Premier yoga : vide tes yeux. Deuxième yoga : double tes yeux. Troisième yoga : mire tes yeux. Et tu seras toi. Avertissement : je ne m’adresse pas aux imbéciles. Qu’ils aillent ailleurs. Il faut pour me lire une grande ouverture d’esprit.
Yoga se traduit par chemin, mais vient du mot joug. Le joug contraint le bœuf, pèse sur son cou et le rend esclave. Assure-toi que ce yoga-ci ne donne pas le même résultat.
Première étape, vide ton regard. Les yeux hagards. Ne fixe rien. Ne regarde rien. Vide aussi ta tête tant que tu y es. Hein ? Tu protestes ? Regarder dans le vide te donne l’air d’un malade mental ? Et alors ? Tu ne peux pas faire ça ? Bien sûr que si ! Tu peux le faire et tu vas le faire. Ce yoga puissant permet d’atteindre ton cœur pour te guérir toi-même.
Voici quelques conseils pratiques pour tester le yoga des yeux vides sans courir de risques. Les conseils pratiques sont farcis, comme d’habitude, avec des bouffées de jongleries drôlatiques dont l’utilité peut échapper. Ça ne les empêche pas d’agir.
Regarder dans le vide, les yeux vagues, l’esprit absent, en voilà un drôle d’exercice ! Exact. Ça peut sembler bizarre, en vérité ça l’est. Parfois ça devient glauque. Ne t’attache pas aux apparences. Essaye. Yeux vides, esprit vide. Tu m’en diras des nouvelles. Affronte tes abysses. Visite ton corps profond. Tu pourras au passage réparer tes organes en souffrance, nous en avons tous. Ne néglige pas la révision, vidange, graissage, vérifie les niveaux, change les filtres. Fais-le régulièrement, tu augmenteras la durée de vie de ton véhicule corporel. Vroum !
Assieds-toi confortablement, en gardant le dos bien droit. Si tu la supportes sans souffrance, adopte la position du lotus. Sinon assieds-toi sur une chaise. Ça fera très bien l’affaire. La souffrance annule tout bénéfice de la méditation. Ce n’est pas le lotus qui importe, mais le méditant.
Fixe le vide. Non pas un objet particulier, droit devant toi, fais ton regard bovin. Tu peux meugler si ça t’aide. Rumine. Broute. Rumine. Rebroute. Change pas de main, ça va de mal en pis. Traies. La vache ne boit pas de lait. Un bon coup de trayon, c’est nous qui payons. Joli coup de crayon, t’en connais un rayon. Bois au bouteillon sans nous qui sommeillons bien que nous ayons ce Coteaux du Layon.
« Gourmand et onctueux, issu du cépage chenin, le Coteaux du Layon, ce doux nectar aux arômes de miel et de fleurs avec sa pointe de fraîcheur s’accordera à merveille sur un fromage à pâte persillée. »
Garde l’air idiot, con à faire peur, borné comme un cadastre et pieu comme un piquet. Plus tu feras la bête et mieux tu seras con. C’est ce qui compte. La connerie épaisse est un des moyens de se couper la tête. De sortir du mental dictatorial et carcéral. Bovin. Ignare et vain. Rien dans les mains. Aucun chemin. >Cerveau reptilien. Tu restes assis les yeux dépris le cœur surpris.
Tout devient possible. Tes yeux n’ont plus ton cerveau pour maître et pour interprète. Dans ton champ de vision que ton regard floute, tout peut apparaître. L’esclave et le maître. Le yard et le mètre. La faute à commettre et d’autres à remettre. Péché véniel, péché mortel, péché par action et par omission. Péché par parole et par vision. Péché, péché, avoir le cœur empêché. (écouter)
Ainsi se dérègle l’horlogerie bionique que tu nommes ton cerveau. Ainsi s’en va-t-il et te fout-il la paix l’enculé. Toi sans sa loi, hors de toi son fracas cesse enfin, tu reviens de très loin. Tu regardes très loin pourtant tu ne vois rien. Ton regard est fermé pour mieux te contempler. Ferme les yeux. Adieu. Tu vois déjà les cieux.
À partir de là commence ton périple intérieur, dont je ne dirai rien. Ton destin t’appartient. Va, tu ne risques rien que d’avoir l’air bovin. Beau et vain. Boileau boit du vin mais Boilet boit du lait.
Je l’ai eue, je ne l’ai plus. je pouvais voir les auras des êtres et des choses, les vibrations subtiles qui émanent du vivant, les couleurs invisibles qui montent au dessus des mégalithes, et puis je faisais quelque chose à mes yeux et hop, je retrouvais la vision normale. Il y eut même une époque où je pouvais voir normalement et voir les auras en même temps. La double vue.
Je faisais quelque chose à mes yeux, je ne saurais dire quoi au juste, il y avait comme un déclic et oudjat, la double vue se mettait en place. Ensuite, de la même façon, je pouvais revenir à la vision normale seule, ou à la seule vision des auras et des flux d’énergie.
Hélas, je ne peux pas être plus concret. Du temps de mes aventures à Rochefort sur Mayenne auprès de mon benefactor, nous avions des images 3D qui peuvent être utilisées comme apprentissage de la vision des auras. D’abord l’image ne montre rien que des taches de couleur sans formes définies, et puis, soudain, ton regard change et dans le brouillamini chromatique tu distingues quelque chose, ça se précise et hop! tu vois l’image en relief avec une profondeur hallucinante. Et pas besoin de lunettes spéciales ou autres gadgets. À l’œil nu on voit tout ce qu’on veut.
L’image qui précède et celle qui suit font partie de ces images à tiroirs. Vas-y. Essaye de regarder plus loin que l’image. Et tu verras apparaître…? Insiste, ça ne vient pas tout de suite. Tu ne fixes rien, tu regardes plus loin que l’image. Plus profond. Derrière l’image.
Quand tu as chopé le truc, refais le même regard dehors, dans la nature. Ce qui t’apparaîtra, inutile d’en parler maintenant, c’est perso, ça te regarde. Donc les tiroirs sont des miroirs où tu te vois. Ou pas. Pourquoi ?
Chacun peut voir ce qu’il peut voir, rien de plus. L’acuité visuelle ne compte pas vraiment ; ça dépend surtout de ton avance intérieure. Où en es-tu sur le chemin secret qui mène à toi-même ? Telle est la question. Où en es-tu sur le chemin d’amour ? Tel est le fond du problème.
Une autre solution consiste à utiliser la semi pénombre entre un chien et loup, au coucher du soleil. Les auras deviennent alors plus faciles à percevoir. Mon benefactor nous emmenait souvent à une petite allée couverte des environs d’Ernée, au nom évocateur : La Contrie du Rocher.
Entre chien et loup, à l’heure des GueksOrthographe incertaine : le mot est tibétain D’étranges choses peuvent se passer. Don Juan Matus, le benefactor de Carlos Castaneda, se plaisait à dire qu’à cette heure-là, il n’y ni vent, ni cris d’animaux. Il n’y a que du pouvoir. Bonne chasse à vous !
La faille entre deux mondes permet des prouesses à ceux qui osent s’y glisser. La nuit est le règne des invisibles, le jour celui des hommes. Naviguent à l’aise entre les deux ceux des humains qui voient les invisibles. Avis à ceux qui cherchent les pouvoirs pour frimer et se la péter. Voir l’invisible n’est pas une partie de plaisir. Le premier défi du voyant : dompter la peur.
Dès que tu commences à voir ce qui est caché derrière les choses banales, tu hallucines. Après ce premier choc, selon ton caractère, soit tu paniques soit tu rigoles. Il y a ceux que ça rend cinglés. On les retrouve gourou dans une secte, gourou en prison ou gourou à l’asile. La folie, ce coup-là, n’a pas été controlée.
C’est une tarte à la crème de la psychologie de comptoir. Le regard est le miroir de l’âme. S’y reflètent avec précision chacune de nos émotions, sauf pour ceux qui s’exercent au contrôle, pour gagner au poker par exemple. Pas besoin d’être voyant. Un bon observateur pourra lire et interpréter les signes des yeux. Encore mieux s’il connaît bien la nature humaine. Et s’il est sensitif ça ne pourra pas nuire.
Certains regards sont fermés comme des portes de prison. Le regard du voyant se heurte à cette porte close. Pourquoi la porte du regard se ferme-t-elle ? Pour empêcher qu’on lise les secrets cachés au fond du regard. Mais aussi, justement, pour empêcher ces secrets de sortir. Celui qui n’a rien à cacher n’a aucune raison de fermer la porte des yeux. Le regard porte d’autant plus loin qu’il est porte ouverte. Loi du give-and-take. Loi du monde humain, et peut-être du monde tout court.
La couleur des yeux donne une indication sur celle de l’aura. Indication surtout précieuse pour ceux qui ne voient pas les auras. Les yeux bleus, gris clair, vert clair et les regards pâles en général correspondent à l’aura bleue. Les yeux foncés, noirs, bruns, noisette, etc. renvoient plutôt à une aura dorée. C’est la règle générale telle que j’ai pu l’observer, mais attention, elle souffre beaucoup d’exceptions. Si vous avez la chance de lire les auras, ce sera un précieux correctif.
Les anciennes auras les plus répandues sont les bleues et les dorées. Les nouvelles auras ont un rapport plus délicat avec le couleur des yeux. Difficile d’établir une règle. Tout ce que je peux dire, les nouvelles auras ont un regard perçant, singulier, fascinant. Je n’ai pas assez de cas observés pour que mon étude débouche sur des résultats signifiants. Je me tais.
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