Les couronnes d’Osiris

 

Par des détails qui peuvent échapper au chercheur pressé, la haute antiquité nous révèle un peu de sa technologie… souvent tournée vers les armes radiantes. Des armes toujours dangereuses.

On a vu le foudre de Zeus, lance-rayons tantôt mortel tantôt curatif. Il y a le vajra d’Indra, lui aussi à double usage. Il y a aussi le Gae Bolga de Cuchulainn, le marteau de Thor ou le xiuhcoatl de Viracocha.  Aucune de ces armes n’est innocente. Toutes font appel à la magie, disons plutôt à une puissante technologie électronique. L’arche d’alliance entre Yahveh et Moïse fait aussi appel à une technologie semblable.

Osiris est connu pour ses couronnes imposantes. Sur l’image qui ouvre cet article, on le voit arborer la couronne d’Atef, imposant couvre-chef en tablettes aux cornes de bélier. Faut-il y voir une quelconque filiation avec le dieu bélier, RamaBélénos ? Sur les bas-reliefs du temple de Séti 1er, à Abydos, Osiris porte des couronnes variées aux formes les plus diverses. Graham Hancock s’en étonne : « De telles couronnes constituent un élément essentiel du costume des pharaons. Bizarrement pourtant, en deux siècles de fouilles, les archéologues n’ont jamais retrouvé un seul spécimen de couronne royale. Pas même un fragment, sans parler de la coiffe cérémonielle convolutée associée aux dieux du Premier Temps. » (source)Graham Hancock, L’empreinte des dieux, 1997

 

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Pas étonnant qu’on n’en ait pas retrouvé trace. Ces coiffures aux formes technologiques étaient d’une valeur  inestimable et d’une dangerosité non moins grande. En êtres responsables, les dieux n’ont rien laissé traîner derrière eux. On notera que les couronnes sont toutes ornées d’antennes et de gadgets qui évoquent des lance-rayons. Ces couronnes étaient des capteurs cérébraux reliés à des générateurs de rayons de mort ou de guérison.  Donc tout à la fois des armes et des traitements.

 

La couronne d’Atef

La plus impressionnante est « la couronne d’Atef, qui semble mesurer plus de cinquante centimètres. Elle était destinée à Osiris. D’après le Livre des Morts, elle lui aurait été donnée par Ra :  « Mais dès le premier jour où il la porta, Osiris fut pris de violents maux de tête, et lorsque Ra revint le soir, Osiris se plaignit que sa tête était irritée et avait enflé à cause de la chaleur dégagée par la couronne. Ra entreprit alors de laisser s’écouler le pus et le sang. » Quelle sorte de couronne était-ce donc pour dégager de la chaleur et provoquer hémorragies et plaies purulentes ? » (source)Graham Hancock, L’empreinte des dieux, 1997 

Il s’agissait d’un engin tout à fait dangereux… y compris pour son porteur. Osiris a dû prendre le temps de s’habituer à ses puissantes radiations.

Tout ce qui ne te tue pas te rend plus fort. (Friedrich Nietzsche)

 

Le Soleil de Ra

Malgré mon admiration pour Hancock, je dois toutefois rectifier une inexactitude. Ra n’est pas une personne, mais un domaine. Ra désigne le Soleil Invaincu, la lumière de l’éveil qui fait briller le vaisseau-mère des dieux d’avant. On lui donné une foule de noms.

Platon l’a nommé Hyperborée, je me tiens donc à celui-là. N’est-ce pas le même Platon qui a donné ce nom à l’Atlantide? Il est resté dans toutes les mémoires alors que, bizarrement, le nom d’Hyperborée est presque oublié.

Mais je ne fais aucun reproche à Hancock pour une méprise dont il n’est pas la source. Dans la période décadente, quand les dieux ne marchaient plus parmi les humains, les Égyptiens eux-mêmes avaient tout oublié. Les pharaons n’étaient plus des dieux. La plupart d’entre eux n’étaient plus éveillés. Leurs rituels reproduisaient des cérémonies magiques qui, sans la puissance des dieux d’avant, se réduisaient à des singeries, comme le sacrifice de la messe ou les rituels maniaques des Juifs.

 

Omniprésence du lance-rayon

Ce qui importe ici est la puissance et l’omniprésence de ce mystérieux lance-rayons. Quelle que soit son apparence, ses effets sont les mêmes : tuer ou guérir, éveiller ou rendre cinglé.

On retrouve l’usage des lance-rayons chez les dieux Aztèque et Incas, Quetzalcoatl et Viracocha. Le xiuhcoatlphoto ci-contre était un lance-rayon. « Des légendes racontent que les dieux de l’ancien Mexique étaient armés de xiuhcoatl, ce qui signifie « serpents de feu ». Ils émettaient des rayons capables de transpercer et mutiler des corps humains. » (source)Graham Hancock, L’empreinte des dieux, 1997 

Une tradition aborigène dit que les Hommes d’Avant étaient les frères de la Foudre. Des peintures rupestres d’Australie  montrent des géants avec des pointillés qui partent de leurs doigts.

 

Technologie des dieux

S’agissant des Élohim, aucune source ne fait explicitement référence à leurs armes. Pourtant de nombreux passages de la Bible ou des sources connexes deviendraient beaucoup plus clairs si l’on indiquait l’usage d’armes et de technologie « modernes ».

Ainsi, les Hébreux trop curieux foudroyés par l’arche d’alliance ; ou l’épisode du buisson ardent ; ou les foudres de Yahveh sur le mont Sinaï ; ou la destruction des murailles de Jéricho ; ou celle de Sodome et Gomorrhe.

Élohim, Quetzalcoatl, Osiris, même combat.  Si les Élohim ont pu se reproduire avec des humaines, ils sont mortels. D’apparence reptilienne, ils font preuve d’un orgueil qu’on ne peut concevoir chez un dieu au sens actuel du terme. Leur comportement est tellement matériel, tellement narcissique, tellement méprisable,  qu’ils ne peuvent appartenir à un autre règne, encore moins un règne divin. Ce sont des Archontes, des terraformeurs, des administrateurs des planètes nouvellement aménagées.

Leur caractère de cochon serait risible s’il ne faisait d’eux des criminels anthropophages. Zeus est un triste sire, obsédé sexuel impénitent, auteur d’innombrables abus, mais plus humain que Hachem. Humain lui aussi, Prométhée / Enki, le petit malin qui invente l’homme pour faire suer tonton Zeus, et ça marche !

Quant à Yahveh le bagarreur, jaloux et tyrannique, auteur de crimes contre l’humanité, ce clown effrayant qui zigouille tout ce qui bouge en hurlant Tu ne tueras point! Pour un dieu unique, il existe à de trop nombreux exemplaires. Yahweh est humain, trop humain lui aussi. Et reptilien. Et mortel…

 

Tuer ou éveiller

Tous ces dieux, êtres de grand pouvoir, possédaient une technologie inégalée. Leur science de l’éveil se matérialisait dans des armes de poing, de front, de ceinture… Ces armes projetaient des rayons capables de guérir, de tuer ou d’éveiller leur cible. Selon le bon vouloir du porteur.

Sur la stèle de la dame Taperet,ci-dessous on voit nettement les rayons bienfaisants, figurés par des fleurs, qui illuminent la prêtresse.  Ces rayons sortentde la boule rouge qui surmonte la couronne du dieu Horus, fils d’Isis. Il s’agit selon moi, sans l’ombre d’un doute, de la représentation de l’éveil donné par le dieu à la dame Taperet.

 

 

 

Quant à l’uraeus,ci-contre ce cobra dressé qui orne les couronnes de presque tous les pharaons, il n’échappe pas à la règle. L’uraeus, du moins le premier modèle, était un lance-rayon directement déclenché par les ondes cervicales du pharaon.

Ensuite, la technologie laser s’est perdue, et les couronnes pharaoniques ont continuer à arborer un cobra, mais ce n’était qu’une copie inoffensive de l’arme primitive.

Sur la photo ci-contre, la couronne de Toutankhamon fait partie de la seconde catégorie : son uraeus est une copie inoffensive. Tout comme les nouveaux vajras, rendus inoffensifs par Bouddha. En l’occurrence, ce grand éveillé devait s’être rendormi, comme Léonard de Vinci.

Je me suis réveillé pour voir que tous les autres dormaient encore. Alors je me suis rendormi. (Léonard de Vinci)

 

Foutu symbolisme!

C’est ainsi que le symbolisme inutile remplace la technologie efficace, quand le savoir originel s’est perdu corps et bien.

Notre époque, cet âge noir qui connaît ses ultimes soubresauts, n’est certes pas la plus brillante de l’histoire humaine. Trop de fats ont tendance à le croire. Le mythe du progrès les aveugle et leur ignorance du passé véritable ne pourra leur rendre la vue.

Cette période, la fin de l’ère des ténèbres, est la pire de toutes. Le symbolisme vain remplace la connaissance vraie qui seule peut nourrir l’âme. Les cultes à mystères, si puissants dans l’Antiquité, encore très présents au Moyen-Âge, ont totalement disparu. Leur seul but était l’éveil des fidèles, tandis que nos religions actuelles sont celles de l’endormissement.

Elles mettent le symbole à toutes les sauces, pire encore: elles méprisent ceux qui le renie car leur savoir offense leur ignorance.

Le symbolisme ? La sagesse des crétins. Ce qui reste quand on a tout oublié. (Lao Surlam)

 

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Voir est une façon particulière de sentir que l’on sait quelque chose sans l’ombre d’un doute.
Carlos Castaneda