Les contes de fées sont des chefs d’œuvre initiatique adaptés aux petits enfants. Mais ceux qui les ont compilées, Andersen, les Grimm, Perrault, Hoffmann, Daudet, en ont fait de la littérature. Aucun n’a compris ce qu’il a transcrit et tous ont ignoré leur portée véritable, spirituelle et initiatique.
Avant les livres, ces contes étaient connus de tous. Ils se sont transmis de mère en fille. Toutes les grand-mères savaient les conter. Elles savaient même adapter tel conte à tel petit enfant qui rencontrait des difficultés particulières.
Ils viennent du fin fond de notre passé. Dans une très lointaine antiquité oubliée, des sages, des sorciers, des enchanteurs qui savaient très bien ce qu’ils faisaient les ont mis sous une forme enfantine. Destinés aux enfants, ils ne sont pas puérils et vains comme les âneries de Disney. Les enfants peuvent les comprendre mais qu’on ne s’y trompe pas, ces contes n’ont rien d’enfantin.
La Mère l’Oie est La Mère Loi ou l’Amère Loi. Nous somme ses petits les Oisons, forcés de lui obéir, quoi qu’il en coûte.
La langue des Oisons On l’a déformé en langue des oiseaux. Ignorance du kali yuga…
Le gardien en toi Un terrible dragon veille au pied de la tour où gémit la princesse : tu es à la fois le dragon, la tour et la princesse.
Je pourrais ajouter les sept initiations, antique tradition celtique qui partage la vie en sept étapes sanctionnées par sept initiations, une tous les sept ans : — 7 ans, l’âge de raison — 14 ans, l’âge social — 21 ans, la majoritéavant qu’un président ignorant la rabaisse à 18 ans — 28 ans, l’âge politique — 35 ans, l’âge mûr — 42 ans, l’âge de la sagesse. Vous trouverez toutes les infos ici.
Aux sept initiations font écho les sept femmes de Barbe Bleue. Barbe Bleue et ses sept femmes racontent l’ouverture des sept chakras qui permettent l’éveil, ce qui dans le Tarot correspond à l’arcane XV Le Diable. (source)
Contrairement aux bruits qui courent, Barbe Bleue n’est ni le Vendéen Gilles de Rais ni l’Anglois Henri VIII, qui n’en eut que six. Les mariages d’Henri VIII sont bien plus qu’unions royales ; ils sont le reflet d’un règne marqué par l’ambition, la passion, la religion et la quête incessante de pouvoir et de contrôle.
Quant à Gilles de Rais, ou de Retz, on l’a maudit sans grande raison. Anatole France a tenté de redresser la vérité, mais son invention restaure l’image de Gilles de Rais sans apporter la moindre explication sur la nature profondément initiatique de cette légende. Lire le conte d’Anatole France.
Une toute autre histoire se cache derrière ce conte initiatique. Ces six ou sept femmes ne sont pas des épouses abandonnées, ou pire, assassinées. Ce sont des fées qui sont venues et reparties de leur propre chef. Des Dames au sens chevaleresque, qui ont pour charge l’initiation des jouvenceaux. Les cours d’amour ne révélaient aucun secret d’amour, ce n’est pas le rôle de l’amour courtois. Ces Dames viennent pour transmettre le secret caché derrière chaque ouverture de chakra. Elles sont les Dames du Diable.
N’y voyez nul maléfice, il s’agit de l’arcane XV, le bon Diable du Tarot de Marseille. À cet étape, le futur éveillé doit ouvrir en grand chacun des six premiers chakras. Mon benefactor m’a raconté son vécu d’alors. Quand il a dû ouvrir son chakra de base, une Dame est arrivée. Elle a fait tout ce qu’il fallait pour que Jean-Claude Flornoy comprenne, non avec sa tête, mais dans son corps, ce que le centre de base commande et permet quand il est ouvert. Et la Dame est partie.
Il est monté au chakra sexuel. Une autre Dame est venue qui l’a aidé à s’ouvrir à ce niveau. Sa tâche accomplie, le deuxième Dame est partie. Six Dames, des fées n’en doutons pas, se sont succédé pour ouvrir les six chakras du Diable : la base au périnée, le sexe, le ventre, le cœur, la gorge et le front. Quand le troisième œil fut ouvert sur son front, la sixième Dame a pris congé.
Mon benefactor est resté seul pour connaître l’effusion mystique de l’éveil, l’ouverture du chakra couronne. Son arcane XV a duré pas moins de deux années. Il faut dire, de son propre aveu, que le gaillard était bouché.
Voilà le rôle joué par les 6 femmes d’Henri VIII ou les 7 de Barbe Bleue. Celui de Dame d’équilibre au périnée, Dame de sensualité au chakra sexuel, Dame de puissance au chakra du ventre, Dame de cœur au plexus cardiaque, Dame des pouvoirs à la gorge, Dame de vision au 3e œil. Le septième chakra, la couronne, peut basculer sans aide. Parfois une autre Dame peut aider le bon Diable pour tordre le cou de l’ego dominant, obstacle majeur à l’éveil.
Si le Diable parle parfois, Dieu se tait, toujours. Il faut trouver les réponses seul.
Ainsi la plupart des contes de fées racontent, sous des dehors plaisants, les étapes qui attendent le guerrier de lumière, ou les pouvoirs qu’il va acquérir au cours de sa progression. Ainsi La princesse au petit pois a la peau tellement sensible qu’elle doit dormir sur sept matelas. Si l’on glisse un petit pois entre le sommier du lit et son premier matelas, il laissera une marque sur la peau si fine de la princesse.
Ce qui ne signifie pas grand chose, sauf si on replace ce conte dans le domaine de la perception subtile. Les sept matelas sont les sept corps d’énergie à travers lesquels on peut percevoir. Si l’on est hyper sensitif, la moindre atteinte au corps subtil extérieur sera perçue par le corps physique.
Saint Nicolas et les trois petits enfants au saloir expriment cette idée simple, mais difficile à admettre : pour renaître à la lumière de l’éveil, il est nécessaire de connaître la mort initiatique.
Si tu ne meurs pas de ton vivant, tu mourras en mourant.
Tous les contes de fées ne sont pas centrés comme celui-là sur la perception subtile, la montée d’énergie ou l’éveil. D’autres contes préparent les enfants aux dangers de la vie adulte. Le Petit Poucet apprend aux mioches comment ne pas se sentir perdus sans leurs parents. Ses Bottes de Sept Lieues sont là pour donner confiance au petit bonhomme : sa taille minuscule ne l’empêchera pas d’accomplir les exploits d’un géant. On peut y voir aussi une métaphore initiatique, les bottes magiques figurant une première expérience du voyage astral.
La belle et la bête prépare la jeune fille à la découverte de la sexualité masculine, plutôt rude en l’occurrence. Le chaperon rouge symbolise les premières règles. Passé cette étape parfois dure à vivre, la jeune fille devient une proie pour le loup qui l’attend dans le lit.
À mots couverts, la grand-mère pouvait ainsi préparer sa petite-fille à ce choc. Chaque détail y est signifiant, ainsi la bobinette et la chevillette qui ont intrigué tant de génération, symbolisent clairement les parties sexuelles masculines.
Dans Hansel et Gretel, on apprend à se méfier des pédophiles et comment les éviter. Dans les Trois Ours, les enfants voient comment dominer leur frayeur. Il est possible, et même souhaitable, d’abolir les races et toutes les différences.
Dans le conte Cendrillon, l’humble orpheline triomphe, les trois méchantes sœurs sont rabaissées. L’humilité de Cendrillon fait grandir la servante qu’elle est, l’orgueil des sœurs les diminue.
Blanche Neige et les Sept Nains incarne l’éveil qui suit l’ouverture des sept chakras. (source) Blanche Neige croque la pomme, métaphore biblique qui veut dire: connaître le loup. Ne supportant pas sa faute, elle s’endort. Sept nains vont la réveiller, ce sont les sept chakras qui s’ouvrent pour permettre l’éveil.
Les lignes qui précèdent n’ont qu’un seul but, servir de terreau fertile où la présente interprétation pourra s’épanouir et porter ses fruits. Je n’avais dans cet article aucun autre but. Faire ressortir jusqu’où peuvent s’envoler certains de nos contes pour enfants. Celui-ci peut nous mener plus loin encore. Il est un des plus connus, il peut suggérer de nombreuses interprétation dont la plus profonde met en musique une de mes plus récentes découvertes.
La Belle au Bois Dormant est l’image de l’esprit endormi qui attend que l’amour l’éveille : c’est exactement ce qui arrive lors du premier amour comme nous l’enseigne l’arcane VI L’Amoureux du Tarot de Marseille. (source)
J’écrivais ceci il y a plus de treize ans. C’est une première lecture, très insuffisante. J’ai montré plus haut que les contes proposent plusieurs niveaux d’intelligence, c’est leur grande richesse et le secret de leur longévité. Dans la Belle au Bois Dormant, le vrai thème est caché. Je n’ai pu le saisir que tout récemment, il est explosif. Pour le révéler, je dois camper le contexte de mes récentes découvertes.
Comme je l’ai dit et répété dans d’autres articles, la gnose dit que nous avons été créés par deux géniteurs antagoniques. Notre père Archonte et ses assistants mâles ont créé notre corps physique, qui posséde le mental borné d’un ordinateur, mais qui est dépourvu d’esprit, privé de conscience.
Ces pouvoirs supérieurs sont inaccessibles aux Archontes qui ne peuvent donner que ce qu’ils ont.
La Grande Déesse, impératrice des Mille Étoiles, règne sur tout un secteur de cette galaxie. Elle possède le grand pouvoir de distribuer des âmes aux êtres vivants. Quand ses yeux reptiliens se sont posés sur le corps humain, sa grâce, la fluidité de ses mouvements, la perfection de son corps physique, elle n’a pu résister au plaisir de lui donner une âme.
– Comment cette… cette femme a-t-elle l’insolence de se mêler de nos affaires terrestres? On ne l’a pas attendue pour aménager cette planète et la peupler de mille créatures délicieuses! Elle donne une âme à notre dernier né, tandis que nous en sommes toujours privés! Quel culot! Quelle offense! Quel affront!
La rivalité de ces deux peuples, nos maîtres les Archontes et notre Mère du Ciel, est la cause de nos malheurs. Des parents qui se déchirent ne font jamais le bonheur de leurs enfants.
Les Archontes en sont restés aux disputes jusqu’à l’orée du kali yuga, l’âge des ténèbres dans lequel nous sommes encore.
D’où viennent ces ténèbres? Les Védas ont déterminé la durée des yugas, mais ils ne hasardent aucune hypothèse sur leur origine ni sur les causes de ce déclin, de l’âge d’or à l’âge d’argent, de l’âge de bronze à l’âge de fer, aussi nommé l’ère des ténèbres ou l’âge kali.
Ma vision des choses est hardie, mes lecteurs ne s’en étonneront pas. Je prends les légendes au pied de la lettre, ce sont elles qui m’amènent des conclusions souvent déconcertantes, en tout cas plus convaincantes que les explications habituelles qui ne font qu’augmenter la confusion.
La Déesse notre Mère est une reptilienne. Elle n’a pas besoin de mâle pour se reproduire, c’est pourquoi le titre et la qualité de Vierge Mère lui reviennent de droit. C’est plus crédible que les mêmes qualités attribuées à une mammifère.
En tant que reptilienne, la Vierge Mère a une autre particularité, la nécessité de dormir régulièrement pour se régénérer. C’est la dormance reptilienne, un peu comparable à l’hibernation des mammifères. Ces derniers hibernent quand les conditions climatiques deviennent défavorables. Tandis que les reptiliens dorment à intervalle régulier.
Ainsi pourraient s’expliquer les quatre âges, ou quatre yugas, que traversent les cycles — kalpas ou maha yugas — qui se succèdent au fil des éons. L’âge d’or correspond au réveil de la Déesse après une dormance.
Elle remet les archontes à leur place, très subalterne. Ils sont cloîtrés dans une dimension parallèle de laquelle ils ne peuvent sortir tant que dure l’âge d’or, 32’000 ans selon les traditions shivaïtes.
Puis la Déesse commence à ramer. Vient alors l’âge d’argent, moins brillant, moins paradisiaque, parce que la vigilance de la Déesse faiblit, ce qui permet aux Archontes de s’approcher de nous.
Ensuite, moins pur encore, c’est l’âge de bronze qui est aussi l’âge des patriarches ou âge des héros. De grandes guerres secouent la planète. Les Archontes veulent s’en emparer, avec leurs cohortes de reptiliens et d’humains passés de leur côté.
Enfin la Déesse s’endort complètement, c’est l’âge de fer. Les Archontes prennent le pouvoir total et sans partage sur notre pauvre Terre pour la durée entière du kali yuga, soit 4000 ans. Telle est la durée de la dormance de la Déesse, qui intervient tous les 28’000 ans.
Nous y sommes. Entrer en contact avec la Belle Endormie devient une tâche surhumaine, d’où la nécessité de l’éveil, qui permet de vaincre la peur des Archontes, d’acquérir la clarté de la clairvoyance et les pouvoirs suprasensibles du vol astral afin de se ressourcer dans la pure lumière de la Vierge Mère, Anna Mère de Dieu, puisque tous les dieux sont issus d’elle, Sara Kali, l’infiniment pure, la Grande Déesse Noire.
Après une greffe du cœur, certains ont des goûts et des souvenirs du donneur.
Les cathédrales ont été construites avec un mètre-bâton : pas d’autre calcul !
La peur ressemble à l'ego. Tant qu'on est vivant, on ne s'en débarrasse pas.
Il n'y a pas quatre éléments, mais cinq. Le premier s'appelle l'éther. On l'a oublié…
Oui, perdu. Mais qu'on ne s'inquiète pas, le remplaçant est prévu.
Je vous demande un ultime effort pour sauver Eden Saga. C'est maintenant !!