L’Atlantide d’Europe

 

Platon affirme que l’Atlantide a disparu sous les flots en l’espace d’une nuit. Le nombre des Atlantes survivants laisse planer un sérieux doute. Un accident si rapide aurait dû causer des millions de morts, ce qui n’a pas été le cas. C’était donc prévu. De nombreux Atlantes se sont installés en Europe, dans ces contrées sauvages

 

 

Premier empire d’Europe

De nombreux rescapés ont trouvé refuge sur le continent américain, déjà largement colonisé par leurs ancêtres. D’autres sont allés plus loin encore. Une majorité de réfugiés Atlantes s’établirent en Méso-Amérique : ils sont à l’origine des civilisations innombrables qui s’y sont développées. D’autres ont gagné les Andes, l’Amérique du Nord, voire l’Antarctique, autre importante colonie de peuplement de l’ancien empire Atlante. D’autres encore ont fait route vers l’est, où ils ont regagné les terres de leurs lointains ancêtres. Les Atlantes noirs sont rentrés au Pays Yorouba.

Les Atlantes blancs ont gagné la Ligurie, l’Étrurie, et surtout l’Europe du Nord où ils ont fondé le premier empire occidental. Pendant des millénaires, l’Europe de l’âge de glace n’avait abrité que des chasseurs-cueilleurs répartis en petites tribus sous les ordres d’un chamane / chef de guerre. Si les auteurs des fresques de Lascaux ou d’Altamira ne sont pas des sauvages, ils sont beaucoup moins civilisés que les envahisseurs atlantes. Dans l’ensemble, leurs rapports n’ont pas été hostiles, même si les « Indiens » ont souvent pillé les récoltes des nouveaux venus. Quelques Indiens se sont mis au service des Atlantes qui leur ont appris l’agriculture, le tissage et la métallurgie.

 

 

Les démons de la Mer

Mais la plupart des indigènes ont jugé plus prudent de s’en tenir à l’écart, les prenant tour à tour pour des dieux ou des démons. Les Atlantes, peuple de marins, se sont établis sur le littoral d’Europe occidentale, reléguant les populations autochtones à l’intérieur des terres. L’imaginaire des Grands Bretons a conservé cette mémoire vive.

Or, à partir de -8.000, ou même avant selon certains géologues, le niveau des mers s’est mis à monter rapidement : 130 mètres en l’espace de quelques millénaires. Au fil des siècles, ceux du bord de mer ont dû maintes fois renoncer à leur terre ancestrale avalée par l’océan. Beaucoup de cités englouties dorment sous les eaux de la Manche. Le traumatisme fut terrible et durable.

 

La montée des eaux

Pourtant vieille de plusieurs milliers d’années, le souvenir de cette inexorable montée des eaux trouve encore des échos dans de nombreuses légendes de nos côtes atlantiques, qui attestent l’antique présence de cités englouties en Hollande, en Grande Bretagne… et en Bretagne, la ville d’Ys au large de Douarnenez (Finistère), ou celle de Nazado au large d’Erquy (Côtes d’Armor).

Ornée d’une pyramide tronquée, la glorieuse cité d’Ys était la capitale des Tuatha. Elle gît sous la mer d’Iroise à quelques encâblures d’Ouessant. La ville de Nazado était une puissante cité néolithique construite autour d’une grande pyramide blanche, située sur la rive sud de l’estuaire d’un grand fleuve constitué alors par la Seine, la Somme et la Solent, sur l’actuel plateau des Minquiers au large d’Erquy et du cap Fréhel.

Plongeurs, à vos bouteilles ! Quelle victoire le jour où l’on trouvera les traces de ces antiques cités ! Quoique, pour ce qui est du plateau des Minquiers, plusieurs dizaines d’éoliennes y sont aujourd’hui construites. Sous les tonnes de béton des plots d’ancrage, l’espoir de retrouver des traces de l’antique Nazado est réduit à néant.

À contre-cœur, les Atlantes ont quitté leurs villes et leurs terres. Repoussés dans l’intérieur par la montée des eaux, ils sont de plus en plus à l’étroit.

 

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Les quatre îles du Nord

Derrière eux, gobant des miettes de leur savoir, les populations autochtones, à demi sauvages, s’efforcent de les imiter. On ne parle plus de l’Atlantide, puisqu’elle a disparu. Les nouveaux maîtres viennent des quatre îles du Nord, du grand vaisseau-mère en orbite stationnaire au dessus du pôle nord. Dans la mémoire celte, cette quadruple île spatiale s’appelle Hyperborée, son nom grec signifie « qui est au dessus du pôle nord« .

Les nouveaux dieux sont pareils aux anciens. On ne les appelle plus des Atlantes pourtant, mais des Hyperboréens. Sous différents noms, plusieurs de leurs tribus ont pris leurs quartiers en terre celtique. Ce sont principalement les Tuatha, les Etrusques, les Ligures. Un autre âge se profile. Les empereurs du monde ne sont plus Atlas et Poséidon, ils se nomment Rama, Cuchulann, Enki.

 

Le chemin du nord

Leur travail a été tout aussi considérable que celui, colossal, des premiers défricheurs. Tandis que ces derniers ont imprimé leur sceau dans une argile vierge, les nouveaux dieux ont dû rebâtir. Il leur a fallu panser les plaies d’un monde retombé, une fois de plus, dans la barbarie. Enseigner des foules d’analphabètes chasseurs-cueilleurs. Ré-apprendre à parler, à comprendre, à tracer, à fondre le métal, à bâtir des murs en pierre, à élever le bétail, à cultiver la terre, voilà quelques-uns des cours du soir que les Hyperboréens ont donné aux gens du nord.

Il en reste la trace dans les noms de lieu. Le plus beau, le plus limpide aussi, est Norvège. Norway. Norwege. Le chemin du nord. Le chemin qui mène aux dieux. Aujourd’hui encore, les Norvégiens se sentent investi d’un pouvoir unique, d’une responsabilité écrasante sur les autres nations. Ce petit pays a été le premier touché par la grâce des dieux d’avant. Hyperborée le vaisseau magique s’était immobilisé juste au-dessus d’eux. À 200km d’altitude au-dessus du Pôle Nord.

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Drakkars

Ce statut privilégié, les cadeaux qu’ils ont reçus, la formation que les dieux leur ont dispensé ont transformés les Norvégiens. Ils sont devenus des Vikings. Rois de la vie. Rois des mers. Premiers « redécouvreurs » de l’Amérique. Les dieux d’avant leur avaient montré le chemin. Atlantide était un pont commode pour passer d’Europe en Amérique. Et quand le vaisseau Atlantide eut repris la route des étoiles, les Vikings avaient les vaisseaux rapides cadeau des dieux d’avant. Les drakkars.

Et quelle forme avaient-ils ces drakkars ? Celle d’un reptilien, d’un dragon plus exactement. En l’honneur de ceux qui leur avaient tout appris, tout donné : les dieux dragons descendus des étoiles. On peut aisément décomposer le mot drakkar pour qu’il révèle son secret de polichinelle. Drak Kar. Le char dragon.

Du vieux norrois dreki, dragon. Le mot drakkar est une création française du 19e siècle, imaginée d’après la figure de proue à tête de dragon de la plupart des navires vikings. (lire la suite)

Il n’y a pas que la figure de proue, c’est tout le bateau de la tête à la queue qui évoque le dragon. Sa voile carrée évoque les ailes du dragon. La coque a la forme de son corps. Jusqu’aux boucliers ronds fixés au bordage rappelant les écailles du grand reptile.

Le culte du dragon n’était pas limité à l’extrême-orient. Les Hébreux servaient avec dévotion leur cruel dieu dragon. Certes, les Juifs ont oublié ces faits, tandis que les Chinois et des peuples voisins fêtent encore leur Nouvel An avec la Danse du Dragon. Dans l’horoscope chinois, ce noble et redoutable animal tient la place qu’occupe le Lion dans le reste du monde.

 

Les Vikings d’Amérique

Certains Vikings ont fait souche en Amérique du Nord. On peut retrouver leur type physique dans certaines tribus indiennes, grâce aux photos remarquables de Curtis.voir plus bas Attention à ne pas chercher à côté de la vérité. Si vous traquez des blonds aux yeux bleus, vous vous trompez de plusieurs millénaires. Les premiers Vikings comme les premiers Celtes étaient noirs. Des noirs magnifiques de 4m de haut.

Les populations nègres découvertes par les premiers colons européens, qu’ils ont appelé des nègres marrons à cause de leur couleur de peau, étaient bel et bien les descendants des tout premiers Vikings, métissés par la suite avec les réfugiés asiatiques venus du Pacifique ou par le détroit de Béring. Ces nègres marrons métissés de quelques Blancs sont les Indiens du Nord ou les Indios du Sud.

Voilà l’origine de la prétendue race rouge : un métissage des exclus de partout avec les nobles descendants des premiers conquérants du monde, héros de l’antique négritude.

Méfiez-vous là-aussi des fausses informations propagées par les négriers. Les nègres marrons ne sont pas des esclaves échappés des plantations blanches. Le témoignage de l’empereur du Mali Abou Bakari est sans équivoque.

 

 

Edward Sheriff Curtis

En 1907, Edward S. Curtis entreprend un projet ethnographique et artistique monumental : un inventaire photographique des 80 tribus amérindiennes encore existantes.

Ce projet artistique et ethnographique ambitieux a été soutenu par le président Theodore Roosevelt et financé par John Pierpont Morgan, magnat de l’acier et du chemin de fer.

The North American Indian, œuvre comportant au total 20 volumes, édition originale limitée à 272 exemplaires.

Edward S. Curtis aura consacré presque 30 ans à la réalisation de son œuvre. En tout, il aura fixé 40 000 clichés de tribus apaches, sioux ou navajo sur ses plaques de verre, juste avant qu’elles ne disparaissent, englouties par l’Amérique moderne.

Curtis s’est éteint en 1952, oublié de tous et sans le sou. Aujourd’hui, son œuvre est reconnue et appréciée à l’échelle internationale. Les tirages originaux de ses travaux, désormais rarissimes, atteignent une cote phénoménale. Mais en dépit de la somme de travail et de l’énergie investie, Curtis a dû se contenter de droits d’auteur ridicules. (lire la suite)

 

Le Pays sur la Grande Eau

Dans le sud, au beau milieu de l’océan Indien, entre l’Afrique et l’Inde, un vaisseau circulaire s’est posé tel une île. Il s’appelle Pount, du grec « la grande eau ». Les riverains d’Égypte, de Sumer, d’Éthiopie et d’Inde s’y pressent pour y troquer des gadgets inconnus et des matières précieuses.

Ce mystérieux Pays de la Mer intriguent encore les historiens quant à sa localisation précise. Son nom indique clairement qu’il était au milieu des flots. Mais ce n’était pas une île naturelle. Les pays du pourtour méditerranéen se souvenaient des Peuples de la Mer qui ont tout ravagé sur leur passage vers l’Asie, l’Inde et la Chine.

S’ils s’appellent les Peuples de la Mer, c’est qu’eux aussi ne viennent pas d’une île. Ils viennent de l’empire Atlante. Leur grand vaisseau circulaire flottait sur l’océan Atlantique. Tout comme le Pays de la Mer flottait sur l’océan Indien. Quant à retrouver les vestiges engloutis de ces îles de métal, les historiens peuvent toujours chercher. Comme l’avait fait l’île-vaisseau Atlantide, un jour le Pays de Pount reprit son vol vers les étoiles.

Déjà, la bascule s’amorce. L’âge de bronze touche à sa fin, déjà s’annonce le terrible Kali Yuga, l’âge de fer qui pointe le nez.

A cette occasion, les derniers dieux vivants ont pu se servir de la foudre pour tenir en respect la civilisation montante. Pourquoi ne pas imaginer qu’un cataclysme d’origine humaine, comme le déclenchement du feu du ciel, ait rayé de la carte un certain nombre de populations turbulentes ?

Avant que le dernier prince d’Hyperborée, toute honte bue, n’épouse une princesse égyptienne… Tandis que ses copains spationautes regagnent les étoiles dans leur vaisseau-mère et que les derniers sauvages des jungles d’Europe continuent à rêver la vie.

 

Ainsi naquit au cœur de la sauvage Europe 
Toute en désir de vert et de vent dans les arbres
Un destin différent qu’on grava dans le marbre
En vers qu’on attribue au fabuliste Ésope

(Lao Surlam)

 

 

L’Europe du Bélier

 

L’île volante d’Atlantide

 

Le géant Marduk et ses adorateurs humains — Entre eux, sur un autel, on peut voir le plan d’Hyperborée, les quatre îles où coulent quatre fleuves — source : tablettes de Shamash, Sumer

 

 

Hyperborée en vol stationnaire au dessus de la planète Ur, système d’Alcor dans la Grande Ourse.

 

L’utopie est simplement ce qui n’a pas encore été essayé.
Théodore Monod