Les découvertes de l’Amérique

 

L’existence de l’Amérique a toujours été connue, comme le dit Platon. Une élite d’Africains l’a visitée à toutes les époques depuis la plus haute antiquité — comme Cheikh Anta Diop l’explique dans ses ouvrages, la civilisation nègreCe mot n’a rien de dégradant. Voir plus loin est la plus ancienne de toutes. En 1312, l’empereur du Mali Aboubakr II a cinglé vers l’Amérique où il voulait retrouver ses ancêtres. C’était 180 ans avant Colomb.

 

Christophe Colomb et les Templiers

Dès l’antiquité, de grands voyageurs et de nombreuses pistes et artefacts nous indiquent que l’Amérique a une histoire bien plus mouvementée et plurielle que les colons l’ont affirmé pour asseoir leur domination sur les autochtones.

Les découvertes ne sont souvent que des redécouvertes. Christophe Colomb ? un découvreur parmi tant d’autres. Il est temps de reconquérir la véritable histoire des Amériques…

À bout de force, assoiffés, affamés, Colomb et son équipage ont débarqué aux Antilles en novembre 1492. Ils n’ont jamais gagné le continent. Mais Colomb savait très bien qu’il n’avait pas découvert l’Amérique : les Templiers lui avaient confié une carte où figurait ce continent et la route des Alizées à travers l’océan Atlantique.

Pardi, les moines-soldats connaissaient la route des Indes Occidentalesles Amériques pour y être allé souvent du temps de leur splendeur, quand leurs troupes sillonnaient les routes d’Europe et d’Orient, quand leurs nefs cinglaient vers l’Amérique du Sud, trois siècles avant Colomb.

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Décimé par Philippe-le-Bel, les Templiers avaient disparus de France. En principe… car des hauts dignitaires ont échappé au massacre pour trouver refuge dans la péninsule ibérique, notamment au Portugal. Et là, ils se sont fait oublier jusqu’à la fin du 15e siècle, où ils ont inventé le sponsoring publicitaire : les voiles des caravelles de Colomb sont frappées de leur logo, la fameuse croix pattée rouge sur fond blanc.

 

La Rochelle

Avant de s’embarquer pour le continent atlantique – ainsi nommait-on la grande terre de l’autre côté de l’océan – Cristóbal Colón dit Christophe Colomb avait quitté l’Espagne pour un premier voyage à La Rochelle.

Village de pêcheurs, fondé au Xe siècle, La Rochelle devient dès le XIIe siècle un port important. Dotée de larges « libertés » par le Duc d’Aquitaine, Guillaume X, La Rochelle s’affranchit des tutelles féodales. En 1199, Guillaume de Montmirail devient le 1er maire de La Rochelle. (lire la suite)

Guillaume X a fait bénéficier la ville de ses largesses parce qu’il sympathisait avec les Templiers. Quand il rencontre Bernard de Clairvaux, l’initiateur des pélerinages, Guillaume X tombe « comme frappé par la justice céleste, aux pieds du saint moine, face contre terre, bavant et gémissant ». (source)https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_X_d’Aquitaine  Le duc devient alors l’actif protecteur des chevaliers au Blanc Manteau. Il fait vœu de pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle où il décède en 1137.

 

L’argent du Temple

Énigmatique port que se disputent les Anglais et les Français, La Rochelle n’a que peu d’archives datant du Temple. La Guerre de Cent Ans est passée par là. Et le port templier a gardé son mystère : celui de sa destination.

En effet pour la Méditerranée, la Terre Sainte et l’Afrique, les Templiers utilisaient le port de Marseille. Pour l’Angleterre et l’Europe du Nord, le port du Havre était mieux situé. Pourtant c’est vers La Rochelle que convergeait le plus grand nombre de voies, en provenance des nombreuses places fortes et commanderies du Temple.

Boudée par les historiens familiers des anciens mensonges, l’explication est fort simple. La Rochelle était un port majeur parce qu’il commandait la route maritime des Alizées vers l’Amérique et ses fabuleuses richesses. Notamment ses mines d’argent.

On notera que tout autour du monde, pour désigner le pognon, on dit l’or. En France, on dit l’argent. Ça vient du métal roi pour le Temple, importé des mines d’argent d’Amérique du Sud. Cet argent-là a inondé la France et le Moyen Orient pendant longtemps.

 

 

Cartes maritimes secrètes

Dans ce port templier, Colomb a rencontré un héritier des navigateurs de l’ancienne flotte templière. Arrière-petit-fils d’un navigateur templier, l’homme prétendait avoir traversé l’océan avec son père. Il a confié à Colomb le plus précieux des trésors, une antique carte marine, un de ces fameux portulans comme les collectionnait l’amiral turc Piri Reis. Voyez ci-dessus un portulan du 17e siècle, copie d’une très antique carte sur parchemin ou sur peau animale, hélas disparue depuis des lustres. Il est malheureusement douteux qu’on puisse un jour retrouver un original atlante.

Cartes nautiques maintes fois recopiées, les portulans viennent des tout premiers découvreurs de l’Amérique. Issus de l’humanité précédente, ces géants ont conquis toute la planète quand l’Europe était encore sauvage. Je parle de la race nègre. L’incontournable Platon évoque les deux races qui peuplaient l’Atlantide : une race blanche et une race nègre

Colomb a obtenu beaucoup plus que des cartes nautiques : il a persuadé le marin de le guider dans son périple transatlantique. Une aide déterminante pour la réussite du projet.

 

Logo et signe de ralliement

Fort de ses atouts, Christophe Colomb parvint à convaincre les monarques espagnols de financer son expédition. Sans l’or de Castille et d’Aragon, il aurait été bien incapable d’armer trois caravelles pour une incertaine traversée au long cours.

Mais c’est avant tout aux néo Templiers du Portugal qu’allait la reconnaissance de l’aventurier. D’où la croix du temple qui ornait les voiles des trois caravelles, la Santa Maria, la Pinta et la Nina. Cette croix couleur de sang était le logo du sponsor. Il figurait sur toutes les voiles.

 

 

À l’époque de Colomb, deux siècles après l’extinction présumée du Temple, les nouveaux Templiers secrets restaient les maîtres de la route des alizées et des richesses des Amériques. En effet, depuis leur époque et sans leurs connaissances des routes maritimes et des côtes d’Amérique, personne d’autre ne se serait risqué dans l’aventure.

Outre Atlantique pourtant, des populations nègres entretenaient le souvenir des conquérants à la croix pattée. Ce logo était donc un signe de reconnaissance pour ces populations indigènes. En le voyant, les Américains feraient bon accueil à ces Blancs, grâce à la croix des chevaliers au Blanc Manteau. 

 

Les premiers « découvreurs »

La « découverte de l’Amérique » correspond usuellement au débarquement, en 1492, sur plusieurs îles américaines de la mer des Caraïbes, d’un équipage d’une centaine de personnes commandé par le navigateur Christophe Colomb, mandaté par la reine de Castille Isabelle 1ère et par le roi d’Aragon. (wikipédia)

Mais avant Colomb, il y a avait eu les Templiers. Sans leur expertise et leurs cartes marines, Colomb n’aurait même pas entrepris son périple transatlantique. Et avant les Templiers, il y avait eu les Vikings Erik et Ullman, par la route du Groënland et Terre-Neuve. Les légendes vikings évoquent la saga de ces conquérants.

En témoignent une pièce de monnaie nordique, trouvée dans le Maine, et les restes d’un drakkar assez bien conservés. Les Vikings, c’est certain, ont « découvert » l’Amérique bien avant Christophe Colomb.

 

 

Et encore avant eux, il y avait eu le moine irlandais Saint Brandan et Saint Malo de Bretagne, tous deux Celtes pur jus. Certains auteurs ont voulu voir dans Saint Brandan le dieu blanc des Andes, Viracocha, car ce dernier parlait comme Jésus. Le moine Brandan aurait fait de même. Je pense plutôt que cet épisode andin est beaucoup plus ancien. Viracocha est un autre nom pour Enki, le dieu sumérien. Sous le nom de Tiki, Viracocha s’est installé dans les Andes, à Tipon.

 

Relire Platon

Et avant les moines irlandais, il y eut ces Phéniciens de Tyr qui s’y rendaient eux aussi par la route d’Islande et du Groënland. Platon lui-même, quand il mentionne l’île Atlantide, ne parle-t-il pas du « continent qui se trouve de l’autre côté de l’océan » ?  (source)Platon, le Timée  De quel continent s’agit-il ? On se le demande…

Conseil amical aux historiens : lisez ou relisez Platon. Et ne négligez plus les légendes. La vérité s’y cache. Les mythologues en savent plus long que vous sur notre passé le plus ancien. La convergence des mythes plaide pour leur véracité. Grâce à leur étude comparée, la protohistoire ne sera plus une terra incognita.

Encore une piste ! Selon une nouvelle étude, les chercheurs ont acquis la certitude que les anciens Chinois auraient découvert le continent américain 2000 ans avant Christophe Colomb. Des échanges entre l’Asie du sud-est et le Nouveau Monde ont eu lieu bien avant que Christophe Colomb atteigne  le Nouveau Monde. Cette étude repose principalement sur une copie de carte ancienne, tracée par l’amiral Zheng au 18e siècle. La carte originale datait, pour sa part, de 1415, et d’autres documents attesteraient qu’elle était elle-même la copie de cartes remontant beaucoup plus loin dans le passé.

 

 

L’avance de la négritude

Enfin, et surtout, il faut évoquer la civilisation nègre* et son avance sur le reste du monde. Leurs connaissances mathématiques, technologiques, architecturales, artistiques, intellectuelles, politiques et culturelles en général s’expriment par la modernité de l’Égypte archaïque, terre nubienne de race nègre, à une époque où les Européens et les Asiatiques vivaient encore dans des cavernes.

Le Nègre ignore que ses ancêtres, qui se sont adaptés aux conditions matérielles de la vallée du Nil, sont les plus anciens guides de l’humanité dans la voie de la civilisation.

Cheikh Anta Diop

 

*Ai-je écrit nègre? Mais oui, et je ne suis pas le seul. Ce mot n’a rien de dégradant, bien au contraire. Il vient de niger, la couleur noire et le nom d’un grand fleuve africain. C’est ‘négro’ qui est péjoratif en français, comme tout diminutif à caractère racialiste. Il faut rendre grâce à Anta Diop d’avoir rétabli une vérité oubliée sous l’influence imbécile et inculte des Étasuniens.J’appelle Étasuniens les habitants des USA, car il est tout à fait injuste qu’on les nomme Américains, comme s’il n’y avait qu’eux sur ce vaste continent.

Preuves à l’appui, Anta Diop démontre que l’Égypte est restée nègre jusqu’aux invasions hittites et grecques. Avec les Druides celtes, l’Égypte fut l’école du monde gréco-latin. Les sages d’Égypte ont enseigné des générations de Grecs et de Romains. Nous ne sommes pas nés en Grèce, mais en Égypte. Nos civilisateurs ne sont pas de race blanche ou jaune, ils appartiennent à la négritude africaine. Les racistes devront se faire une raison.

 

Quelques pas vers la vérité

L’image qui suit va bouleverser une histoire trop frileuse. Fossilisés dans la pierre, ces traces de pas ont été découvertes en 2021 dans le sud-ouest des États-Unis, au Nouveau-Mexique, dans le parc national de White Sands. Elles datent d’environ 23 000 ans.

Encore un choc. Le peuplement de l’Amérique du Nord par l’espèce humaine était déjà entamé bien avant la fin du dernier âge de glace. « La datation de traces de White Sands signifie que des humains étaient présents dans le paysage voici au moins 23 000 ans, avec des preuves d’occupation s’étendant approximativement sur deux millénaires. »

Pour ma part, j’appuie la thèse de Cheikh Anta Diop. Ces populations étaient issues de la négritude africaine. La culture olmèque avec ses gigantesques têtes négroïdes ne remonte guère avant 1500 BCE/AECBefore Common Era/Avant l’Ere Commune à dire d’historiens. D’après les mêmes, les pyramides mayas sont plus récentes encore. Je crois que le Pérou contient des mégalithes beaucoup plus anciens. La civilisation Inca a occupé des sites qui lui préexistaient.

Mais cette fois, les traces datées de 21 000 AEC nous font remonter très loin dans un passé américain qu’on a cru jusqu’ici vierge de toute occupation humaine. Le remonte-temps ne fait que commencer.

 

 

Le Mali d’Amérique

Les Nègresvoir plus haut construisaient de grands navires transocéaniques alors même que l’île artificielle d’Atlantide n’était pas descendue du ciel, formant un pont pour faciliter l’accès aux Amériques. Il y a cent mille ans, il n’y avait pas ce pont décrit par Platon. Pourtant des Noirs y sont allés.

Presque contemporain de Colomb, Abubakr dit Abou Bakari II, alors empereur du Mali, s’est embarqué en 1312 pour rejoindre ses ancêtres d’Amérique, selon sa propre formule. Bientôt on ne parlera plus d’humains en Amérique, mais d’Africains. Patience.

Il faudra alors réviser drastiquement nos conceptions racialistes. Notre vision du passé est raciste. Elle repose sur de nombreux mensonges. Une autre histoire est à écrire. Ce site en jette les bases.

 

Un secret de Polichinelle

Il semble que la route des Amériques n’ait jamais été perdue depuis la plus haute antiquité. Sinon, comment expliquer les sculptures olmèques représentant des Africains, des Européens et des Asiatiques sur le sol américain du néolithique ? Ou encore les traces de tabac et de cocaïne, deux plantes américaines, relevées sur les narines de momies égyptiennes (source)« Lorsque la nature parlait aux Egyptiens » de Christiane Desroches-Noblecourt 

L’existence de ce continent a toujours été un secret de polichinelle, et la route s’en est rarement perdue. Les Inuits, les Phéniciens, les Vikings, les Celtes, les Yoroubas et d’autres peuples de marins n’ont pas cessé de faire la navette d’une rive à l’autre. Avant le déluge, nous dit Platon, l’île d’Atlantide offrait un passage facile entre les deux continents. Et la disparition de l’île n’a pas fait oublier aux Atlantes le chemin de l’Europe, bien au contraire.

 

Les Veilleurs d’étoiles

En tout cas, vers -8000, alors que s’accélérait le grand dégel du Würm, la route transatlantique était connue. Quittant leur terre d’accueil américaine, les dieux blancs ont abordé les côtes européennes. Tandis que plus au sud, les dieux noirs ont touché sans encombre le pays Yorouba. N’oublions pas qu’ils disposaient de moyens modernes de télé-information pour détecter les récifs, suivre un cap, savoir la force des vents et la puissance des courants ; leur expertise en astronomie leur permettait de faire le point comme en se jouant.

Ce dernier fait est attesté par le livre d’Enoch qui les appelle des Veilleurs parce qu’ils passent leur temps à observer les astres. Ça leur a permis de prévoir la venue de la comète qui allait causer le Déluge. Ils disposaient aussi d’autres pouvoirs bien utiles, comme la clairvoyance, la vision à distance, la télépathie, le don de guérison, etc. Ces pouvoirs qui étaient les nôtres, se sont atrophiés à force de chômer. Mais il est tout à fait possible de retrouver ces pouvoirs divins. Pour y parvenir, le plus court chemin est sans doute l’éveil, ce don d’Isis qui fait de nous des dieux.

 

 

L’Atlantide d’Europe

Les réfugiés d’Atlantide, après une installation réussie sur le continent américain, sont donc revenus sur la terre d’Europe, leur lointaine patrie. Au large des côtes bretonnes, et puis sur un plateau submergé par la mer du Nord, qu’on appelle Dogger Banks, ils établirent les capitales successives de ce qui allait devenir la Seconde Atlantide, sans cesse réduite par la montée des eaux.

Les Bretons ont gardé le souvenir de trois d’entre elles, aujourd’hui englouties : l’une au large de Brest, Ys l’incomparable ; la deuxième dans le golfe du Morbihan, Gwened la Blanche ; et la troisième à l’ouest des Minquiers au large d’Erquy, Nazado la belle.

Les Irlandais se souviennent de la Ville Blanche, engloutie au large du Connemara. Les Grands Bretons n’ont pas oublié l’imposante pyramide blanche, qu’ils situent au large des îles Scilly.

Une vision m’a révélé qu’il y en a une, énorme, au large des côtes bretonnes, non loin du plateau des Minquiers, dans les Côtes d’Armor. Nazado ? Sans doute.

Dans le port d’Erquy, un chalutier arbore fièrement ce nom. Il est juste que les légendes se perpétuent. Ce mot vient d’une forme verbale latine, legenda, signifiant « qui mérite d’être lu« .

 

L’Europe du Taureau

 

L’Amérique retrouvée

 

 
Une première version de cet article a été publié en octobre 2015, elle a connu 38 actualisations depuis lors.
 
Et si vraiment Dieu existait,comme disait Bakhounine,ce camarade vitamine, il faudrait s’en débarasser.
Léo Ferré