A l’orée de l’âge de Fer trône la figure tutélaire d’Abraham, le père fondateur des trois religions monothéistes révélées : le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam. Incontournable patriarche, ses aventures sont bien connues… mais les a-t-on vraiment comprises ?
Abraham est dit : fils de Térah, issu de Sem et de Noé. Fils de Terra ? Qui est-il, ce Ter-Ra ? On ne sait que peu de choses sur son père, en fait. Très peu de choses. On n’est même pas sûr qu’il fut Hébreux. Il y a toutes les chances qu’il fut Celte. D’ailleurs, ce Térah n’est que le père adoptif. Le vrai père est du ciel. Abraham appartient à cette grande dynastie des Patriarches bibliques. D’abord nommé Abram ou Abrah en Hébreu, Abraham ne recevra ce nom définitif qu’à l’âge mûr… passé 90 ans, nous dit la Bible. Il est vrai que les Patriarches vivaient plusieurs siècles. Mathusalem a presque atteint le millénaire.
Ab Ram est un nom tribal qui signifie « Celui de Ram ». Ou aussi « esclave de Ram« , comme Abdallah signifie esclave d’Allah. Un tel nom ne peut être porté que par un fidèle ou un descendant de Ram. La province natale d’Ab Ram s’appelle Aram, qui signifie « terre de Ram » et qui était peuplé par les Araméens. (source)Genèse 24
Les cruciverbistes connaissent la ville natale d’Abraham : Ur / Our, « ville de Chaldée » dans les mots croisés. La Chaldée n’existait pas encore, tant s’en faut (dix siècles environ). Our était alors la capitale d’Aram. Our était la grande cité des Araméens, le nom local du Peuple de Rama. Le nom d’Our serait une altération d’Aar, qui est employé pour A-Ra ou A-Ram. Mais c’est aussi le nom de la planète d’origine des Terraformeurs, Ur, système d’Alcor, constellation de la Grande Ourse.
Dans sa longue marche vers l’Inde lointaine, Ram est passé par là quelques décennies plus tôt, il y a fondé une colonie de peuplement, et pour donner le bon exemple il a engrossé une petite qui se trouve être la maman d’Abraham. Mais la tradition hébraïque n’a conservé qu’un nom déformé : Térah a remplacé Ra. C’est ici que la langue des Oisons vole à notre secours. La plupart des noms bibliques sont écrits en langage codé, et les multiples traductions en langues modernes rendent ce code de plus en plus opaque. Le français, langue initiatique, a conservé ce qu’il faut de son et de sens pour qu’on puisse se livrer à l’exercice de décodage.
Si l’on écrit Terre-Ra, on comprend que la mère d’Abram est terrienne, tandis que son père, Ra, est divin, fils d’Hyperborée. Ainsi le jeune Abram est un bâtard de Ram le Bélier du Nord, ou encore Ra le dieu soleil, à la haute stature, à la chevelure bouclée, à la peau sombre et à la face brillante — si resplendissante que nul ne peut lever les yeux sur lui.
Ce portrait tiré des mythologies celtique et nordique en évoque point par point un autre, tiré de la mythologie hébraïque, celui de Yahveh à l’apparence resplendissante, à la longue chevelure blanche, Yahvé dont la face brille d’un tel éclat que Moïse ne pourra pas non plus lever les yeux sur lui. Si Ram et Yahveh ne font pas qu’un, ça y ressemble. Sauf que Ram et Baal sont noirs, tandis que Yahweh est blanc. Ils appartiennent en tout cas à la même famille, ceux qu’on pourrait appeler les resplendissants.
Les dieux blancs qui ont civilisé l’Amérique antique irradiaient eux aussi cette vive lumière. Les dieux noirs ne brillaient pas moins. Poursuivons notre lecture de la Genèse et des aventures d’Abraham avec cette grille de lecture. Ram le lumineux est père d’un gamin qui l’intéresse au plus haut point, le jeune Abram. Ram ne le quitte jamais longtemps.
N’oublions pas que Rama se déplace dans son engin volant, de type vimana ou pushpaka. Grâce à son avion fusée, au plus fort de son règne, Rama a pu administrer un empire qui s’étendait d’Europe centrale et d’Asie mineure jusqu’à l’Inde, à Sri Lanka et au Tibet où Rama termina son existence. Des siècles plus tard, le puissant roi Salomon utilisera sa clavicule, un engin volant qui se posait sur des plates-formes surélevées, les trônes de Salomon.
Abram voit Yahveh lui apparaître dans une nuée obscure, Moïse dans un buisson ardent. La nuée obscure est l’ombre portée sur le sol par le vaisseau-mère. Le buisson ardent est le feu des réacteurs d’un engin volant individuel.
Ram le bélier n’est pas Yahveh, comme on le verra. Comme Ram, qu’on appelle Baal en terre biblique, Yahveh est Hyperboréen. Il resplendit comme tous les Hyperboréens. Comme Apollon, comme Prométhée, comme Zeus et les autres. Leur lumière rayonnante est si forte qu’elle éclaire les ténèbres.
Yahveh décide de modifier le nom du fils de Rama car ce nom lui est insupportable. Abram, Celui-de-Ram, va devenir Abraham « car tes descendants seront foule » ajoute Yahveh. Il y a là un jeu de mots : en hébreu, « foule » se dit hamon, et ham est la fin du mot Abraham et le début du mot hamon. Ce jeu de mot est bien dans l’esprit de Lugh, de Ram et des Ases du Nord. On notera qu’il est formé par inclusion de la syllabe ha au milieu du mot Abram, à la mode préceltique, tout comme la syllabe chu dans Culann fera Cuchulainn.
Nous verrons dans un prochain article que si hamon veut dire la foule, le mot désigne aussi le troupeau, qui n’est pas autre chose qu’une foule de bétail. Nous comprendrons aussi que Yahweh a changé le nom d’Abram car il ne supporte pas la moindre allusion au dieu des dieux qui règne sur Terra. Ra, Ram, Rama, Bel, Bélénos, Baal — ses noms sont multiples, mais il est l’Unique. Depuis plus d’un millénaire, Baal a gagné par les armes la toute-puissance, au grand dam de YHWH. En effet, Yahweh est un dieu jaloux, comme il en fait lui-même l’aveu. Il nourrit secrètement le projet de renverser Ram pour prendre sa place.
Si Rama a gagné la première place par les armes, Yahweh veut faire de même. N’est-il pas le généralissime des légions d’anges et de leurs armes étranges ?
Quand Abraham intercède auprès de Yahveh pour qu’il épargne Sodome, et que Yahveh veut tout bousiller quand même, ce qu’il fait en larguant une bombe atomique sur la ville… qui croyez-vous qu’il soit, ce Yahveh-là ? Un chef de guerre. De la race des conquérants. Il a l’étoffe de Patton, d’Alexandre, d’Hannibal, de César et de Napoléon. Mieux qu’un général, il est généralissime, chef des armées. En attendant de devenir empereur, avec ses archanges rois des différentes contrées, suivant la stratégie brillante développée par son rival Baal Rama. Mais ce gars-là, tout brillant stratège qu’il puisse être, n’a rien d’un dieu dans le sens moderne du terme.
On retrouve les mêmes armes atomiques dans le Mahabharata, la paternité de la bombe atomique y est même attribuée à Shiva. Ces armes redoutables des anciens dieux de l’Inde seront prêtées à Rama comme il est dit dans le Ramayana. La nouvelle génération des dieux d’avant en fera un usage plus modéré que leurs ancêtres, mais ils s’en serviront quand même dès qu’un opposant pointera le nez.
On peut distinguer plusieurs niveaux de corruption du texte biblique de la légende d’Abraham. Le changement de nom n’est pas le moindre. Il s’agit probablement d’une déformation postérieure, dont nous verrons plus loin les raisons. Abram est trop lisible. Or, d’une façon comme d’une autre, le nom de Ram devait disparaître, chassé à jamais de la mémoire de l’occident. Ce qui a permis à l’Asie, et surtout à l’Inde, de s’attribuer ce dieu comme s’il était vraiment né sur le sol indien.
Ram est Hyperboréen, il a été élevé par les dieux terraformeurs, ces anciens astronautes dont la mission était d’aménager cette planète et d’élever son espèce dominante, c’est à dire nous, Homo sapiens. Ram est né sur le vaisseau-mère suspendu en orbite stationnaire au-dessus du pôle nord. Techniquement, juridiquement, il n’est pas terrien. Ni par la naissance, encore moins par le sang. Comment pourrait-il être Indien ?
Mais l’occident l’a oublié sur ordre. Les dieux terraformeurs ont décidé de rayer son nom de la mémoire européenne. Et pourtant, il a grandi en terre celte, il a été druide, il a guéri des malades par dizaines, avant de devenir le chef de guerre et d’exode qui emmena son clan à travers le monde jusqu’en terre d’extrême orient.
Il fallait donc que son nom fut changé. Abram est trop lisible, Abraham l’est beaucoup moins. Ce n’est plus Ram qu’on y reconnait, c’est Rahan, héros des âges farouches.
« Que ton nom ne soit plus ! » ordonne le cheikh Abdel Razek
à Olrik, cambré sur le sarcophage au trésor.
À l’instant, Olrik perdra la mémoire.
Comme nous tous, il oubliera.
Oublie Ra.
Cette grosse pierre sculptée pose une foule de questions auxquelles je vais tenter de répondre.
Voie royale de l'éveil, ce stage est une initiation qui ouvre la porte de l'être…
"L’Égypte pharaonique est une civilisation africaine, élaborée en Afrique par des Africains"
Vous connaissez les sept chakras qui palpitent sur le corps d'énergie. Et les autres ?
Qui a creusé ces galeries et ces villes souterraines, et pourquoi tout ce travail ?
"J'en ai haussé des femmes ! J'en ai osé des flammes !" (Cahiers Ficelle, inédit)