Il y a quelques années, j’ai évoqué le Sceau de Salomon, où l’on reconnait l’étoile à six branches dite étoile de David. Elle ne lui appartient pas, elle vient de son dieu que les Juifs appellent Hachem. Ce dieu terrible est jaloux. Il l’avoue sans la moindre gène, selon la Torah. Intolérant, il sème la mort chez les humains. Il se déplace en volant dans une tempête de flammes et sa bouche crache un feu dévorant.

 

Vérité oubliée

Cette fameuse étoile n’appartient pas qu’à David. Elle n’est pas l’apanage des seuls Juifs, comme nous l’allons voir. Si elle est répandue, croit-on, c’est parce qu’il s’agit d’un talisman magique. Erreur. Pas de magie là-dedans selon moi, mais un indice technologique, comme le Soleil Invaincu, comme le Chrisme, Yin-Yang, Merkaba, le Tétramorphe et la croix de Jésus.

Les historiens sont souvent graves. Ils ne s’accordent avec les archéologues que sur un point : pas de technologie antique. Jamais de technologie dans le passé. Jamais ! Ils le crient trop fort pour que ce soit sincère, mais la foule des suiveurs tombe dans le panneau. Par leur faute, l’ignorance, la bêtise et la mauvaise fois font le lit du symbolisme.

Pourquoi suis-je si véhément contre les symboles ? Parce qu’on en abuse. La symbolique, c’est si pratique ! On peut faire dire ce qu’on veut à des signes qu’on ne comprend pas. Et les symbolistes ne s’en privent pas, qui dégoisent à longueur de bouquins leurs théories fumeuses et leurs explications qui n’expliquent rien d’autre que leur étroitesse d’esprit. Le symbole, c’est ce qui reste quand on a oublié la vérité. Ce qui surnage sur la marée noire de l’ignorance.

 

L’ignorance triomphe

Les antiques nous ont transmis non l’ignorance, mais le savoir. Le chrisme dépeint une réalité concrète : la forme et la localisation d’Hyperborée. Le Yin-Yang est un schéma technique d’une importance capitale. Il décrit par l’image le fonctionnement d’un moteur sonique, le moteur atlante.

Personne n’y croira avant des lustres. Il est difficile d’exposer des idées trop en avance sur l’époque. Nikola Tesla s’en est rendu compte. Tandis que son ex-patron, le puissant Edison, s’en mettait plein les poches, Tesla est mort dans la dèche. Aujourd’hui ce puissant visionnaire n’est qu’une marque de bagnoles pour les friqués. Triste monde de l’argent roi. Edison s’est payé le génie de Tesla, Elon Musk n’a que le nom. Piètre consolation.

En parlant d’ignorance, je vous propose quelques perles d’un symbolisme devenu le picotin des ânes. Asinus asinum fricat.

 

Une étoile universelle

Le texte qui suit est tiré d’un site qui n’a pour vocation que de vendre des bijoux, dont cette fameuse étoile. Le topo qui suit n’a d’autre objectif que de donner envie aux acheteurs. Il a sans doute été emprunté à un site rabbinique ou autre site d’exégèse juive, ce qui est encore plus délectable à mes yeux. Mais pas seulement, comme vous allez en juger. Voici l’énoncé :

La signification de l’étoile de David serait de représenter le monde à travers la façon dont il fut créé par Dieu. Dans l’Hindouisme, le symbole de l’étoile à 6 pointes est appelé Shatkona: le triangle du haut représente le côté masculin de la divinité (Shiva) et celui du bas représente le côté féminin (Shakti).

L’hexagramme représente ainsi généralement la fusion du mâle et de la femelle, ou encore des éléments feu et eau. L’étoile de David se retrouve aussi dans l’architecture des lieux de culte mormons, où elle représente l’union du ciel et de la terre, avec Dieu et l’Homme qui se rejoignent. Le Da Vinci Code mentionne que le symbole est gravé sur le sol de la Sainte-Chapelle de Rosslyn située en Écosse.

Ce symbole englobe en réalité toutes les religions et les races, puisqu’il date de l’Antiquité, bien avant qu’il soit devenu un insigne juif.  (source)

On notera au début l’usage du conditionnel, dont l’usage est d’induire un doute sur la vérité qu’on annonce. Ici le verbe serait : La signification de l’étoile de David serait de représenter le monde à travers la façon dont il fut créé par Dieu.

Suit une précision intéressante : ce « symbole » n’est pas limité aux seuls Juifs. L’auteur du texte a d’ailleurs l’honnêteté de le conclure de lui-même : Ce symbole englobe en réalité toutes les religions et les races, puisqu’il date de l’Antiquité, bien avant qu’il soit devenu un insigne juif. 

Mais cette conclusion universaliste a pour objet d’élargir son public potentiel, en ne limitant pas cette croix aux seuls Juifs. N’empêche qu’on la retrouve partout et de tout le temps, cette fameuse étoile.

 

L’étoile n’est qu’à David

Le texte suivant est rabbinique. Il n’insiste pas sur l’universalité de l’étoile à six branches, car son propos est religieux, il cherchera donc à faire accroire la judéité du symbole.

Plusieurs légendes rabbiniques parlent de ses origines : il s’agirait du blason du bouclier du roi David, du sceau du roi Salomon, ou encore d’une invention de Bar Kokhba, le meneur d’une révolte juive contre l’Empire romain en 132 ap. J.-C. La plus ancienne découverte archéologique montrant ce signe est une pierre tombale, à Tarente, en Italie, qui remonte au III° Siècle, et le mur d’une synagogue du VI° Siècle, dans les frontières du Royaume d’Israël antique. (source)

Il y a eu d’autres découvertes archéologiques plus anciennes encore, comme celles de la Shaktona en Inde citée plus haut ou encore au Japon. Mais le texte rabbinique se garde bien d’en parler.

Ainsi, au gré de son humeur et selon le but qu’il se propose, chacun tire à lui cette malheureuse étoile. J’ai voulu l’oublier, ou plutôt la dépasser pour m’intéresser plutôt au sceau de Salomon. On sait que ce grand roi sillonnait l’Europe, l’Afrique et l’Asie à bord d’un astronef. On sait très peu de choses à propos de cet engin volant, sinon qu’il fonctionnait à l’électricité fulgurale, et qu’il ne pouvait se poser au sol, mais sur des plateformes surélevées. Un mont arasé faisait très bien l’affaire, c’est pourquoi on trouve des taft-el-suleiman, trônes de Salomon, dans toute l’Asie, à commencer, bien sûr, par le Moyen Orient.

 

 

L’étoile à dix branches

Hachem, le dieu de Moïse et de David, n’est pas le seul de son espèce : d’autres Hachem sont apparu à plusieurs endroits sur terre. Partout où des dragons parsèment les légendes et les mythologies, les Hachem ont sévi. Et partout où ils ont sévi, ils furent des dictateurs de droit divin. J’y reviendrai un jour ou l’autre. Pour le moment, je ne peux m’empêcher de noter la ressemblance phonétique entre Hachem et sachem, le chef de guerre des Sioux et autres tribus d’Indiens des plaines américaines. Là-dessus aussi, je reviendrai peut-être.

En tant que dragons, les Hachem peuvent voler de leurs propres ailes. Mais pour se transporter sur de grandes distances, dans l’espace par exemple, ils ont besoin d’un astronef. C’est précisément ce que représente l’étoile de David : un astronef des dieux d’avant. David en avait sans doute l’usage, mais les preuves me manquent encore pour l’affirmer. Toujours est-il que son lointain successeur, le puissant roi Salomon, s’en est servi souvent. Il faut y voir, comme Moebius l’a parfaitement montré dans son Incal, l’emboitement de deux pyramides tête-bêche.

Le triangle, nous disent les physiciens, est la forme la plus stable, celle qui résiste le mieux à toute déformation. Un triangle est super porteur et ne se déforme pas sous la torsion. La pyramide, constituée de quatre triangles appuyée sur un carré, représente une forme très durable, comme en témoignent les pyramides égyptiennes, notamment celles du plateau de Gizeh.

Deux pyramides inversées qui s’emboîtent l’une dans l’autre constituent la version 3D de l’étoile de David.

Ainsi assemblées, deux pyramides constituent une armature particulièrement résistante. Que soutiennent-elles ? Un globe de cristal, ou sinon de cristal, fait d’une matière plus technologique, plus solide et parfaitement transparente. Comme le globe qui enferme les quatre îles d’Hyperborée.

Et on obtient alors la version 3D du sceau de Salomon.

Dommage que Moebius n’ait pas ajouté le globe de cristal autour des dix pointes de la pyramide double. En tout cas il a saisi l’idée du vaisseau spatial. Une étoile artificielle à dix branches. Cette forme double-pyramidale pourrait être la signature des dieux d’avant. Elle supporte le globe hyper-lumineux de la planète vagabonde. Et dans sa version réduite, elle constitue l’armature des astronefs atmosphériques pareils à celui de Salomon.

 

Ainsi le fameux sceau de Salomon ne serait ni un symbole ni un porte-bonheur, mais une représentation fidèle des astronefs des dieux d’avant.

 

 

Xavier Séguin

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Xavier Séguin

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