Dès l’An Mille et pendant deux siècles, l’Europe entière s’est drapée d’un blanc manteau de chapelles, d’églises et de cathédrales. Après une période obscure et brutale que l’on connaît mal, tout à coup, la lumière et l’abondance ont fait refleurir l’occident.
A la suite d’une période très sombre – une grande peste et ses terribles ravages – toute l’économie européenne gérée jusqu’alors par le puissant empire romain se trouve réduite à néant. Ce qui va sauver l’Europe de l’enlisement durable, c’est encore une initiative de Rome, voulue par le Pape qui est selon moi l’héritier direct des Césars et l’empereur du monde.
L’ordre sacré des Templiers dépendait directement de Rome et du Saint Père. Les Templiers sont des militaires qui constituent autour du pape, véritable empereur de la chrétienté, une armée d’élite à double vocation. L’ordre du Temple est à la fois l’organisateur des croisades en Terre Sainte et le maître d’œuvre chargé de l’érection des nouveaux temples sur toute l’Europe : cathédrales, basiliques, chapelles, couvents, templeries, qui sont autant de relais de poste et de succursales bancaires, sous la tutelle du saint père.
Les Templiers se chargent aussi de la voierie, des ponts et chaussées, des ouvrages d’arts en tous genres, des hostelleries pour les pélerins, etc. Ces constructions sacrées sont toutes orientées vers et dédiées à la « nouvelle » religion. Qui n’est pas si nouvelle que ça selon la version officielle, mais cette version, comme je l’ai montré ailleurs, a du plomb dans l’aile.
Bref, une énorme campagne de grands travaux, à caractère sacré, mobilise les désœuvrés et relance l’économie. Du travail pour tous, des artisans sans nombre, des prouesses partout. Les bourgs, les villes et les campagnes résonnent de coups de maillets, du tintement du fer contre la pierre. Sur toutes les routes, des compagnons se rendent d’un chantier à l’autre, effectuant leur tour de France ou même d’Europe.
Les gendarmes sont ces fameux moines-soldats, vêtus de cottes de mailles et de blancs manteaux, montés sur des chevaux rapides. Ils font la police de la route et ils assurent aussi les urgences, l’hébergement des pèlerins et divers services bancaires, face aux énormes dépenses de tous ces chantiers. Le secret de leur réussite, unique dans l’histoire connue, s’explique sûrement par la modernité et la pertinence de leur démarche.
En fait, la clé magique d’un tel succès tient d’abord dans leur maîtrise plurimillénaire de la construction sacrée. De quoi s’agit-il ? La rotation de la terre produit sur sa surface un quadrillage énergétique, les réseaux Hartmann, et de vastes courants énergétiques, les flux sacrés.
Une connaissance parfaite de ces énergies subtiles a permis jadis aux compagnons bâtisseurs d’ériger des monuments vierges de toute nocivité. Ils avaient constaté que l’activité cosmo-tellurique engendre des résidus nocifs, un maillage qui nous englue dans la matière, véritable filet piégeur. Les bâtisseurs du moyen-âge ont agrandi les mailles du filet. Si l’on en croit Jacques Bonvin dans son livre Eglises romanes, lieux d’énergie, ces énergies furent traitées de deux façons différentes, qu’on appelle le style roman et le style gothique.
Que le mot « style » n’égare pas le lecteur : la différence entre roman et gothique ne se limite pas à des particularités architecturales ou esthétiques ; c’est le traitement de la géo-énergie qui est différent. Dans les églises romanes, les réseaux Hou réseaux Hartmann sont repoussés jusque dans l’épaisseur des murs; ainsi la nef en est-elle purgée. Dans les cathédrales gothiques, les réseaux sont aspirés par la voûte et émiettés par des éclateurs : rosaces, sculptures, chapiteaux ou gargouilles. Dans les deux cas, les fidèles sont à l’abri de toute nocivité.
Bien souvent, les romans et les gothiques ont participé ensemble à la réalisation de certains édifices majeurs. Les gothiques ont inventé l’ogive et la croisée d’ogives qui leur a permis de monter la voûte de la nef de plus en plus haut.
Les bâtisseurs des cathédrales, pour se débarrasser de la nocivité naturelle et créer les conditions propices à l’élévation spirituelle, ont imaginé des cages de Faraday, où les pierres vives captent les rayonnements nocifs. Pourquoi pierres vives ? Parce qu’elles sont vivantes sur le plan énergétique, parce qu’elles vibrent, et parce qu’elles transmettent, avec l’énergie, les informations qu’elles ont recueillies.
Les pierres polarisées sont des mémoires d’images, mais leur fonction est surtout de protéger la nef des rayons dangereux. Dans la construction sacrée, les pierres sont à polarité alternée pour transmettre le vril, ou à polarité continue pour le diluer. Chaque élément architectural a sa fonction géobiologique. Rien n’est uniquement décoratif.
Cet art s’est manifesté brusquement sur notre terre occidentale à partir du 11ème siècle. Mais d’où venait-il ? Comme nous l’avons dit, de très loin en arrière. Il venait des bâtisseurs mégalithiques. Ceux qui ont élevé les dolmens, les pyramides et les murs cyclopéens. Les dieux d’avant. Les Atlantes… Les maçons médiévaux le savaient si bien qu’ils ont soigneusement édifié églises et cathédrales sur des hauts-lieux du mégalithisme. Ainsi, Notre-Dame du Puy ou Notre-Dame de Chartres sont bâties sur des dolmens. Comme la plupart des cathédrales…
Plus que d’autres, ces lieux sont propices à l’élévation spirituelle. Et ceci en dehors de toute considération religieuse, par l’action conjuguée de l’architecture et des ondes cosmo-telluriques. Il est intéressant de noter que si les bâtisseurs romans, avec leur arc en plein cintre, sont les héritiers directs des bâtisseurs romains, ces derniers n’ont jamais réussi, comme je l’ai dit plus haut, à construire des temples fonctionnels, en terme de géobiologie, ou en terme de sacré, puisque les deux domaines se recoupent largement.
Comment se fait-il que la construction sacrée apparaissent soudain, au 11e siècle, sans origine visible ? Pourquoi, tout à coup, après des siècles de barbarie apparente, l’architecture renaît à la fois au sud avec l’art roman, et au nord avec l’art romain germanique ? Tout se passe comme s’il y avait eu un trou dans le temps…
Et aussi comme si une aide précieuse, largement ignorée des historiens, avait permis ce merveilleux printemps des cathédrales, comme aimait à l’appeler Jean-Claude Flornoy.
Cette grosse pierre sculptée pose une foule de questions auxquelles je vais tenter de répondre.
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