Se souvenir de soi, telle est notre aventure terrestre mes amis. Le plus insondable mystère est aussi le plus ignoré. Quel est-il ? C’est toi-même. Certains te connaissent mieux que toi. Laisse-toi dériver. Laisse venir les souvenirs. Souviens-toi d’avant, souviens-toi d’ailleurs, avant cette vie-ci, dans un autre lieu, souviens-toi de toi. Tu étais déjà là.
Tout commence avec une certitude : j’ai déjà vécu cet instant, je me suis déjà trouvé dans cette situation, je connais parfaitement cette personne mais je ne peux me souvenir d’où ni de quand. Une impression de déjà-vu, déjà-connu, déjà vécu. Si tu creuses, tu peux exhumer tes vipères ou tes pépites. Tu peux voir surgir d’un passé muet des souvenirs de ton autre moi.
Ils sont nombreux les éclats de toi-même dispersés dans toutes les directions à partir d’un centre usurpé : ton cerveau. Ta conscience de toi-même. Allons, pousse un peu, ça bouge. Rien n’est fait pour durer, pas même nos illusions. Un petit effort encore. Tu y es presque. Regarde, tu sais voler !
Si tu creuses encore, tu découvriras que tu es là de toute éternité. Quand la Source a jailli, tu étais là. Quand le big bang a fait péter le néant, tu étais là déjà. Quand les premières bactéries ont insufflé la vie à la matière inerte, tu étais là aussi. Quand Dieu a posé les yeux sur la Terre, tu étais là, derrière lui, tu as tout vu. Tu as tout su, tout lu, tout connu. Tu as une veine de cocu. Seulement tu ne t’en souviens plus.
Tu as toujours été là. Voilà pourquoi je t’ai proposé ce voyage astral exploratoire. Tu vas voir là-bas si tu y es. Tu t’attends au bout du trajet. Tu vas rencontrer d’autres visages de toi, d’autres doubles, d’autres copies pâlies, jaunies, oubliées. À les voir ressurgir, la mémoire enfouie va te revenir. Le passé va jaillir et ta prison s’enfuir. Sur l’envers du pire, tu vas rire. Tu vas dire je le veux. Et de trois tu fais deux.
Toi l’éternel témoin d’un monde inachevé, je te propose cette nuit de finir le tableau. D’y ajouter quelques photos jaunies. De toi, du temps passé, ceux que tu as aimés. Ils seront là sur la photo, doucement, comme un sourire, longtemps te regarder. Ton souvenir garder.
Lance-toi dans l’aventure ultime : la quête de toi-même. Tu es cette Vraie Personne que tu as si peur de retrouver.
Le vol astral ne demande pas de brevet de pilote, surtout dans un vol groupé. Il requiert plutôt une grande maîtrise de soi. Pour l’instant, c’est moi qui fournis l’énergie nécessaire à votre vol, et qui lui donne sa direction. Mais quand vous aurez acquis assez de pouvoir personnel pour affronter le vol astral en solitaire, pas de souci, vous saurez comment vous piloter. Il faudra seulement être en conscience accrue, et rester dans la plus grande vigilance.
Tout se joue dans les tripes. Le pouvoir du ventre. Ce tentacule qui s’origine deux cm en dessous du nombril. Il est fait de matière subtile, il est tactile, ductile, rétractile. Il permet de se connecter directement sur tel ou tel chakra de telle ou telle personne. Il permet d’agir sur les autres à leur insu. Les amoureux, les malades, les prisonniers s’en servent. Les guérisseurs s’en servent. Les sorciers s’en servent. Certains pour servir, d’autres pour asservir.
La maîtrise de soi véritable consiste à diriger ce faisceau subtil, à se servir de ce tentacule tellement puissant. On y parvient au terme d’un long apprentissage. Tempérance est la porte étroite. Souviens-t’en dans la journée : évite de fumer, évite l’alcool, tous les abus ennemis de l’astral conscient. Mange léger. Va te coucher de bonne heure. Au lit, sur le dos, commence par une méditation qui se termine par l’ouverture du cœur. Le message que tu envoies à ton inconscient est « paré à décoller, je suis prêt, je n’ai pas peur, je m’envole en conscience, je vais me souvenir de tout ».
Après quoi tu vides ta tête, tu ouvres grand ton cœur. Et tu te laisses dériver. En guerrière. En guerrier.
Le temps va te chercher, tu vas l’accompagner sur les chemins chaussés, les cauchemars glacés, les importuns chassés, les vérités passées. Plus rien à ressasser, va chasser, perds ta place et vois qui te remplace. C’est ainsi qu’on grandit. Dans ce texte inédit de beaux secrets sont dits.
Particulièrement bouleversant pour moi, ce témoignage d’une voyageuse de l’astral, après sa première nuit en astral conscient.
Mystérieuse rengaine qui revenait souvent dans ses histoires. C’était selon lui la réserve infinie de l’incréé. Jamais il n’entrait dans le détail. Il estimait que ces lieux méritent la visite, mais qu’il faut taire tout commentaire à ceux qui n’y sont pas allés. Il ne m’en a jamais parlé. Il a fait mieux : il m’y a emmené. Ce lieu ne ressemble à aucun autre, aussi étrange fut-il. Mais pas futile. Je ne vous en parlerai pas, mais je peux faire mieux : vous y emmener. Le vol astral est fait pour ça.
Il n'y a pas quatre éléments, mais cinq. Le premier s'appelle l'éther. On l'a oublié…
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L’aventure Eden Saga aura duré dix huit années. Reste encore UNE chance, la toute dernière.
Le Yi King nous est parvenu incomplet. J'ai restauré un hexagramme.
L'histoire humaine commence en Afrique avec les australopithèques, des Noirs.