Jung et la synchronicité

 

Ami lecteur, chère lectrice, tu sais comme moi que le hasard n’existe pas. Sinon tu ne serais pas tombé sur ce site qui ne peut que t’aider à grandir et de pouvoir sortir ta tête des nuages où rien n’est clair. Il n’y a pas de hasard, c’est Bouddha qui le dit. Je ne suis pas bouddhiste ni quoi que ce soit d’autre, mais ce coup-ci, Bouddha tape dans le mille.

Le hasard n’existe pas. Tout ce qui arrive est voulu.

Bouddha

 

Non, pas de hasard. Rien de tel ne peut se produire dans ce monde conçu, n’en doutons pas, par une intelligence supérieure, c’est moi qui vous le dis. Bouddha estime que tout ce qui nous arrive est intentionnel et correspond étroitement à ce dont nous avons besoin. Et je n’aurais pas mieux dit. Attention! Ce qui nous arrive n’est pas forcément ce que nous voulons, mais c’est toujours ce qu’il nous faut.

 

Coïncidences?

Ces pseudo-hasards qui font si bien des choses, les esprits forts les appellent des coïncidences, et ils haussent les épaules avant de retourner tripoter leur smartphone. Le psychanalyste et philosophe Carl Gustav Jung a eu la sagesse de s’y intéresser. Il a donc analysé ce curieux phénomène que le hasard n’expliquait pas. Il l’a baptisé synchronicité. De quoi s’agit-il? Cherche en toi. Tu connais forcément. Remonte le temps intérieur, tu y trouveras la réponse.

Nous avons tous en mémoire des exemples de synchronicités qui nous sont arrivées, et que nous avons pu identifier comme telles. Elles peuvent porter sur des petites choses de tous les jours, ou toucher plus fondamentalement à notre destin, à notre dasein — « être ici ». Ce germanisme exprime notre réalité en tant qu’être, notre « être-au-monde ». (source)

 

Ça rend dépité

Les Étasuniens, largement ignorants de tout ce qui n’est pas américain, ont réinventé ce concept connu chez nous en le baptisant d’un nom barbare, serendipity. Il a donné chez nous sérendipité, qui est encore plus barbare, si c’est possible. La sérendipité désigne un hasard heureux qui permet de faire une découverte inattendue, d’abord dans le domaine scientifique. (je cite)

Et je m’empresse de corriger cette non-pensée qui ferait bondir Jung : elle témoigne d’une totale méconnaissance des phénomènes paranormaux.

Hasard heureux : Le hasard n’existe pas, tout ce qui arrive est voulu. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Çakya Muni, le bouddha historique. Les Étasuniens l’ignorent, bien sûr. Même les scientifiques français l’ont oublié. Pour que le hasard soit heureux, il faut soit une intervention intelligente d’un être supérieur — mais les scientifiques n’y croient pas — soit un programme préétabli par des êtres supérieurs — les scientifiques n’y croient pas non plus.

Découverte inattendue : Y aurait-il des découvertes attendues? Découvrir c’est soulever la couverture, lever un coin du voile d’Isis, et par définition on ne sait pas ce qu’il y a dessous. Découverte inattendue est un pléonasme …et une grosse idiotie.

Oublions donc ce barbarisme à la con, très laid et repoussant. Quand on dit sérendipité, j’entends: ça rend dépité. Le contraire de ce que c’est censé dire.

 

 

Synchronicités!!!

Sérendipité non, synchronicités oui. J’ai l’habitude de ces phénomènes trop sympas depuis bien des années. Tantôt les synchronicités se pressent, tantôt elles se font plus rares, mais toujours elles m’accompagnent. Ces temps-ci pourtant, elles se bousculent en si grand nombre que je ne vois plus rien d’autre. Elles sont partout. Et vous ? Avez-vous remarqué vous aussi cet accroissement spectaculaire des coïncidences troublantes ? Coïncidences, elles n’en sont guère, mais troublantes, si !

La chose est particulièrement délectable dans mon activité littéraire. Il y a six ans, j’ai écrit une saga dans la saga, intitulée « Contes d’éternité« , qui détaille l’odyssée du patriarche Hénoch, alias Aorn. Chaque nouvel épisode de ses aventures me donne l’occasion d’illustrer tel ou tel aspect oublié de notre nature, nos pouvoirs secrets, notre origine véritable, etc. Comme d’habitude, je ne les ai pas publié à la suite, mais je les intercalais entre d’autres sujets.

Et j’ai constaté ceci : quel que soit le sujet intermédiaire, il est toujours en étroit rapport avec l’épisode suivant de mes Contes d’Eternité. Tout se passe comme si Hénoch lui-même — ou quelque archonte de son acabit — dictait dans ma tête les mots que j’écris, les sujets que je traite, et les sources que Google me donnent. C’est la synchronicité totale, poussée à son degré d’abstraction le plus incroyable, qui me régale à chaque instant.

 

Scriptomanie ordinaire

Depuis lors ce même phénomène s’est reproduit des dizaines de fois. Pour s’en convaincre, reportez-vous à la rubrique. Toutes les pages par date en bas de la page à gauche. Vous constaterez par vous-même que quelque soit le sujet traité, on y retrouvera l’objet de mes préoccupations du moment. Quoi que j’écrive, on me le dicte. Qui ça? Je vous le demande…

Du coup j’ai du mal à faire autre chose que taper sur mon clavier. Ainsi je traverse une phase compulsive, j’écris comme un fébrile, je deviens scriptomane. Ou plutôt, ma scriptomanie ordinaire prend un tour aigu. Si j’étais superstitieux, je craindrais pour ma vie. Mais sur ce plan je suis tranquille, car je ne suis pas superstitieux : ça porte malheur ! Et puis je compte vivre encore jusqu’à 130 ans, ce qui me laisse encore une soixantaine55 en fait! d’années à vous divertir, vous instruire et tenter de vous conforter sur le chemin d’éveil, ce qui est, je l’avoue, la raison profonde qui m’a poussé à faire ce site il y a seize ans. Déjà !

 

 

La découverte de Jung

« La synchronicité représente de toute évidence l’un des nœuds théoriques principaux de la pensée et de l’œuvre de Carl Gustav Jung. Alors que celui-ci en découvre très tôt la présence et les manifestations, en déclarant à propos du Yi Kingvoir plus bas la citation de Lao Tseu que ce dernier « repose en effet, non sur le principe de causalité, mais sur un principe non dénommé jusqu’ici – parce qu’il ne se présente que chez nous – auquel l’on peut donner, à titre provisoire, le nom de principe de synchronicité », il ne se décide cependant à publier à son sujet de manière systématique et réglée que très tard dans sa vie, à la fin des années quarante et au début des années cinquante. Encore ne s’agit-il pas pour Jung de fournir une explication définitive à un domaine qu’il qualifie d’obscur et de problématique. » (source)

Là où il y a une volonté, il y a un chemin.

Lao-Tseu

 

Petit scarabée

Jung a découvert le phénomène de façon fortuite. Quoi ? Quel vilain mot pour quelqu’un qui ne croit pas au hasard ! Rien n’est fortuit puisque le hasard n’existe pas. Jung a donc découvert le fait en 1946, en soignant une patiente trop rationnelle qui tentait d’expliquer tous ces comportements de façon logique, ce qui s’opposait à tout progrès de l’analyse. « Un jour elle lui raconte un rêve dans lequel elle reçoit un scarabée d’or. Au même moment, elle entend un bruit à la fenêtre. Jung va l’ouvrir, il saisit l’insecte qui s’y trouve et le montre à sa patiente : « Tenez, dit-il. Le voilà votre scarabée »  (source

 

 

Ça donne un tel choc à la patiente que tout se débloque, le mental s’efface et la thérapie devient très efficace. C’est ainsi que les gens trop rationnels, ainsi que « les personnes ayant une vie bien réglée par des habitudes ont très peu de chances d’en vivre. La pensée rationnelle dominantevoir citation plus bas ne sait y répondre qu’en invoquant le hasard ou la subjectivité de l’observateur, mais cela n’explique pas la caractéristique essentielle de ces phénomènes : leur forte improbabilité. Bien qu’il soit juste et sain d’invoquer en première hypothèse le hasard face à de tels phénomènes, il devient obscurantiste de maintenir envers et contre tout cette hypothèse en présence de cas où elle ne résiste pas au calcul des probabilités. Depuis des décennies, de nombreux auteurs ont proposé des théories alternatives au hasard. Elles s’intéressent toutes à la compréhension de l’ordre sous-jacent au réel qui semble présider à ces manifestations. » 

Vous en trouverez la liste ici : (source)

J’habite la demeure du possible. Elle a plus de portes et de fenêtres que la demeure de la raison.

Emily Dickinson

 

L’inconscient collectif

Décidément Jung est un grand homme, comparé à ce nabot pervers de Sigmund. C’est pourquoi je n’aime pas les psychanalistes : ils sont tous lacaniens, c’est à dire freudiens. Et Jung, bordel ? Faudrait voir à ne pas confondre les torchons et les serviettes ! J’ai toujours eu un faible pour Jung, que je tiens pour un philosophe, et même un sage, bien que ces deux qualificatifs fassent rarement bon ménage.

« Selon Jung, il existerait un « inconscient collectif » situé dans une autre dimension hors de l’espace-temps, à la fois mémoire de l’humanité et âme de l’univers, sorte de supra-conscience cosmique à laquelle nous serions reliés par notre inconscient personnel. Dans cet inconscient collectif se constitueraient des «centres d’énergie psychique potentielle» appelés archétypes. Ceux-ci sont neutres et ne deviennent bons ou mauvais qu’en contact de la conscience de l’individu. » (source)

Ce que Jung baptise l’inconscient collectif est très précisément ce que la tradition ésotérique appelle les annales akashiques. Personnellement je préfère ce dernier terme, moins connoté par la psychanalyse et ce qu’elle peut avoir de barbare.

Un article récent reprend et développe cette notion centrale, je l’ai intitulé Akasha, quintessence, éther.

 

6 millions

Certaines circonstances sont propices à l’émergence de synchronicités, par exemple : les états mystiques, les états modifiés de conscience, les liens affectifs et empathiques très étroits, les situations dramatiques, les maladies graves, les difficultés sociales ou familiales, les troubles psychiques, la recherche spirituelle, les créations artistiques, les découvertes scientifiques, les présages d’événements heureux ou malheureux, une aide ou protection archétypale… (source

Je note que cette analyse de la synchronicité évoque les découvertes scientifiques, ce qui rend le terme serendipité totalement inutile et frappé d’obsolescence dès sa naissance…

Tout se passe comme si l’inconscient collectif connaissait un regain d’activité très notable, en augmentation constante depuis deux à trois ans. Je l’ai constaté depuis 2016, voire fin 2015, en même temps que le renforcement significatif des éruptions solaires. Elles se produisaient plusieurs fois par an il y a vingt ans, plusieurs fois par mois il y a cinq ans, plusieurs fois par semaine – ou par jour ! – à l’heure actuelle. Si vous êtes sujet à ce genre de choses, ou si vous avez vécu des synchronicités extraordinaires que vous acceptez de révéler, je vous en prie, écrivez-moi. Vos témoignages viendront en appui de mes analyses, pour permettre à tous les lecteurs de progresser sur la voie de la découverte de soi-même.

Eden Saga ne serait rien sans l’active participation de ses 6 millions de lecteurs.

 

Cet article a été posté en septembre 2018. Cette version corrigée et augmentée tient compte de mes récentes découvertes.

 

La pensée européenne

 

 

 

Les religions existent depuis que le premier hypocrite a rencontré le premier imbécile.
Voltaire