L’Arche Solaire

 

L’arche solaire ? Un soleil en forme d’arche ? Oui, mais pas comme l’Arc de Triomphe ou l’Arche de la Défense. Plutôt comme l’arche de Noé. Un grand vaisseau lumineux où s’entassent des millions d’êtres. Le grand vaisseau en question serait carrément un vaisseau mère. Il servirait de base avancée à des surhommes venus terraformer notre planète…

 

Vous surprendrai-je en vous confiant qu’il s’agit là du énième nom d’Hyperborée ? Le gag est récurrent. Hyperborée est son nom gréco-latin. Combien de noms n’ai-je pas repéré pour désigner cette arche volante ? Des dizaines, au moins ! N’empêche. Si mon délire était bidon, pourquoi en trouverai-je confirmation dans tant de textes antiques ?

Ainsi Édouard Schuré dans Les Grands Initiés, nous explique-t-il que l’Arche Solaire désigne le Temple d’Osiris. Ce en quoi le grand Schuré pèche par omission… Peut-être volontaire ?

 

Osiris & C°

Pourquoi, M. Schuré, pourquoi l’Arche Solaire désigne-t-elle le Temple d’Osiris ? Vous n’en pipez mot. Eh bien je vais le dire.

Osiris, Enki, Prométhée, trois noms pour le même surhomme. Osiris est son nom égyptien, Enki son nom sumérien, et Prométhée son nom grec. On peut même en ajouter un quatrième, Lugh. Ainsi l’appellent les Celtes, mais c’est toujours le même. Tant qu’on y est, mettez-moi un cinquième, Thor, son nom scandinave. On pourrait continuer ce petit jeu longtemps… Stop ! On a compris l’idée. Rendons-nous à l’évidence. Toutes les mythologies nous racontent la même histoire. Dans une belle unanimité qu’on souhaiterait rencontrer plus souvent chez les historiens.

Osiris est appelé le dieu bleu. Il est représenté avec une peau de cette couleur sur les peintures antiques. Je pense qu’il s’agit d’un camouflage opéré par des Blancs racistes et racialistes longtemps après l’ère d’Osiris. Je suis tout à fait persuadé que ce dieu –comme Rama, Krishna, Lugh et bien d’autres– appartenait au peuple noir. Une hypothèse novatrice soutient que les Celtes et les Vikings étaient jadis noirs de peau. Ça ne me surprend pas. Comment s’étonner que la nation noire, ce peuple très ancien, le premier de tous, ait été jugé divin par les autres peuples, blanc, jaune, bistre, etc ?

Divins Noirs parce que leur civilisation déjà ancienne a fait d’eux des êtres plus évolués, plus savants, plus technologiques que les autres civilisations asiatiques ou européennes, beaucoup plus récentes. Les Noirs ont été les premiers maîtres et instructeurs de cette humanité, la cinquième du nom. Derrière leur dieu Rama, ils ont conquis sans excès de violence l’ensemble des continents. Ils ont colonisé l’Europe, l’Asie, l’Océanie et même les Amériques. Il y avait des Noirs installés sur ce continent avant l’arrivée de Christophe Colomb.

 

Temple d’Osiris

L’arche volante était le lieu d’Osiris. Ce dieu des dieux appartient aux touts premiers jours de notre humanité. Bien qu’il soit apparu tardivement dans le panthéon égyptien, il désigne selon moi le dieu primordial. Celui de qui tout procède sur cette planète. Notre Père. Dieu le Père. Et la Déesse Mère est Isis, sa bien-aimée, qui lui a donné un fils posthume, Horus, dont on dit qu’il est plus lumineux que le soleil. Isis était noire comme Osiris, et Horus est aussi noir que ses parents.

Lieu d’Osiris le divin maître, donc temple. Les dieux vivent dans des temples. Et les temples bâtis par les hommes sont des répliques symboliques des somptueux palais des dieux d’avant, du temps où ils habitaient sur terre et dans le ciel. Comme le dit une légende méditerranéenne, les dieux ont un palais dans le ciel et d’autres palais dans « le ciel au dessus du ciel ».

Le ciel désigne Hyperborée ou l’Arche Solaire, et le ciel au dessus du ciel désignerait la planète d’origine des dieux d’avant, à savoir OUR, système d’AlcOR, constellation de la Grande OURse.

Le temple d’Osiris est donc le Saint des Saints d’Hyperborée, le palais de Zeus sur le Mont Olympe. Il y a deux monts Olympe dans le système solaire : l’un en Grèce, l’autre sur Mars, au nom latin Olympus Mons. Il fut un temps où il y en avait trois. Le premier des trois a disparu pour l’instant. Il reviendra. C’est la montagne centrale qui domine les quatre quartiers d’Hyperborée, les quatre continents que les légendes celtiques appellent les quatre îles du Nord, ou encore l’île des Quatre Maîtres.

 

 

Le secret

Hyperborée a porté et porte encore une foule de noms. Chacun d’eux révèle clairement un aspect de cette île volante peuplée de surhommes noirs et divins. Ils savent voler, ils soulèvent des charges énormes, ils sont plus grands, plus forts et plus beaux que nous, ils ont fait le ciel et la terre. Ce sont des dieux.

Ces dieux-là vivaient si longtemps que nos ancêtres les ont crus immortels.

Pour les Shivaïtes, le dieu suprême Shiva possède deux Paradis. Le Kailâsa, Kailâsha ou Kailash, est le second des paradis hindous; il est situé au-dessus du ciel (Swarga). C’est la demeure de Shiva. Il est identifié au mont Kailash Parbat du Tibet (6715 m). Les Hindous supposent que Shiva et le dieu des richesses Kouvéra, ont fixé leur séjour dans la chaîne de l’Himalaya. Ils ont chacun leur ville et leur palais. Alaka est la cité de Kouvéra, celle de Shiva s’appelle Shivapoura. Pour être admis dans ce double paradis, il faut avoir passé sa vie entière dans l’adoration de Shiva et de son lingam.

Double paradis, notez bien la formule. Un paradis situé non pas sur terre, mais au-dessus du ciel… C’est Hyperborée. J’ai montré qu’il s’agit d’une planète artificielle, ce qu’on nomme à présent un vaisseau-mère. Hyperborée est la base intersidérale géostationnaire à partir de laquelle les « dieux astronautes » ont terraformé cette planète. Cette planète vagabonde revient quand le besoin s’en fait sentir. Et pour nous autres, ce n’est pas une partie de plaisir. Les dieux sont durs, exigeants, pénibles, exécrables la plupart du temps.
 

Les noms

 
Ses noms sont innombrables. Chacun choisira le sien. Peu importe, puisque tous désignent l’Arche Solaire. Quand la tradition sumérienne évoque la planète Nibiru, elle parle d’Hyperborée. Le mont Olympe où vivent Héra, Zeus et les dieux grecs est une autre métaphore pour désigner ce paradis dans le ciel. Quand les Romains pratiquaient leur religion Sol Invictus, Soleil Invaincu, ils adoraient les dieux d’avant dans leur grand vaisseau au dessus du pôle. La Bible l’appelle le jardin d’Eden, ou encore le paradis terrestre, non parce qu’il était sur terre, mais parce qu’il n’en était pas loin et que sa masse occupait la moitié du ciel. Quand le Moyen Age parle de la Venise Céleste, il parle encore d’Hyperborée. La mythologie celtique l’appelle Gwenwed, la sphère de lumière blanche plus brillante que mille soleils. (source)
 
Et quand les textes shivaïtes parlent de la Montagne du Nord, que désignent-ils d’autre ? Certains textes chinois précisent que cette très haute montagne se situe au pôle nord. Tiens, tiens ? Il n’y a pas de montagne au pôle nord, ni haute ni basse. Il n’y a que de la glace. Aucune montagne… sinon celle qui occupe le centre du vaisseau mère Hyperborée… Rappelons que ce mot d’origine grecque signifie littéralement au dessus du pôle nord. Au dessus, oui, vous avez bien lu. Comme l’île volante d’Aeria décrite par Platon…

L’Arche Solaire Hyperborée existe bel et bien. Elle revient chaque fois qu’une grave menace pèse sur sa planète. Oui, sa planète, celle qu’elle a choisi, nettoyée, aménagée, plantée et ensemencée avec les banques génétiques de ses laboratoires. Sa présence est partout pour qui sait voir. On en trouve la trace visible, quoique déformée, dans toutes les religions du globe. Le jardin des délices de la très ancienne religion mazdéïste, c’est Hyperborée. Nibiru, la planète vagabonde de la religion babylonienne, c’est Hyperborée. Le Tlalocan, le paradis du dieu aztèque ou maya Tlaloc ou Tchac, situé au sommet de la plus haute montagne des Andes, c’est Hyperborée. L’Olympe, le paradis de Zeus et de ses divins potes, c’est Hyperborée. Le jardin des Hespérides, mythique île paradisiaque peuplée de divines beautés, c’est l’Atlantide ou c’est Hyperborée.

Gwenwed, le cercle de lumière blanche, le paradis subtil de la Vieille religion celte, c’est Hyperborée. Avalon, l’île magique qui apparaît et qui disparaît, l’île des superbes magiciennes d’occident, c’est l’Atlantide ou c’est Hyperborée. Asgaard, la terre enchantée des dieux Ases, c’est Hyperborée. Le Walhalla, le paradis de la vieille religion nordique, c’est Hyperborée. Le paradis chrétien, près de Dieu, des saints et des anges, dans le ciel où tout est parfait, c’est Hyperborée. Le paradis d’Allah, aux mille vierges où l’on reconnaît les belles d’Avalon, c’est l’Atlantide, c’est Pount ou c’est Hyperborée. 

Une telle unanimité a de quoi surprendre n’importe qui – sauf un historien. Hyperborée est la terre des demi-dieux Tuatha Dé Danaan, dont on dit qu’ils étaient des Elfes. (source)

 Dans la mythologie celte d’Irlande, « les Tuatha Dé Danaan (le peuple de la déesse Dana) sont des dieux venus de quatre îles du nord, Falias, Gorias, Findias et Murias, d’où ils apportent cinq talismans, la lance de Lugh, l’épée de Nuada, le chaudron et la massue de Dagda et la pierre de Fal. » (source)

Il y a tout lieu de penser que d’autres « quartiers » sont issus des Tuatha : la quadripartition fonctionnelle imposée par Rama en Europe et en Asie, et que l’Inde a conservé sous la forme des quatre castes, les quatre couleurs des tarots puis des cartes à jouer, les quatre branches de la svastika et du premier triskell celte à quatre branches,qu’on devrait appeler quadriskell, les quatre orients nord-est-sud-ouest, les quatre royaumes, les quatre évangiles issus des quatre textes fondateurs du celtisme, les quatre animaux des évangélistes, et le mystère du Tétramorphe, les quatre branches égales de la croix originelle, les quatre yugas, les quatre ennemis du guerrier, et tous ceux que j’oublie. À commencer par le mot quartier, et la division en quatre secteurs des camps romains comme des cités antiques.

 

Seuls les petits secrets ont besoin d’être protéges.Les grands sont tenus secrets par l’incrédulité du public.

Marshall McLuhan

 

Dès que l’individu ressent, la communauté est sur un sol glissant.  
Aldous Huxley