Il existe bien des sortes de dons. Certains taxés par le fisc, comme les dons d’argent ou de biens. Taxe pistoles. Les meilleurs n’ont pas de valeur marchande. Le don de soi fait partie de ceux-là.
Le don n’est pas un troc. Quand on donne, on n’attend rien en retour.Voir plus bas : le don propitiatoire On ne fait pas de calcul. Voilà pourquoi il est si difficile de donner vraiment. Sincèrement. Avec le cœur. Un nouveau monde peut émerger de l’amour, de l’amour seul. L’amour donne. L’amour pardonne. L’amour fredonne et s’abandonne, l’amour tonne, on l’entonne et son chant détonne aux oreilles atones du monde monotone.
Toi, tu te plains que tu n’as pas reçu assez d’amour. Que tes partenaires n’ont pas eu assez d’attention pour toi, assez de patience, assez d’entêtement. Qu’ils n’ont pas été assez dévoués, qu’ils ne t’ont pas accordé assez de temps. Tu penses que le temps est la moindre des choses qu’ils te devaient, et sur ce point, tu les méprises parce qu’ils ont tous failli. Tu leur en veux, tu es furieuse et persuadée que ta colère est juste. T’es-tu demandé si tes partenaires se sont incarnés juste pour te guérir ? Les a-t-on conçus de toute éternité uniquement pour te servir la soupe ou te servir de marchepied ?
Ton courroux n’est pas légitime. Tu n’es plus la petite princesse à qui un grand rendait hommage toutes les nuits. Tu n’es pas la reine du monde, ni l’impératrice galactique ni une réincarnation de la Grande Déesse. Si tu t’élèves, tu seras abaissée. Le paon qui se pavane oublie qu’il a les pattes dans la souille de basse-cour. Si tu t’abaisses, tu seras élevée. Ce n’est pas toi qui décides de tes mérites. Ce n’est pas toi qui distribues les récompenses et les médailles.
L’estime de soi, tellement nécessaire, n’a rien voir avec la surestimation égotique de nos élites bancales. Tu sais qu’ils sont nuls, ne les imite pas. Si tu veux avoir une chance de recevoir, dis-toi que rien ne t’est dû. Commence par te donner. Donner sans attendre, donner sans comprendre, donner sans reprendre, donner pour donner. Nous ne sommes riches que de nos dons. Ils parlent de nous mieux que des mots. Ils sont notre carte de visite, notre cv, notre cursus, notre plus beau diplôme. Faut-il une raison pour aimer ? Faut-il un calcul pour donner ?
La question se pose à chacun, quelque soit sa position sociale, quelque soit sa situation familiale. Les parents se demandent ce qu’il faut donner à leurs enfants, pour Noël, pour un anniversaire, ou comme argent de poche. Voici ce qu’on en pensait dans ma lointaine jeunesse. Donner suffisamment aux enfants pour qu’ils fassent quelque chose, mais pas suffisamment pour qu’ils ne fassent rien. Cette maxime s’applique aussi aux assistés, qui sont une sorte d’enfants.
L’activité est la règle absolue du guerrier de lumière. Ce guerrier-là ne se bat qu’avec lui-même. Être actif, agir, tel est son devoir de chaque instant. Tout ce qui peut freiner ou stopper cette nécessaire activité est un auxiliaire de mort. Vivre c’est agir. Penser n’est pas vivre. Si l’on veut que nos enfants grandissent dans cette conviction, notre rôle n’est-il pas de leur donner la possibilité de l’expérimenter concrètement dans la vie de tous les jours ? L’abondance d’argent ou de biens matériels fait vivre dans l’illusion. Tout est dû à celui qui possède, le simple fait de posséder le détourne de l’être. Lui ôte un peu de vie.
L’action, au contraire, me dispose à grandir, à comprendre dans mon corps le grand mystère de l’incarnation : pourquoi suis-je ici ? Quelle est mon rôle ? Quelle destinée dois-je accomplir ? Comment me connaître moi-même ? Aucune de ces réponses ne peut venir de la tête. La pensée tourne en rond. Elle ne concerne que le matériel. Je la considère comme une émanation de la matière. À l’opposé de la pensée il y a le règne de l’Esprit. L’Esprit est sans pensée, mais non sans amour. Quand l’Esprit s’incarne, la tête se vide, l’ego déguerpit.
Sur un chemin montant, sablonneux, malaisé, le guerrier se désespère. Erreur. L’espoir comme le désespoir sont des enfants de l’ego. Le guerrier impeccable n’y succombe pas. Il marche, il se bat, il agit. Sa tête est vide, son cœur est plein, son ventre est puissant. Il s’appuie sur ses reins. Le guerrier sait que les rencontres ne sont jamais le fruit du hasard. Elles arrivent toujours à point nommé. Un jour tu rencontres un homme de connaissance. Tu es conscient de son pouvoir sur lui-même. Mais tu n’es pas conscient des dons qu’il te fait par sa simple présence en face de toi.
Les dons que font les personnes de pouvoirs sont de loin les plus précieux. Ils peuvent être matériels ou immatériels. Les dons immatériels sont des options de sorcier, c’est à dire des positions du point d’assemblage. J’ai expliqué ailleurs ce qu’est le point d’assemblage, je n’y reviens donc pas. La quasi totalité du genre humain est actuellement fixée sur une même position du point d’assemblage, plus ou moins proche de la raison pure. Le sorcier du Nagual n’a pas ce handicap. Il pratique la folie contrôlée, avatar de la Folle Pensée des anciens druides.
Quand une personne de pouvoir te fait ce genre de don, tu n’en es pas conscient. C’est plus tard, au hasard de ta destinée, que ce précieux don se révélera. Pouvoir de voler comme un oiseau, pouvoir de disparaître aux regards humains, de te téléporter, d’entendre la musique des sphères, de voir les auras. Ce don à effet retard est une option de sorcier, dans le vocabulaire de Castaneda. Option, car il est possible que le don ne soit jamais utilisé.
Le guerrier peut aussi recevoir un don matériel. Les objets de pouvoir que donnent les sorciers, les magiciens et les enchanteurs n’ont pas de valeur matérielle. Leur intérêt est dans leur magie. Un simple caillou que le magicien a gardé dans sa poche pendant un certain laps de temps peut devenir un précieux objet de pouvoir pour l’apprenti ou le guerrier de rencontre qui l’a reçu.
Les personnes ordinaires ne peuvent pas faire de don de pouvoir, car elles n’en ont pas. Elles ne peuvent faire que deux types de dons, le don de convention ou le don propitiatoire. Le don conventionnel est celui qu’on fait à Noël ou pour un anniversaire, un remerciement de service rendu, une invitation, etc. Un don obligé n’est plus un don. C’est du troc, ni plus ni moins. Les personnes ordinaires capables de dons désintéressés ne sont plus des personnes ordinaires. Il est utile de remercier, je le fais chaque matin. je remercie je ne sais qui pour la joie du levant, le bonheur du jour nouveau, et l’attente émerveillée des surprises de l’instant. Remercie sans cesse, même si tu ne sais pas qui.
Le don propitiatoire est plus vicieux. Il consiste à inonder quelqu’un de cadeaux dans l’espoir de se le rendre propice ou de le séduire, d’attirer ses bonnes grâces. Ce don enferme le donataire dans le cercle vicieux du don en retour. Il le rend redevable. À ce titre, il est tout à fait haïssable. Cette libéralité envahissante vaut à peine mieux que l’avarice. Donc à proscrire. Les personnes de pouvoir refusent ces dons-là. Les êtres dépourvus d’ego font de même. Seuls les reçoivent ceux et celles qui sont dominées par l’ego.
Dans une société sacrée, les êtres qui relèvent de l’arcane V Le Pape vivent du don. Chacun a pour devoir sacré de lui accorder gîte et pitance, de l’aider dans sa tâche et de lui fournir ce dont il a besoin pour l’accomplir. J’appartiens moi-même à cette caste, celle des guérisseurs de l’âme et du corps. Je me suis mis au service de toutes et de tous, afin que chacune et chacun puisent dans mes textes et mes images le pouvoir de comprendre, l’énergie de se réaliser, la volonté d’agir en guerrière et en guerrier, dans l’impeccabilité, l’humilité, l’intensité.
Voilà onze ans que j’anime Eden Saga qui a reçu plus de 5 millions de visiteurs répartis sur 172 pays. Ex éditeur, j’en mesure l’impact. Et je ne peux m’empêcher de traduire ces chiffres en données d’édition. Si Eden Saga était imprimé, j’aurais assez d’argent pour ouvrir une fondation. Si Eden Saga était sur papier, ça représenterait une vingtaine de bouquins. Une collection, voire plusieurs. Je ne compte plus les journées passées en recherches, en écriture, en infographie, sans parler des heures de développement, de conception et d’amélioration de l’ergonomie.
J’ai décidé de donner, moi qui ai tant reçu. Voilà pourquoi ce site a vu le jour, en lieu et place d’une collection de livres, tout à fait réalisables pour l’éditeur que je fus, plus valorisants pour l’auteur que je suis, mais moins abordables pour mes lecteurs. Je tiens à ce que l’accès à ces connaissances jadis réservées soit et reste libre et gratuit. À votre tour, posez-vous la question. Voulez-vous m’aider ?
Votre aide vous épanouit. Elle me permet de continuer à servir. L’appel aux dons sur chaque page du site n’est pas d’ordre décoratif. Je ne vise pas l’enrichissement personnel. J’ai connu dans ma vie des périodes de grande aisance, mais c’est le passé. Je jouis à présent d’une qualité de vie exceptionnelle, résultat de mes efforts et de ceux de mes parents avant moi. Mais cette qualité de vie ne doit rien à mes petits revenus : ma retraite est inférieure à 900 €. Et les frais générés par ce site sont importants. Sans parler de mes autres activités d’aide.
Ce site est mon grand œuvre, je m’y consacre sans compter, je l’embellis avec un soin jaloux. Sa survie dépendra de vous. Pas un ni dix, mais de nombreux lecteurs qui se relaieront pour me lire et qui se diront moi aussi je veux aider. Tel est le sens profond de cette œuvre axée sur le partage. L’argent qu’on nous doit n’est rien à côté de celui qu’on nous donne, avec le cœur, de bonne humeur et sans contrainte.
Celui-là fait tant de bien à celui qui reçoit comme à celui qui donne.
Vous le pouvez tous. L’argent est une chose, l’engagement est plus fort. Devenez un relais scalaire pour votre département. Adonnez-vous à la pratique des ondes scalaires qui sont les ondes porteuses de l’amour. Chacun peut, quels que soient ses revenus.
Par dessus tout, je tiens à la gratuité de ces pages. La sélection par l’argent n’est pas compatible avec le travail spirituel. Puisse Eden Saga de rester le plus longtemps possible libre d’accès, totalement gratuit. Aujourd’hui, pour peu qu’il ait accès à internet, n’importe qui peut déguster le fruit de mes recherches. Cela est juste et bon, comme on dit à la messe en faisant passer le panier de la quête.
Bien sûr, ce sont toujours les rares mêmes qui payent pour la cohorte des consommateurs avides. Si tu es attaché à l’argent, ta place est ailleurs. Si tu es avare, ta place n’est pas ici non plus. Mais je te plains sincèrement. L’avarice est une maladie de l’âme, rarement curable, toujours détestable. Elle apporte le malheur, la frustration, la déception. L’avare passe à côté des vrais plaisirs de l’existence, tous issus de l’amour.
Par l’amour seul, Eden Saga vivra. Non, ce monde n’a pas qu’un seul côté. Tout le monde vit à l’envers, nous avons le droit de vivre à l’endroit. Je continuerai à recevoir chez moi ceux qui n’ont rien, les assoiffés d’azur, les poètes, les fous. Ils sont transportés. Ils bénissent le ciel de trouver enfin à qui parler. Une âme éveillée qui les comprend.
Mais ce n’est pas le ciel qu’ils doivent bénir, c’est toi. Toi qui as donné, toi qui donneras encore. Ton action amplifie la mienne. Nous agissons ensemble. Quel meilleur usage peut-on faire du vil métal ? Du vil papier-monnaie ? Du vil plastique de crédit ?
Vous connaissez les sept chakras qui palpitent sur le corps d'énergie. Et les autres ?
Qui a creusé ces galeries et ces villes souterraines, et pourquoi tout ce travail ?
"J'en ai haussé des femmes ! J'en ai osé des flammes !" (Cahiers Ficelle, inédit)
En 1312, l'empereur du Mali regagne l'Amérique, le continent de ses lointains ancêtres.
Le symbole suggère, l'image montre. Que montre le caducée, arme d'Hermès ?
Ils viennent de la littérature, de la bd, de la pop, de ce qui court,…