Terraformation terrestre

Des années de recherches à travers les mythes du monde m’ont convaincu d’au moins une chose : cette planète, la Terre, fut à ses débuts une planète sauvage, inhospitalière, que des visiteurs intelligents ont eu pour tâche de terraformer. Ces astronautes sont les dieux d’avant, tels que les dépeignent les mythologies religieuses ou païennes.

Qu’est-ce que la terraformation ? C’est l’art de dompter une planète sauvage. En faire une planète dont les conditions géographiques, atmosphériques et climatiques sont compatibles avec la vie humaine. La tâche est rude. Elle requiert l’intervention simultanée ou successive de très nombreux spécialistes, dans toutes sortes de secteurs. A notre tour, nous nous préparons à terraformer la planète Mars. La NASA prévoit un délai de plusieurs siècles avant que Mars soit habitable. J’ai bien peur que ce soit très en dessous de la réalité. La terraformation de notre planète a demandé des milliards d’années. Elle s’est déroulée en sept phases que la Genèse appelle les sept jours de la création.

Les intervenants sont des professionnels triés sur le volet. Les visiteurs des étoiles ne viennent pas faire du tourisme. Ils ont une mission : rendre cette planète habitable. On les appelle des terraformeurs. Leurs conditions de vie se doivent d’être confortables, leurs laboratoires et leur usines, ultra performants. Ce qui suppose des moyens considérables, un budget illimité, pour des réalisations forcément grandioses.

Les terraformeurs de la Terre possèdent toutes sortes de machines, même des robots. Des assistants puissants les ont bien aidés dans cette tâche. Ces ouvriers de base étaient des géants, parfois de très grande taille. Ils se déplaçaient en marchant ou en volant. Nos ancêtres les ont appelés des anges. Le mot ange n’est autre que le mot géant à l’envers. Les anges géants peuvent aplanir des montagnes, assécher des marécages, ouvrir des routes et des voies navigables, détourner des rivières, monter des digues et soulever d’énormes pierres. Ce sont les bâtisseurs des pyramides et des autres constructions cyclopéennes.
 
On retrouve le lointain souvenir de leurs prouesses dans les légendes selon lesquelles les fées auraient fait les dolmens. Comment des êtres aussi minuscules que des fées pourraient-elles soulever les énormes blocs du dolmen de la Roche Aux Fées ? Les fées ont des ailes comme les anges. Elles sont immatérielles comme eux, et capables de s’incarner, comme eux. Elles savent se rendre visibles aux humains, comme l’archange Gabriel et tous les anges. Elles sont transformistes, comme les anges, pouvant à leur gré varier leur taille, leur apparence, et même leur sexe. Alors, oui, on peut dire que les fées ont bâti les dolmens et levé les menhirs. Elles sont de la même famille que les anges. A ceux qui s’imaginent encore que les légendes sont du pipeau, je demande de réfléchir au sens du mot latin legenda : qui mérite d’être lu. Les faits qu’elles racontent méritent d’être entendus.
 
En plus des géants, la technologie avancée des terraformeurs a été décisive pour les constructions, les terrassements et les aménagements nécessaires. Les merveilleux paysages que nous avons sous les yeux doivent beaucoup plus aux grands architectes qu’à la seule nature. Les petits architectes que nous sommes salopent indifféremment l’oeuvre divine et celle de la nature, incapables de distinguer ce qui revient à l’une et aux autres.
 
Les besoins en énergie d’une équipe de plusieurs millions de terraformeurs sont évidemment considérables. Quelle énergie utilisaient-ils ? Les mêmes que les nôtres, y compris le nucléaire. Ils ont aussi utilisé des bombes atomiques, comme à Sodome et à Gomorrhe, et dans bien d’autres endroits. Souvenons-nous que les anges sont aussi de farouches guerriers. Dès leur arrivée, il y a plusieurs milliards d’années, les terraformeurs ont mis en route des réacteurs nucléaires comme ceux qui ont été découverts dans les mines du Gabon, datés de 2 milliards d’années.

Selon moi, leur plus brillante réalisation est dans un domaine que nous ignorons : la maîtrise du vril, cette énergie subtile que l’on identifie aujourd’hui aux ondes scalaires, et la maîtrise de la foudre. Dans mon esprit, et dans les faits que j’ai pu revisiter, les deux formes d’énergie sont très liées.

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Une terraformation ne se fait pas en une fois. Le vaisseau-mère est revenu à plusieurs reprises. Si souvent même, à certaines périodes, que les Sumériens ont supposé que la planète des dieux revenait à intervalles réguliers. Peut-être est-ce la vérité. Les terraformeurs avaient plus d’un tour dans leur sac, et toujours plusieurs coups d’avance. Encore maintenant.

Nos maîtres sont venus très souvent depuis leur première visite, qui remonte à plusieurs milliards d’années. Ils viennent quand ça leur chante. Ils sont ici chez eux. Une fois, il y a 12.500 ans, un vaisseau géant s’est posé sur l’océan Atlantique. Avec ses 3300 km de diamètre, il avait tout juste la place d’y tenir. Le vaisseau formait une île parfaitement ronde qui occupait presque tout l’Atlantique nord, conformément aux dires de Platon qui le nomme : l’île d’Atlantide. Le philosophe grec précise que très peu de mer séparait cette île circulaire sur l’une et l’autre rive de l’océan, ce qui était bien le cas de cette île artificielle de la taille d’un continent. Le vaisseau-île Atlantide touchait presque la côte américaine, et n’était que peu éloigné des côtes européennes, De cette manière, l’Atlantide formait un pont entre les deux continents – ce qui explique bien des migrations néolithiques.

Une autre fois, les dieux astronautes se sont posés sur l’océan Indien. Les voisins Africains et Indiens l’ont appelé : le Pays de Pount. On dit aussi la Lémurie. Les historiens et les archéologues n’ont pas fini de se creuser la tête pour localiser le Pays de Pount. Ils peuvent toujours le chercher. Pount s’est envolé, tout comme l’Atlantide. Une autre fois encore, les dieux terraformeurs ont posé leur vaisseau sur l’océan Pacifique. On l’a alors appelé Mu.

Pourquoi ne pas imaginer enfin qu’il se soit posé aussi dans les eaux libres du Pôle Nord, profitant d’une période chaude où la banquise aurait disparu ? D’ailleurs c’est lui qui aurait pu la faire fondre… On l’aurait alors appelé Hyperborée. Quoique ce nom latin ne signifie pas « au pôle nord », il veut dire littéralement « au-dessus du Pôle Nord ». C’est pourquoi je penche plutôt pour une Hyperborée céleste, comme je l’ai raconté en détail. Quand les terraformeurs sont revenus, ils ne se sont plus posés sur un océan. Ils ont choisi de rester en orbite stationnaire à proximité de la terre. Pour cela, ils ont choisi le point le plus favorable, au dessus du pôle nord.

L’astrophysique nous apprend qu’il y existe une zone indemne des perturbations solaires et astrales, une zone qui est aussi relativement protégée des ondes géomagnétiques. Cette zone se situe à la verticale du pôle nord. Ils ont donc fixé leur vaisseau-mère dans cette zone protégée au dessus du pôle nord, que l’on appelait jadis Borée. Peut-être avaient-ils tiré les leçons de la catastrophe provoquée par le départ manqué du vaisseau Atlantide ? Aussitôt appela-t-on cette planète nouvelle, toute proche, du nom de Hyperborée, qui signifie : au dessus de Borée, c’est à dire le Pôle Nord. S’il s’agissait de quatre îles, comme le soutiennent ceux qui ne croient pas à la géographie, leurs habitants s’appelleraient des Boréens, du nom  que l’on donnait jadis aux Inuits.

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Quand on vide un gros paquet de nouilles dans une casserole pleine d’eau, ça déborde. Quand un engin de cette taille se pose sur un océan, même topo : le volume d’eau déplacé fait monter le niveau des mers. Si l’atterrissage, ou plutôt l’amerrissage est très progressif, les inconvénients pour les riverains restent mesurés. Mais en cas de décollage ou d’amerrissage brutal, l’impact de l’énorme vaisseau lève un tsunami terriblement dévastateur. C’est ce qui s’est passé lors du décollage raté de l’Atlantide, il y a 12.500 ans. En effet Atlas, le commandant de bord, a loupé son décollage. Le vaisseau géant est retombé lourdement dans l’océan. Résultat : un tsunami effroyable a dévasté les deux côtes riveraines. Spectacle inoubliable pour ceux qui l’ont vécu. Mais la plupart des témoins humains sont morts.

La côte Est de l’Amérique et la côte Ouest de l’Europe ont été ravagées par des séismes, des éruptions volcaniques et des glissements de terrain. Les légendes américaines et européennes évoquent une vague de 4km de haut ! La première stupeur passée, on peut visualiser la scène. Il n’y a là aucune exagération. Songez à la taille du vaisseau-mère : plus de 3000 km de diamètre !! Curieuse affaire, que celle d’Atlas ! J’ai d’abord vu en lui un allié de l’humanité, comme son cousin Prométhée, qui nous a créé. J’ai parlé de lui en termes élogieux dans un article au titre éloquent : L’exploit d’Atlas.  Et puis j’ai vu en lui une sorte de balourd, comme son autre cousin Epiméthée. J’ai supposé, comme je viens juste de le dire, qu’il avait loupé son décollage

Maintenant je crains d’avoir pris les terraformeurs pour des gros nuls. Ce qu’ils ne sont pas tous, loin de là. Et si le déluge avait été voulu ? Programmé par les dieux ? Un moyen rapide de se débarrasser ni vu ni connu d’un excédent de population humaine ? C’est à peu près ce que nous dit la Bible, et la mythologie grecque renchérit. Le déluge a été provoqué par les Elohim / Olympiens, ceux que j’appelle les terraformeurs, pour débarrasser la planète d’une plaie insupportable, les géants. Les hommes leur avaient demandé ce service, et les dieux les ont exaucés.

Attendez voir ? Les dieux se seraient volontairement privés de leurs alliés et serviteurs fidèles ? Ils se seraient tiré une balle dans le pied juste pour faire plaisir à de nouveaux serviteurs moins performants ? En fait, les géants exterminés ne sont pas les alliés de la première génération, mais des bâtards que ceux-ci avaient eu avec des humaines. Les fameux anges déchus dont parle la Bible. Ceux-là étaient rebelles, ils ne respectaient ni les dieux qu’ils avaient reniés, ni les hommes dont ils faisaient leurs repas, ni les femmes dont ils faisaient leur repos.du guerrier 

Ainsi disparut la quatrième humanité, issue des hommes et des géants, engloutie corps et biens sous les eaux tumultueuses de l’océan atlantique. Les petits humains de la cinquième humanité, la nôtre, ont dû morfler au passage, mais il y eut tout de même des survivants. La preuve : nous sommes ici pour en témoigner. La question : en témoignons-nous vraiment ?

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Douter de tout ou tout croire, deux solutions également commodes qui nous dispensent de réfléchir.
Henri Poincaré