Chaque jour, la foudre frappe la terre cinq millions de fois. À chaque instant dans le monde, il y a plusieurs milliers d’orages simultanés. Ce qui représente jusqu’à trois cents éclairs par seconde.
Les orages se forment à partir d’eau et de chaleur. Les nuages sont les usines célestes où la foudre s’élabore. Le cumulo-nimbus, en forme d’enclume, présente la plus grande extension verticale, donc la plus grande différence de température entre base et sommet, ce qui fait de lui le nuage d’orage type. Les nuages sont formés de vapeur d’eau, sous forme d’une myriade de goutelettes.
Quand les gouttes sont trop lourdes pour rester en suspension, elles tombent : c’est la pluie. Les plus petites gouttelettes montent et le froid les cristallise : c’est la glace. Les cristaux s’assemblent en grêlons, qui chutent à travers l’immense masse du nuage. Les grêlons, de polarité négative, entrent en collision avec les gouttelettes, positives. Le nuage a une charge positive dans sa partie supérieure, et négative dans sa partie inférieure. Il forme une énorme batterie. Et ça tonne, ça monte, ça jaillit.
Les orages ne sont pas également répartis sur le globe. Aux Etats-Unis, un « couloir de la foudre » est particulièrement frappé par les éclairs. Mais c’est Bogor, sur l’île de Java, qui détient le record du monde des orages. Le ciel y tonne 322 jours par an. A l’heure actuelle, personne ne peut dire pourquoi.
Quant à la foudre globulaire, les météorologistes en admettent tout juste l’existence. Il faut dire que les recherches sur la foudre n’ont commencé qu’en 1752 avec l’invention du paratonnerre par Benjamin Franklin… Un éclair, c’est une décharge de cent millions de volts, une intensité de trente KiloAmpères. C’est une température de vingt-sept mille degrés centigrades, plus chaud que la surface du soleil. Comme il y a environ cent éclairs à la seconde, l’énergie de la foudre représente un potentiel planétaire de 6000 Mégawatts à chaque seconde. L’équivalent instantané d’une centrale nucléaire de quatre tranches, sans pollution atmosphérique ni déchets radioactifs, s’il vous plaît.
Ces chiffres ne tiennent compte que des éclairs qui touchent le sol ; ils pourraient donc être multipliés par dix. En effet, les climatologistes estiment que quatre-vingt-dix pour cent des éclairs ne s’abattent pas sur terre. Ils restent dans les cumulo-nimbus, où ils forment les éclairs en nappe. Le potentiel planétaire d’énergie fulgurale représenterait donc dix fois plus de courant électrique : 60 millions de Gigawatts par seconde. Gratos.
En ces temps de pénurie énergétique et de lutte contre toutes les pollutions, pourquoi ne pas utiliser cette source quasi inépuisable ? Peut-être parce qu’on ne sait pas. Ou à cause du danger ? Ou pour mieux contrôler un marché juteux en entretenant la pénurie ?? Il est vrai que la géo-électricité – ou vril – beaucoup moins dangereuse, n’intéresse pas non plus nos ingénieurs. Mise en évidence par le génial Tesla il y a plus de 100 ans, on continue à l’ignorer. Seuls s’y consacrent, en Asie, les adeptes du Feng Shui, et chez nous, les géobiologues. Mais leurs travaux ne sont pas reconnus par la communauté scientifique…
Circulant d’un nuage à l’autre à une vitesse de 100.000 km/seconde, ces éclairs aériens forment des rubans, des chapelets, des arborescences fascinantes qui s’étirent quelque fois sur plus de 150 km.
Ce qui explique que des éclairs puissent tomber dans une zone où les nuages orageux caractéristiques, les cumulo-nimbus en forme d ‘enclume, ne sont pas encore présents. Ce qui montre aussi qu’on peut attirer la foudre par tous les temps, à condition d’avoir un relief pointu, et polarisé. Ces conditions ont été recherchées par nos lointains ancêtres. Ils ont aménagés des reliefs naturels, pics ou montagnes comme Macchu Pichu. Ils ont terrassé des collines artificielles, comme à Avebury. Ils ont élevés des tours et des flèches sur les cathédrales médiévales. Ils ont dressé des obélisques et bâti des pyramides. Ils ont couronné les édifices sacrés de paratonnerres, comme la Maison de Vie d’Uruk ou le Temple de Salomon.
Pour polariser leurs capteurs de foudre, ils ont même inventé la pile électrique. Un édifice tel que la colline artificielle de Silbury présente la structure interne d’un accumulateur : cette colline pourrait être une pile électrique géante. Aujourd’hui nous sentons encore la trace de l’énergie qui jadis jaillissait à flots vivants. Tout s’en va, tout revient, sa puissance aussi.
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