L’héritage atlante

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Des êtres mythiques sont à l’origine de notre espèce, de notre monde et de notre civilisation. Ce sont les anciens dieux, des hommes d’avant le déluge, aux pouvoirs démesurés dont nous nous approchons à peine. Ils évoluaient dans des engins volants et leur science était sans borne. Nos ancêtres, très différents de ces géants, les ont pris pour des dieux. Mais ils étaient mortels tout comme nous.

Ces êtres mythiques, le Livre d’Enoch les appellent Veilleurs ou Guetteurs. La tradition latino-américaine les nomme Quetzalcoatl ou Viracocha. Platon les appelle les Atlantes, et la tradition hindoue les Asvins. Ils furent les maîtres de cette planète, qu’ils ont aménagée à leur convenance. Et ils sont les pères de l’espèce humaine actuelle, qu’ils ont conçue selon leur caprice.

L’Atlantide connaissait parfaitement la nature et la puissance des forces cosmiques, particulièrement celles de l’éther, du vril et des courants telluriques et ce peuple l’appliquait avec attention à l’agriculture et à l’astronomie/astrologie, pour éviter toute catastrophe géologique qu’il était du pouvoir de l’homme de conjurer. Après le cataclysme qui mit fin à leur civilisation, on perd toute trace de leur science pendant de nombreux millénaires.

Elle s’est transmise oralement, par l’intermédiaire d’élus ayant conservé un peu d’instruction au milieu des sauvages revenus à la barbarie. En Afrique protohistorique, de brillantes civilisations se sont succédées, profitant des tributs versés par les Afro-Américains. Au 13e siècle, Bakari II, était  mansa, c’est à dire empereur, du Mali. Un jour il partit avec armes et bagages s’installer sur ses terres américaines… ça se passait deux siècles avant Colomb !! Autre exemple : en Europe, la civilisation sumérienne est totalement issue de la culture atlante.

Mais l’antique savoir de ce peuple hyper-développé n’a subsisté que très partiellement. Ignatius Donnelly est le premier à défendre la théorie selon laquelle l’Atlantide aurait été le berceau de notre civilisation actuelle, exposant l’idée que les Atlantes furent les créateurs de nos arts et de nos sciences.

 

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Durant les 500 années AEC, des poches d’individus ayant conservé des bribes de science se manifestèrent à nouveau. Alexandre le Grand entreprit la collecte de l’ancienne science.

Comme Sénachérib et Assurbanipal avant lui, il envoya des collecteurs de parchemins  à travers le monde connu et il fit placer l’ensemble des manuscrits dans une grande bibliothèque du savoir ancien. Fondée à Alexandrie, en Égypte, en -288, elle fut définitivement détruite au plus tard en l’an 642. Avec plus de sept cent mille volumes, elle fut un haut lieu du savoir antique : Pythagore de Samos, Thalès, Socrate, Hippocrate, Démocrite, Platon, Aristote, Erathostene, Aristarque, Ptolémée.

Ces hommes qui ont posé les bases de la science moderne sont Grecs, tous éduqués en Egypte à l’époque de la Grande Bibliothèque d’Alexandrie. Les témoignages sur d’anciennes civilisations devaient s’y trouver, ainsi que des archives scientifiques qui furent épluchées par les philosophes pré-socratiques. Quand la grande bibliothèque a brûlé, des milliers de précieux documents sur les anciens mondes sont partis en fumée. L’essentiel de leur savoir fut perdu, mais le souvenir en demeure, éternel.

 

Toute l’aventure humaine est accessible à jamais
dans les Annales Akashiques.

L’Atlantide fut le premier jardin d’Eden ou Paradis, avec son jardin des Hespérides. Sumer s’en est inspiré pour réécrire l’histoire de l’Edin ou Eden. Les épisodes atlantes furent relocalisés au Moyen Orient par les scribes sumériens. Leurs dieux, comme ceux des Grecs, Phéniciens, Scandinaves et Hindous sont les Héros surhumains de l’ère Atlante. La mythologie d’Egypte et du Pérou vient des Atlantes, qui se disaient fils du Soleil. Les outils de l’âge de Bronze en Europe, proviennent de l’Atlantide.

Ils furent les premiers à travailler le fer. L’agriculture, qui a démarré au même moment en différents points de la terre, provient des rescapés de l’Atlantide. Les détails techniques de la construction des centrales énergétiques sont inscrits dans les constructions cyclopéennes des Andes, dans les pyramides du Yucatan au Mexique, dans l’Osireion d’Abydos et les pyramides de Gizeh en Egypte, dans les ruines cyclopéennes de Grèce, de Turquie ou du Liban.

 

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Les pyramides et les mégalithes (dolmens, allées couvertes, cromlech, menhirs) visaient à concentrer et utiliser le vril atmosphérique, cette énergie puissante et gratuite. Après que l’axe de la Terre eut retrouvé son inclinaison sur le plan de l’écliptique, l’énergie du vril atmosphérique fut remplacée par celle de la foudre, d’une utilisation plus délicate, à cause des risques mortels. Mais les surhommes d’avant n’ont pas renoncé pour autant au désir d’éveil et à la volonté de puissance.

Leur maîtrise de la gravité permit aux Atlantes de redresser l’axe terrestre, afin qu’elle produise davantage de géo-énergie. L’électricité produite par la Terre considérée comme une dynamo géante, ou géo-énergie, est la principale source énergétique utilisée par les dieux d’avant. Elle circulait autour du globe par de vastes flux que les « dieux d’avant » ont travaillés à peu près de la même façon que leurs descendants ont fait avec la foudre, des millénaires plus tard.

Auto-produite par le magnétisme terrestre, la géo-électricité (ou vril) était captée par les pyramides, éclatée par des temples ou des cercles de pierre, acheminée par des canalisations d’eau et des alignements de menhirs polarisés, comme ceux de Carnac ou d’Avebury.

Notons que les menhirs pouvaient être remplacés par des rangées de piliers, voire des statues monumentales soutenant des voûtes. Ces statues que nous nommons, comme par hasard, des Atlantes..

Mais hélas ! Devenue un électro-aimant surpuissant, notre planète « amoureuse » se mit à attirer toute sorte d’objets célestes. Des myriades d’étoiles filantes zébraient le ciel nocturne. Et ce qui devait arriver arriva : une collision majeure déséquilibra le globe terrestre, qui accomplit une rotation de 180°, tandis que son axe retrouvait son inclinaison originelle de 25° environ. Sa production électrique chuta drastiquement. Déluges et séismes ravagèrent les continents et les îles.

Les Atlantes avaient prévu le coup: ils réussirent à émerger du désastre, et constatant la chute énergétique, ils convertirent leurs centrales géo-électriques en centrales fulgurales… où ils se mirent à produire de prodigieuses quantités d’énergie. Le tonnerre et les crépitements des boules de feu blanc, le ruissellement continu des serpents iridescents sur la pointe des menhirs offraient un spectacle saisissant. A bonne distance, de nombreux spectateurs venaient vibrer devant le light-show.

Est-ce la raison pour laquelle la Grande Pyramide était nommée, en égyptien, l’horizon lumineux de Khéops ?

 

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La science sacrée des Atlantes et des géants d’avant était d’une antiquité très lointaine. Ils ont su, à travers les crises et les désastres des temps, maintenir le cap de cette culture vers l’accroissement constant de leur connaissance. Puissions-nous faire de même.

 

Les hommes sont mille fois plus acharnés à acquérir des richesses que la culture, bien qu’il soit parfaitement certain que le bonheur d’un individu dépend bien plus de ce qu’il est que de ce qu’il a.

Arthur Schopenhauer

 

Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif, et son futur est toujours conditionnel. 
Jean Cocteau