Dans les mythologies occidentales, les armes antiques sont décrites comme des épées, des lances, des haches, voire des casques, des couronnes ou des boucliers, ce qui est très rassurant, finalement, et empêche les paresseux de se poser trop de questions. Si c’était plus fort que ça ? Des pistolets lasers, des rayons de la mort, des tasers ?
 
Ceux qui, comme moi, clament que notre lointain passé fut technologique et que ces armes antiques étaient de conception moderne, les sceptiques ont beau jeu de les traiter d’affabulateurs en objectant le manque de preuve. Cette question des preuves est très irritante. Tout serait tellement plus facile si l’on trouvait des mitrailleuses pré-diluviennes, des tanks néolithiques et des supersoniques antiques ! Faute d’en trouver, on se console en se disant que l’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence. Si l’on n’en trouve pas, c’est pour deux raisons : la plupart de ces armes sont trop précieuses pour qu’on les abandonne partout. Et surtout, elles sont dangereuses. Les laisser aux mains d’humains primitifs, d’enfants, serait irresponsable. Ceux qui les ont conçues et fabriquées -les dieux d’avant, les anciens astronautes, ou quelque soit le nom qu’on leur donne- les ont remportées avec eux. Ou bien les ont-ils confiées, en legs précieux, à quelques initiés qui devaient jalousement veiller sur elles et leur prodigieux pouvoir.
 
Idem pour les couronnes des pharaons : Graham Hancock a souligné le fait qu’aucune d’entre elles n’a jamais été retrouvée. Pourtant, sur les fresques et les sculptures égyptiennes, les incroyables couronnes d’Osiris, d’Isis ou d’Hathor sont partout. Alléchantes, énigmatiques, hautement technologiques. Les rares armes, machines ou couronnes qui sont restées l’ont été par décision des astronautes d’avant. Soigneusement conservées dans des caches, dans le saint des saints de certains temples, dans des tunnels ou dans les salles souterraines comme celles de Gizeh en Egypte, elles s’y trouvent encore.
 
 
 
 
Il n’est donc pas exclu qu’on puisse en retrouver un jour. Il n’est pas exclu non plus que certains initiés connaissent ces caches, y aient accès, et continuent à dissimuler des preuves archéologiques majeures au nom de je ne sais quelle idéologie.
 
En fait, même sans les objets, armes ou autres, les preuves existent bel et bien. Il faut les chercher dans la langue, qui a gardé souvenir de tout. Le langage, mes amis, est un code secret mis au point par les dieux d’avant. Un rébus à déchiffrer, message dans une bouteille confiée à l’océan du temps, qui sans fin bat les rives, et jamais ne remonte à la source. C’est notre travail, mes amis. C’est à nous de le faire. Remonter à la source, pour comprendre qui nous sommes, c’est la seule solution. Pour comprendre d’où nous venons, il faut rouler à rebrousse-temps. Avec la langue universelle, avec la langue des dieux d’avant, vous allez voir comme c’est facile.
 
Mais il y a autre chose. Quand j’évoque les dieux d’avant, les anciens astronautes, je me retrouve à une époque très lointaine, antérieure à l’ère commune, sans aucun doute. Or le présence d’armes magiques ne se limite pas à ces temps éloignés. Au Moyen-Age, notamment, et jusqu’à la Renaissance française, ou après, on trouve encore trace de ces armes étonnantes, que l’on qualifie de magiques.
 
 

Art H Ur 

Prenons l’exemple de l’épée magique du roi Arthur. Certes, ce personnage est plus légendaire qu’historique. Et son épée magique n’est probablement qu’une calembredaine tout droit sortie de l’imaginaire médiéval. Je n’étais pas loin de m’aligner sur la pensée dominante, ce qui est mal, quand mon compère Alain Aillet m’a tiré de mon sommeil dogmatique, ce qui est bien. 
 
 
 
 
Alain m’a contacté il y a quelques années. Chercheur indépendant, il venait de découvrir Eden Saga. Son enthousiasme m’a fait grand bien. Très vite, il s’est passionné pour certains sujets, qu’il maîtrise au mieux. A présent que nous sommes amis, il me fait l’honneur d’écrire dans ces pages, ce dont je le remercie. Cette fois, il voulait partager l’effusion de joie que procure toute découverte. 
 
Son dada, c’est la Langue des Oisons, ou pour mieux dire, la Langue d’Or, ce langage universel qui fut enseigné à nos lointains ancêtres par ceux que j’appelle volontiers les dieux d’avant. Alain Aillet caracole dans la Langue d’Or. Ses avancées y sont fulgurantes. Il a mis à jour plusieurs phonèmes, dont UR / OUR / OR, qui signifie l’origine, c’est à dire la lointaine patrie des anciens astronautes, URSUS MAJOR, la Grande Ourse. C’est avec ce phonème en tête qu’il a revu le film Excalibur, chef d’oeuvre de John Boorman. Soudain une image s’impose à son esprit : il y a UR dans Excalibur !
 
« Ex, du latin « qui vient de » ; et UR, tu m’as compris. Ce qui nous donne : ex ur = qui vient d’Ur. Mais il reste deux syllabes mystérieuses au milieu du mot : calib. Le dico latin ne donne rien, alors, je ne sais pourquoi, je pense à l’arabe qalib. Et qu’est-ce que je trouve ? « Calibre, arabe qālib du grec kalopous, qui signifie « bonne foi » mais qui signifiait à l’origine « forme de chaussure ». Instrument matérialisant une longueur et servant de comparaison pour le contrôle des fabrications mécaniques. » (source)Dictionnaire Larousse On a donc exqalibur = fabrication mécanique (arme moderne) réalisée selon les plans (qalib) d’Hyperborée ! Made in Godland, en quelque sorte… » (source)Alain Aillet, correspondance avec Xavier Séguin
 
 
 

L’Etoile du Nord

J’adore ce keum. Je kiffe ses délires, qui ressemblent si fort aux miens. Mais là, c’est plus qu’un délire, c’est de la balle, c’est de l’or, c’est de l’ur. Stimulé par ses découvertes, j’ai trouvé une autre piste pour calib. Et comme beaucoup de mes pistes, elle vient de la bande-dessinée. J’y ai fait carrière, et j’ai gardé une tendresse particulière pour cet art du conte et de l’imaginaire. Les auteurs sont curieux, encyclopédistes et généreux. Ils multiplient la puissance du conte par la magie de l’image et la féérie du trait.
 
En créole, on trouve le mot kaarib. Une particularité de l’accent créole consiste en l’élision du R, ou plutôt son remplacement par un R roulé qui se confond très facilement avec un L. Kaarib se prononce donc kalib et il signifie, tenez vous bien, Etoile du Nord !! On ne peut être plus clair : l’Etoile du Nord, c’est évidemment Hyperborée, dont le nom signifie « au-dessus du pôle nord ». J’en frétille de joie. Dans cette version, Excalibur devient EX KALIB UR qui se traduit : VIENT DE UR, L’ETOILE DU NORD. 
 

D’Ur An Dall

Ex Qalib Ur, Ex Kaarib Ur, l’épée magique qui vient d’Ur !! On peut aussi ajouter Durandal, l’épée magique du preux Roland, neveu de Charlemagne. La légende veut que, sur le point de tomber aux mains des Maures, Roland tenta de briser Durandal sur un rocher, mais ce fut le rocher qui vola en éclats.
 
 
 
Les linguistes distingués affirment que Durandal vient de Dragvendill : glaive/épée, nom norvégien, ancienne épée de la famille de Rafnista, qui serait à l’origine du mot Durendal : « force aveugle » en gallois, qui a donné son nom à Durandal. (source) Moi je veux bien, mais si je me sers ici de la Langue des Oisons, je trouve tout autre chose. Dur An Dall, ou Dure en dalle, c’est ce qu’elle est, puisqu’elle éclate le roc. D’Ur End All, en langue d’Or, mâtinée de français, d’anglais et d’allemand, se traduit par « elle vient d’Ur, fin/origine de tout ».
 
 

Le Moyen-Age style Hollywood 

La découverte archéo-linguistique commence comme un jeu fou. Au bout du compte, le jeu en vaut la chandelle. Voire les 36 chandelles. Vanne à part, j’hallucine. Le haut moyen âge des chevaliers de la Table Ronde m’a l’air complètement noyauté par les dieux astronautes. Tout se passe comme si ces super-gaillards made in Ur n’avaient jamais cessé de veiller sur leur œuvre.
 
Ce qui est bien naturel. Nous qui allons peut-être terraformer Mars, comment imaginer qu’après tout le travail que représente l’aménagement des terres et des mers, le développement d’espèces animales et végétales multiples, la mise au point et l’éducation d’une espèce intelligente, nous nous désintéressions soudain de cette planète merveilleuse ? Après des millions, voire des milliards d’années de soins ? Alors voici ce que je crois. Les anciens astronautes sont une des espèces extraterrestres qui tournent sans cesse autour de nous. Et ils se rapprochent, je vous le dis. Ils se rapprochent si fort qu’ils sont déjà parmi nous.
 
 
 
 
Faut-il pleurer ? Faut-il en rire ? Font-ils envie ou bien pitié ?
Je n’ai pas le coeur à le dire. On ne voit pas le temps passer. 
(source)Jean Ferrat
 
Xavier Séguin

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