Un Autre Monde

 

Il existe un autre monde au dedans de celui-ci / La frontière est intérieure et la peur s’arrête ici. Quand j’ai écrit cette chanson, je pensais au plan astral. Ce monde dont je voulais parler était le monde que nous portons tous à l’intérieur de nous-mêmes. Maintenant je ne l’entends plus vraiment de cette oreille.

 

Technologie vs symbolisme

Notre humanité, la cinquième, a vécu jusqu’ici comme une joyeuse bande de parasites sur le dos d’une grosse bête, Terra, notre bonne mère la terre. Mais il existe une autre bande plus ancienne et plus puissante qui a pris ses quartiers dans le ventre rond de la planète bleue. Ce sont eux, ces bons drilles, qu’on a pris pour des démons. Quelle rigolade ! Ils pourraient nous réduire à néant en quelques instants. L’ont-ils fait ? Non pas : nous leur sommes trop utiles.

Ce sont eux aussi qui apparaissent dans nos cieux à bord de leurs Ferraris spatiales qu’on appelle des OVNIs… des engins volants parfaitement identifiés qui existent depuis toujours. Ce sont encore eux qui rencardent les States et la Russie en matière de technologie de pointe. On dit que les Nazis étaient en contact étroit avec ces princes de la matière. Les Illuminatis sont des pitres. Des pantins autoproclamés qui n’amusent qu’eux-mêmes. Les vrais rois du monde ne sont pas ces clowns. Ils n’ont pas seulement colonisé cette planète, mais aussi notre corps et toute la sphère du vivant.

Celles et ceux qui me lisent depuis des années ont remarqué combien je me suis éloigné du point de vue symboliste que je suivais encore il y a dix ans. Au fil du temps, je me suis mis à tout interpréter de manière littérale. Le mythe de la caverne, morceau de bravoure du grand Platon, m’a servi de déclencheur. Puis j’ai décrypté le signe du Tao, qu’on appelle aussi le Yin-Yang, où la plupart des auteurs ne voient qu’un symbole spirituel. La lecture que j’en fais à présent est très éloignée du chorus des ignorants – auxquels je n’ai pas d’autres reproches à formuler que celui de suivre le troupeau wikipédien, et de hurler avec les loups du mental et de l’ego. Le Tao est une belle philosophie qui a choisi pour étendard le schéma d’un moteur atlante… 

 

 

Princes de la matière

Le monde qui est au-dedans n’est pas seulement le monde à l’intérieur de nous, cet univers que chacun porte en soi. Les paroles de ma chanson sont précises, je ne les avais pas comprises. Il est dit : Il existe un autre monde au dedans de celui-ci / La frontière est intérieure et la peur s’arrête ici. Paroles que l’on pourrait aussi bien écrire ainsi : à l’intérieur de notre monde, il y en a un autre, ignoré, dont nous n’avons pas besoin d’avoir peur. La terre est creuse. Notre bonne vieille planète est vide à l’intérieur. Sous nos pieds vivent des êtres plus anciens et plus puissants que nous. Leur civilisation est nettement plus avancée que la nôtre.

La Bible les nomme Maîtres de la matière. Un croyant les prend pour des diables, parce qu’ils sont puissants, et parce qu’ils ne partagent pas le point de vue des dieux qui nous ont faits. A tort ou à raison. Je pars du principe que ces êtres existent, car des humains les ont rencontrés. Des plongeurs de l’armée soviétique ont eu affaire à d’étranges énergumènes de 4 m de haut. Vêtus de combinaisons argentées moulantes, ces géants sont capables d’évoluer à grande profondeur sans bonbonne d’oxygène. Ils ne sont pas hostiles, mais ils repoussent violemment toute agression. J’ai exposé ces témoignages dans un ancien article, traduit du russe quand les archives de l’armée rouge ont été déclassifiées.

Et là nous avons vu les géants, les enfants d’Anak, de la race des géants de Sumer; et nous étions des sauterelles à nos yeux, et nous étions la même chose à leurs yeux.

La Bible

 

Gare aux amalgames

Lisez cet article, dites-moi si ces géants sont des diables, ou juste des habitants de cette planète qui vivent à l’intérieur. De nombreuses traditions venues des quatre horizons nous renseignent sur cette terre intérieure. Macuxi, le Sidhe, l’Abzu, l’Enfer et même l’hypothèse de la lune creuse sont là pour en attester.

Avant de rejeter, je m’informe. Avant de juger, j’analyse toute la situation. Avant de condamner, je me demande si mon jugement est sincère, sans influence ni parti-pris. Ici commence la vraie sagesse : par le doute. Des années de bourrage de crâne et de lavage de cerveau ont rendu cette humanité incapable de distinguer le vrai du faux. Les mégabits de data touillent et mélangent tout: le faussement vrai et le vraiment faux. On met dans le même sac reptilien, illuminati, démon, alien, ennemi, fauve, gentil, fourbe, gourou, idole, élite, people, politique, escroc, profiteur, malfaiteur, benefactor

Méfiage, méfiage ! Souvent l’étiquette ne correspond pas au flacon.  Toute généralisation est abusive qui ne fait qu’ajouter à la confusion ambiante. Il est nécessaire de laisser à l’eau trouble le temps de se décanter si l’on veut tenter d’y voir clair.

 

 

Extravagante vérité

La vérité, mes amis, la vérité est si extravagante que rien ne peut en donner une idée, aussi faible soit-elle. Croyez-moi, quand le voile d’Isis commence à se déchirer, quand des bribes éparses se font jour, quand à travers la brume épaisse du conditionnement apparaissent des éléments authentiques, fiables, concrets… beaucoup préféreront l’ignorance et la bêtise plutôt qu’ouvrir les yeux pour sortir du rêve.

Méfiez-vous de tout, la matrice est partout, mais pas la Résistance.

Lao Surlam

 

Comme dans Matrix, les conditionnés ont un bien meilleur sort que ceux qui se révoltent et sont éjectés du rêve. Affronter la réalité, la nôtre, celle du monde – ou celles des mondes? – est bien plus difficile que de garder les yeux grands fermés. Les distractions virtuelles nous endorment chaque jour davantage. Les infos nous enfument. Les jeux se jouent de nous qui comptons pour des prunes. Les banques de grande illusion se gavent de nos thunes. Sous nos fenêtres, sous nos yeux, l’épaisse cohorte des miséreux dort au froid sous la lune. Pendant ce temps, le sage Merlin s’en va chanter les runes. Une pour toutes, toutes pour une. 

 

L’émergence du sens

Le temps paie rarement à tempérament. Pour conserver ses amis, il ne fait pas crédit. Ma chanson dit encore : Il existe un autre monde au dedans de celui-ci / La frontière est intérieure et le temps s’arrête aussi. Le temps est une prison qui nous pousse à la mort. Qui d’autre vous attend au bout de votre temps ? Si cette chanson a raison, le temps n’existe pas dans la terre intérieure, la mort n’y a pas cours non plus. Maintenant je ne sais pas si c’est vrai. Quelle importance ? Vous, vous le savez. C’est la seule chose qui compte. Si vous ne le savez pas, qui le saura ? Posez-vous la question. Creusez. Vous finirez bien par y arriver.

J’écris des chansons depuis l’enfance. Je n’ai jamais su ce que voulaient dire les paroles au moment où elles se sont écrites. Il m’a souvent fallu des années pour que l’eau trouble de mon esprit se décante et que j’assiste, émerveillé, à l’émergence du sens. Prescience, innocence, inconscience. Il en est de même pour les pages de cette saga. Quelques-unes ont l’air gracieux, ne vous y fiez pas trop, la dynamite est cachée dedans. Tôt ou tard, elles vous pètent au nez. Prooooot… agonisme!

Je ne viens pas pour apporter la paix,mais LE pet mais la guerre. Je suis venu jeter le feu sur le monde et j’attiserai jusqu’à ce qu’il embrase. (source)Jésus, évangile selon Thomas L’éveil est en jeu. Votre éveil. Quand le nombre des éveillés atteindra un certain seuil, leur levain pourra faire monter toute la pâte.  Alors la planète humaine s’éveillera. Et nous saurons que les animaux sont éveillés depuis longtemps. Et alors…

 

Mais je me tais pour ne pas spoiler la fin de cette belle histoire. La mienne, la vôtre, l’histoire en marche de l’humanité qui vient.

 

L’histoire ne se répète pas, elle bégaie.
Karl Marx