Cimetière de mammouths

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Un certain nombre d’indices géologiques suggère que les pôles ont occupé d’autres positions dans le passé. Mais les géologues ne peuvent admettre que ces changements aient pu se produire en l’espace d’un instant. Et pourtant…

 

« Le nord de l’Alaska et de la Sibérie semblent avoir le plus souffert des terribles bouleversements climatiques survenus entre -13.000 et -11.000. Un ossuaire gigantesque longe la limite de la zone arctique, rassemblant les restes d’un nombre incalculable de grands animaux, avec de la chair encore intacte, et d’étonnantes quantités de défenses de mammouths parfaitement conservées. » (source)Graham Hancock, L’empreinte des dieux D’où viennent ces carcasses ? Pourquoi ce cimetière de mammouths ?

« Des centaines de milliers de bêtes ont vraisemblablement été congelées juste après leur mort, et elles le sont restées, autrement la chair et l’ivoire auraient pourri. Seule une force extrêmement a pu provoquer un tel cataclysme. » (source)Charles Hapgood, The path of pole Dès la fin du 19e siècle, des chasseurs russes ont découvert dans la toundra sibérienne ces ossuaires d’animaux préhistoriques : mammouths à poils laineux, tigres aux dents de sabre, des animaux disparus depuis belle lurette. Disparus ? Ce n’est plus vrai. On les a retrouvés. Par dizaines, par centaines de milliers, peut-être par millions.

« En découvrant cette mixture exotique de tigres machérodes, de chameaux, rhinocéros, chevaux, ânes, cerfs avec de gigantesques bois, lions, furets et antilopes, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur le monde dans lequel ces animaux vivaient. Cette grande variété d’espèce, si différentes de celles qu’on rencontre aujourd’hui, pose question : leur environnement n’était-il pas, lui aussi, entièrement différent ? » (source)Dr Dale Guthrie, The paleoechologie of Beringia, 1988

Récemment encore, on pouvait relever cet article dans la presse archéologique :  « Le sous-sol gelé du nord de la Russie a une nouvelle fois livré une exceptionnelle trace du passé animal de notre planète. C’est dans la péninsule de Iamal, sur une rive du fleuve Iouribeï que la découverte a eu lieu, par un éleveur de rennes du peuple Nenets habitant dans cette région reculée de la Russie. 

D’après Natalia Fedorova, la directrice adjoint du musée Chemanovski à Salekhard, il s’agit d’un animal dans un état exceptionnel.  «Il était couché sur la rive. Son état de conservation est absolument unique. Il n’y en a pas un autre comme ça dans le monde… Il est entièrement conservé. Il a les yeux fermés parce qu’il est mort depuis 10.000 ans mais sa trompe, ses petites oreilles, tout est là».

 

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À titre comparatif, on notera l’aspect boucané de la peau de l’Homme de Tollund. Son corps a été retrouvé dans une tourbière qui a dégelé. Il a été, lui, progressivement  congelé après sa mort naturelle, il y a 2300 ans.

« Dans l’ensemble des dépôts alaskans, on trouve également la trace de perturbations atmosphériques d’une violence inouïe. Mammouths et bisons furent broyés et laminés comme si la colère de Dieu s’était abattue sur la terre.

 A un endroit, on a trouvé une patte de mammouth avec des quartiers de chair, des griffes et des poils encore accrochés aux os noircis. Non loin de là, on pouvait voir le cou et le crâne d’un bison avec les vertèbres maintenues ensemble par des tendons et des ligaments, et l’enveloppe externe chitineuse des cormes était encore intacte… Les animaux étaient simplement démembrés et éparpillés sur de vastes étendues comme des brins de paille, même si certains d’entre eux pesaient plusieurs tonnes.

Des troncs d’arbres, également broyés et écrasés, étaient mêlés de manière inextricable aux milliers d’ossements, et le tout était recouvert de dépôts de sable fin gelé. » (source)Charles Hapgood, The path of pole Manifestement, cette zone de climat tempéré-chaud s’est retrouvée soudain plongée dans un froid polaire. Sans transition. Tous les animaux de climat tempéré chaud, lions, antilopes, bisons et mammouths, auraient été drossés par l’énorme vague du déluge, et au même moment, l’écorce terrestre aurait glissé. 

La zone tempérée-chaude Alaska-Sibérie se serait retrouvée tout à coup où elle est aujourd’hui : autour du pôle nord. Mais l’aspect déchiqueté des cadavres d’animaux suppose un autre agent que le tsunami et l’irruption du gel. Une explosion pourrait mieux rendre compte des dépouilles déchiquetées et noircies de certains animaux.

Des légendes asiatiques mentionnent le jour où les dieux ont décidés de se débarrasser des grands animaux, qui détruisaient leurs récoltes. Ils les ont rassemblés dans une vaste plaine, et là, ils les ont froidement éliminés. Solution finale à coup de bombes.

 

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Mais quel crédit peut-on accorder à ces sources ? Les légendes ne racontent jamais ce qui s’est vraiment passé, elles sont une interprétation au gré des peuples et des époques. Le travail minutieux du mythologue que je suis débouche sur une interprétation, un décodage : restaurer les événements dans leur contexte vrai. 

Quelle explosion aurait pu réaliser de tels dégâts ? Une explosion nucléaire n’est pas accompagnée d’une chute de température. Il pourrait s’agir d’un explosif inconnu à notre époque.

 

L’hypothèse Nibiru

Dans la théorie des dieux astronautes et des planètes vagabondes, Nibiru, Asgaard, Valhalla, Atlantide, Mu… les faits s’avèrent plus faciles à reconstituer. Ainsi le déluge aurait une origine humaine, ou plutôt divine. Une erreur de pilotage.

Le vaisseau-mère des Atlantes ou des Anunnaki a raté son décollage, il est retombé lourdement à la mer, sa taille gigantesque a causé un tsunami géant, la destruction de toutes les civilisations côtières, mais le commandant de bord Atlas a évité le désastre divin : le vaisseau spatial géant a pu regagner l’espace et ses Pléiades natales… Ou la Grande Ourse, qui a ma faveur. Elle compte sept étoiles, contrairement aux Pléïades.

Les innombrables catastrophes qui ont frappé les anciens et alimentés des centaines de légendes trouvent toutes leur source dans ces faits. Une simple erreur de pilotage. Sur une soucoupe volante — et flottante — de 3300km de diamètre, ça cause de sérieux dégâts des eaux…

Ici pas d’erreur de pilotage, mais un prélèvement brutal d’énergie : en arrivant au-dessus du pôle, un engin gigantesque – le même ou son frère – a pompé d’un coup toute l’énergie chaleur dont il avait besoin. D’où la brusque chute des températures. Il faut se représenter une pompe à chaleur doublée d’une pompe à vide. L’oxygène, les photons, les électrons, tout ce qui peut se transformer en énergie motrice a été aspiré par l’énorme engin. La lumière du soleil était devenue invisible sous l’ombre glaciale du vaisseau.

Comme il est resté en vol stationnaire au-dessus des glaces boréales, les humains l’ont surnommé Hyperborée, la terre au-dessus du pôle nord. Et les dieux qui y vivent ont été appelés des Hyperboréens.

Les différentes périodes glaciaires qu’a connu notre planète ont peut-être leur source ici. Chaque retour d’Hyperborée aurait entraîné un nouvel âge de glace. Il y en a eu sept d’après les savants. Aussi ai-je fait le parallèle avec la Bible, en nommant ces sept âges les sept jours de la création.

 

Qui donc a besoin de Dieu ? Pas moi, en tout cas.
Stef Kervor