Zeus, le dieu des dieux qui règne sur l’Olympe, est le tout-puissant maître de la foudre. À Rome, les ruines du Temple de Jupiter Tonnantimage ci-dessus ont reçu sa foudre vengeresse, irrité qu’on le réduise à son arme préférée… qui n’est même pas la sienne ! Avant tout, la foudre est le joujou de nos gigantesques ancêtres les Cyclopes…
Zeus, Thor, Hathor
Champions par la taille, autour de 50m, champions pour l’ancienneté, des centaines de millions d’années, les Cyclopes appartiennent à la première humanité. Ils furent les premiers maîtres de Terra. Ils sont les maîtres de la foudre. Ils maîtrisent aussi l’art de la forge et l’ingénierie électronique : ils savent fabriquer des armes terribles… C’est ainsi qu’ils ont offert à Zeus l’arme qui l’a rendu tout-puissant, le foudre qui tue ou divinise.
Thor, le dieu scandinave, possède une arme magique appelée Mjöllnir : un marteau qui lance des éclairs capables de détruire les armées et les fortifications, mais capables aussi de reconstruire les ruines. Il s’agit sans doute de quelque arme technologique, dont le souvenir déformé nous a été transmis par le mythe. Thor, pour certains auteurs, serait un avatar nordique de Zeus : rien d’étonnant qu’il maîtrise la foudre.
Quant à moi, je le tiens pour un avatar masculin de la puissante Hathor, dans le nom de laquelle on aura puisé le sien. Thor selon moi n’a jamais existé. Il est l’ego macho face à la réalité inacceptable d’une déesse toute puissante, qui maîtrisait la foudre et le tonnerre, et qui était la maîtresse incontestée de la planète. À cette époque, les petits mecs n’avaient qu’à bien se tenir, les Matriarches leur damaient le pion, c’est le cas de dire.
Puis, après la renverse et l’accession au pouvoir des mâles, le patriarcat dominant a modifié tous les textes anciens de façon à remplacer le nom des déesses toutes-puissantes par des noms de dieux mâles. Dans la version originale, ils n’étaient que les fidèles seconds des grandes déesses qui régnaient seules. Ainsi le petit Zeus n’était que le prince consort de la grande Héra, maîtresse incontestée d’Hyperborée, de l’Olympe et de la Terre.
Ursa Major
Nombreux sont les dieux qui furent les maîtres de la foudre, qu’il s’agisse bel et bien du tonnerre et de l’éclair, ou que ce soit une foudre en bouteille, un lance rayon ou autre appareillage électrique. À ce compte, même l’Arche d’Alliance mérite le label de lanceur de foudre. Zeus possédait une arme lui aussi, le foudre, au masculin. Un gadget qui lançait des rayons capables de tuer, de blesser ou d’éveiller.
Dans chaque panthéon traditionnel, en Amérique comme en Europe, en Asie comme dans le Pacifique, on peut trouver un dieu de la Foudre qui préside aussi aux récoltes, à la fertilisation et naturellement à la pluie, comme Tlaloc ou Tchac le Ruisselant. Citons Perun, de Ramman, de Baal, la liste, vertigineuse, nous montre l’universalité de cette maîtrise. La foudre sous toutes ses formes faisait clairement partie de l’arsenal des dieux d’avant.
Ils connaissaient l’électricité, dont on trouve trace dans l’antiquité méditerranéenne. Ils connaissaient la fission nucléaire. Ils connaissaient le voyage en hyperespace, puisqu’ils allaient et venaient du système solaire à la Grande Ourse en quelques instants. J’ai dit qu’ils vivaient sur la planète Ur, sous le soleil d’Alcor, une des étoiles mineures de la constellation la plus connue chez nous : Ursa Major, la Grande Ourse.
Qui ressemble à une ourse comme deux gouttes d’eau à un cheval blanc. Qui ressemble plus à une ourse qu’à deux gouttes d’eau. Quoique ? Ouh mais je m’égare ! Où mets-je mes gares ?
Keraunos Kronos
Le foudre est une des armes dont use Zeus, qui en a d’autres, je l’ai dit. Le dieu des dieux est parfois représenté avec des cornes de bélier couronnant son crâne. Crâne, cornes, couronne… Toujours ce son KRN si fréquent dans les récits des dieux d’avant. « Il y a deux ou trois jours je pensais à tous ces mots en KRN qui évoquent les puissants et la spiritualité : couronne, corne, crâne, cairn, corneille etc et je découvre par hasard que foudre en grec se dit KERAUNOS et là j’ai pensé « il n’y a jamais de hasard » m’écrit E.B. lecteur fidèle.
À cette liste il faut ajouter Kronos, le Temps. Car il fut un temps où la foudre était reine. Des éclairs zébraient à chaque instant le ciel grondant. La foudre tombait sans discontinuer sur les centrales à foudre comme Avebury ou Stonehenge, Tihuanaco ou Puma Punku, les sites mégalithiques de Russie et du Pacifique, les constructions cyclopéennes de Sardaigne et de Malte. Il fut un temps où les maîtres de la foudre engrangeaient des quantités énormes d’électricité atmosphérique, d’eau de foudre riche en nitrates naturels, tandis que lors de spectacles pyrotechniques gigantesques des centaines d’initiés recevaient le don d’Isis : la foudre qui rend l’esprit parfait.
Et aussi Carnac et Karnak. N’oublions pas ces lieux magiques de la protohistoire. Le monde pré-celtique des Hyperboréens compte quatre capitales énergétiques, quatre sites équipés de puissantes centrales fulgurales. Il y a Carnac en Bretagne, Kaernàk/Caernàch en Italie, Karnak en Egypte, Carnagh en Irlande du Nord. On connaît Carnac en Morbihan et ses alignements de menhirs dont j’ai expliqué qu’ils étaient des lignes à haute tension pour acheminer la foudre, Keraunos. En Égypte, le site de Karnak était aussi un piège à foudre. Près de Bergame, il y a Cavernago (Kaernàk/Caernàch) qui ressemble beaucoup à Carnac et Karnak. Cavernago était une importante centrale à foudre et la troisième capitale du monde pré-celtique. La quatrième serait le bourg de Carnagh en Irlande du Nord, à la frontière sud, près de Monaghan.
Jupiter, planète foudre
La foudre de Zeus se retrouve aussi sur la planète qui porte son nom. En effet, sur Jupiter la bien nommée, le phénomène est banal et très violent. « Sur Jupiter sévissent des orages presque similaires à ceux qui détonent sur Terre, avec des éclairs et de la foudre. La puissance de ces phénomènes est toutefois bien plus grande, en corrélation avec la taille de la planète. Certains éclairs émettent ainsi jusqu’à trois fois plus d’énergie que sur Terre. Une partie de cette énergie est émise sous forme d’ondes radio qui peuvent être détectées par Juno,Junon, femme de Jupiter la sonde qui survole tous les 53 jours la surface de Jupiter. » (source)
On notera que ce nom lui a été donnée dans l’antiquité, alors que les télescopes géants n’existaient pas encore, et que les savants antiques n’avaient –en principe– aucun moyen de détecter des orages sur la planète géante. On a toujours pensé que son nom lui a été donné à cause de sa grande taille, Jupiter étant la planète la plus imposante du système solaire. Alors ? Comment expliquer cette stupéfiante coïncidence qui fait d’elle la planète de la foudre ?
J’ai tendance à croire que la très haute technologie des dieux d’avant leur avait donné toutes les informations possibles sur toutes les planètes de notre système. Sinon il faudrait une fois encore invoquer le hasard qui, on le sait, n’existe pas. Cette fausse coïncidence vient nous rappeler que notre lointain passé n’était ni sauvage, ni barbare, mais pétri de science, de connaissances, de réalisations architecturales qu’on ne peut expliquer ni même reproduire aujourd’hui. Tout ce qu’il faut pour amener les scientifiques à rectifier la vision admise du passé de l’humanité.
Mais quant à toi, initié aux mystères sacrés, prends confiance car divine est d’origine la race des mortels et à ceux qui savent éveiller en leur âme le divin qui y sommeille, la nature dévoile toutes choses.