Les blocages d’énergie

 

Avant l’éveil, l’énergie de la kundalini monte de centreou chakra en centre jusqu’au dernier chakra, la fontanelle. Au cours de cette montée, l’un ou l’autre centre énergétique peut se révéler bloqué. Il s’agit de repérer le blocage pour le faire disparaître.

 

Il y a plusieurs moyens d’y parvenir. Je vais essayer de présenter ces moyens. Mon benefactor Jean-Claude Flornoy a donné une amusante description des comportements issus des blocages des sept chakras. Je travaille sur les quatorze, et même les dix-huit chakras que je peux percevoir, sur les membres et les extrémités, et au delà du corps subtil, dans l’aura, ou en deçà du corps subtil, dans l’aura, sous nos pieds.

Avec bonheur, je poursuis les travaux initiés au domaine de Rochefort sur Mayenne, sous la direction de Flornoy. Avec l’aide des participants aux Rencontres, nous avons senti plusieurs corps subtils, et plusieurs couches autour de l’aura.

Ces recherches ont été interrompues par le confinement sanitaire, je souhaite qu’elles se poursuivent dès que possible, en septembre 2020 sans doute. Pour repérer les blocages énergétiques, je me sers de mon voir, et j’utilise le reki d’Erquy. Cette technique que m’a enseigné Flornoy a connu des avancées majeures, et je ne puis m’en passer.

 

Par le reki

Lors d’une séance de reki d’Erquy, et non de reiki japonais, on n’aura aucun mal à repérer les blocages sur le schéma énergétique. En promenant ses mains doucement le long du canal central, on sent très bien les dérivations par les canaux latéraux ida et pingala quand un chakra est bloqué. Ce blocage empêche l’énergie de monter en droite ligne le long du canal central, sushumna.

Un chakra se débloque aisément dans une séance de reki. Au cours des stages que j’organise, je montre à chaque participant comment sentir cette énergie de la kundalini, et comment lisser le schéma énergétique, et débloquer les sept, les quatorze et les 18 chakras. J’aide également ceux qui le souhaitent à travailler la montée d’énergie en reki par la méthode des ondes scalaires.

 

Par le Voir

Mais en dehors de la pratique du reki ou d’autres techniques équivalentes, il existe un moyen facile de repérer le blocage. Je ne parle pas de le voir sur l’aura de la personne. C’est le moyen que j’utilise, il est plus qu’efficace et n’autorise aucune erreur parce qu’il n’y a rien à interpréter. Le voir est toujours en lecture directe.

Seulement les voyants sensitifs ne sont pas légion. Je voudrais m’adresser ici à ceux qui n’ont pas ce don de double vue. C’était le cas de mon benefactor, l’illustre Flornoy de réjouissante mémoire. Il répétait à l’envi « je ne vois rien, je n’ai aucune imagination, je ne suis pas un voyant« . Certes il se trompait. Mais il s’est cramponné à cette erreur, par modestie ou par stratégie inconsciente, je ne saurais le dire.

 

 

La méthode Flornoy

Toujours est-il qu’il a mis au point une approche comportementale pour repérer les chakras bloqués. En partisan du bon français, Flornoy ne parle pas de chakras, mais de centres énergétiques. Voici ce qu’il en dit :

« Passons en revue les différents centres où l’énergie est susceptible de se bloquer, et les comportements que ce blocage entraîne. Un blocage d’énergie à un centre engendrera :

Au centre de base (premier centre) : une personne figée, coincée.
Au centre sexuel (deuxième centre) : un obsédé ou une nymphomane.
Au centre de la force (troisième centre) : un obsessionnel de l’argent.
Au centre du cœur (quatrième centre) : un mystique larmoyant.
Au centre de la gorge (cinquième centre) : un psycho-magique superstitieux.
Au centre du front (sixième centre) : un « maître du monde » grotesque.
Si la montée d’énergie aboutit et que l’énergie sort par le centre de la fontanelle (septième centre) : un bouddha idiot (particulièrement étriqué). (source)J-Cl. Flornoy, Le pélerinage des Bateleurs, pp. 168-169

Un peu plus loin dans le même livre, Flornoy tient à apporter ces précisions :

La combinaison des différents types de comportements pose problème. L’énergie qui bloque au centre du cœur aura irrigué au passage les centres inférieurs. Ceux-ci seront donc actifs simultanément. Ils produiront un cumul de comportements : l’individu sera à la fois mystique larmoyant, obsessionnel de l’argent, nymphomane et coincé. L’arrêt de l’énergie à un centre ouvrira une fenêtre sur le monde et en colorera sa représentation. (source)J-Cl. Flornoy, Le pélerinage des Bateleurs, pp. 169

 

Le legs de Flornoy

Pour ma part, je ne peux que souscrire. Jean-Claude Flornoy fut un ami d’enfance, avant de devenir, trente ans plus tard, rien moins que mon benefactor : celui qui m’a fait entrer dans l’autre monde. Drôle de relation. Singulier personnage. Étrange ami.

Premier volet : À côté de lui

D’un an mon cadet, le petit Jean-Claude Flornoy a suivi le tandem que je formais avec mon alter-ego Jean-Claude Devictor dit Devic, comme un petit chiot suit ses jeunes maîtres. Devic l’a pris sous son aile, pas moi. Je n’avais pas d’élan particulier vers ce tout petit garçon qui faisait la moitié de ma taille. Son corps ne s’est développé qu’à la fin de l’adolescence alors que j’étais déjà titulaire de la magnifique prestance que m’envient tant d’acteurs américains.

 

 

À côté de lui, j’ai été scout à la 230e Paris. Mais j’étais CP, et lui bitard. À côté de lui, j’ai épaulé Jean-Claude Devictor à la tête du Groupe Théâtral de Passy, puis du Théâtre Antique de la Sorbonne. Flornoy était technicien de plateau, j’étais l’éminence grise du big boss. Avec Flornoy, j’ai étudié la philo à la Fac de Nanterre en 1968. Vite lassé des études supérieures, il est parti à l’armée tandis que je faisais une licence d’enseignement, puis une autre en histoire de l’art, une maîtrise de philo et une autre de journalisme… On s’est perdu de vue.

 

Deuxième volet : Avec lui

Quand je l’ai retrouvé au détour de ma vie professionnelle, il n’avait plus rien du gamin chétif et timide que j’avais connu. Son aura surpuissante, sa tranquille assurance, son apparence avenante, tout plaidait en faveur d’un épanouissement exceptionnel. J’étais scié. Et subjugué.

Avec lui, j’ai passé mon arcane XIII, l’initiation aux petits mystères. Grâce à lui, j’ai découvert Brocéliande et ses trésors énergétiques, ses légendes qui vont droit au cœur, au corps et à l’esprit. Grâce à lui, j’ai exploré une tapée de lieux puissants, en voyages magiques à travers l’Europe médiévale ou mégalithique.

Avec lui, j’ai exorcisé un troupeau en Ardèche, pour un fermier silencieux dont les bêtes avaient une fâcheuse tendance à se jeter dans un précipice. Avec lui, j’ai chassé les démons d’une colline, une bastide où des entités de l’inframonde avaient élu domicile depuis des lustres. Grâce à lui, j’ai testé différentes méthodes pour faire monter le taux vibratoire du vin – rien moins que la véritable consécration eucharistique telle que les prêtes cathos la pratiquait encore au 18e siècle.

 

Troisième volet : À son école

J’ai pris refuge en cet homme. J’ai suivi son enseignement plus qu’aucun autre, même ses enfants n’ont pas recueilli le dixième de ce qu’il m’a transmis. pourquoi a-t-il fait ça ? J’ai cru qu’il m’avait à la bonne, en fait non, ce n’est pas ça. Il a reconnu en moi la même aura que la sienne. La Règle non écrite lui imposait de tout me transmettre. Il a obéi. Et je fais de même avec la femme nagual du prochain cycle.

Flornoy est devenu mon benefactor. Le mot vient de Castaneda. Benefactor, un bienfaiteur d’un type particulier, celui ou celle qui te fait entrer dans l’autre monde de ton vivant. Il faut traverser la mort initiatique, tuer le vieil Adam, ressusciter l’enfant éternel, humblement, dans le silence, loin de la surface, dans l’insondable profondeur de ton lac intérieur.

À son école, je suis devenu passeur pour les Petits Mystères, sacerdoce qui m’a tenu corps et âme – c’est à dire corps, cœur, esprit – pendant dix-sept années. À son école, j’ai étudié la pratique du reiki telle qu’il l’avait perfectionnée, avant de développer ma propre méthode que j’ai nommée le reki d’Erquy. Grâce à lui, j’ai écrit ce site, je l’ai fait illustrer, j’y ai passé des heures, des jours et des semaines depuis onze ans. Et ça continue.

Cet homme a joué un rôle de premier plan dans ma vie. Il m’a ouvert des portes, il m’a déniaisé la tête. À son école, j’ai pratiqué l’art de rêver et l’art de traquer, les deux modes d’actions du sorcier castanedien. Depuis son départ vers les steppes infinies, j’ai poursuivi ses recherches, j’ai progressé à pas de géant en profitant à fond de la fécondité de ses découvertes.

Jean-Claude Flornoy a très peu publié de son vivant, et rien non plus à titre posthume. Dommage. Il fut mon Socrate, je serai son Platon. L’ouvreur, c’est lui. Le premier de cordée. Ensuite vient le conteur et la cordée grimpe dans la trace. La voie est ouverte.

 

 

Une séance de reki

Le but premier du reki tel que je le pratique vise au nettoyage optimal du schéma énergétique. C’est ainsi que l’on désigne la circulation de l’énergie subtile. Une pratique simple quand on l’a vue faire, mais difficile quand on manque de sensibilité fine ou subtile, voire impossible quand on en est totalement dépourvu. Cette sensibilité particulière est souvent un don de naissance. Certains l’ont, d’autres non.

Dans les stages que j’organise, le manque de sensitivité ou sensibilité subtile est un handicap certain pour les nouveaux venus aux Rencontres, qui mettent l’accent sur la pratique de groupe. L’absence de sensitivité devient un obstacle insurmontable pour ces personnes et entrave la bonne marche du groupe. Le conseil que je leur donne est de venir me voir pour un stage particulier avant de vouloir se frotter aux Rencontres.

Voici comment se déroule une séance de reki d’Erquy. Vous vous allongez sur une table de massage et vous entrez en méditation. J’invoque le Sud,la mer, puis je commence par prendre en mains vos pieds nus. Je vous envoie une onde puissante d’amour inconditionnel. Vous sentez l’énergie issues de mes paumes monter peu à peu à travers votre corps.

Bientôt vous êtes entièrement envahi par cette énergie vivifiante. De mon côté, tandis que l’énergie circulait en vous, j’ai eu tout le loisir d’observer les blocages et les fuites énergétiques. Les blocages se situent le long du canal central. Par contre, les fuites énergétiques se situent le long des canaux latéraux, voire des canaux secondaires, ceux qui irriguent vos dix-huit chakras.

Il peut y avoir des fuites un peu partout sur le corps subtil. Chacune d’elles, selon son importance et sa position, est riche d’information sur la psyché et l’inconscient. Elles apparaissent comme des geysers blanc lumineux, sur le fond blanchâtre translucide du corps subtil. Je donne ces couleurs à titre indicatif, ayant constaté que les voyants tombent rarement d’accord là-dessus. Ce premier examen terminé, je fais votre bilan énergétique dans ma tête et je commence les vérifications directement sur votre corps subtil.

Le corps subtil est une enveloppe autour du corps physique. Il est lui-même enveloppé de plusieurs couches subtiles, jusqu’à l’aura, elle-même composée de trois enveloppes, parfois davantage. A quelques centimètres au-dessus de votre peau, mes mains circulent le long du triple schéma énergétique. C’est ainsi que l’on désigne le trajet de l’énergie subtile le long des trois canaux. J’accorde toute mon attention au canal central, sushumna, où sont disposés les chakras.

 

 

Les réparations

Flornoy aimait à dire que nous étions des plombiers subtils. Il est vrai que l’essentiel de notre travail porte sur les tuyauteries subtiles, les trois canaux par où chemine la kundalini, et les quatre canaux secondaires qui irriguent les membres. J’ai abordé ces questions dans trois articles, Les sept chakras, Les quatorze chakras, Les dix-huit chakras.

Revenons à mon travail de plombier. Je débloque les chakras bloqués, je fluidifie la circulation énergétique et le cas échéant, je bouche les déchirures du corps subtil et j’aveugle les fuites. L’ensemble du processus ne demande pas des heures. Les soins sont très rapides, quelques minutes seulement, au cas où votre équilibre énergétique est parfait, ou facilement perfectible par mes soins. Certains cas demandent plus de temps. Il se peut que vous ayez besoin de quelques instants sur un lit de repos avant de vous sentir en pleine forme. Tout est prévu, vous êtes en de bonnes mains, soyez tranquilles.

Toutefois des blocages résistent au magnétisme. Avis aux guérisseurs néophytes : pas de découragement. Deux cas d’école : soit le blocage vous est indispensable, soit il est long à se désintégrer. Dans le deuxième cas, c’est un simple effet retard. Le sentiment de légèreté et de plénitude dû au reki n’apparaîtra que plus tard, quand le blocage aura été dissout par la montée d’énergie.

Si le blocage vous est indispensable, rien ne pourra y remédier. Vous êtes le patron quoi qu’il arrive. Je peux le faire sauter, ce blocage va réapparaître quasi instantanément. C’est le signe qu’on ne doit pas y toucher. Votre libre-arbitre sera toujours plus fort que le magnétiseur. C’est aussi une garantie d’intégrité pour vous. Dormez sur vos deux oreilles, toutes les modifications disparaîtront si elles ne sont pas bonnes pour vous. Quoi qu’on vous fasse, vous pouvez toujours annuler. Une telle garantie vous serait bien utile face aux chirurgiens… ou aux coiffeurs !!

D’abord développé par Flornoy puis repris et embelli par mes soins et ceux des participants aux Rencontres, le reki d’Erquy est une pratique apaisante et vivifiante. Le patient se sent relaxé sur le moment – tellement détendu parfois qu’il s’endort pour une bonne sieste. Ensuite, l’énergie fluidifiée circule dans tout son corps et c’est la vitalité qui domine. Les effets sont durables et se décomposent en plusieurs phases d’intégration : c’est pourquoi je déconseille plus d’une séance par trimestre.

Mais tant que durera l’alerte sanitaire qui impose le respect strict des gestes barrières, je ne peux recevoir de candidats au reki. Dès que l’urgence sera levée, je reprendrai les séances avec un vif plaisir.

Faites-vous connaître en utilisant le formulaire contact. J’enregistrerai votre demande qui sera traitée en priorité.

 

« Voir » est une façon particulière de sentir que vous savez quelque chose sans l’ombre d’un doute.
Carlos Castaneda