leur enseignement, c’est indiscutable, mais transmis de génération en génération, et modifiée au gré du conteur pour mieux s’adapter à la réalité de l’époque. Il en est ainsi pour tous les contes, toutes les légendes. Mais l’essentiel n’est pas dénaturé, pour peu que le conteur soit initié, ce qui est souvent le cas.
En fait, au regard du travail colossal entrepris par les terraformeurs depuis tellement de temps, la partition en sept ou en dix étapes n’a qu’une importance toute relative. Mais l’œuvre accomplie, elle, mérite grand intérêt, admiration et louanges.
Les sept jours de la création représentent sept étapes de la terraformation terrestre. Sept grands chapitres parfois longs de plusieurs éons. Ils ont lentement transformé une masse de terre, de roche, de feu et d’eau pour en faire la merveille que nous avons la chance d’habiter. Les futurs explorateurs de Mars ne me contrediront pas… et s’armeront de patience. Leur terrain de jeu demande encore plusieurs milliards d’années d’aménagement pour espérer ressembler à la Terre.
Cette première « journée » fut la plus longue. Elle a couvert la période qui s’étend de -3 000 000 000 jusqu’à -245 000 000. La dénomination scientifique est Eon Archéen. Je vous renvoie sur la chronologie officielle pour de plus amples infos dans la ligne de l’idéologie dominante.
Quant à moi, adossé à l’énorme littérature mythologique internationale généralement négligée par les chercheurs universitaires, je prétends que des êtres évolués, très développés sur le plan scientifique et technologique, sont venus sur cette planète pour l’orienter dans le bon sens. Leur avance était telle qu’ils me paraissent un million de fois plus avancés que nous le sommes aujourd’hui.
Terra est encore jeune, une planète sauvage. «La terre n’était que chaos et vide. Il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme et l’Esprit de Dieu planait au-dessus de l’eau» (La Bible, Genèse)
C’est alors que les Premiers Terraformeurs ont entrepris l’énorme tâche de transformer notre planète pour en faire un lieu habitable. Ce fut un rude et long labeur. L’Esprit de Dieu est le nom de leur vaisseau spatial qui parcourt les océans déserts à la recherche de terres émergées.
La première visite des terraformeurs s’est achevé par une réussite. Terra était prête pour la deuxième tranche de travaux, qui allait occuper environ 2 millions d’années. C’est le deuxième jour de la création.
Cette deuxième étape de la terraformation va de -245 MAmillions d’années à -40 MA. La dénomination officielle est Mésozoïque et Trias.
Araser les montagnes, détourner les fleuves, assécher les marais, l’entreprise était considérable. Pour cela, les terraformeurs avaient besoin d’une aide locale. Aussi ont-ils créé une variété humanoïde gigantesque dans leur labo génétique. Les Cyclopes. Plus de 50m de hauteur. Une force à l’avenant. L’efficacité de dix mille bulldozers. Et une grande intelligence… Ils sont la première humanité, celle de l’âge d’or.
Les Cyclopes humanoïdes ont domestiqué certains dinosaures pour se partager le travail, sous l’égide des dieux terraformeurs qui sont descendus du ciel.
Troisième étape de terraformation, de -140 MA jusqu’à -3 MA. Dénomination officielle
Cette troisième étape vit l’apparition de la deuxième humanité (entre 20 et 30 mètres de haut) celle de l’âge d’Argent et de la troisième humanité (12 à 16 mètres) celle de l’âge de Bronze. Elles se perdent trop avant dans la nuit des temps pour que les mythologies en fassent la moindre description. Tout ce que j’en sais, il s’agit d’humanoïdes reptiliens. Dès que j’aurais pu obtenir de plus amples infos, je vous en informerai.
On va bientôt entrer en scène. Le septième jour de la création voit l’apparition de notre humanité, la cinquième du nom.
Pour plus d’infos sur ces périodes, veuillez vous reporter à la chronologie en ligne. Le but de cette chronologie est de mettre en regard la vision scientifique et celle de la tradition. Pour montrer à quel point elles se complètent. En avant-première, la version ß.
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