Voyez ces guerriers très antiques, ils se battent contre eux-mêmes dans quelque lointaine contrée d’Asie. Sont-ils miroirs, doubles, fantômes d’un même héros — ou frères de sang, de lignée, de langue et de compagne ? Un peu de tout ça. Ils sont Gémeauxcomme moi tendance Vézalaine,pas comme moi c’est pourquoi ils gardent leurs distances. Mais ils se soignent.
Ils portent l’un comme l’autre un casque d’or. Ce n’est pas pour parer les coups. L’or n’est pas assez dur pour assurer une protection réelle contre le pilum de bronze qu’ils ont en main. Un pilum qui tient du cimeterre et de la faux. Affuté comme une baïonnette, cette lame bien maniée faisait voler les têtes ennemies. D’où est tirée la réplique d’un légionnaire romain : un coup de pilum dans ton sternum. (source)Astérix, bien sûr. Mais dans quel album ?
Ils sont des héros, ils ont dédié leur vie au combat pour leur Seigneur de Guerre ou pour leur culte particulier. La mort est partout où ils regardent. La peur n’est pas une option. Tendus comme des slips, furieux comme taureaux en rut, ils avancent, immenses, intenses, calmes comme des tombes, tranquilles comme des cénobites. Ils n’ont aucun besoin de se protéger le crâne. Leur casque d’or sert à tout autre chose.
Et d’ailleurs, quand on examine ces quatre objets en or, s’agit-il vraiment de casques ? Et si oui, quel genre de casques ? Une coiffe rituelle ? Une protection ? Une copie ?
Je pars du principe que notre protohistoire a connu une période de technologie avancée — plus avancée que la nôtre en tout cas. Et de très loin. Nous n’en possédons que bien peu de traces, c’est vrai. Mais nous avons sur cette question une foule de témoignages concordants. Alors j’ai pris le parti du passé hi-tech.
À défaut d’user des mêmes prémices, tant qu’on s’efforce de nier toute technicité aux populations de l’âge de bronze, l’utilisation et la fonction des coiffes d’or resteront un parfait mystère. Comme bon nombre d’objets énigmatiques, hors catégorie, inexplicables, et tellement embarrassants pour la science établie, les coiffes d’or sont à ranger au fond d’une remise. Tous les musées d’ethno ou d’anthropopotames. Voir plus loin. ont des remises où cacher les surplus non conformes sous une bonne couche de poussière. On les appelle des enfers, parce qu’ils sont pavés de bonnes intentions. Éviter de semer le trouble avec la vérité. L’enfer, c’est l’oubli.
Ce mystère total, opaque, n’a pas empêché les spécialistes du passé conventionnel d’accumuler les hypothèses les plus ringardes. Quelle connerie ! Libre de toute contrainte, une réjouissante créativité aurait pu se développer avec profit, penses-tu ! Le mystère est rétrogradé devinette pour enfant de cinq ans. Qu’est-ce que je dis ? Les enfants sont plus imaginatifs. Coincés dans le labyrinthe universitaire, les chercheurs en oublient le plus important : la méthode scientifique. Isolés, quasi-ermites, ils cogitent dans la pénombre de leur triste monde et déroulent leurs scénarios bidons sans l’ombre d’une preuve ni le moindre indice. Et ça n’a pas l’air de les gêner beaucoup, les cénobitesReligieux qui vivent en communauté. tranquilles.
« Nous n’avons jamais bien compris quel mal pouvaient faire les cénobites cloîtrés dans une prison volontaire et vivant d’austérités et de prières, surtout dans un pays comme l’Espagne, où ce n’est certes pas le terrain qui manque.« (source)Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859
Accrochez-vous, voilà la copie des pros de l’hypo.thèse D’abord, en raison de leur forme phallique, ils ont pris les casques pour des symboles de fertilité. Ben voyons ! Les pros ont pensé ensuite que les casques faisaient partie d’une ancienne armure. Mais où sont-elles, ces armures précieuses ? On n’en a jamais trouvé une seule. Si les casques ont été enfouis, les armures auraient dû l’être aussi.
Allons, amis chercheurs, encore un effort. C’est vous les pros. Le vieux général avait raison quand il a visité le CNRS : « Chercheurs, c’est très bien. Mais ce qu’il faut à la France, ce sont des trouveurs !«
Un trouveur a suggéré que ce n’était pas des couvre-chefs mais des vases de cérémonie. Vu leur forme, ils seraient instables ! Mais c’est assez bien observé. Les fines gravures représentent des pierres précieuses, des ornements de grand prix… ou encore des boutons, des cadrans, tout un attirail technologique qui fut celui des dieux d’avant ? Posons-nous les bonnes questions.
Plus tard, d’autres pros ont imaginé que les chapeaux étaient été placés sur des pieux dans des lieux de culte, pour servir de décoration. Ben voyons ! Personne ne sait rien de ces lointains ancêtres. Ni de leur langue, ni de leur culture, ni de leur rites, ni de leur chapeaux en or. Malgré cette totale ignorance, on se permet de les imaginer aussi bas de plafond que nous pouvons l’être aujourd’hui, nous qui errons au fin fond d’une époque décadente, issus une civilisation qui se casse la gueule, humbles humains humant la fin du monde mais pas moins bornés pour autant.
C’est fou d’orgueil et de connerie. Siouplaît, messieurs les savants, baissez d’un ton. De vingt tons même. Que vous ne sachiez rien, passe encore, mais arrêtez d’insulter des ancêtres qui en savaient forcément beaucoup plus long que vous ne l’imaginez. Et du coup infiniment plus long que vous. Ce qui n’est pas difficile.
D’autres rigolos supposent que les quatre chapeaux appartenaient autrefois à d’anciens sorciers, en raison de leur ressemblance avec les chapeaux d’Halloween. Ces débilos ont trop regardé les bitos d’alchimiste dans Mickey à travers les siècles. Dire que ces faux savants représentent l’élite de la recherche et de l’enseignement. Bordel. Leurs étudiants doivent flipper grave.
On peut bien dire tout ce qu’on veut, ce truc idiot m’a agacé, je suis donc allé voir sur place. Rien ne vaut une visite d’époque. On peut se payer ce genre de luxe quand on sait se déplacer sur toute la ligne de temps. Comment croyez-vous que j’ai obtenu les infos inédites que je détaille dans ces pages ?
Je suis venu tout nu, j’ai vu la bévue et j’ai vaincu l’énigme. Je peux me rhabiller. Ces casques, comme je m’en doutais, sont des copies. En or comme leurs modèles, ces copies imitent la forme d’antiques couvre-chefs. La forme, pas l’effet. Les anciens voulaient par ces imitations rendre hommage aux dieux d’avant dont ils regrettaient l’absence.
En partant, les dieux ont emporté tout leurs objets précieux, armes, couronnes, etc ainsi que tout le hardware technologique, qui est leur matériel professionnel. Ces dieux-là sont des terraformeurs, des aménageurs de planètes. Ce qu’ils ont fait ici, ils le font aussi ailleurs. Donc ils ne laissent rien derrière eux, sauf en cas de conflit. Les USA ne font rien d’autre dans leurs interventions extérieures. Si ça chauffe trop, on abandonne le matos.
Pourquoi ces peuples ont-ils reproduit ces couronnes ? Pour que leur roi puisse se parer de l’autorité et de la puissance des dieux d’avant. Les couronnes divines n’étaient pas de simples morceaux de métal. Contrairement à leurs reproductions humaines, elles avaient de grands pouvoirs.
Les couvre-chefs originaux étaient tout à fait comparables aux couronnes que portait Osiris. Ces fameuses couronnes qui sont représentées sur tant de fresques, mosaïques, ou peintures d’Egypte antique.
Ces couronnes compliquées semblent jouer un rôle dans toutes les scènes où elles sont présentes. Elles interagissent entre le pharaon et son entourage, les prêtres, les initiés, les suppliants, les suivants, le peuple des croyants venu adorer le pharaon, ce dieu vivant sur la Terre de Ré, ce Roi des Hommes…
Osiris est connu pour ses couronnes imposantes. Sur cette image, on le voit arborer la couronne d’Atef, imposant couvre-chef en tablettes aux cornes de bélier. Faut-il y voir une quelconque filiation avec le dieu bélier, Rama – Bélénos ? En tout cas, on peut y deviner un matériel technologique.
Sur les bas-reliefs du temple de Séti 1er, à Abydos, Osiris porte des couronnes variées aux formes les plus diverses. Graham Hancock s’en étonne : « De telles couronnes constituent un élément essentiel du costume des pharaons. Bizarrement pourtant, en deux siècles de fouilles, les archéologues n’ont jamais retrouvé un seul spécimen de couronne royale. Pas même un fragment, sans parler de la coiffe cérémonielle convolutée associée aux dieux du Premier Temps. » (source) Pour en savoir plus long, lisez l’article complet : Les couronnes d’Osiris.
Hancock, fine mouche, souligne toujours les aberrations, ce qui le rend précieux. Il donne peu d’hypothèses pourtant, et c’est dommage. Selon moi, ces couronnes étaient des armes technologiques, au même titre que le foudre de Zeus (et non pas la foudre, voyez l’article en lien) et bien d’autres armes évoquées par de nombreuses mythologies.
L’arsenal des dieux d’avant était véritablement effrayant. Les bombes atomiques ou pire, les rayons mortels, la grêle de feu, les armes paralysantes, les radiations pétrifiantes, telles celles de Sodome qui transformèrent la femme de Loth en statue de sel.
Tous les dieux et les héros d’Hyperborée possédaient ces armes technologiques aux caractéristiques et aux apparences très différentes. Il y a le vajra d’Indra, et son porteur le vajrapani, l’épée Mjöllnir de Thor qui lui ressemble beaucoup, l’épée hurlante de Lugh, l’épée Excalibur du roi Arthur, l’arme magique de Cuchulainn, dont il fera un si terrible usage.
Mes Dieux que vos guerres étaient jolies… Hélas ! Pas de quoi rire. À lire les vieux mythes on comprend tout de suite que nos créateurs n’ont rien de divin. Ils sont assez monstrueux en fait. Ou pour dire comme Nietzsche, ils sont humains, trop humains, tout comme nous autres. Tels pères, tels fils.
D’ailleurs Nietzsche ne parlait pas des dieux, mais des humains. Il appelait de ses vœux le Surhomme, qui n’est pas superman mais un guerrier impeccable. Il ne fait la guerre qu’à lui-même et à ses défauts qui l’empêchent d’avancer vers sa lumière intérieure.
"J'en ai haussé des femmes ! J'en ai osé des flammes !" (Cahiers Ficelle, idédit)
En 1312, l'empereur du Mali regagne l'Amérique, le continent de ses lointains ancêtres.
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Leur mouvement permet la vie, leur ouverture permet la clarté, leur vigueur permet l'éveil.
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