Mes chers amis, vous savez comme moi que le hasard n’existe pas. Tout ce qui arrive correspond étroitement à ce dont nous avons besoin. Non pas ce que nous voulons, mais ce qu’il nous faut.
Ces pseudo-hasards qui font si bien des choses, les esprits forts les appellent des coïncidences, et ils haussent les épaules avant de retourner tripoter leur smartphone. Le psychanalyste et philosophe Carl Gustav Jung a eu la sagesse de s’y intéresser. Il a compris que le hasard n’expliquait pas ce curieux phénomène qu’il a baptisé synchronicité. Nous avons tous en mémoire des exemples de synchronicités qui nous sont arrivées, et que nous avons pu identifier comme telles. Elles peuvent porter sur des petites choses de tous les jours, ou toucher plus fondamentalement à notre destin, à notre dasein – notre réalité en tant qu’être ici, modalité de notre « être-au-monde ». (source)
Le hasard n’existe pas. Tout ce qui arrive est voulu.
J’ai accoutumé de ces phénomènes sympathiques depuis bien des années. Tantôt elles se pressent, tantôt elles se font plus rares, mais toujours elles m’accompagnent. Ces temps-ci pourtant, elles se bousculent en si grand nombre que je ne vois plus rien d’autre. Elles sont partout. Et vous ? Avez-vous remarqué vous aussi cet accroissement spectaculaire des coïncidences troublantes ? Coïncidences, elles n’en sont guère, mais troublantes, si !
La chose est particulièrement délectable dans mon activité littéraire. Vous savez que j’écris une saga dans la saga, intitulée « Contes d’éternité« , qui détaille l’odyssée du patriarche Hénoch, alias Aorn. Chaque nouvel épisode de ses aventures me donne l’occasion d’illustrer tel ou tel aspect oublié de notre nature, nos pouvoirs secrets, notre origine véritable, etc. J’ai choisi de ne pas les publier tous ensemble, mais d’en espacer leur publication par d’autres articles, deux en général, de façon à ne pas lasser le lecteur. J’aime offrir le plus large éventail de sujets, d’autant qu’ils se recoupent toujours.
Eh bien je constate ceci : quel que soit le sujet intermédiaire, il est toujours en étroit rapport avec le prochain épisode des Contes d’Eternité. Tout se passe comme si Hénoch lui-même dictait dans ma tête les mots que j’écris, les sujets que je traite, et les sources que Google me donnent. C’est la synchronicité totale, poussée à son degré d’abstraction le plus incroyable, qui me régale à chaque instant.
Du coup j’ai du mal à faire autre chose que taper sur mon clavier. Ainsi je traverse une phase compulsive, j’écris comme un fébrile, je deviens scriptomane. Ou plutôt, ma scriptomanie ordinaire prend un tour aigu. Si j’étais superstitieux, je craindrais pour ma vie. Mais sur ce plan je suis tranquille, car je ne suis pas superstitieux : ça porte malheur ! Et puis je compte vivre encore jusqu’à 130 ans, ce qui me laisse encore une soixantaine d’années à vous divertir, vous instruire et tenter de vous conforter sur le chemin d’éveil, ce qui est, je l’avoue, la raison profonde qui m’a poussé à faire ce site il y a dix ans. Déjà !
La découverte de Jung
« La synchronicité représente de toute évidence l’un des nœuds théoriques principaux de la pensée et de l’œuvre de Carl Gustav Jung. Alors que celui-ci en découvre très tôt la présence et les manifestations, en déclarant à propos du Yi Ching que ce dernier « repose en effet, non sur le principe de causalité, mais sur un principe non dénommé jusqu’ici – parce qu’il ne se présente que chez nous – auquel l’on peut donner, à titre provisoire, le nom de principe de synchronicité », il ne se décide cependant à publier à son sujet de manière systématique et réglée que très tard dans sa vie, à la fin des
années quarante et au début des années cinquante. Encore ne s’agit-il pas pour Jung de fournir une explication définitive à un domaine
qu’il qualifie d’ obscur et de problématique. » (source)
Jung a découvert le phénomène de façon fortuite. Quoi ? Quel vilain mot pour quelqu’un qui ne croit pas au hasard ! Rien n’est fortuit puisque le hasard n’existe pas. Jung a donc découvert le fait en 1946, en soignant une patiente trop rationnelle qui tentait d’expliquer tous ces comportements de façon logique, ce qui s’opposait à tout progrès de l’analyse. « Un jour elle lui raconte un rêve dans lequel elle reçoit un scarabée d’or. Au même moment, elle entend un bruit à la fenêtre. Jung va l’ouvrir, il saisit l’insecte qui s’y trouve et le montre à sa patiente : « Tenez, dit-il. Le voilà votre scarabée » (source)
Ça donne un tel choc à la patiente que tout se débloque, le mental s’efface et la thérapie devient très efficace. C’est ainsi que les gens trop rationnels, ainsi que « les personnes ayant une vie bien réglée par des habitudes ont très peu de chances d’en vivre. La pensée rationnelle dominante ne sait y répondre qu’en invoquant le hasard ou la subjectivité de l’observateur, mais cela n’explique pas la caractéristique essentielle de ces phénomènes : leur forte improbabilité. Bien qu’il soit juste et sain d’invoquer en première hypothèse le hasard face à de tels phénomènes, il devient obscurantiste de maintenir envers et contre tout cette hypothèse en présence de cas où elle ne résiste pas au calcul des probabilités. Depuis des décennies, de nombreux auteurs ont proposé des théories alternatives au hasard. Elles s’intéressent toutes à la compréhension de l’ordre sous-jacent au réel qui semble présider à ces manifestations. » Vous en trouverez la liste ici : (source)
Jung s’explique
Décidément Jung est un grand homme, comparé à ce nabot pervers de Sigmund. C’est pourquoi je n’aime pas les psychanalistes : ils sont tous lacaniens, c’est à dire néo-freudiens. Et Jung, bordel ? Faudrait voir à ne pas confondre les torchons et les serviettes ! J’ai toujours eu un faible pour Jung, que je tiens pour un philosophe, et même un sage, bien que ces deux qualificatifs fassent rarement bon ménage.
« Selon Jung, il existerait un « inconscient collectif » situé dans une autre dimension hors de l’espace-temps, à la fois mémoire de l’humanité et âme de l’univers, sorte de supraconscience cosmique à laquelle nous serions reliés par notre inconscient personnel. Dans cet inconscient collectif se constitueraient des «centres d’énergie psychique potentielle» appelés archétypes. Ceux-ci sont neutres et ne deviennent bons ou mauvais qu’en contact de la conscience de l’individu. » (source) Ce que Jung baptise l’inconscient collectif est très précisément ce que la tradition ésotérique appelle les annales akashiques. Personnellement je préfère ce dernier terme, moins connoté par la psychanalyse et ce qu’elle peut avoir de barbare.
Certaines circonstances sont propices à l’émergence de synchronicités, par exemple : les états mystiques, les états modifiés de conscience, les liens affectifs et empathiques très étroits, les situations dramatiques, les maladies graves, les difficultés sociales ou familiales, les troubles psychiques, la recherche spirituelle, les créations artistiques, les découvertes scientifiques, les présages d’événements heureux ou malheureux, une aide ou protection archétypale… (source)
Tout se passe comme si l’inconscient collectif connaissait un regain d’activité très notable, en augmentation constante depuis deux à trois ans. Je l’ai constaté depuis 2016, voire fin 2015, en même temps que le renforcement significatif des éruptions solaires. Elles se produisaient plusieurs fois par an il y a vingt ans, plusieurs fois par mois il y a cinq ans, plusieurs fois par semaine – ou par jour ! – à l’heure actuelle. Si vous êtes sujet à ce genre de choses, ou si vous avez vécu des synchronicités extraordinaires que vous acceptez de révéler, je vous en prie, écrivez-moi. Vos témoignages viendront en appui de mes analyses, pour permettre à tous les lecteurs de progresser sur la voie de la découverte de soi-même. Soyez bénis mes chers amis.