Comme j’hésitais sur la traduction anglaise de christianisme et chrétienté, j’ai consulté mon traducteur en ligne qui donne le contexte et l’usage. L’exemple qu’il a choisi m’a explosé. « Nous avons affaire à deux christianismes existant en Grande-Bretagne, celui des Britanniques et celui des Celtes. » … C’est exactement ce que je pense !
Le proto-christianisme
Qu’on ne vienne pas me parler de hasard, tout ce qui arrive est voulu. Je ne connais pas l’auteur de cette citation géniale,sans doute moi-même ! mais je suis d’accord à 100 pour 100 !! C’est toujours agréable de s’apercevoir que d’autres chercheurs ont exactement la même opinion que soi. Tout guilleret, je suis retourné à la rédaction de cet article, Les deux christianismes. Merci au robot qui m’a soufflé ce titre !!
Il y a effectivement deux christianismes, non seulement en Grande Bretagne, mais dans toute l’Europe de l’ouest. Celui des Catholiques ou des Anglicans d’une part, celui des Celtes d’autre part. Ces christianismes sont très différents. Ils ont des points communs, mais aussi une différence majeure : ils œuvrent en sens contraire. Le proto-christianisme des Celtes œuvre pour l’éveil de ses adeptes, le néo-christianisme de Jésus veille à endormir les siens.
Le proto-christianisme puise ses origines dans la Vieille Religion des druides, qui vient elle-même du Lamaïsme. La très vieille religion de Rama ou Lama, c’est le même homme. Le même dieu d’avant. Le même Christ. Le christianisme existe depuis l’aube de cette humanité.
Plusieurs Christs se sont succédés par amour pour les hommes, qui sont leurs créatures, mieux encore : celles de leurs créatures qu’ils préfèrent à toutes les autres. C’est pourquoi le christianisme a plusieurs visages. Celui de Jésus et celui de Rama, pourrait-on dire en première approximation. Car il y en a plus de deux…
Le peuple de Rama
Les Celtes ont constitué jadis le Peuple de la Mer. Ils ont accompagné Rama dans sa conquête de l’Asie. Ils ont entendu et adopté ses convictions religieuses. Rama était un maître charismatique. Un conquérant par la séduction autant que par les armes. Les nombreuses exactions du Peuple de la Mer, l’épisode de la guerre de Troie, le récit du prêtre de Saïs à Solon, rapporté par Platon, les conquêtes du peuple errant Eskwander, tout nous porte à croire que Rama fut un puissant chef de guerre. Le Ramayana y fait chorus, quand il nous conte la guerre de Rama et du roi des singes Hanuman contre le démon Rakshasa sur l’île de Sri Lanka, pour libérer Sita que le monstre tenait captive. Les missiles dont Rama fait usage ne ressemblent pas à des mots d’amour.
Pourtant l’homme est un séducteur. Il envoûte et séduit de nombreuses femmes. Il fascine tous ceux qui l’approche. Quand il prêche, il peut convaincre même ses détracteurs. Aussi faut-il distinguer plusieurs périodes dans sa longue vie, la première est celle d’un druide guérisseur, la seconde celle d’un conquérant, la troisième celle d’un civilisateur, la quatrième celle d’un christ. En fait, sa vie fut si longue et si mouvementée qu’on pourrait la découper en plus de quatre périodes.
L’initiation druidique d’Elizabeth II — Le 6 août 1946
Le vrai du faux
En vérité le christianisme est une religion — ou une sagesse ? — beaucoup plus ancienne que le présumé Jésus. Il y avait déjà des Christs dans la plus profonde antiquité. Apollon, Prométhée, Orphée, Mithra, Ésus et d’autres ont joué auprès des hommes le rôle de sauveur. La nouvelle église, celle des promoteurs de Jésus, se devait de faire oublier ces précédents, qui fragilisaient leur christ inventé. Il a donc fallu habiller le néo-christianisme avec d’anciennes parures. Question vieux oripeaux, l’homophonie Ésus / Jésus n’est pas des moindres. Une seule lettre ajoutée devant ESUS, on obtient IESUS et le tour est joué !
En fait de christs antérieurs, il n’y a pas eu qu’Ésus. Loin de là ! C’est pourquoi le clergé catholique ne dit jamais Jésus sans ajouter Christ, comme si c’était son nom de famille. Ainsi, quand d’aventure un chrétien tombe sur le mot christ, il pense aussitôt qu’il s’agit de Jésus. Admirable rouerie de ceux qui se croient saints — qui ne sont que malsains.
Le néo-christianisme
Christ veut dire l’initié, littéralement celui qui a reçu l’onction d’huile sainte. Un initié est un homme de connaissance qui a reçu des révélations touchant au divin, au sacré, à notre histoire oubliée, à la sainteté, à l’éveil, au comportement juste, à l’autre monde, à la vie après la mort, etc.
Prends cent hommes, tu y trouveras un homme de foi. Prends cent hommes de foi, tu y trouveras un homme de connaissance.
En fait d’huile sainte, Jésus a dû se contenter de l’eau du Jourdain. C’est dans ce fleuve d’Israël que le baptême de Jésus fut célébré par Jean-Baptiste, dont le nom signifie celui qui baptise. Il n’a pas baptisé que Jésus, bien entendu. Tous ceux que Jean a baptisé sont-ils devenus des christs ? Bien sûr que non. Autre erreur qui s’ajoute à une liste déjà longue.
Stricto sensu, Jésus n’est pas un christ, puisqu’il n’a pas été oint. Aussi sacrée soit-elle pour les Hébreux, l’eau du Jourdain n’est pas une huile sainte, dont on réserve l’usage aux élus. Encore une erreur dans les évangiles qui en fourmillent décidément !
Fils d’un archange ?
Voyons maintenant l’hypothèse où Jésus aurait vraiment existé, où sa vie se serait déroulée comme le racontent les textes saints. Parole d’évangile : Gabriel a engrossé la Vierge Marie, et l’enfant qui en est né mérite à bon droit de s’appeler le Fils de l’Archange. Ses pouvoirs sur la matière sont exceptionnels.
Viendraient-ils de son Père ? Mais quel père ? L’archange Gabriel ? Joseph ? Le Dieu unique ? Hachem le Dragon ? YHWH ? Zeus ? Baal ? Le Saint-Esprit ?
Éliminons Joseph, le malheureux n’y est pour rien. Il a élevé le gosse d’un autre, il lui a appris un métier, celui de charpentier qui ne lui a pas servi à grand chose d’autre que de porter une poutre sur le Golgotha, le mont des suppliciés. Gabriel ? Dans ce cas, Jésus n’est pas le fils de Dieu, mais le bâtard d’un ange déchu. Un ange rebelle descendu sur terre pour engrosser les humaines comme le raconte l’ancien testament.
L’unique fils de l’Unique ?
Alors ? Est-il vraiment le fils du Dieu unique ? Allons donc ! Les dieux sont innombrables, comme l’affirment toutes les mythologies, ainsi que les plus anciennes religions, l’Égyptienne et l’Hindouiste. Les anciens Égyptiens adoraient une tapée de dieux humanoïdes à tête d’animaux. Manips génétiques ? Le védisme et le shivaïsme ont les mêmes dieux humanoïdes, tout en affirmant qu’ils étaient 30 millions ! Même la mythologie sacrée des Hébreux, dans la Torah, mentionne une kyrielle de dieux différents, tous uniques, bien sûr. En voici quelques-uns repérés par Wikipédia:
Abir — Puissant.
Adon Olam, Ribon Olam ou Ribbono shel Olam — Maître du monde.
Aibishter (du yiddish אײבערשטער) — Le Plus Haut.
Boreh — [le] Créateur.
Avinou Malkeinou — Notre Père notre Roi.
Melekh ha-Melakhim — Le Roi des rois.
Ehiyeh ch’Ehiyeh — Je Suis ce que Je Suis : une forme hébraïque moderne de Ehyeh acher Ehyeh.
Elohei Avraham, Elohei Yitzchak ve Elohei Ya`aqov — Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.
Magen Avraham — Protecteur d’Abraham.
El haGuibor — Dieu le Puissant.
Emet — Vérité.
E’in Sof — Infini, plutôt utilisé par la Kabbale.
Ro’è Israël — Berger d’Israël.
YHWH-Ra-ah — Le Seigneur mon Berger (Psaumes 23:1)
HaKaddosh, Baroukh Hou — Le Saint, béni soit-Il.
Kaddosh Israël — Saint d’Israël.
YHWH-Yireh — Dieu pourvoira (Genèse 22:13, 14).
YHWH-Rapha — Dieu guérisseur (Exode 15:26).
YHWH-Niss’i — Dieu ma/notre bannière (Exode 17:8-15).
YHWH-Shalom — Dieu [est] Paix (Juges 6:24).
YHWH-Tsidkenou — Seigneur-notre Justice (Jérémie 23:6).
YHWH-Shama — Dieu [Est] là (Ezéchiel 48:35).
Tzour Israël — Roc d’Israël.
Nombreux sont-ils, les surhommes puissants qui se sont perchés sur le berceau de l’humanité ! Dans la liste qui précède, l’encyclown en ligne ne les mentionne pas tous, loin de là. J’en ai repéré une douzaine qui n’y figurent pas. Je me contenterai de citer le principal, le dieu de Moïse et de David, l’inénarrable dragon massacreur et anthropophage, Hachem la Terreur…
Le concept de dieu unique repose sur une confusion entre les surhommes que j’appelle les dieux d’avant et la Source impersonnelle. Le dieu unique est invention décadente des Hébreux tyrannisés par un antique dragon du peuple reptilien.
Du neuf avec l’ancien
Qui es-tu, Jésus ? Une invention pure et simple ? Impossible d’aller jusque là. Il peut s’agir d’un phénomène mineur monté en épingle. Ses détracteurs voient en lui un prophète dont on a gonflé l’importance. Les textes cabalistiques l’appellent le Prince de la Matière, surnom qu’on donne aussi à Lucifer — ce qui est un autre nom pour le démon. Mais un démon qui apporte la lumière, puisque tel est le sens du nom latin Luci fer. Le porte lumière. Le vivant lampadaire.
En dehors du nouveau testament et des évangiles non canoniques qui figurent dans les manuscrits de la Mer Morte et de Nag Hammadi, on ne possède aucun texte qui parle de Jésus. Alors ses émules ont brodé. Ils ont piqué ici ou là des anecdotes appartenant à d’autres prophètes, d’autres christs, d’autres dieux, en supposant qu’on n’y verrait que du feu. (source)
Le petit Jésus et son enfance ont été empruntés pour une large part à Krishna et à l’Hindouïsme. Les enseignements que l’enfant Jésus donne au Sanhédrinassemblée des prêtres juifs ne reposent sur rien de palpable.
Esus Christus est le véritable modèle à partir duquel s’est forgée cette légende dorée, trop belle pour être vraie. Le modèle chrétien antérieur s’appelait Sol Invictus. Son christ était Mithra. Ce Soleil Invaincu n’est autre que le vaisseau-mère Hyperborée, l’Arche Solaire des dieux d’avant, terraformeurs de cette planète. Voilà ce que je crois — sans y croire, comme de bien entendu.
Si le christianisme eut été arrêté dans sa croissance par quelque maladie mortelle, le monde eut été mithriaste.
Religions des ténèbres
Tirons l’échelle : la religion de Jésus est celle du mensonge. Les néo-chrétiens adorent un fantôme, fils du vent, bâtard du néant né non d’une vierge mais du cerveau d’un pénitent désespéré.
Ce prêtre a cru bien faire en bidouillant les vieilles légendes. Le christianisme de Constantin ne pouvait plus jouer son rôle de stabilisateur social car l’empire romain n’était plus qu’n mauvais souvenir, et Constantin totalement oublié n’avait pas le profil idéal pour faire rêver les âmes simples.
Sur le plan moral, il fallait sauver une civilisation qui sombrait dans la violence du désespoir. Et sur un plan pratique, il fallait réhabiliter tous les édifices d’une religion romaine vide de sens. Sur le plan dogmatique, il fallait recycler les antiques vérités avant qu’elles sombrent dans l’oubli total.
Mais au plan politique, il fallait surtout éviter de ressusciter les diverses religions d’éveil, car les éveillés sont une dangereuse calamité au sein d’un peuple d’endormis si faciles à manier.
Je me suis réveillé pour voir que tous les autres dormaient encore. Alors je me suis rendormi.
À travers l’écran opaque des inventions, des ratures, des ajouts et des substitutions, il est primordial de différencier les deux christianismes, le Celte et le Romain. Ils sont comme les deux testaments bibliques, il y a l’ancien et le nouveau. Le proto-christianisme et le néo-christianisme.
Religion de Lumière
Si le nouveau testament constitue la base du néo-christianisme de Jésus, l’ancien testament n’est pas celle du proto-christianisme. Ce serait trop simple. Il faut lui ajouter le Ramayana, le Barddas celtique, le Bardo Thodol, les Védas et pas mal d’autres mythologies sacrées.
On trouve de tout dans l’ancien testament. Y compris des horreurs. C’est le récit mythologique de notre lointain passé, tel que le racontent aussi les tablettes assyriennes, les très précieuses archives de Sumer et de la Mésopotamie.
Ces tablettes d’écriture copte cunéïforme contiennent pèle-mêle les lois d’Assyrie, des traités de sciences, de mathématiques, et quelques-uns des événements qui ont marqué jadis cette partie du monde. Jadis, c’est à dire il y a très longtemps.
Anton Parks s’en est servi dans Les chroniques du Girku pour conter sa version romancée des dieux de Sumer. Moi-même j’y ai recours quand il s’agit de vérifier un fait protohistorique dont j’ai été le témoin astral.
Aussi précieuses soient-elles, ces tablettes ne nous donnent pas assez d’information sur la vieille religion. Quand elles ont été gravées par le calame* du scribe, cette religion avait encore cours, elle était même la seule connue. Les lois assyriennes en sont un des reflets. Pourtant elles ne sont d’aucune aide pour notre sujet, les deux christianismes. Impossible de compter sur elles pour partager le vrai du faux.
*Le calame est un roseau taillé en pointe dont on se servait pour l’écriture à sec sur des tablettes d’argile. Il a donné sa forme caractéristique à l’écriture cunéiforme : de petits triangles, fruits de l’enfoncement du calame dans l’argile tendre. (source)
Les enfants d’Isis
L’ancien testament diffère profondément des évangiles, ils n’ont qu’un très lointain rapport. De même, les deux christianismes n’ont rien à voir. Le premier, qui remonte bien avant la période qu’on appelle l’antiquité, je l’ai nommée la vieille religion des druides, mais elle serait mieux nommé la première religion.
Les druides l’ont enseignée, mais le druidisme couvre une si grande période de temps qu’il a pris de nombreux visages. Il faudrait alors distinguer le christianisme de Rama, celui d’Ana, ceux d’Ama, de Danaé, de Dana Ahn, ceux d’Apollon, de Prométhée, ceux d’Orphée, celui d’Athéna, celui de Thot, de Teutatès, celui de Gilgamesh, celui de Ganesh, celui de Shiva, celui de Mithra, celui d’Ésus, celui d’Isis, celui de Lug, celui de Cuchulann… Et j’en passe !
Cultes à Mystères
Tous ces proto-christianismes étaient des cultes à mystères. Le moyen pour les humains de devenir l’égal de leur dieu. Aucun de ces christs ne se prétendait le seul dieu, car tous les humains savaient combien les dieux étaient nombreux. Seul de dragon anthropophage dieu des Hébreux a eu cette prétention dégueu.
Comme vous le constatez, il n’y a pas eu que des mâles dans cette fonction initiatique : il faut compter avec les déesses Ana, Ama, Isis, Athéna… C’est pourquoi j’ai mentionné des « christesses« . L’onction sainte d’Isis, véritable initiation d’éveil, n’était faite ni d’eau, ni d’huile. C’est la foudre qui la donnait. Et mon benefactor, le regretté Jean-Claude Flornoy, a reçu ce baptême par la foudre au bord de la Mayenne en 1989. Cet initié est donc un authentique fils d’Isis.
Bouddhas Idiots
À la différence que ceux qui recevaient le don d’Isis s’étaient préparés à l’éveil. Leur initiation venait couronner un long processus de purification et d’enseignement intérieur pour pénétrer la compréhension du mystère.
Techniquement, l’éveil est une surcharge de notre câblage électrique. Les nerfs et la circulation énergétique subtile reçoivent un courant dont le voltage est beaucoup plus élevé que la normale. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, dit-on. Certaines personnes survivent à une décharge électrique, comme Alain Laurendeau et Jean-Claude Flornoy.
Le premier a compris que ses nouveaux pouvoirs venaient d’un terrible court-jus. Il a survécu, tant mieux pour lui ! D’autres ne font pas le rapprochement et s’attribuent les mérites d’un don reçu « par hasard »… Celui d’Isis, de la foudre, d’une prise de courant, qu’importe ? Les mérites du nouvel éveillé n’entrent pas en ligne de compte.
Quand ils ignorent cette évidence, ils deviennent des bouddhas idiots, selon la forte parole de Flornoy qui s’y connaissait.
Le passant
Les christianismes ne sont pas deux, ils sont dix, ils sont cent. Ce qui n’a rien d’étonnant. Enseignés aux humains par les dieux d’avant, ils se sont succédés pendant une période de plusieurs millénaires. Le néo-christianisme lui aussi a beaucoup évolué depuis Constantin, empereur de l’empire romain d’Orient, et véritable fondateur du néo-christianisme.
Les proto-christianismes ont un point commun que le nouveau n’a pas : ce sont des religions à mystères, dont le seul but assumé est l’éveil des pratiquants. On retrouve cette religion d’éveil dans les mystères du Moyen Âge. La tradition de la construction sacrée émerge vers l’an mil, issue d’anciennes mémoires vivifiées par quelques initiés. Si cette riche période vous passionne, ne manquez pas de lire ce chef d’œuvre : Les étoiles de Compostelle, par Henri Vincenot.
Devoir… ou marque déposée ?
La confrérie des Maîtres et des Compagnons médiévaux avait un titre précieux, décerné seulement aux maîtres du mystère. Ce titre était compagnon passant du devoir. Depuis, il a été dévoyé et ne sert plus qu’à différencier – et opposer – deux branches du compagnonnage médiéval. C’était un titre et un devoir sacré, c’est devenu l’apanage d’une école d’artisans…
Que signifiait vraiment ce titre médiéval ? Compagnon, parce que membre de la confrérie des bâtisseurs sacrés. Passant, car le compagnon ne s’attarde pas sur un chantier sacré, il y reste le temps qu’il faut, ni plus, ni moins. Et passant surtout dans un autre sens, à travers lui peut passer l’apprenti. Ce compagnon est un passage, une porte vers l’autre monde, celui de l’éveil. Le compagnon passant est un initié, un christ vivant, qui initie à son tour, car c’est là son devoir.
L’eau du bain
De nos jours, le compagnonnage des confréries de bâtisseurs a oublié ce qui touche à l’éveil. Les compagnons actuels sont d’habiles artisans, les plus doués dans leur art. Voulant rajeunir les pratiques médiévales, ils ont renoncé au sacré. Sans le savoir ni s’en soucier, ils ont jeté le bébé avec l’eau du bain. Défaut d’intériorité ? Absence de spiritualité ?
Les prêtres néo-chrétiens ont tout oublié, eux aussi. À commencer par le respect de l’enfant. « En vérité, je vous le dis, ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites. » Parole de Jésus. Les saints pédophiles du clergé romain feraient bien de s’en souvenir.
L’impasse
Comment ces mauvais prêtres pourraient-ils être des compagnons passants du devoir ? Ils sont tout le contraire. Quand je pense qu’ils sont devenus incapables d’un geste aussi simple que la consécration du vin ! Cette église du mensonge doit se faire oublier. Il est grand temps qu’elle sombre dans le néant. C’est urgent. Et toutes les religions menteuses et dangereuses qui accompagnent le monde dans sa chute doivent connaître le même sort. Sans rancœur ni rancune.
Le pardon libère l’âme, il fait disparaître la peur. C’est pourquoi le pardon est une arme si puissante.
Le proto-christianisme fut une voie d’éveil ouverte par des initiés, les Passants, tandis que le néo-christianisme est une impasse où s’endorment les fidèles bénis par un usurpateur virtuel, l’impassant.
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