Pour une raison ou pour une autre, la révolution néolithique commence à Sumer, dans ce petit bout de croissant fertile qu’on appelle Mésopotamie : la plaine entre les fleuves…

Juin 2015 : Les bacheliers protestent, une explication de texte les a roulés dans la farine. Il y était question du Tigre Bleu de l’Euphrate, et les malheureux n’ont pas compris qu’il s’agissait non de l’animal, mais du fleuve. Un tigre blanc, d’accord, l’animal existe. Mais bleu ?

Bref, ces enfants ne savaient pas que la Mésopotamie se définit ainsi : « entre le Tigre et l’Euphrate » car elle est limitée par ces deux fleuves, ce qui lui a valu son nom : Méso = milieu et Potamos = fleuve. Comme dans hippo-potamos = le cheval du fleuve.

 

 

Un tigre d’un cirque échappé Est entré dans un poulailler Une poule toute effrayée En a pondu un oeuf brouillé. Moralité : Entre le tigre et l’oeuf rate.

Francis Blanche

Peu d’endroits sur cette planète ont été identifiés comme des sources de civilisation. De l’autre côté de l’atlantique, il y a la Mésoamérique. Et en Méditerranée, il y a la Mésopotamie, et plus largement le Moyen-Orient. Médi, méso, moyen, autant de façon de nommer le milieu : l’homme est né en Terre du Milieu, nous conte Tolkien dans son Seigneur des Anneaux.  Au Moyen-orient se sont sucédées de nombreuses civilisations, dont la plus marquante est aussi la plus ancienne, Sumer. Assur, Uruk, Babylone, Göbekli Tepe et la ziggourat d’Ur, notre civilisation a pris son essor dans le croissant fertile.

Le pays entre deux fleuves comprend au nord une région de plateaux, zone de cultures pluviales, et au sud, une région de plaines où l’irrigation s’impose.  « Le croissant fertile est une zone où l’irrigation n’est pas nécessaire : humides, les terres y sont faciles à cultiver. On y inclut la région qui se situe au sud, la Mésopotamie, où la sécheresse rend l’irrigation nécessaire. C’est là qu’a eu lieu la révolution néolithique. Le terme « Mésopotamie » fait référence à l’histoire antique de cette région, pour la civilisation ayant occupé cet espace jusqu’aux derniers siècles avant l’ère chrétienne ou au sixième siècle avant l’ère musulmane. » (source)Wikipedia

 

 

Pour Sumer, la zone montagneuse s’appelle Kharsag, « le plateau enchâssé » et la plaine irriguée s’appelle Edin, « la plaine ». Cette « plaine » est l’endroit où les dieux d’avant ont élevé l’humanité naissante, plus proche du bétail que de l’homme actuel.

Les hommes auraient été créé par des géants, mortels comme nous, mais très développés. Des technocrates, des scientifiques entourés d’une basse-cour d’humains minuscules : nous autres, conçus pour être la relève des Géants. Avec un soin extrême, les Géants nous ont façonnés dans leurs laboratoires de génétique, tous sur le même modèle ou plutôt sur sept modèles différents, les sept filles d’Eve des généticiens.

Probablement parce qu’ils avaient besoin de main d’œuvre après un cataclysme dévastateur. Ils nous ont créé petits parce qu’ils n’avaient pas le choix. Leurs serviteurs habituels, les anges, étaient des êtres volants, gigantesques, et d’une force telle que les plus lourdes pierres étaient des briques pour eux.

Mais ces énormes gaillards étaient incapables de cultiver la terre. Les graines et les boutures étaient trop petites pour leurs grandes mains. Il a donc fallu créer des jardiniers miniatures, et c’est ainsi que notre humanité a vu le jour. (source)

Après notre origine telle que la décrivent les tablettes assyriennes, que s’est-il passé en Edin ? La présence de l’homme y est attestée depuis la préhistoire, vers -9000. Au néolithique, vers -7000, la poterie fait pour la première fois son apparition. C’est le début de la  domestication des animaux et des plantes et l’utilisation de briques crues témoigne pour la première fois de l’existence d’une vie en village… Une première apparition de l’agriculture a eu lieu en Egypte vers -10.000, puis vers -8000 à Sumer. Vers -6000, à Sumer, on note l’usage du cuivre, et celui de l’irrigation en agriculture. 

Apparaissent aussi les sceaux-cachets, les peintures murales, la céramique peinte, incisée ou décorée, les premiers sanctuaires ainsi qu’une utilisation généralisée de la brique cru ou cuite au four.

 

 

Ensuite, on distingue la succession de trois cultures de types différents : Hassuna Samarra et Halaf. L’homme est encore très primitif, en dépit de traces paradoxales de civilisation développée. Ceci n’est un paradoxe que pour les archéologues. La tradition est explicite : à côté des premiers humains, travailleurs primitifs, vivaient les « dieux » très développés, jouissant d’un grand confort. Puis viennent deux phases où le processus de complexification sociale s’accélère, jusqu’à la constitution de véritables États, puis la création d’une première forme d’écriture qui fait basculer la Mésopotamie dans l’Histoire : Obeid et Uruk.

La période historique commence avec l’écriture, vers 3400. Après le règne du premier roi des hommes, Gilgamesh, vient la période des cités-États de Basse-Mésopotamie. L’écriture se développe, mais les textes sont difficiles à interpréter : il s’agit de documents administratifs et de listes lexicales, qui ne nous apprennent rien sur l’histoire événementielle. 

A partir de la moitié du 3e millénaire, on est informé avant tout grâce aux archives retrouvées à Lagash. Ensuite, c’est la domination d’Akkad. Sargon met fin à la période des cités-États en les unissant dans un véritable empire.

Le Néo-Sumérien : l’Empire d’Akkad s’effondre à cause de révoltes et d’attaques de peuples « barbares ». Les cités-États sumériennes reprennent leur indépendance, avant d’être unifiées par les rois fondateurs de la 3e dynastie d’Ur. Amorrite : Le royaume d’Ur s’effondre vers 2000, quand différents royaumes se partagent la Mésopotamie. Babylone finit par dominer toute la région sous le règne de Hammurabi jusqu’à la prise de la ville par les Hittites vers -1595. Le Kassite : Cette nouvelle dynastie domine Babylone pendant plus de quatre siècles. La période se termine avec une crise grave, les invasions des Araméens. 

Néo-assyrien : Les Assyriens rétablissent leur puissance, leur empire domine tout le Proche-Orient. Néo-Babylonien : Les Babyloniens reprennent à leur profit une partie de l’empire néo-assyrien, notamment grâce à l’action de Nabuchodonosor II.

Achéménide-539 -331: La Mésopotamie est sous domination iranienne, période de grande prospérité.

Séleucide : L’empire perse achéménide tombe sous les coups d’Alexandre le Grand. Parthe : Après moult péripéties, les Parthes chassent les Séleucides de Mésopotamie. (source)Wikipedia

 

 

A travers tous ces aléas s’est écrite une histoire d’une richesse incomparable. Songez que durant la même période, le néolithique ou nouvel âge de pierre suffit à décrire l’histoire de l’Hexagone, jusqu’à l’arrivée des Celtes ou Gaulois vers -600.

Avant, rien de notable, car l’absence d’écriture n’y permet pas de chronique. Toutefois l’absence de preuve ne constitue pas la preuve de l’absence. L’influence celtique et hyperboréenne est plus importante que nos manuels d’histoire nous l’enseignent. Elle est même capitale. Si la civilisation démarre à Sumer, ce n’est pas parce que les hommes y étaient plus évolués. c’est parce que les dieux d’avant avaient installés plusieurs astroports dans les parages : l’astroport de Baalbek et celui de Babel, comme le verra plus loin. C’est là qu’ils ont posé leurs fusées, c’est là qu’ils ont commencé à enseigner les humains. Mais les dieux venaient d’ailleurs

Les populations pré-celtiques étaient évoluées et pacifiques : on a constaté l’absence de fortifications autour des villages néolithiques. En tout cas, les Atlantes connaissaient l’écriture, et les Hyperboréens aussi. Leurs descendants mégalithiques, les Tuatha ou Ligures, faisaient eux-mêmes usage d’une écriture sacrée de type runique. L’écriture existait à Mu et chez les Quetzalcoatl postdatés par l’archéologie dominante. Elle existait peut-être à Glozel, dans une version préhistorique. Mais la pesanteur archéologique veut que l’écriture soit née au Moyen-Orient, creuset culturel et foyer des trois religions révélées. 

Cette richesse événementielle ne peut que renforcer l’image fondatrice des civilisations de l’Edin, la grande Plaine. Pour tenter de faire coïncider la légende avec l’histoire, il faudrait dater la création de l’homme par les Anunna à l’aube du néolithique, vers -10.000.

Léger problème : la présence de l’homme y est attestée depuis beaucoup plus longtemps. Les Anunna n’ont pas créé l’homme, ils se sont d’ailleurs heurtés avec d’autres géants , les Puissances planificatrices : probablement les Elohim.

 L’ancienneté de notre espèce se compte en centaines de millions d’années. 

On a retrouvé des os et des empreintes fossilisées qui attestent la présence d’hommes modernes, quoique de taille variable, au tertiaire et au secondaire. L’homme a dompté les dinosaures. Longtemps avant les Anunna, cette planète était habitée. Ils n’ont fait qu’ajouter leur note à une symphonie immémoriale… car l’homme ne s’est pas fait en un jour. Ni même en sept ! Il a connu de nombreuses versions adaptées aux aléas de sa planèteIl a traversé des soubresauts cosmiques, des cataclysmes innombrables, et il s’en est toujours sorti. Pourvu que ça dure …

L’histoire est comme le temps, cyclique. Ce qui s’est vu se reverra. Il y a bien longtemps, Babel l’insolente, sûre de sa suprématie, a défié les dieux volants dans leurs drôles de machine. Les Babéliotes ont bâti une tour ou plutôt une rampe de lancement. Ils voulaient y faire décoller leur propre fusée pour rejoindre Nibiru, le vaisseau-mère des Anunna, que les pré-Celtes appelaient Hyperborée.

 

 

Les Anunna ont atomisé la tour et dispersé les Babéliotes sur la face de la terre. Pour briser définitivement leur complot contre les maîtres venus du ciel, ceux-ci troublèrent leur tête et leur parole : les hommes se mirent à parler des langues différentes.

S’il prenait la fantaisie à nos fabricants de revenir ici nous chercher querelle, parlerons-nous tous la même langue ? Ils reviendront, car ils sont les maîtres du Ki, cette planète Ter Ra. Ils reviendront, car c’est leur boulot. Ces gens-là, nos maîtres, sont des terraformeurs.  

 

Xavier Séguin

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