Quand un journaliste a demandé à Albert Einstein l’effet que ça faisait d’être l’homme le plus intelligent du monde, il a répondu : « Je n’en sais rien. Demandez à Nikola Tesla. » En 1919, celui qui fut l’un des plus grands inventeurs dans le domaine de l’électricité et du magnétisme, l’ingénieur visionnaire Nikola Tesla, a fait le point sur ses nombreuses inventions. (source)Tesla, Mes inventions

Il a fallu plus d’un siècle pour que ses travaux passionnent une nouvelle race d’inventeurs. Mais pas les investisseurs. « Nikola Tesla est né en 1856 à Smiljan, dans ce qui est aujourd’hui la Croatie. La légende raconte que sa naissance s’est produite au moment même où se déchaînait un orage à fortes décharges électriques. » (source)http://www.inmesol.fr/blog/nikola-tesla-le-scientifique-qui-a-eclaire-le-monde-1856-1943   

Intéressant ! C’est ainsi que la sagesse antique faisait les Fils du Soleil ! Ainsi donc, il existe une possibilité que Nikola Tesla, dès sa naissance, ait reçu l’éveil par le feu du ciel. Et ce n’est pas rien. Un tel événement expliquerait mieux l’incroyable génie inventif de cet homme, qui a fait évoluer ses recherches très au-dessus de celles de ses meilleurs contemporains. La décharge d’un éclair a très bien pu éveiller le jeune Nikola, le privant du même coup d’une aversion profonde pour les affaires, qui lui valut de mourir ruiné.

Ayant gagné le nouveau monde, Tesla a opté pour la nationalité étasunienne. Ingénieur inventif et brillant, il surtout étudié les confins de l’électricité et du magnétisme, ce qui fait de lui l’un des pionniers de la géo-énergie, aussi nommée énergie Vril. Précisons que Tesla lui-même n’a jamais employé le terme de Vril, qui est apparu après ses travaux. On peut tout de même le considérer comme le premier explorateur de cette énergie ahurissante. Le premier pour l’époque moderne, bien sûr.

Car la haute antiquité nous en remontre sur le Vril, qui semble avoir été connu depuis l’époque sumérienneLes paratonnerres du temple de Salomon et du temple d’Uruk en sont des preuves tangibles. Mais Tesla n’a pas eu besoin de remonter jusque là. En tout cas, pas consciemment. Il lui a suffi d’une randonnée en montagne. A-t-il reçu une boule de foudre dans son corps ? « Un jour que j’errais dans la montagne, je cherchais à m’abriter d’un orage qui approchait. Le ciel se chargeait de gros nuages et cependant la pluie ne venait pas, lorsque soudain, il y eut un éclair suivi d’un déluge. » (source)Tesla, Mes inventions

 

 

Décidément le destin de Tesla est marqué par la foudre ! Que dit-il sur celle-ci ? « Cela me fit réfléchir. Les deux phénomènes avaient manifestement une relation de cause à effet, et j’en arrivai à la conclusion que l’énergie électrique impliquée dans la précipitation de l’eau était insignifiante, mais que l’éclair jouait le rôle d’une détente très sensible. Cela laissait entrevoir une formidable possibilité de réalisation. En produisant un effet électrique approprié, nous pourrions transformer les conditions d’existence sur toute la planète. Le soleil évapore l’eau des océans et les vents la poussent sur des régions où elle demeure en état d’équilibre instable.  Si nous pouvions rompre cet équilibre quand nous le désirons, nous pourrions maîtriser le flot de la vie : irriguer les déserts arides, créer des lacs et des rivières et produire de la force motrice à volonté. Ce serait la manière la plus efficace de mettre le soleil au service de l’homme. » (source)Tesla, Mes inventions

Il a raison. Et cette idée géniale, il l’a sans doute pêchée dans les lointaines mémoires de nos ancêtres les dieux d’avant le déluge. La muse du poète, l’intuition du chercheur l’imagination du peintre n’ont pas d’autre origine. Ce que Tesla voyait pour le futur a existé dans le passé, conformément à la leçon de l’Ecclésiaste. Les dieux d’avant ont couvert la planète de mégalithes et de pyramides qui ont fait pleuvoir des cataractes sur les zones concernées. Les grandes pierres avaient aussi d’autres effets, plus proches du magnétisme et de la bio-électronique, que nous avons étudiés ailleurs. Mais sur l’aspect agricole et énergétique, les intuitions géniales de Tesla ouvrent la porte à une ère nouvelle : pourquoi pas le retour de l’âge d’or ?

Comme son illustre prédécesseur Benjamin Franklin, Nikola Tesla travaille sur le paratonnerre, mais avec une finalité bien différente. Franklin voulait seulement remettre à la terre l’énergie fulgurale, afin de protéger les hauts édifices des dégâts que la foudre pourrait causer. Tesla, lui, veut utiliser la foudre pour améliorer notre environnement et lutter contre l’aridité. A l’heure où la sécheresse devient le problème majeur des pays les plus pauvres, il est singulier que ses travaux soient encore au placard. Sans doute le devons-nous à la puissance des lobbies nucléaire et pétrolier qui refusent l’émergence d’une énergie gratuite…

 

Le premier problème qui se pose à Tesla est comment capter la foudre ? « La réussite dépendrait de notre capacité à mettre en oeuvre des forces électriques de même ordre que celles de la nature. De retour aux Etats-Unis, durant l’été 1892, des travaux commencèrent qui pour moi étaient d’autant plus motivants que des moyens analogues étaient nécessaires pour la réussite des communications sans fil. » (source)Tesla, Mes inventions

C’est ainsi qu’il s’est lancé dans la construction de sa célèbre tour Wardenclyffe à Long Island, NY. Son utilité était double : servir de relais pour le télégraphe et le téléphone, et servir d’émetteur d’énergie atmosphérique. La coupole était le capteur de foudre, et quand la décharge parvenait à la tour, sous l’effet brutal de l’éclair, le paquet d’énergie était transmis par la voie des airs sur de très longues distances. Tesla mena plusieurs expérimentations malheureuses. Et la tour de Wardenclyffe, jamais achevée, fut démolie en 1915. 

Malgré la pertinence de ses travaux théoriques, Tesla s’est toujours heurté à l’incompréhension des décideurs macro-économiques.  La civilisation capitaliste, obsédée par les dividendes, opta pour le courant alternatif qui est, entre parenthèses, une autre invention de Tesla. Car le courant a un gros avantage : canalisé dans des fils, il marque au compteur et peut donc rapporter des montagnes de dollars, ce qui est le seul but du capital.

Tesla a toujours été un visionnaire, comme en attestent ses mémoires. Dès qu’il eut capté l’attention du grand public, il se transforma en bonimenteur de foire, accumulant les démonstrations spectaculaires et les prophéties les plus audacieuses. Ce qui, au siècle de Jules Verne et de l’émerveillement devant la Fée Electricité, n’était pas si incongru qu’il y paraît aujourd’hui. D’autant que ses brevets étaient parmi les plus juteux dans la corbeille d’Edison.  Et ce diable de Tesla créait de nouvelles inventions à une vitesse phénoménale. Il avait toujours quelque chose d’inédit à sortir de son chapeau. Les seules qui n’eurent pas de développement industriel sont celles qui n’auraient rien rapporté, et la transmission électrique sans fil est de celles-là. 

Parmi ses découvertes les plus prometteuses, il faut citer aussi celle des ondes scalaires. Ces ondes singulières ne ressemblaient en rien aux ondes électro-magnétiques qu’il avait étudié de près. Mais Tesla était sur leur piste. Il avait l’intime conviction de leur existence, même si le climat scientifique de l’époque ne lui a pas permis de mettre leur existence en évidence, les ondes scalaires, et dans une moindre mesure les ondes gravitationnelles, doivent tout à ce pur génie.

« Ce n’est peut-être pas un hasard si les années 1890 furent aussi les années de gloire de la presse à sensation, qui s’en donnait à cœur joie avec les inventeurs en général et avec Tesla en particulier. Ses recherches éblouissantes sur les hautes fréquences et ses démonstrations de magie scientifique devant les millionnaires qu’il fréquentait, ses nombreuses excentricités, son caractère exubérant, sa maîtrise de plusieurs langues et sa connaissance littéraire, sa propension à fantasmer sur les conditions futures avec plus ou moins de complaisance, tout cela lui permit de devenir un favori des éditeurs comme, par exemple, ses amis Hearst et Collier. »  (source)

Les théories de Tesla n’étaient pas orthodoxes : il a développé son idée de transfert d ‘énergie sans fil en 1891, quand le système de production et de distribution d’énergie qui prévaut actuellement se mettait déjà en place. Personne, à l’époque, n’était pris à miser sur un système qui donnerait de l’énergie gratuite. A la base, une idée simple : acheminer l’énergie comme les messages, par la voie des airs. Selon lui, et ses études le prouvent, la chose est tout à fait possible. 

 

 

Pour lui, il ne s’agissait pas de la libre propagation d’ondes électriques dans l’espace, comme le lui ont reproché ses détracteurs, mais plutôt d’un phénomène de  conduction de courant par l’air ou la terre. Il avait une avance théorique bluffante, puisqu’il présupposait des comportements ondulatoires qui évoquent avant la date la physique quantique et sa théorie des champs. Le malheur, c’est qu’il n’avait pas assez mesuré la soif d’argent du capital. Le monde avait déjà choisi son nouveau dieu, le dollar, qui allait régner sans partage sur la terre pendant plus d’un siècle. Et jusqu’à quand encore ?

Tesla fut broyé par la machine à falsifier l’histoire. On l’oublia.  « Son obstination à vouloir transmettre de l’électricité sans fil comme de simples messages, empêcha que ses travaux de pionnier dans le domaine du sans fil fussent reconnus officiellement aux États-Unis pendant de nombreuses années. » (source)Wikipedia Depuis peu, un regain d’intérêt pour celui qui fut le plus grand génie de l’électro-magnétisme, le précurseur des ondes scalaires et le véritable découvreur du Vril place à nouveau Nikola Tesla sous les feux de la recherche. Et c’est mérité.

Les inventions de Tesla, et surtout dans le domaine du sans-fil, avaient plus d’un siècle d’avance. Ce sont elles qui vont nous permettre de démarrer un monde plus juste, plus varié, plus exaltant. Et peut-être est-il déjà là

Laissons le futur dire la vérité et évaluer chacun
selon son travail et ses accomplissements.
Le présent est à euxceux qui le critiquaient ; le futur, pour lequel
j’ai vraiment travaillé, m’appartient.

Nikola Tesla

Xavier Séguin

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Xavier Séguin

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