Adieu Vieux Pat
Le Vieux Patate a traversé les mondes, puis la lumière blanche l’a transformé
Le Vieux Patate a traversé les mondes, puis la lumière blanche l’a transformé
D’où qu’on hume, ça sent le rance. Quelque chose est pourri dans mon royaume de France.
Pourquoi éprouvé-je le besoin de ressasser sans cesse les excès passés du saint désossé ?
Il a quitté la ville, il a quitté ce monde sans laisser d’adresse – il n’en a jamais eu.
Tout ce que tu as raconté sur moi est faux, honteux et très lourd. J’hallucine.
Chaud Patate, oui-da, chaud comme la braise qu’il écrivait Breizh, le gueux béni.
Tends le bras, crache à terre, croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer…
Le voilà soudain qui revient, plus seul qu’un chien, Vieux Patate alias Kashtabalda
Sur les chemins poudreux chantait Ficelle, inventant ses refrains avec son quotidien
Il était moitié vieux comme moi quand ils l’ont emmené pourrir. Mourir pour les nourrir.