L’épopée des Sudéens

 

Le peuple noir a connu un développement technologique avancé à une époque où les Boréens, ancêtres blancs des Européens, étaient encore des chasseurs cueilleurs. Les Sudéens, aux mœurs raffinées, bien habillés, tissaient des étoffes précieuses magnifiquement brodées.

 

Géants noirs d’avant

C’est du moins ce que nous raconte Fabre d’Olivet. Je ne le suis pas totalement, car je suis enclin à croire que les Boréens étaient tout aussi civilisés que leurs cousins Sudéens. Ces deux noms sont de son invention. Mes lecteurs fidèles savent l’estime que je porte aux écrits de ce philosophe de l’occulte. C’est lui qui a restauré les Africains dans leur gloire antique. Il les a baptisé Sudéens, comme il a nommé Boréens ceux que nous appelons aujourd’hui Caucasiens. Depuis deux siècles, ses travaux régalent les passionnés de l’autre histoire. Et ce n’est pas fini.

Je dois toutefois ajouté qu’un détail lui a échappé. Détail qui, comme on le va le voir, a toute son importance. Les Boréens étaient les cousins des Sudéens. Ils ont connu le même développement que les noirs d’Afrique. D’ailleurs les Boréens étaient noirs, eux aussi. Les uns comme les autres furent les lointains ancêtres de cette humanité. Ils appartenaient à l’humanité précédente, la quatrième, et ils étaient des géants athlétiques de 3,50 à 4m de stature.

Boréens et Sudéens ont conquis la planète en unissant leur force. Longtemps après, la cinquième humanité a émergé des éprouvettes des dieux d’avant, géants venus de l’espace à bord d’une planète-vaisseau que Platon nomme Hyperborée — littéralement au-dessus du pôle nord.

 

Sudéens et Boréens

Fabre d’Olivet m’a mené sur la piste du fabuleux Rama, grâce aux voyages temporels que m’a fait faire son Histoire Philosophique du Genre Humain. Ce grand initié nous conduit maintenant à la découverte des Sudéens. Ainsi nomme-t-il les Africains de la protohistoire, qui n’ont rien de sauvages, bien au contraire. Il y a douze mille ans, la civilisation noire est un îlot civilisé issu d’une humanité précédente.

Pourquoi s’en étonner ? L’Afrique a été le berceau de l’humanité. Il est logique que les Africains aient évolué longtemps avant les autres races. Très longtemps même, depuis la nuit des temps jusqu’au déluge de 10.500 AECAvant l’Ère Commune qui a précipité leur déclin et la fin de la suprématie sudéenne sur le reste du monde. Eh oui, la civilisation sudéenne a poussé ses antennes sur quasiment toute la planète.

Dans ce temps-là, la race noire existait dans toute la pompe de l’Etat social. Elle couvrait l’Afrique entière de nations puissantes émanées d’elle, possédait l’Arabie et avait poussé ses colonies sur toutes les côtes méridionales de l’Asie, et très avant dans l’intérieur des terres. (source)Fabre d’Olivet, Histoire philosophique du genre humain, Editions Traditionnelles, Paris

Avec les Boréens de Rama, elle est allée plus loin encore, étendant ses conquêtes sur tous les continents… Mais Fabre d’Olivet veut croire que les Boréens n’étaient pas de la même origine que les Sudéens. À cette lointaine époque, la race blanche, celle des Caucasiens, n’était qu’embryonnaire. Gardons-nous cependant de confondre les Caucasiens blancs qui appartiennent à notre humanité, avec les Boréens, géants noirs de l’humanité précédente.

 

 

La suprématie noire

 Diodore de Sicile, historien grec du premier siècle avant l’ère commune, écrit que les Éthiopiens sont les premiers de tous les hommes. Cette affirmation est corroborée par les découvertes de la paléoanthropologie, notamment celle du squelette de Lucy et du crâne de Toumaï. Si les noirs ont été les premiers à apparaître, rien d’étonnant au fait qu’ils aient été aussi les premiers à essaimer à travers la planète. Leur histoire, niée pendant des décennies par les historiens blancs racialistes, commence à émerger à la lecture d’anciens auteurs, comme Diodore ou plus près de nous, Fabre d’Olivet, Pierre de Châtillon et d’autres auteurs dont votre serviteur. Les efforts du présent site visent à accélérer cette prise de conscience.

Les bouleversements climatiques sont vieux comme le monde, mais les civilisations très anciennes possédaient des calendriers astronomiques où des précisions météorologiques étaient indiquées. La mémoire des anciens était respectée. Pierre de Châtillon résume avec talent quelques épisodes de la suprématie protohistorique des géants noirs.

« Comme la venue des cycles était connue avec précision, les hommes avaient la chance de se préparer et, durant ces périodes extrêmes, tous les sommets du monde devenaient des refuges de la dernière chance.

Les hauts plateaux entourés de montagnes étaient privilégiés pour le refuge qu’ils offraient. Cinq endroits sont à signaler pour avoir été des « arches » servant de refuge aux excès climatiques. Le nord du plateau himalayen mit au monde la race turanienne, elle-même enfantant la race mongole ; la partie sud du même plateau donna jour à la race indienne. Le plateau iranien donna naissance aux races akkadienne, sémitique et égyptienne qui occupèrent le pourtour de la Méditerranée. Le plateau abyssinien donna naissance à la race Rmoahal, ancêtre de la race noire.

La société des Rmoahal se développa et finit par occuper presque toute l’Afrique dans ce qui fut appelé le grand Royaume de Nyumbani.

Le plateau mexicain donna la race toltèque, qui ne tarda pas à dominer les Amériques.

Le plateau péruvien donna les Tlavatis qui peuplèrent toute la côte ouest des Amériques et furent par la suite dominés par les Toltèques. 

C’est ainsi qu’à l’aube d’un nouvel âge d’or, il y a de cela 25.000 ans, tous ces hommes, des géants de plus de trois mètres de haut à la carrure de taureau, furent le noyau de départ des générations futures. Les 13.000 années qui suivirent virent le développement de sociétés nouvelles dont les avancées scientifiques et culturelles furent et sont encore inimitées. Des prouesses telles qu’elles furent à l’origine de la création des dieux humains dans l’histoire. » (source)Pierre de Châtillon, Bouleversements climatiques, 2007

Ce paragraphe est extrait de l’article : Mu à Yonaguni ?

 

L’épopée des Sudéens

Fabre d’Olivet, dans son Histoire philosophique du genre humain, décrit la rivalité de deux races dominantes, des géants également. Les Noirs du sud, qu’il a baptisé les Sudéens, et les géants nordiques venus d’Hyperborée, qui sont les ancêtres des Celtes et des Vikings. Ils étaient de race noire eux aussi. Fabre d’Olivet l’ignore. Il les a nommé Boréens et les confond avec les Caucasiens.

Il y a 100 000 ans et des brouettes, un conflit atomique dévaste l’Afrique. Les Sudéens qui jusqu’alors n’étaient pas expansionnistes se sentent bientôt à l’étroit. Au nord des terres sudéennes, la Méditerranée était alors beaucoup moins vaste qu’aujourdhui. Elle ne communiquait pas avec l’océan Atlantique. Au-delà, les vastes étendues froides qui allaient un jour devenir l’Europe, étaient peuplées de rares sauvages à la peau claire, les Boréens. Couvertes de neiges et de glaces, balayés par de violents blizzards, ces steppes et ces toundras n’étaient guère attractives. Avec la fin de l’âge de glace, les Sudéens changent d’avis. Ces terres quasi désertes, sauvages, sont maintenant grandes ouvertes devant eux. Elles attendent qu’on les mette en valeur. Les Sudéens savent faire.

Une infinité de monuments qui portent le caractère africain existent encore de nos jours dans tous ces parages, et attestent la grandeur des peuples auxquels ils ont appartenu. Les énormes constructions de Mahabalipuram, les cavernes d’Ellora, les temples d’Ishtakar, les remparts du Caucase, les pyramides de Memphis, les excavations de Thèbes en Égypte, et beaucoup d’autres ouvrages, que l’imagination étonnée attribue à des Géants, prouvent la longue existence de la race sudéenne et les immenses progrès qu’elle avait fait dans les arts. (source)Fabre d’Olivet, Histoire philosophique du genre humain, Editions Traditionnelles, Paris

 

Boréens

On dirait bien de ce grand initié récuse l’hypothèse des Géants bâtisseurs. Il a ses raisons que je ne partage pas. Rien n’empêche que ces constructions soient bel et bien l’œuvre de Géants… noirs ! Dans ses différents livres, Fabre d’Olivet élude tout à fait l’aspect le plus antique de la Tradition, à savoir les cinq humanités. Il ne pouvait ignorer cela. S’il a choisi de le taire, c’est sans doute qu’il pensait que le temps n’en était pas encore venu. Il l’est aujourd’hui.

Nous sommes la cinquième humanité, la plus petite par la taille et par le talent. C’est pourquoi la Tradition nous enseigne que nous sommes des nains sur les épaules de géants. Aussi quand Fabre d’Olivet évoque les immenses progrès que les Sudéens avaient fait dans les arts, il n’est pas sincère. Les Sudéens ont régressé, comme toutes les autres races, depuis la lointaine époque où les terraformeurs leur avaient tout appris.

Quand le redoux a rendu les terres européennes plus attractives, les Sudéens ont lancé leurs armées vers Borée. Équipés d’un armement moderne, les troupes sudéennes n’ont eu aucun mal à soumettre les populations locales désorganisées et sauvages.

Quelques clans Boréens ont tenté de résister, armés de gourdins et de lance-pierres face aux désintégrateurs et aux lances-roquettes. Au cours de plusieurs millénaires, la domination sudéenne s’est étendue  sur le bassin méditerranéen d’abord, puis sur l’Europe jusqu’à l’Oural, et l’Asie jusqu’à la Sibérie et l’Inde.

Voilà pour la thèse de Fabre d’Olivet. J’y mettrai un nouveau bémol : les populations boréennes n’étaient pas aussi désorganisées qu’il le prétend. Rama et les siens ont conquis toute la planète. Ils étaient les enfants d’Hyperborée, des Celtes et des Vikings. Ils ont résisté à l’invasion sudéenne, ils les ont même repoussé jusqu’en Afrique. En Amérique, les deux races ont cohabité. Boréens et Sudéens n’étaient-ils pas de race noire et de même origine ?

Ainsi que le souligne Platon, les dieux sont venus d’Hyperborée… Je n’ai pu retrouver la citation dans les Dialogues du célèbre philosophe, mais je fais confiance à Alfred Weysen, dont j’ai analysé les deux gros ouvrages dans l’article cité en lien.

 

Rama noir ?

J’ai déjà expliqué comment les Noirs avaient conquis les Amériques. Cette info m’est arrivée par une toute autre source, mais comme elle tient la route, je l’ai citée. Recoupant plusieurs sources traditionnelles et universitaires, je peux affirmer qu’aux alentours de l’an -12 000, les géants noirs régnaient sur le monde. 

L’empereur Rama n’a pas fait autre chose. De là à conclure qu’il était noir, il n’y a qu’un tout petit pas. J’ai montré comment Ram est le prototype à partir duquel les Indiens ont inventé la légende de Bouddha. Rama / Lama est incontestablement le fondateur du bouddhisme en Inde et au Tibet. Ceci bien longtemps avant le bouddha historique Çakya Muni, qui vécut au 5e siècle avant notre ère. Si Rama est Bouddha, que dire des fameux Bouddhas noirs sinon qu’ils représentent le tout premier Bouddha mythique, à savoir le grand Rama ?

 

 

Stupeur

Les hommes blancs aperçurent pour la première fois, à la lueur de leurs forêts incendiées, des hommes d’une couleur différente de la leur. Mais cette différence ne les frappa pas seule. Couverts d’habits extraordinaires, de cuirasses resplendissantes, ces hommes maniaient avec adresse des armes redoutables, inconnues dans ces régions. Ils avaient une cavalerie nombreuse. Ils combattaient sur des chars et jusque sur des tours formidables qui s’avançaient comme des colosses, lançant la mort de tous côtés. Le premier mouvement fut la stupeur. (source)Fabre d’Olivet, Histoire philosophique du genre humain, Editions Traditionnelles, Paris

Gageons que les Caucasiens prirent les nouveaux venus pour des dieux. Cette confusion s’est souvent produite quand une trop grande différence culturelle, sociale, raciale et technologique empêchaient les moins instruits d’imaginer autre chose. C’est ainsi que la notion de dieu a été inventée, puis enrichie au cours des millénaires par l’imagination et surtout par l’incompréhension des générations qui avaient oubliées depuis bien longtemps la réalité historique.

 

Parenthèse contextuelle

Quelle est-elle, cette réalité ? Ânonnons-la une fois encore. Les contre-vérités ont été ressassées mille et mille fois, il m’est nécessaire de rabâcher l’autre version jusqu’à ce que la mémoire vous revienne.

Chacun porte en lui, à son insu, la mémoire d’anciennes civilisations. De même, la pierre est un fragment de la mémoire du monde.

Carl Gustav Jung

 

Le dieu unique est une invention récente, plus philosophique que religieuse. Une invention doublement fausse. Les dieux étaient innombrables, plusieurs dizaines de millions. Et ils n’étaient pas des dieux, pas le moins du monde. Ils étaient des aménageurs de planètes, des terraformeurs. Employés d’une holding dont le siège social est sur la planète Ur du système d’Alcor, dans la constellation de la Grande Ourse.

Leur histoire est la nôtre. Toutes nos mythologies, toutes nos religions racontent et diffusent encore l’enseignement, bon ou mauvais, que ces professionnels nous ont donné, conformément au cahier des charges de leur mission.

 

Métissage

Quelques femmes blanches dont ces étrangers s’emparèrent et dont ils cherchèrent à capter la bienveillance, ne furent pas difficiles à séduire. Elles étaient trop malheureuses dans leur propre patrie pour en avoir nourri l’amour. De retour dans leur tanières, elles montrèrent les colliers brillants, les étoffes délicates et agréablement nuancées qu’elles avaient reçus. Il n’en fallut pas davantage pour monter la tête de toutes les autres. Un grand nombre alla rejoindre les nouveaux venus. (source)Fabre d’Olivet, Histoire philosophique du genre humain, Editions Traditionnelles, Paris

Ce qui n’a pas plu aux Boréens. Rassemblant leur force et leurs gourdins, ils allèrent trouver les Sudéens pour réclamer leurs femmes. Évidemment, les Sudéens n’en firent qu’une bouchée. Les petits blancs se replièrent, au comble de la rage et de la frustration. Il leur fallait d’urgence apprendre à se défendre, sous peine d’être éliminés par les géants noirs. Mais de quels moyens disposaient-ils pour se défendre contre ces envahisseurs surhumains ?

Là-dessus, un homme que la nature avait doté d’une grande taille et d’une force extraordinaire, s’avança au milieu de l’assemblée et déclara qu’il se chargeait d’indiquer ces moyens. Son aspect imposant, son assurance, électrisèrent l’assemblée. Un cri général s’éleva en sa faveur. Il fut proclamé le Herman ou Gherman c’est à dire le chef des hommes. Tel fut le premier chef militaire. (source)Fabre d’Olivet, Histoire philosophique du genre humain, Editions Traditionnelles, Paris

 

Herman roi des hommes

D’autres sources, inconnues à l’époque où Fabre d’Olivet a rédigé ce texte, nous apprennent que le premier roi des hommes fut le géant Gilgamesh, de son propre aveu. Fabre d’Olivet ne précise pas qu’il fut seulement le premier des Boréens, car les chefs militaires sudéens étaient déjà nombreux depuis des lustres. Son but ici est de nous expliquer ce mot Herman. Il y revient dans une note de bas de page tout à fait passionnante, que je dédie à Alain Aillet.

C’est de ce nom Herman ou Gherman que dérivent les noms de Germains et de Germanie, que nous donnons encore aux Allemands et à l’Allemagne. La racine her signifie au propre une éminence, et au figuré un souverain, un maître. (source)Fabre d’Olivet, Histoire philosophique du genre humain, Editions Traditionnelles, Paris

Herman doit se traduire littéralement. C’est l’homme haut, le géant. Du coup, le cher Gilgamesh revient très fort dans la course au titre de premier roi des hommes. Quant à moi, je dirais que le Tuatha Manannan pourrait fort bien recevoir le titre de premier chef de guerre, ou empereur. Son nom, comme je l’ai expliqué, fait de lui l’ancêtre par excellence.

Mais que dis-je ? Ni Gilgamesh ni Manannan ne peuvent être le premier roi des humains, car il n’appartiennent pas à notre espèce. Manannan est un géant de la quatrième humanité, sa race est celle des Elfes, sa déesse se nomme Ann ou Dana Ann, et son peuple les Tuatha. Des Hyperboréens venus des Quatre Îles du Nord… Manannan serait un autre nom pour Rama, qui en a déjà tellement

 

De l’utilité des notes

Les notes sont souvent la partie la plus intéressante d’un texte. L’exemple le plus frappant est celui d’Anton Parks, qui au bas de ses pages si touffues qu’on y étouffe, réserve au lecteur de vraies perles qui ne sont pas de culture, celles-ci. Parks est un visionnaire de premier plan, c’est indiscutable. Dommage que la confusion de ses idées, fille de son enthousiasme, ne vienne plomber une œuvre originale et utile.

Fabre d’Olivet a le même talent pour les notes. Quelques pages seulement après celle sur Herman, il signe cette petite merveille : Il faut considérer comme une chose digne d’attention, que tandis que le mot Boréen est devenu un titre d’honneur dans celui de Baron, en Europe ; en Asie et en Afrique le mot Sudéen a pris le même sens dans celui de Syd qu’on écrit très mal à propos Cid. (source)Fabre d’Olivet, Histoire philosophique du genre humain, Editions Traditionnelles, Paris

C’est donc sa seule modestie qui lui a fait direvoir en début d’article que Sudéen et Boréen sont des mots de son invention. Les gens de sa trempe n’inventent rien, ils empruntent aux Annales Akashiques

Quel dommage que cet auteur de génie n’ait pas eu connaissance de la thèse des cinq humanités ! Il aurait alors compris que ceux qu’ils appellent des Boréens sont des géants de l’humanité précédente, aussi noirs que les Sudéens. Les blancs, eux, appartiennent à notre humanité, la cinquième apparue sur Terra. Il convient de leur rendre le nom qu’on leur donne aujourd’hui : les Caucasiens.

 

 

Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage.
Boileau