Aka Patato peut tant qu’il perd. S’il gagne, il peut pas papoter. Aka est papoteur pro. Faut l’entendre, comme il gueule, le braillard paillard à colin-maillard. Même à jeun, il boit comme un buvard, le vieux lard. Vil vicelard. Lard pour l’art. Ni bonheur, ni malheur, peinard. Comme Lew le Moine, canné je le suppose, damné s’il l’ose, vanné s’il a sa dose. Qui est-il? Qui sont-ils? Est-ce que je sais?
Pouffe, pouffe !
Aka Patato porte à faux des faux numéros. Des tas de noms bidons. Des pseudos d’ado. Des blazes bien nazes qui friment et riment et qui s’arriment, à tel point qu’on les joint des deux poings (: ouvrez les guillemets). « Fermez les écoutilles, les filles. » Qu’on suit la nuit sans bruit vers l’huis qui luit de pluie.
Sachez-le et tâchez de l’ensacher. Ça fait bicher, faut pas le cacher. Je peux bien lâcher sans rien gâcher, ça va chercher dans les six mille. Pareil simile (R). Similaire s’y mit l’air six mille r si mi la ré do, the streets of Laredo sur les bords du Lido, the girl of Ipanema y fait son cinéma, the cat on a hot tin roof pourrait être une pouffe si je l’attrape je la bouffe, j’adore bouffer les chattes sur mes doigts brûlants.
Pauvre Job
À la fin de sa fin, Aka n’a plus faim. Patato n’a rien qu’un poil sur la main. Aka fait caca, Patato popo. Les deux sont bidons. Assis sur son pot Patato bat le beurre. Si c’était de la merde tu servirais de bâton. Quête de thon. Aka dit du mal ça lui fait du bien. Patato dit du bien mais ça lui fait mal. Aka Patato ne dit ni ne fait. Ne dîne un œuf frais. Qu’il offrait aux frais divers, aux faits d’hiver. Aux fées d’hier.
Je ne veux pas devenir un homme, dit Peter avec passion. Je veux rester pour toujours un petit garçon et m’amuser. Aussi, je me suis sauvé à Kensington Gardens et j’ai vécu longtemps avec les fées.
Aka perd tant qu’il peut, et tout ce qu’il perd, c’est toujours ça de gagné. Aka de son vrai nom Alias Patate de la Rangeraye est l’ultime héritier d’une famille sans enfants pauvre comme Job avant qu’il se lance dans le papier à cigarette. Aka est orphelin sans parents connus, à part Job fils de Jonas fils de Jaunisse fils du sel La Baleine.
Quelle ferme ?
Mais comme son père est inconnu je ne m’étendrai pas sur la question. Autant m’étendre ailleurs sur le sofa de Sophie. Bien fol est qui s’y fie. Les enfants d’Aka Alias ne sont pas nombreux, je parle de ceux qu’il connaît ou qu’il a reconnu sans les avoir connus, qui sont au nombre de zéro.
Les enfants inconnus dont il n’a pas eu connaissance reposent dans un lieu d’aisance entre Limbes et Paradis, changement à la Motte-Piquait. Elle ne pique plus, la patronne a changé de rasoir intime.
Si je vous dis ça c’est que bien sûr j’ai une arrière-pensée derrière la tête sinon pourquoi faire ? Je n’en sais fichtre rien, ma pensée est si arrière que je n’y pense plus, je ne pense jamais, je suis trop intelligent pour ça.Albus Camert dit l’Abus Camembert
L’indigent. L’autre se tait. Il pourrait dire Pierre ou Jacques, mais il la ferme. D’une main ferme. Dans sa ferme avant qu’elle ferme.
Quand tu auras désappris d’espérer, je t’apprendrai à vouloir.
Mais comme le roi…
…Ne le veut pas ça sera toi! Je connais mes classiques, mais eux sont si snobs qu’ils ne me connaissent pas. Personne ne m’a jamais reconnu. Chacun m’ignore à qui mieux mieux. Tout le monde sent fou. Ils puent tous, les putois! C’est fou. On s’en fout partout. Des pieds à la tête on est couvert d’opprobre. Tant mieux, parce que si c’était de l’eau sale, bonjour la honte ! Quitte à boire de l’eau, autant qu’elle soit probre. Pien probre.
Ferme-la. Tu pues toi aussi. Du coup ta ferme est fermée. Du coup te vlà au chaumage, à chaumer ton vieux toit. Ton vieux luit, ton vieux mois. Tu chômes comme tous les vieux, quoi. Putois.
Parlons d’autre chose. Les vieux ça fait toujours pleurer. Aka, Ficelle, Gueugueu, Alias, Kashtabalda, tous ses potes petits pets patauds perdus pour personne pourtant pas perdus pour Papa Pipe prenant parti par pitié permutons partons pardon permettons pendant plein (le manuscrit s’arrête ici, Patate aussi).
Le vieux monde se meurt, le nouveau tarde à apparaître, et dans ce clair-obscur surgissent les monstres.
…Et la Reine le veut nom de dieu!
L’arène le veut, le vieux! Que oui! Il sera torero. Thor héros. Tord et rot. Qui pue qui pète. Éprend son kippour une trompette… tu connais l’histoire, ma poire. Une trompette, voilà. Tu la vois, là ? Oublie, tu te fais du mal. Tronc pète de l’amor, chante Pignon. « Il est là Jules? »
Tous ces mots dits seront retenus contre toi. Tout contre. Qu’ils te tiennent chaud quand tu dors dehors. Drapé dans ta dignitié, ainsi nommes-tu ton manteau de mots. Un mental, des manteaux d’emmental. Aimant ta liberté. Et l’arène dans tout ça? toussa-t-il. Quelle arène? Celle du titre. Tu montres une pendule, non, un Thor héros qui t’aurait dans la reine, et puis rien, pas de rapport. Ni textuel, ni sexuel.
Chais pas, chais pu
Le titre est fait pour titrer, non d’odieux. Comme Odin. C’est bien commode, dit le placard vicelard. Sait-on avec quelle belle il fraya ? C’est effrayant. Pouce! J’annule tout, dit l’annulaire. Le médium n’est pas médium, je le mets à l’index. L’arène le veut nom de dieu. Il faudra bien qu’il sexe et qu’eûtes. Nom de d’yeux. Bord d’aile.
C’est vrai quoi. Tout est faux dans l’histoire. L’hésiste au rien nous raconte(nt) des histoires. Autant d’Histoires que d’historiens histériques. C’est dire! Mais je dis rien. Se terre haineux rien dire. Toujours sous rire de l’histoire pire. Aka est orphelin sans parents connus. S’emparant queue nue. Commun vert. Vert commun? Késssékoua?
L’histoire enseigne aux historiens comment il faut la falsifier.
-Sinon ça va toi ?
-On fait aller. Et toi ?
-Leu des Neigeux
-Très drôle.
ça se chante et ça m’enchante
Etoileu des neigeux
Ton queue Ram our eux
Epris zoo pied jeu
Deux t’aigrant zyeux
Sans la musique, la vie serait une erreur.
Tous mes tourments vont bientôt s’arrêter
Patate et ses potes
- Les années Patate
- Sans Patate
- Adieu Vieux Pat
- Salades de Patate
- Papatoès Cacatoès
- Vieux Patate démasqué
- Moi Patate
- Chaud Patate
- Ainsi parlait Kashtabalda
- Personne ne te croira
- Les mots qu’il n’a pas dit
- Chevalier de la Ficelle
- Tous les vieux
- L’homme haussant femmes
- Nuit noire de l’âme