Mythiques Rois Serpents

 

 

Ils sont venus du ciel sur un vaisseau mère de la taille d’une planète qui abritait leur population errante, avec des usines, des labos, des ateliers, des centrales d’énergie, tout pour survivre dans l’immensité hostile. Ils étaient bipèdes, et à part leur peau écailleuse, ils nous ressemblaient beaucoup. Leur mission : aménager les planètes sauvages.

 

Fils de Serpents

Leur apparence était celle des serpents. Ils étaient des serpents volants. Les Sumériens les appellent serpents vautours, tel celui qui figure sur l’image ci-avant. Pour les Aztèques, ils sont des serpents à plumes, ou serpents oiseaux. Volaient-ils par leurs propres moyens comme les oiseaux, ou bien se déplaçaient-ils dans des engins volants ? La différence est d’importance. J’y reviendrai plus loin.

Ils appartenaient au puissant peuple reptile. Leur vaste famille, celle des dinosaures, avait régné sur cette planète pendant des centaines de millions d’années, ce qui leur donnait un large avantage sur les mammifères, nos ancêtres. Ils avaient le droit d’être ici autant que nous, sinon davantage. Ils étaient de retour à la maison. Je les appelle les dieux d’avant.

Leur culture était extrêmement ancienne et leurs connaissances quasi infinies. Eux ou d’autres visiteurs du même genre ont commencé l’aménagement de cette planète il y a un temps infini, alors qu’elle était encore très jeune. J’ai pu évaluer l’ancienneté de leur civilisation à plus de quatre milliards d’années. L’aménagement de Ter Ra commencé il y a si longtemps s’est poursuivi jusqu’à maintenant en respectant le même cahier des charges. Si les Terraformeurs appartiennent à des espèces différentes, ils ont en tout cas agi en parfaite concertation pendant des milliards d’années — si l’on excepte les terribles guerres divines qui ont ravagé la Terre à plusieurs reprises.

Les Serpents, alliés sans doute à une autre espèce humanoïde, sont les concepteurs avisés de notre lignée humaine. D’après les mythologies hindoue, grecque, romaine, égyptienne, maya etc. d’autres espèces intelligentes ont régné avant nous sur cette planète. Notre humanité serait la cinquième ou la sixième.

Pendant longtemps, nos maîtres ont veillé sur le développement de l’espèce humaine. La Bible et d’autres récits mythologiques nous parlent de ce temps lointain où les Dieux marchaient parmi les hommes. Doués d’une longévité allant de plusieurs siècles à 2000 ans, leur savoir et leur intelligence était beaucoup plus développée que la nôtre. Forcément. Du coup on comprend mieux le rôle éducateur qu’ils ont pu jouer vis-à-vis de nos premiers ancêtres.

Ils étaient moins friands que nous des rapports sociaux ou de la vie affective, préférant l’intellect à l’émotionnel. Du coup certains humains les trouvaient sans cœur, sans tripes, sans émotion. Mais les Serpents jugeaient la plupart des humains totalement cons. Je dois dire qu’ils n’avaient pas tout à fait tort. La race humaine compte un grand nombre de tarés, couillons, lourdingues, péteux, barjots, flingués, délattés, et aussi beaucoup plus de cons qu’il faudrait. Ceci étant, je gage qu’il y a la même proportion de relous chez les reptiles, aussi développés fussent-ils.

 

Terrifiants, humiliants, avilissants

Après un laps de temps plus ou moins long, et jusqu’à l’époque historique, on voit réapparaître des petits groupes de serpents humanoïdes, qui deviennent aussitôt les maîtres dans les pays où ils s’installent. On les appelle les Rois Serpents. Pour moi, ce sont les mêmes. Ils veillent sur nous, ils nous surveillent, c’est bien normal, puisque nous sommes à eux. En tout cas, le comportement de nos ancêtres a été le même à l’égard des serpents, qu’ils soient dieux ou rois.

L’intelligence supérieure des Reptiliens leur a permis de transformer les humains en bétail, en main d’œuvre, et parfois en esclaves. Ils ont régné sur notre espèce pendant de nombreux millénaires, pendant si longtemps que nos ancêtres leur vouaient une soumission innée. En la présence des Rois Serpents, la terreur paralysaient les hommes qui adoptaient des attitudes humiliantes, des comportements avilissants, des mœurs honteuses.

Les Dieux Serpents ont fait régner la terreur jusqu’au jour où ils sont rentrés chez eux, dans le système d’Alcor, Grande Ourse. Ce qui n’empêche pas que certains d’entre puissent revenir nous voir de temps en temps : les Rois Serpents. C’est en tout cas un scénario possible de notre passé lointain.

 

 

Instructeurs, professeurs, éducateurs

Mais il existe un autre récit mythique que je soumets à votre sagacité. Lui aussi peut se prévaloir d’une certaine vraisemblance. Sans doute les deux versions ont-elles coexisté au gré des ères et des contrées, et selon le caractère des divinités locales.

Pour ce que j’en sais, les Rois Serpents sont apparus dès la protohistoire. Et sans doute avant. Ils ont régné sur cette partie du monde pendant de nombreux millénaires, mais sans cruauté inutile. Ce furent des souverains éclairés, soucieux de transmettre la plus grande partie de leur immense savoir.

Ils ont instruits les Olmèques des secrets de l’astronomie et de la navigation spatiale. Ils ont éduqués les Toltèques à la manière des guerriers de lumière, pour qu’ils deviennent des pourfendeurs d’astral. Ils sont à l’origine de toutes les cultures qui se sont succédé en Méso-Amérique, à qui ils ont appris l’architecture, les mathématiques, la cosmologie, les beaux-arts et de nombreux artisanats.

Partout où ils sont passés, ils ont fait régner la paix, le développement, la prospérité. Ils ont apporté les bienfaits d’une civilisation hyper développée sur des terres sauvages que les tribus humaines considéraient comme des terrains de chasse ou comme des champs de bataille.

 

Serpents mayas

Pourquoi ces grands civilisateurs sont-ils traités de serpents ? Parce qu’ils étaient dangereux ? Pour autant je ne crois pas que leur morsure était mortelle, ni qu’ils rampaient sur le ventre. Une thèse favorite de la néo-archéologie met en scène les premiers êtres évolués de cette planète, surnommés les Reptiliens.Ils seraient les descendants des dinosaures, une branche évoluée qui aurait accédé au stade humanoïde au terme d’une très longue évolution.

Il se peut que ces êtres évolués soient venusou revenus? d’une autre étoile pour apporter ici quelques-uns de leurs bienfaits. Ce sont les Dieux Serpents dont parlent les mythologies.

On a découvert au Guatemala deux tombes mayas avec « des hiéroglyphes se rapportant à la dynastie des Rois Serpents. Cette famille a régné pendant des décennies sur l’empire Maya il y a 1 300 ans et utilisait des têtes de serpents en guise d’emblème. La frise sculptée fait notamment mention de cinq dirigeants qui, selon les archéologues, seraient les pères fondateurs de cette dynastie aujourd’hui devenue légendaire. » (source)

Chez les Mayas, il s’agit non de dieux, mais de rois. Et de rois relativement récents.

Dans la langue maya serpent se dit KAAN, à rapprocher du serpent hindi KAAvoir le Livre de la Jungle et du fils maudit de la Bible, CAÏN, qui pourrait bien appartenir aussi au Peuple Serpent, à l’ordre des Reptiliens. Ainsi Caïn et Abel, les deux fils du premier homme Adam, représenteraient la branche reptilienne et la branche humaine. Ce qui laisse supposer bien d’autres scénarios quand à la véritable origine de notre espèce, qui va rester longtemps encore un inextricable mystère…

Si les Dieux Serpents sont évoqués dans de nombreuses sources mythologiques, les Rois Serpents sont plus rares et plus récents. En dehors du pays maya, on les rencontre au Moyen Orient — les serpents vautours assyriens — en Inde et peut-être ailleurs en extrême-orient, Corée ou Japon par exemple.

 

 

Serpents de l’Inde

Le nāga (नाग ou serpent en sanskrit) est un être mythique de l’hindouisme, mais le mot veut dire aussi basiquement : serpent. Les nagas dans la religion gardent les trésors de la nature. (source)

… tout comme les dragons gardent les trésors au fond de leurs cavernes. Aujourd’hui disparus, les dragons sont des Reptiliens volants, cousins des serpents et des lézards. Par contre, à l’heure où j’écris ces lignes, je ne saurais dire si les dragons comptaient dans leurs rangs des êtres aussi évolués que les Reptiliens qui nous ont créés. Vu l’absence de source mythologique, je penche pour la négative. Si l’une ou l’autre de mes explorations astrales me permet d’en apprendre plus long, je ne manquerais pas de vous le faire savoir ici même.

De nombreux temples en Inde vénèrent une statue de serpent ; le serpent est aussi le symbole de la kundalini. La fertilité et l’immortalité sont aussi leurs pouvoirs. (source)

Les Reptiliens plaçaient l’éveil au sommet de leur préoccupations. Quand le serpent du jardin d’Eden propose au premier couple humain de goûter à la connaissance du bien et du mal, il les aide à grandir en leur offrant l’éveil. Et ça ne plaît pas plus à Dieu le père que ne plaisent aux curés d’aujourd’hui les éveillés et les mystiques. Il est vrai que ces derniers compromettent gravement les combines des premiers : pensez donc, ils disent la vérité à tout le monde ! Une honte !

Quant aux pasteurs, ils ne valent pas mieux, eux dont le titre fait d’eux les gardiens d’un troupeau de moutons bêlants. Ameeeeeeeeen !

 

Rama, Lama, Bouddha

Le motif du roi-serpent Mucalinda abritant le Bouddha sous son capuchon est un thème préféré de l’art bouddhique, y compris hors de l’Inde. (source)

Doit-on en conclure que l’enseignement du Bouddha historique était issu de la sagesse très antique de nos pères Reptiliens ? Ce qui n’est pas pour me déplaire, moi qui croit que le premier bouddha, véritable initiateur du Bouddhisme, s’appelait Rama, enfant d’Hyperborée, héritier de sagesse multimillénaire des Reptiliens.

Rama que les asiatiques prononcent Lama, d’où le lamaïsme qui est le bouddhisme tibétain — selon moi ancêtre du bouddhisme par l’intermédiaire de la vieille religion des Böns.

 

Le prince des serpents

Je tombe sur une autre citation qui renforce cette conviction : « Le grand sage Nāgārjuna, « Prince des Serpents », fut initié par les rois-serpents dans la certitude que tout est vide (śūnya). C’est lui qui apporta ainsi aux hommes les enseignements bouddhiques parachevés, ceux du Mahāyāna. » (source)Slusser 1982 : 359

Il est vrai que son nom, Prince des Serpents, ne fait pas référence à son origine reptilienne mais à son talent pour le raisonnement. Invraisemblable était son habileté pour bouffer la tête de son auditoire qui dodelinait sous hypnose. Enfin c’est ce qu’on raconte. Rien n’empêche d’imaginer que ce talent dialectique lui venait de son hérédité serpentine. Fils d’un Roi des Serpents, le Prince des Serpents était par ailleurs un brillant orateur et un manipulateur de première bourre. Où est le bug ? Pour moi ça se tient. Jusqu’à preuve du contraire…dont je manquerai pas de vous aviser ici même.

Je reste persuadé que des Homo reptilis ont persisté parmi nous jusqu’à une date, somme toute, assez proche. Peut-être y en a-t-il encore ? Quand on regarde certains vieux politiques, on se pose sérieusement la question. Le vice et la débauche se lit sur leur visage où se discerne, sous la lumière rasante, des écailles sur la peau squameuse… Avec l’âge, ce qu’on est à l’intérieur se lit clairement sur le visage.

 

 

Serpents volants

Mais il y a autre chose à ajouter sur ces bestioles. Je cite : Au Népal, les Nāga sont liés à Amoghasiddhi dont ils ornent le dais et à Dīpaṅkara dont ils sont le ‘véhicule‘. (source) Véhicule des dieux, voilà qui doit être pris au pied de la lettre. Les reptiliens étaient-ils les pilotes d’engins volants de leur fabrication ? Des serpents aviateurs aux ordres des dieux nouveaux venus ? Qui possédaient alors la maîtrise de l’espace aérien ? Et de l’espace tout court ?

En tout cas, une chose est sûre : les dieux possédaient des véhicules. Toutes sortes de véhicules. On peut alors imaginer que les serpents soient eux-mêmes un véhicule pour les dieux ? Peut-être parce qu’ils étaient des serpents volants, comme les dragons ? Franchement, des dieux qui chevauchent des serpents volants, ça devait avoir une de ces gueules ! D’ailleurs, des serpents avec des ailes, ce sont des dragons, non ? Pas la peine de chercher plus loin.

 

Dragons des légendes

Les dieux arrivaient sur terre juchés sur leurs dragons, ce qui provoquait panique et affolement chez nos ancêtres. On les comprend. D’un seul jet de flammes, ces sales bêtes pouvaient occire un village…

Profondément enfouis dans notre mémoire collective, le souvenir de ces horribles bêtes émerge, terrifiant. Ces monstres ont existé. Ils ont semé la mort et la désolation sur des contrées entières. Les légendes asiatiques en sont emplies.

Et les nôtres aussi. Moins claires. Brouillées par trop d’intermédiaires, sans doute. En cherchant bien, le dragon fait partie de la trame légendaire occidentale. Celui que terrasse l’archange Michel ou le chevalier Saint Georges. Celui qui veille sur les trésors au fond de la terre, dans le Royaume des Nains. Celui qui garde la tour où la princesse se languit d’un beau chevalier. Nous le savons. Nous n’y attachons pas d’importance. Mais quand les choses reprennent leur place, ça vous remet les yeux en face des trous.

 

 

 

Réels

Toutes ces bêtes ont existé. Ces Rois Serpents étaient plutôt les rois des serpents. Les dieux d’avant font partie de notre passé oublié. Il refait surface dans ma tête, il émergera bientôt dans la vôtre. Disons que j’ai un peu d’avance. D’où la surprise qui est la vôtre. Ce que je raconte n’est pas tiré de mon propre fonds. Soit j’en cite les sources écrites, soit je l’ai vu. Les annales akashiques ne sont pas faites pour les chiens. Nous y allons toutes les nuits, tous autant que nous sommes.

Seuls les éveillés s’en souviennent. C’est même à ça qu’on les reconnaît.

 

L’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence.
Carl Sagan