Les maîtres du vril

 

Nos pères créateurs sont les dieux d’avant. Les terraformeurs. Souvenons-nous d’eux. Leurs pures réalisations nous servent encore aujourd’hui, ingrats que nous sommes, qui avons le culot d’en remercier la nature ! Ils ont bossé pendant des millénaires, infléchissant l’évolution naturelle pour qu’elle aille dans le bon sens : le nôtre. Bien grand merci.

La nature n’y est pour rien, mais les dieux, si ! Ils se sont tant décarcassés, si longtemps, à côté Ducros est un nain.à quoi ça sert qu’il se décarcasse ? Tous nous sommes des nains à côté d’eux. Tous nous faisons de la merde à l’ombre de leurs chefs d’œuvre. Plus je les vois faire, moins j’ai confiance en nous. Défaitisme dû à l’âge, oubliez ça.

En terme d’énergie, leur plus brillante réalisation est dans la maîtrise de la foudre, un domaine dont nous ignorons tout. Ou presque. J’ai promis d’y revenir, m’y voici. La foudre constitue une source d’énergie renouvelable, inépuisable. Les terraformeurs savaient comment l’attirer, puis éclater l’éclair, l’émietter en boules de foudre. Avant le déluge, la foudre fournissait l’essentiel de l’énergie dont ils avaient besoin. Il en fallait beaucoup pour faire fonctionner leur énorme vaisseau et ses innombrables machines. Terraformer une planète sauvage n’est pas un pique-nique sur Mars.

Coup de foudre à Avebury

En Angleterre, dans le Wiltshire, j’ai eu pour la première fois l’intuition qui suit. J’ai vu fonctionner l’ensemble mégalithique d’Avebury dans une vision éveillée. J’étudiais ces questions depuis des années dans les vieux mythes et les textes sacrés. Mais rien ne vaut le travail de terrain pour comprendre l’inimaginable. L’un après l’autre, tous les rouages de la grande machine de pierre reprenaient vie sous les éclairs bleus. J’ai compris qu’il s’agissait d’une usine à foudre, une centrale d’énergie fulgurale, et j’ai pris une grande leçon d’humilité. Les terraformeurs étaient surhumains. Malgré toute notre science, nous sommes très loin de les égaler.

 

 

Une centrale fulgurale se compose d’un capteur de foudre, d’un éclateur et d’un transmetteur. L’éclateur peut se nommer un paratonnerre, car comme celui-ci le rôle du capteur est d’attirer la foudre. Le capteur de foudre peut être un pyramidion, petite structure pyramidale au sommet des grandes pyramides. Le capteur peut aussi être n’importe quelle pièce métallique ou minérale, chargée d’un potentiel négatif qui attire l’éclair. À Avebury, le capteur était un pyramidion juché au sommet d’une pyramide conique, Silbury Hill. Ce pyramidion était métallique, il a disparu aujourd’hui.

Allez, un petit coup de langue des origines, soufflée par l’ami Alain Aillet. Décomposons le mot pyramidion selon la langue des origines. Pyra-meiden… Was ? Pyra : le feu – Meiden : éviter. Eviter le feu, n’est-ce pas le rôle d’un paratonnerre ? Et d’un capteur comme le pyramidion. Pyrameiden, pyramidion. Merci Alain.

La pyramide de Silbury fut conçue comme une pile électrique géante, avec des compartiments en granit remplis de calcaire alcalin. Elle formait un accumulateur capable d’alimenter le capteur sommital en énergie négative, afin d’attirer l’éclair.

Cet éclair étant mortel, il convient de ne conserver que le pouvoir divin – ce pouvoir sacré qui donne l’éveil par ouverture du chakra couronne, la fontanelle. C’est le rôle de l’éclateur : séparer la puissance létale et la puissance sacrée. Dans ce site exemplaire, deux alignements de menhirs polarisés forment une ligne électrique. Dans cette ligne, l’énergie vril issue de la pierre sépare l’éclair des boules de foudre. Un bassin d’eau entoure le pied de la pyramide. L’eau participe du processus à la fois pour éclater l’éclair et pour transmettre les boules de foudre.

L’énergie à profusion

Ces boules de foudre se comportent comme des êtres intelligents. Elles sont la manifestation de l’énergie vril la plus pure, que j’appelle le vril d’éveil. Pourquoi les terraformeurs utilisaient-ils l’énergie de la foudre ? Ils s’en servaient dans un triple but.

-Primo, la foudre vibrait l’eau du bassin au pied de la pyramide. Toutes les pyramides étaient à l’origine entourées d’eau, élément indispensable. Vibrée par la foudre, l’eau servait à la consommation humaine, animale et végétale, sous forme d’irrigation potagère et céréalière.
-Secundo, les boules de foudre servaient à l’éveil des guerrières et des guerriers. Le vril des boules de foudre augmentait la résistivité de leur système nerveux neuronal. L’éveil électrique survient quand un fort potentiel électrique (électrocution par exemple) déclenche une montée de kundalini. C’est le vril d’éveil.
-Tertio, l’énergie électrique basique séparée du vril d’éveil était utilisée pour faire tourner les machines et les moteurs.

Voilà la grande vérité qui se cache dans notre électricité. Elle est triple, comme chacune, comme chacun de nous. L’être humain complet est CORPS + COEUR + ESPRIT. L’électricité est le corps, le vril est le cœur, la foudre est l’esprit. Les Atlantes et leurs voisins maîtrisaient de nombreuses sciences dont nous ignorons tout, ou presque. Ainsi, en étudiant les gammes ultra- et infra-soniques, ils ont découvert l’antigravitation. Depuis toujours, ils exploraient les pouvoirs de l’esprit sur la matière. C’est l’étude de ces pouvoirs qui leur a fait découvrir la géo-énergie ou Vril.

Fin de l’abondance

La méga-civilisation qui a précédé la nôtre a eu recours à plusieurs types d’énergie. L’électricité produite par le globe terrestre considéré comme une dynamo géante est l’énergie Vril. C’est la principale source énergétique utilisée par « les dieux d’avant ». Auto-produit par le magnétisme terrestre, le Vril circule autour du globe par de vastes flux. La géo-énergie était captée par les pyramides, éclatée par des temples ou des cercles de pierre, puis acheminée par des canalisations d’eau et des alignements polarisés.

On a vu qu’il y a eu un raté au décollage de l’île-vaisseau nommée Atlantide. En retombant lourdement, l’Atlantide a provoqué le déluge. Le commandant Atlas fils de Poséidon dirigeait la manœuvre du gigantesque engin. Atlas aurait causé un désastre. Ou pas ? Le même Atlas que la tradition mythologique hellène juge responsable de l’inclinaison de notre planète sur le plan de l’écliptique. Quand elle est survenue, en tout cas, quelque chose s’est grippé dans la mécanique céleste. Faute d’huile dans les rouages de notre mère Gaïa, la nouvelle inclinaison de la Terre a fait chuter la production d’énergie vril.

 

 

Pour pallier la carence énergétique, les centrales furent adaptées à l’énergie fulgurale… L’énergie Vril n’a pas disparu pour autant. Elle est vitale, donc elle circule partout. Le langage usuel témoigne sans cesse de sa présence : ce sont les good vibes, les bonnes vibrations des années 70 quand « le courant passe bien » on est « sur la même longueur d’onde ». Quelqu’un d’attirant exerce une attraction comparable à celle d’un aimant sur le fer. Un cœur aimant attire à lui le dur métal des cœurs souffrants. L’amour est une énergie.

Vril et kundalini

Le Vril est aussi l’influx nerveux qui parcourt notre corps. C’est une des langues dans lesquelles la Terre Mère nous parle. Pour la sentir, nous avons la plante des pieds qui est l’organe subtil le mieux adapté. En marchant pieds nus sur la terre sacrée, les peuples premiers savent qu’ils se rechargent en énergie subtile sans laquelle tout être vivant ne tarde pas à dépérir et à mourir. J’ai une pensée pour tous les urbains, chaussés, chaussettés, semellés, toute la sainte journée sur la dalle bétonnée, goudronnée, bitumée, inutile ou piétinant le synthétique des bureaux modernes. Pour se ressourcer, un géranium desséché depuis quatre ans et la violette africaine qui va l’imiter à force de dépérir dans un pot trop petit.

Les moines, du temps où ils sentaient encore vibrer la vie, ne portaient que des nus-pieds des sandales à semelles fines qui les protégeaient du froid des dalles médiévales, sans les priver des bonnes vibrations qu’on peut sentir dans les cryptes romanes ou les cathédrales gothiques.

Vril d’éveil

L’énergie Vril avait une fonction sacrée, celle de transformer l’homme en dieu en lui rendant les pouvoirs perdus — ces pouvoirs psi qui résultent de l’utilisation synchrone des deux hémisphères cérébraux. Le vril soigneusement dosé augmentait la tension électrique du système nerveux central et déclenchait une montée de kundalini.

Selon l’état d’avancement du sujet sur le chemin intérieur, la montée d’énergie ainsi obtenue pouvait soit le tuer, soit l’éveiller en lui filant les pleins pouvoirs. D’où l’expression si juste de l’ami Stef Kervor : vril salait les crocos, vril croquait les salauds.

 

 

Manipuler l’énergie fulgurale est une grande affaire. La technique en était probablement fort complexe, ce qui explique qu’après avoir été parfaitement maîtrisée par les Atlantes, la connaissance exacte s’en soit perdue graduellement, transmise aux seuls initiés, comme les Lévites qui étaient seuls habilités à manipuler l’Arche d’Alliance. Quelles que soient l’époque, la latitude et les circonstances, il semble que nos ancêtres aient toujours recherché l’éveil, l’illumination et la plénitude intérieure. D’innombrables techniques ont été utilisées dans ce même but. Des bas-reliefs égyptiens nous montrent l’utilisation de ce que je pense être un caisson à Vril,image ci-dessus sur le modèle des caissons hyperbares des plongeurs ou des caissons d’isolation sensorielle des années 80.

On note la présence de câbles électriques (?) reliant le caisson à un générateur (?). Allongé nu dans ce caisson, le postulant recevait son baptême de vril électrique. L’électricité est un des multiples moyens d’éveil utilisés par les dieux. La décharge convenablement réglée assurait l’éveil sans risque majeur.

Les différentes scènes des bas-reliefs ou des fresques égyptiennes sont très précises, si précises qu’on peut penser que chaque détail est signifiant. On n’a pas le droit d’en négliger un seul.

Le caisson est soutenu par un objet mystérieux, le djed. Il évoque ces isolateurs électriques pour les câbles à haute tension.  Sur la photo ci-contre, il est en pierre. Mais je suppose qu’il pouvait être d’une autre matière, isolante par exemple, comme le verre.Sa forme et sa position sur le bas-relief, en soutien du caisson, laissent à penser qu’il avait un usage électrique, voire électronique.

Quoi qu’il en soit, le djed n’est pas un symbole, c’est un appareil précieux, d’une utilité majeure, d’où son omniprésence dans l’iconographie égyptienne. En Egyptien ancien, djed signifie stabilité, durée.

Un indice qui m’amène à penser que le djed pouvait servir à prolonger l’existence des dieux mortels, comme le soma pour les dieux hindous, l’ambroisie pour les dieux olympiens et l’hydromel pour les dieux celtes. Un petit coup de survoltage, et hop, l’ADN était rectifié, le sujet rajeunissait.

L’Egypte héritière

Ce pays fascinant n’aurait rassemblé que des chevriers en guenilles s’il n’avait pas connu un climat pluvieux, une végétation luxuriante loin du désert actuel, et surtout, surtout ! s’il n’avait pas reçule fabuleux héritage atlante. Et notre belle espèce humaine, dont nous sommes si fiers, que serait-elle sans le précieux concours des terraformeurs ?

Maintenant que nous allons devenir terraformeurs nous-mêmes,de la planète Mars. Un de ces siècles. il est important de passer en revue les réussites et les échecs de nos terraformeurs. Afin d’essayer d’être meilleurs qu’ils ne l’ont été. Disons aussi bons qu’eux. Enfin pas pires. Ce qui ne sera pas si facile.

 

Cet article reprend, complète et actualise une conférence que j’ai donnée à Barcelone en 2015 (photo des intervenants ci-dessous).

Lire les deux parties précédentes : Nos Pères Créateurs Encore Nos Créateurs

 

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Il est l’heure de jubiler.
Hubert Reeves