Per aspera ad astra

 

« Par des sentiers ardus jusqu’aux étoiles » : il faut monter sur les plus hauts sommets par des sentiers escarpés, frôler d’insondables précipices, braver mille morts pour atteindre enfin la plate-forme spatiale d’où s’effectue le décollage pour les étoiles.

 

Comme je me suis efforcé de le démontrer dans la plupart des 1300 articles de ce site, par le texte, l’image, l’artisanat ou l’architecture, le legs du passé est un trésor colossal. À prendre au pied de la lettre. Inutile d’imaginer des usages votifs, religieux, magiques à des objets dont on ne comprend pas l’usage. Gardons-nous de juger avec le point de vue de notre époque, ses œillères, ses partis-pris.

Et aussi, évitons d’amalgamer. De réduire. De soustraire. D’escamoter. De taire. D’abstraire. Chaque témoin de l’âge d’or doit être interprété dans son sens littéral. Voici ma prière aux spécialistes agréés : par pitié, n’ajoutez pas le cache-misère du symbolisme pour habiller ce qui n’est pas compris. Ou pire encore, pour cacher ce qu’on ne veut surtout pas voir. Quand la sauce est bonne, on bannit le ketchup. Avant d’interpréter, sachez apprécier.

Tout est clair, tout est lisible. Il suffit de se vider la tête, et pour une fois, d’écouter le corps qui parle. Le corps profond connaît la vérité. Avant de voyager sur la ligne de temps, avant de visiter les Annales Akashiques, on peut utiliser des sources, à condition d’y exercer son voir. On a toujours avantage à se reporter aux sources les plus anciennes, ce sont les moins déformées.

Ecoute ton corps. Il sait.

Jean-Claude Flornoy

 

Symboles ou cymbales?

Per aspera ad astra, Par des sentiers ardus jusqu’aux étoiles, telle est la devise de la NASA, arborée par chaque astronaute sur sa combinaison et son casque. La NASA fait rarement un acte gratuit.

C’est une locution latine, banalisée par la Rome antique qui en avait manifestement oublié le sens. On y parlait de côtoyer les étoiles pour dire : atteindre des sommets. Utilisée par la NASA, cette expression est un retour aux sources pré-romaines. Elle reprend son sens littéral comme du temps où on savait encore ce qu’elle signifiait vraiment : un voyage spatial.

Il faut la prendre au pied de la lettre, cette magnifique locution. Elle n’a qu’une parole. Toute la science des anciens est cachée dedans. À condition de tordre le coup aux symboles, au patasymbolismemerci Alfred Jarry! et à ses adeptes. Qu’ils aillent plutôt jouer des cymbales !

 

Trônes de Salomon

Ad astra signifie vers les étoiles. Comment y aller ? Comment les atteindre ? Per aspera. Avec de grandes difficultés. Ou encore : par des sentiers ardus. Là encore, il faut retenir le sens littéral. Il était difficile et dangereux d’atteindre les plates-formes d’embarquement dans les engins spatiaux. En effet, les astronefs des terraformeurs avaient la particularité de ne pouvoir se poser que sur des hauteurs dégagées. Par conséquent, c’est en grimpant sur les sommets qu’on pouvait embarquer sur les engins intersidéraux des dieux d’avant.

Sur ce sujet pointu dont je crois être le pionnier, j’ai pondu il y a quelques années un article intitulé « Les trônes de Salomon« . Ce sont des montagnes tronquées. Sur le sommet en méplat se posait l’aéronef à bord duquel le puissant roi Salomon visitait ses colonies, depuis l’Afrique jusqu’en extrême orient. Tiens donc ? En suivant l’itinéraire du grand Rama ?…

 

Qui voilà ? C’est Rama

Bien sûr. Ce n’est ni un hasard ni un rite symbolique. Quand il existe une autoroute, qui emprunterait les sentiers muletiers ? Les conquêtes de Rama étaient connectées par un réseau de Takht-i-Suleiman (trône de Salomon), montagnes tronquées indispensables. Elles ne sont pas naturelles. Il n’y a plus grand chose de naturel, sur cette planète aménagée depuis plusieurs milliards d’années.

Des terrassiers, équipés d’explosifs et d’engins de chantier, des ingénieurs, des pilotes d’aéronefs ont œuvré sur ces montagnes pour dégager un espace parfaitement plat au sommet. Du beau travail d’ingénierie, de pilotage et de réalisation. Fait pour durer. La preuve, ils sont intacts.

Voilà pourquoi Salomon a suivi ces deux routes, celle de l’Afrique et celle du lointain orient. Elles étaient toutes tracées et montraient la direction à tous les conquérants, toutes les hordes.

 

Les Sudéens de

Cet axe de communication a toujours été fréquenté pendant la période historique. J’ai la certitude qu’il l’était déjà bien avant. Dès la protohistoire, sous le règne de Rama, premier empereur des hommes. Rama est probablement le tout dernier des terraformeurs. Le plus proche de nous, en tout cas. Que l’occident ait tout oublié de lui, c’est d’autant plus singulier.

L’oriental ne connaît de Rama que la seconde partie de sa vie, celle qui concerne ses conquêtes asiatiques. Il a oublié son origine hyperboréenne, sa filiation divine, qui explique sa haute stature et la couleur bleu foncé de sa peau, comme Osiris et Krishna. Les Sudéens ou les Ouizirs étaient son peuple à la peau noire.

L’Asiatique a déformé la réalité en changeant une peau noire par une bleue. Mais au moins il en a gardé la mémoire, contrairement à l’Africain et au Caucasien qui ont tout oublié. « Que ton nom ne soit plus ! » Seul l’initié se souvient du chemin qui est le sien… (source)

 

 

Mont Thabor

Dans les pays de hautes montagnes, comme les Andes ou l’Himalaya, les plates-formes spatiales adornaient les plus hauts sommets. Pour y parvenir, il fallait risquer sa vie sur des sentiers vertigineux, tel El Camino del Inca, le Chemin de l’Inca.

Un astroport antique, ça se mérite. Il faut monter, monter, monter, Pour visiter la liberté, Monter sous ses dessous d’acier. (écouter) Il était impératif de suer sang et eau à côtoyer les abîmes.

Dans les paysages plus plats, comme la jungle maya, les mystérieuses pyramides n’ont été bâtie, à l’origine, que pour servir d’escalier d’accès à la plate-forme d’embarquement. La pente est raide. Per aspera. On en chie, vertige compris. J’ai essayé. Je n’ai pas aimé.

Je me dis que les dieux, quand ils débarquaient par cette échelle bien raide, ont dû plus d’une fois atterrir sur les fesses. Fracture du coccyx, ça aussi j’ai essayé, c’est très pénible. Et parlez-moi d’une dignité bafouée ! Quand les adorateurs ont vu le dieu tout-puissant se rétamer sur le cul, l’adoration a pris un tour cocasse. Ce n’est pas Charlie Chaplin qui a inventé le burlesque, ce sont les dieux d’avant en descendant d’avion.

J’attendais une question pertinente : comment faisaient-ils pour se poser au sommet de la pyramide, vu qu’elle est coiffée par un temple ? Le temple est un ajout postérieur. Si l’on se donne la peine de comparer l’image suivante avec la première image de cet article, on y verra la même pyramide. Sur l’image qui suit, c’est la pyramide actuelle avec son temple sommital et son fronton. Et en tête d’article, modifiée par mon infographiste, la pyramide originelle sans temple ni fronton. Simple marchepied pour embarquement immédiat. Monte à bord !

 

La sainte trinité

Bien plus tard, quand les dieux sont partis pour de bon, les adorateurs se sont tournés vers le monument inutile et vide, l’escalier pyramidal. C’est tout ce qu’il leur restait pour atteindre les étoiles. Il est devenu évident que ça ne suffisait pas. Les générations ont passé, l’adoration est restée, mais le souvenir des événements anciens était de plus en plus flou. Alors ils ont construit un temple mémoriel.

D’autres Mayas, moins adorateurs et plus ombrageux, ont fait surmonter le temple d’une sorte de fronton, comme on peut le voir sur la photo qui suit. L’intérêt de ce fronton semble évident : il empêche qu’un engin ne se pose sur le toit du temple sommital. C’est ce que j’ai cru tout d’abord.

Mais ce n’est pas si simple… Le fronton représente trois dieux juchés sur leurs trônes. Sans doute est-ce ainsi que les anciens Mayas voyaient les terraformeurs, de grands êtres lumineux assis sur des trônes flottant dans l’air. Si leurs engins étaient des bulles transparentes, comme j’incline à le croire, le seul élément visible était le fauteuil du pilote et de ses deux copilotes.

C’est nous qui les appelons trônes. Ce ne sont que des fauteuils rembourrés comme ceux des navettes spatiales. Ils étaient entourés de manettes et de gadgets technologiques, incompréhensibles pour les anciens mayas, qui en ont fait des ornements abstraits…

D’ailleurs qui nous dit que tous les trônes de tous les rois ne sont pas des hommages aux sièges anatomiques des fusées antiques ? Si les dieux d’avant avaient de tels sièges, c’était pour marquer leur noblesse et leur importance, se sont dit les leaders des hommes premiers. Et ils ont inventé le trône. Ce qui explique pourquoi les plates-formes de Salomon s’appellent des trônes. C’est assis sur un trône volant qu’il s’y posait.

En fait, les anciens Mayas ont représenté le trio divin comme ils le voyaient d’habitude, quand une patrouille d’inspection venait faire ses contrôles et dispenser la bonne parole. Quelle parole ? Une morale simplissime du type décalogue… Simpliste et débile décalogue. Comment peut-on y ajouter foi ?

 

 

Un pilote et deux coéquipiers, telle devait être la composition habituelle d’une patrouille d’inspection des terraformeurs. Dans cette hypothèse, le mythe de la sainte trinité trouve son origine dans le trio de grouillots divins qui formait la patrouille d’inspection standard ! Quand on a oublié la vérité concrète, vient l’emplâtre du symbolisme et le cataplasme du mysticisme…

 

Libre service

On peut se demander aussi si les pyramides égyptiennes,  elles-aussi, ont eu cette fonction de plate-forme d’embarquement. Oui, j’en ai parlé ailleurs, certaines des pyramides égyptiennes étaient tronquées à l’origine. Mais l’usage principal était de piéger la foudre, comme les pyramides de Teotihuacan ou de Tihuanaco, comme Silbury Hill et le complexe fulgural d’Avebury.

Il est possible que Khéops n’ait pas construit la pyramide qui porte son nom, qu’il en ait seulement complété la pointe – car elle était tronquée à l’origine, avec une partie plate sommitale au niveau de la chambre du Roi.

Il y a tant de contes incompréhensibles dans la Bible, tant de trucs tordus dans la Torah, tant d’abracadabra dans les Vedas, le Mahabharata, le Ramayana, tant d’évènements improbables dans les légendes, tant d’exploits impossibles, tant de faits inimaginables qui se dissolvent dans le doux acide de la Saga d’Eden.

Ils trouvent ici leur explication belle et simple. Prosaïque. Crédible. Des éclaircissements en chaîne offrent un somptueux festin qui ne demande qu’à être dégusté. Si de vieilles contradictions s’effacent, d’autres se manifestent. Tant de voies s’ouvrent devant toi. Fais ton choix. Fais confiance à tes pas, non à moi.

Ces fables ont une âme ancienne qui résonne en la tienne. Ou pas. Ces révélations sont à moi, je les offre. Personne ne te demande d’y croire. À cœur content tu peux t’abreuver à la source ésotérique, mais toujours avec modération.

Sois en paix. Souviens-toi. Va ton chemin.

 

Ma présence n’est pas ici. Je suis habillé de moi-même.
Paul Eluard