Borobudur, langue d’Or

 

Il y a la langue d’or, langue des origines, et puis il y en a une autre, plus mystérieuse encore. On l’entend, mais la comprend-on ? Dans le langage commun, la langue des oisons est devenue celle des oiseaux. Le sens originel s’est perdu. Dommage. Les Oisons sont les petits de l’oie. Les Enfants de la Mère l’Oie. Des initiés.

La longue des Oisans se frête à pien des barces. Au bédut c’est un peu ffidicile à giper, au mur et à fesure on s’y fait. Là c’est por la décounne, mais avec la trapique, on deut pétecter des intos inféressantes. Je mirais dême tassionnanpes. Alors n’husitez plés, ensez dans la dantre.

Après ce brillant décryptage qui vous a pris moins d’une heure, vous voilà fin prêt pour déchiffrer l’énigme du jour : Fessage du cormulaire de montact egen-soda.cam   Un indice : ceux qui m’ont écrit sont avantagés.

 

Parlez-vous vialac ?

Trêve de rigolade, voici un aperçu de quelques merveilles du monde moderne, avec pour chacun une étymologie qui remonte à la langue des origines, la langue d’or. Elle existe, on en trouve partout la trace. Figurez-vous qu’elle serait ni plus ni moins la langue des dieux, parlée dans toute la galaxie. Le vialac,du latin via lactia, voie lactée tel que nous l’ont enseigné nos maîtres, les dieux d’avant.

Cette langue galactique, ce vialac, plusieurs auteurs se sont mis sur sa piste. J’ai eu la chance de rencontrer l’un d’eux, Alain Aillet, qui est devenu mon ami et dans ce domaine, mon guide. Cette fameuse langue d’or, nous la traquons tous les deux depuis dix ans. Alain est  l’auteur d’articles remarquables, j’y ai ajouté les miens. Nos efforts communs se concentrent sur cette question aux implications pharamineuses.

Aussi pourrez-vous lire avec le plus grand profit, tout en vous régalant comme c’est pas permis — c’en est même indécent vu que c’est totalement gratuit. Maintenant si ça vous démange, au lieu de vous gratter, faites un don. Le formulaire ci-contre n’est pas là pour la déco. Merci à vous sans qui.

Métalinguistique

Par Alain Aillet :
Déchiffrer les hiéroglyphes  —  La langue d’or —  Les sons et les langues  —  Planète Babel — Le langage archétypal —  De Tautavel à Bozouls  —  La planète E

Par Xavier Séguin :
L’origine des langues  —  La Langue des Oiseaux  —  Le phonème d’OR  —  L’histoire d’OR  —   Les énigmes temporelles  —  L’art d’en rire  —  Les noms divins des planètes  —  Alcor, Grande Ourse   —  Les jours de la semaine  —  Le sens caché du breton Diwan  —  Bael Bec dit Baalbek  — Borobudur

 

 

L’amère loi

Alain et moi, dignes rejetons de la Mère l’Oie, vous invitons cordialement à étudier le haut-allemand — tremplin dément pour la langue galactique ! Si ça vous rebute, changez de goal. Toutes les langues contiennent des bribes de la langue originelle. La langue d’avant Babel

Mais oui, comme je l’ai expliqué ailleurs, la langue d’or nous a été transmise pure et parfaite jusqu’à l’épisode de la tour de Babel, quand les géants d’avant ont voulu rivaliser avec les dieux. Pour nous punir tous, les géants comme les humains, les dieux ont décidé de foutre la pagaille dans la langue mère. Le vialac s’est retrouvé éparpillé, saupoudré dans toutes les langues de la terre, avec un mystère : comment expliquer le fait que ces idiotismes originels aient été transmis voire adaptés dans nos langues modernes ? Tout se passe comme si les dieux d’avant veillaient au grain : la transmission de l’antique savoir doit se poursuivre coûte que coûte. Il importe que les sonorités des mots soient pour toujours un rappel clair de l’ancienne histoire sainte, oubliée, déformée, adaptée par toutes les religions dans le seul but d’asseoir leur pouvoir temporel et la prééminence sur les autres cultes.

Une seule langue

La langue d’or, langue des origines, langue dorée, langue d’orée, langue adorée, quelle quête enthousiasmante ! Haute en sons, ronde en bouche, elle est belle et bonne, utile plus que tout, inestimable témoignage. Elle ne raconte rien d’autre sur nos origines que ce que vous pourrez trouver dans ces pages. Et le plus fort, je n’ai pas eu besoin de la langue d’or pour concevoir ce panorama de notre passé. Disons que la langue d’or et la langue des oisons volent à mon secours pour apporter de l’eau à mon moulin.

Ouh que c’est relou cette image ! Tout le contraire des beaux textes cités plus haut.

En lisant ces magnifiques articles vous apprendrez vite à repérer les très anciens mots, les vocables divins, les sons chantants d’avant. Vous vous surprendrez à nous imiter, dénichant des inédits autour du phonème d’or, et collectionnant vos propres trouvailles. Ainsi, grâce à nous tous, la langue galactique livrera tous ses secrets en vous contant son histoire d’or. Jolie prose. Une bonne chose. S’il y a une seule langue qu’on doit apprendre, c’est celle-là. Je vois d’ici le jour où on l’enseignera dans les écoles maternelles.

 

 

Il existe en Asie du Sud Est trois cités sœurs, trois civilisations semblables, différentes et pourtant identiques dans leur soudaineté et le caractère inédit de leurs réalisations. Borobudur en Indonésie. Pagan en Birmanie. Angkor au Cambodge.

Borobudur, Indonésie

BORO BUD UR se traduit aisément de la langue des origines. Boro signifie faubourg, banlieue ; borough en anglais.  Bud est le bourgeon mais aussi le copain en langue des Oisons. Je prends les deux. Borough Bud Ur = banlieue du bourgeon d’Ur, ou encore banlieue des alliés (amis, copains…) d’Ur.

Situé dans le centre de Java, le site, construit aux alentours de l’an 800, semble avoir été abandonné vers l’an 1100. Le temple est à la fois un sanctuaire dédié au Bouddha, mais aussi un lieu de pèlerinage bouddhiste. C’est à la fois un stûpa et, vu du ciel, un mandala. Il forme un carré d’environ 113 mètres de côté avec, à chaque point cardinal, une partie en saillie accompagnée aux quatre angles par une partie en retrait.

Il est constitué de quatre galeries successives de forme géométrique. Celles-ci sont superposées et les trois plus hautes forment une représentation de la cosmologie bouddhiste. Comme l’ensemble du monument, ces galeries sont couvertes de bas-reliefs relatant les divers épisodes de la vie du bouddha Sakyamuni, sur une longueur d’environ 5 kilomètres et une surface de 2500 m2. (source)

Pagan, Myanmar

Bagan (en birman : ပုဂံ), jadis orthographié Pagan, est un vaste site archéologique bouddhique de près de 50 kilomètres carrés situé dans la Région de Mandalay, dans la plaine centrale du Myanmarl’ancienne Birmanie sur la rive gauche de l’Irrawaddy. Du 9e siècle au 13e siècle, il a été la capitale du royaume de Pagan, le premier empire birman.

Pagan ne nécessite pas de traduction : il signifie païen en anglais comme dans d’autres idiomes. Voir le français paganisme. On notera la présence du suffixe an, ahn : ancien, qui vient des dieux. Est-ce à dire que le paganisme est la foi des dieux ? L’ont-ils transmise à nos premiers ancêtres ? Une fameuse piste à explorer, qui à elle seule demanderait toute une vie d’études et de recherches.

Angkor, Cambodge

Last but not least, Angkor au Cambodge. Dernière mais pas la moindre, Angkor coupe le souffle. Des centaines de temples noyés dans la végétation luxuriante déroulent leurs façades admirables et les sculptures et les parvis, les escaliers, les colonnades ou ce qu’il en reste, hélas, Angkor est de loin la réalisation la plus impressionnante, notamment quant à la maîtrise hydraulique dont témoigne le site. Afin d’éviter les redites, je laisse le lecteur se reporter à l’article que je lui ai consacré.

 

 

Les Trois Royaumes

Ces trois grandes villes temples furent le cœur de puissants royaumes au rayonnement vaste et marquant. Elles se sont développées très vite, ont atteint une apogée inégalée par la suite, aménageant des territoires, déviant des fleuves, construisant des centaines, des milliers, des centaines de milliers de temples ornés de sculptures trop nombreuses pour être comptées. Leur essor, leur éclat et leur déclin se sont succédé en quelques siècles.

Sorties de nulle part, elles sont retournées au néant après avoir rayonné leur opulence, leur invention et leur raffinement inouïs. La question se pose : et si on les avait aidées ? On dirait la période des pharaons de la démesure, Khéops, son père et deux de ses descendants. Avant eux, des pyramides minables. Après eux, de minables mastabas. Un savoir-faire tombe du ciel, les hommes s’en emparent, puis ils l’oublient quand la source est tarie. Question : qui les a aidés ?

Bâtisseurs du Temple

On peut évoquer aussi la période des bâtisseurs sacrés du Moyen Âge. À partir du 10e siècle et jusqu’à la fin des Templiers, au 13e siècle, les bâtisseurs possédaient l’art de la construction énergétique ou sacrée. Les Romains n’y connaissaient rien. Les églises primitives mérovingiennes ou carolingiennes sont certes émouvantes, mais sur le plan vibratoire, on reste sur sa soif.

Une courte période pour cet art qui utilise la polarisation des pierres, l’alternance des lits,rangée de pierres horizontale afin de transformer la nef en cage de Faraday isolant l’assistance des effets négatifs des réseaux Hartmann, Curry, triples et multiples réseaux, puits druidiques, failles telluriques et autres joyeusetés qu’étudient les géobiologues.

Trois petits siècles…

Une bien courte période qui a le bon goût de coïncider peu ou prou avec l’éclosion et le déclin des Trois Royaumes d’extrême orient. Tiens, tiens, tiens, tiens… Et encore tiens ! Car un bon tiens ! vaut mieux que deux tulles aux rats.

Et on peut y ajouter l’âge d’or de l’Islam, avec une foule d’inventions technologiques qui semblent tomber du ciel, eh oui, ce sont des dons d’Allah, n’en doutons pas. Cet âge d’or est à l’origine du développement postérieur de la civilisation européenne, a commencé vers le 9e siècle de notre ère et a perduré jusqu’au 13e siècle. Encore ? Eh oui, encore et toujours les mêmes dates. L’esprit s’est incarné sur toute la planète pendant trois ou quatre siècles. Avant, la sauvagerie ou presque. Et après, gros recul…

Il y a tout près de nous, mille ans en arrière, seulement mille ans, une période d’embellie sacrée, sociale, cultuelle, culturelle, architecturale, technologique, etc. Une période faste qui rappelle celle de Khéops and C°. Je dis ça, je dis rien. Mais je prends note.

…et puis s’en vont

Pourquoi pendant ces trois siècles-là le monde a-t-il connu une telle frénésie de bâtiments démesurés ? Et tous construits à grands frais et à grande douleur par des populations entières et pour des raisons religieuses. Des temples partout. En Asie et en Europe. Et puis après, fini, l’envie de bâtir est partie. L’envie ou le savoir-faire ?

En Amérique, cette même période est une interruption au contraire. À moins que nos chers fanas de la datation se soient gourés comme souvent, les pyramides mayas furent construites au Mexique entre 250 et 900, les pyramides aztèques toujours au Mexique du 14e au 16e siècles. Si ces dates sont exactes, on aurait affaire à une application des vases communicants. L’Amérique ou le reste du monde ? Ici ou là, il faut choisir, pas tout en même temps. Pourquoi ? Nos aides extérieurs n’étaient pas assez nombreux pour aider toute la terre ?

Ah bon, maintenant on parle d’aide extérieure ?
-Ben oui. Pourquoi pas ? Vous avez mieux à proposer ? Il ne peut s’agir d’un hasard, je n’y crois pas. Cette synchronicité signifie sans doute quelque chose. Là je sèche. Je me tourne vers vous et je pose la question. J’attends. C’est tout ? Soit le sujet vous laisse froid, soit personne ne me lit plus depuis 3000 ans.

Mais alors qui me parle ?

Horreur ! Aucun lecteur ne demeure. Voilà 10 000 ans que j’erre dans l’Oreille du Monde, en répétant mes contes magiques sur toutes les musiques et sur tous les tons, dans le vain espoir d’un écho, d’un signe, quoi que ce soit. Hélas ! Dans le vide, personne ne m’entend crier. S’il faut se rendre, je veux me rendre à l’évidence. La Grande Oreille est sourde. Bordel !!

 

 

Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie.
Arthur C. Clarke