Ouvert, attentif, lucide

 

Ouvert, attentif, lucide. Percevoir, apercevoir, voir. Savoir se voir sans se décevoir. Être ouvert sur l’inexplicable. Couper le filtrage des messages de nos sens. Ce ne sont pas nos sens qui nous trompent, c’est notre cerveau et ses foutus programmes. Attentif aux anomalies aussi. Elles révèlent le surnaturel. L’irréel. Le surréel. Lucide beaux songes, filtrer le mensonge, zapper la rallonge, pratiquer la plonge du pêcheur d’éponges que le remord ronge à Pons en Saintonge.

Allons

Ouvert, attentif, lucide. Rien ne t’échappe. Nul ne t’évite. Rien ne t’abuse. Nul ne t’accuse. Ton miroir est partout où tu regardes. Ton histoire est partout qui te regarde. Tu marches seul. Tu ne sais pas où tes pas te mènent, mais tu y vas tout droit. Sans faillir. Sans faiblir. Sans coup férir. Sans t’enfuir. Allons compagnons, allons d’un bon pas vers le cœur de nous-mêmes, vers le nœud du problème, vers le sens du mythème, le tabou du totem.

Ouvert au tout-venant, attentif aux détails, lucide à bout portant. Au bout pourtant. Eau bout pour tant. Un instant. Lucide attend ton temps. Attentive à l’étang. Ouverte le dimanche. Et tes mains sur ses hanches. Hors de l’eau fait la planche. Et sa peau rose et blanche où ta prose s’épanche en bouquet de pervenches hors des cloisons étanches de ta baraque en planches.

Lucide et même translucide. Lucide au point de voir l’invisible. C’est à dire toi-même, crâne de piaf. – Eh dites !!
– Pardon ??
– Edith Piaf.

Ouvert genre grand ouvert. Genre 7×7 et 24×24. Genre tout le temps. Pas moyen de moyenner. On prend le tout venant. Tous les gens. On ne trie pas, dit le facteur gréviste. C’est un factieux. Le soir, il fait le factotum facturier pour des fabriques factices. Tout est bidon. Il invente comme il respire. C’est un tic. Il prend tout ce qui vient. Autre tic. Comme il dit : Faut pas trier. Pas tri aux tics. C’est tout lui.

Programmés

Les programmes du cerveau ? Cette connerie ! Tout ordinateur sans programme n’est qu’un tas de matière inerte. Notre ordinateur mental lui aussi a besoin de programmes pour fonctionner. Piégeux, les programmes. On ne peut pas aller où on veut avec ces foutus programmes pré-bogués. Qui les a fait ? Quel vicieux splendide a pondu ces merveilles de machiavélisme productif ? J’en reste sur le cul. Et pas de réponse ! Un grand silence frisé parcourt la désassemblée. Un petit con ne peut s’empêcher de me taquiner. Il hurle : C’est la nature, hé, connaud !

La nature !! Ben voyons ! Quand on la laisse à l’œuvre, on constate les beaux dégâts. Ravages, incendies, séismes, tsunamis, tempêtes, typhons, blizzards, glaces, laves, elle y va carrément, la nature ! Et si on la laisse faire, elle ne sait pas s’arrêter. Elle cultive la disproportion, la dysharmonie. Dans le détail, la nature est magnifique. Dans l’ensemble, elle manque de cohérence. Il faut bien qu’il existe un plan d’ensemble auquel chaque plante est soumise. Il faut qu’on l’aide. Une personne, une force, une intention… Quand on admire la sublime composition de certains panoramas, je dis qu’on l’a aidée.

Le ventre et l’Esprit

Attentif d’abord à toi-même. Ouvert à ton propre corps. Lucide à son propos. Tu connais tes organes internes, tu sais te guérir par la force de l’Esprit — je ne dis pas le mental, il ne peut rien face à l’efficacité du ventre et à la puissance de l’Esprit. Attentif aux messages que tes organes diffusent à ton intention. Lis-les tous. Apprends à les reconnaître, à les déchiffrer. Réagis à leur contenu. Nombre de fonctions organiques jusqu’ici gérées par ton corps sans ton concours ni ton accord se trouvent à présent sous ta responsabilité consciente.

Sois lucide sur ce qui se trame en toi. Apprends à capter les signes précurseurs des dysfonctionnements avant même qu’ils ne deviennent des affections ou des infections. Maintenant tu es responsable de ta matière, de tes pensées ou de tes non-pensées, de tes actes ou de ton non-agir. Les conséquences d’éventuelles négligences seraient dommageables, voire mortelles. Assume. Accepte. Agis. Quiconque fourbit son guérisseur intérieur se prémunit contre les maladies.

Guérisseur Intérieur ?

Redémarrer votre guérisseur intérieur est assez simple, si toutefois vous trouvez quelqu’un capable de restaurer votre schéma énergétique – canal de la kundalini et canaux latéraux – à son niveau optimal.

A défaut, je peux le faire pour vous. Je nettoierai votre schéma énergétique. Je débloquerai les chakras afin de rendre l’énergie plus forte, plus abondante et plus utile pour vous. Dès lors, votre guérisseur intérieur vous protégera. Vous aurez les moyens de le maintenir actif.

Venez me voir à Erquy pour un stage nettoyage de 4 jours. Arrivée lundi en soirée, mardi nettoyage du corps subtil et déblocage des perceptions fines, mercredi debrief et chek-up, départ jeudi en matinée. Cliquez sur CONTACT au bas de la page. Veuillez mentionner sur le formulaire : demande de stage.

Confiance

Merci pour cette belle confiance que tu me fais. Elle sera nécessaire, crois-moi. Et fais-toi confiance d’abord à toi-même : tu seras toujours ton meilleur guide. Soucie-toi de ton corps, prends soin de toi, de la superbe machine matérielle et spirituelle qui constitue ton corps de gloire, ton corps d’éveil, ton corps oublié.

Ton corps t’incombe. Ses soins de toi dépendent. Sa santé repose sur tes seules épaules. Il s’agit d’affuter ton guérisseur intérieur. Astique dare-dare ton attention première, dégaine peinard ton attention seconde, ne laisse rien filer hors des filets de ta conscience accrue. Le sais-tu ? Il est pour toi ce grand spectacle. Rien que pour toi. Profite.

Ooooh ! Comme c’est beau…

C’est pour moi, c’est cadeau ! (Cyril Hanouna)

 

 

Les 26 états du guerrier

Alerte. Éveillé. Dispos. Fin prêt. D’attaque. Vif. Rapide. Prompt. Attentif. Engagé. Volontaire. Offensif. Téméraire. Intrépide. Courageux. Solide. Stable. Calme. Recueilli. Sensitif. Visionnaire. Prophète. Ermite. Errant. Mendiant. Mat.

Personne n’est plus esclave que celui qui pense faussement être libre. (Wolfgang von Goethe)

 

Ces 26 états se combinent, se  complètent et s’opposent. Ils s’unissent pour tisser ta nouvelle entité. Le guerrier de lumière qui dort au fond de toi vient de s’éveiller. Tout change, mais oui, même toi. Tu peux le sentir en toi. Ton corps te parle. La tête vide, sans réfléchir, soudain tu sais. Ton corps te le dit. Ainsi se contourne l’ego qui règne sur toutes tes pensées. Donc, cesse de penser. Le contrôle te reviendra et ton corps s’en servira.

On consacre la première moitié de sa vie à se forger un ego solide, et la seconde moitié à s’en débarrasser. (Carl Gustav Jung)

 

Ce sont des choses incompréhensibles tant qu’on ne les a pas éprouvées. Toi aussi tu vas rencontrer ça, tu te reconnaîtras, tu sauras le faire, tu pourras même en parler… mais tu ne comprendras toujours pas. Bienvenue dans le monde du mystère où le corps te guide et l’Esprit agit, au-delà du mental, dans le dos de l’ego.

 

Ce qui t’attend

Demain peut-être, il te faudra gérer les battements de ton cœur. La santé de ton foie. La beauté de ta peau. La couleur de tes yeux. Demain peut-être, quand la vie humaine durera 300 ans, après les dents de laits viendront trois autres pousses dentaires au lieu d’une seule : une à 130 ans, la dernière à  200. Nos organes endommagés sauront se régénérer, nos membres coupés repousseront, notre taille dépassera les 3 mètres. Lucidité, attention, ouverture seront la nouvelle devise de la nation, sous l’égide de la clem, communauté libre d’europe et méditerranée.

Demain il fera beau, demain il fera jour, demain il fera doux, demain l’hiver est mort, demain plus de saisons, demain l’amour, la joie, la vie. Pourquoi pas aujourd’hui ?

Ce qui t’attend, tu l’attends. Ce que tu veux, tu l’as déjà. Mais tu ne le sais pas. Ce que tu souhaites est déjà là. Tu ne l’acceptes pas. Personne ne peut rien te donner que tu ne possèdes déjà. Personne ne peut rien te prendre à quoi tu n’aies déjà renoncé. Personne ne peut rien contre toi, tu peux beaucoup pour eux comme pour toi.

Ce que tu donnes te revient au centuple. Donne du bonheur, tu recevras le miel de la terre, la joie du corps et le soleil du cœur.

 

Instant

Imagine un instant qui n’en finit pas. Soudain sans raison l’instant s’arrête net. Et c’est comme s’il n’avait jamais existé. Cet instant interminable, c’est ta vie. Un bref instant. Il te paraît infini quand tu es petit, interminable quand tu es jeune, durable quand tu es mûr, fragile quand tu es vieux, néant quand tu es mort.

À moins ? Oui, à moins que ça continue de l’autre côté ? Qui peut vous regarder droit dans les yeux et vous dire : Sois tranquille, la mort n’est rien ? Qui peut en être certain ?

Avant le grand départ, ne fais pas ton petit malin. Si tu ne crois pas à l’autre monde, si tu nies la vie après la vie, suis le bon conseil de Woody : prends quand même du pain, du vin et un bon bouquin. 

L’éternité c’est long. Surtout vers la fin. (Woody Allen)

 

 

 Je ne crois pas à la vie après la vie, mais j’emporterai tout de même un sandwich. (Woody Allen)

 

Par le feu, faisons table rase. Par le creux, faisons fable naze. Par le jeu, faisons face affreuse. Par le nœud, faisons fesse heureuse. Par le si, par le la, par le mi, par le fa, par le sol, par le toit, par le do, par le doigt, par le cul, parle-moi. Parles-tu ? Pars sans moi.

Bon, là-dessus je vous laisse. On se reverra aux confins de l’infini, une fois l’éternité finie. D’ici là absolutez-vous sans limite et éternisez-vous bien.

 Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s’enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous ! (Charles Baudelaire)

 

Quand tu auras renoncé à l’espérance, je t’apprendrai la volonté.
Sénèque