Hum. Il y a un truc super dans la Bible comme dans la Torah, c’est le Décalogue. On dit aussi les dix commandements – surtout à Hollywood. La version de la tradition juive que donne aussi le Vatican est celle-ci, selon Wikipédia :
Troisième commandement : Tu ne prononceras pas le nom de Dieu en vain.
Quatrième commandement : Souviens-toi du jour du sabbat.
Cinquième commandement : Honore ton père et ta mère.
Huitième commandement : Tu ne voleras pas.
Neuvième commandement : Tu ne feras pas de faux témoignage.
Dixième commandement : Tu ne convoiteras ni la femme, ni la maison, ni rien de ce qui appartient à ton prochain.
Ouais, c’est kitch à souhait, moi ça m’inspire.
Mine de rien, le Décalogue a des choses à cacher. Relecture critique. En avant la machine à
décrypter les mythes ! Faites péter le décodage, c’est un morceau de roi. Une page d’anthologie qui va dégorger ses secrets cachés. Voici le même Décalogue en version originale, celle qui a été prudemment censurée par les curabbins.
Je suis le Seigneur ton Dieu Qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte. Je le précise car tu dois t’en montrer reconnaissant. Sinon gare !
Tu n’auras pas d’autre Dieu que moi. Ce qui prouve qu’il y en a d’autres, tu me diras. Pauvre crétin ! Bien sûr qu’il y en a d’autres, et beaucoup. Ouvre les yeux.
Tu ne prononceras pas le nom de Dieu en vain. Je t’ai donné le mantra magique qui
permet de me contacter à toute heure du jour et de la nuit, même le week-end. N’en abuse pas. Si tu me déranges à tort et à travers, ça va chier pour ta race.
Souviens-toi du jour du sabbat. Un jour par semaine tu n’en foutras pas une, à ma bonne santé. Cadeau ! Tu vois, je peux me montrer cool quand je veux.
Honore ton père et ta mère. Si tu les traites comme des chiens, demain c’est moi que tu traiteras comme une pauvre merde. Et ça, ça craint.
Tu ne tueras point, car tuer est l’apanage des dieux. Moi j’ai le droit,
je fais ce que je veux, je suis dieu. Pas toi. Na !
Tu ne commettras pas d’adultère. Car la culbute paillarde est l’autre apanage des dieux. Nous on peut. Toi tu te conteras de ta gerce. Faut pas déconner.
Tu ne voleras pas. Mon système repose sur la propriété privée, bordel ! J’ai une sainte horreur du collectivisme. Et du bolchévisme quand il crie « la propriété c’est le vol ! » Cette connerie ! Bien sûr, mais ça se dit pas. Qui critique ses chefs finit par critiquer son dieu. Ou pire, par en changer. Et ça aussi, ça craint.
Tu ne feras pas de faux témoignage. Moi j’ai
le droit de te mentir, c’est pour ton bien, qui es-tu pour juger du plan divin ? N’oublie pas à qui tu parles, connard.
Tu ne convoiteras ni la femme, ni la maison, ni rien de ce qui appartient à ton prochain. Tu fileras doux quoi qu’il arrive, même si moi ou un grand de ce monde vient te piquer ta femme, ta maison et tout ton bien, nous on a le droit, c’est même un devoir, mais toi tu dois fermer ta gueule et bénir le jour de ta naissance au sein de mon propre peuple à moi qui m’appartient perso. Parce que je suis jaloux, je ne tolère aucun écart. Et puis je suis radin. Ne t’attends pas à recevoir des dons en pagaille, j’ai d’autres chats à fouetter, d’ailleurs tu n’en mérites pas. Bosse, fais-toi oublier, rends grâces, humilie-toi, plus bas, baisse la tête, rampe, encore, frotte bien ton ventre dans la merde de porc, chien d’infidèle.
Bon, je m’emporte, mais c’est l’idée. Aux gogues, le Décalogue. Ou plutôt non. Il faut enseigner ce texte aux enfants, pour leur montrer clairement la rouerie des
dieux d’avant et l’inanité de
toutes les religions sans exception. Les enfants savent reconnaître la vérité, d’abord les tout-petits. Elle parle au cœur.
La vérité est tellement simple que même les enfants peuvent la comprendre.
La seule chose pire que d’être aveugle, c’est avoir la vue et pas de vision.