Vieillir ou pas?

 

Oui, pourquoi faut-il vieillir? Est-ce inévitable? Apparemment non: la vieillesse n’est pas inéluctable. Depuis des générations, on se trompe. Ça suffit. Les plus sales habitudes sont les mieux enracinées. C’est hélas le propre du kali yuga, l’âge de plomb. L’ère qui plombe. Mais il est toujours temps de réagir. Et de rajeunir vite fait, nom d’un baobab! Voici des faits troublants.

 

Évitable

Enfant, tu as grandi. Normal : la croissance est programmée par l’ADN. Un jour elle s’arrête. C’est prévu. Par contre, la décroissance n’est pas prévue: on n’en trouve pas trace dans l’ADN. Alors? La conclusion s’impose. Le vieillissement vient d’ailleurs. Mais d’où? Et si la vieillesse était une convention? Une sale habitude que nous partageons en toute bonne foi? Personne ne nous jamais dit qu’on n’est pas obligé de vieillir. Alors on vieillit. On trouve ça normal. Inévitable. Naturel.

En fait pas du tout. Ce qui est naturel suit les lois de la nature. Dans le corps humain, les lois de la nature sont contenues dans l’ADN. Et dans l’ADN, pas de programme de vieillissement, bien au contraire.

 

Tout se renouvelle

Le foie se rétablit en 18 mois.
Les globules du sang tous les six mois.
Notre peau se renouvelle tous les 3 mois.
Les poumons se renouvellent chaque année.
Chaque muscle et tissu se régénère en 15 ans.
Le squelette se renouvelle complètement en 10 ans.
 
 
 

Immortels!

Les gens meurent de vieillesse bien que l’âge de notre ADN dans nos cellules n’existe pas. La vieillesse vient d’où si elle n’est pas programmée par l’ADN? Les cellules de notre corps se renouvellent en permanence, même chez les personnes âgées. Elles ne sont pas plus fragiles avec l’âge. Alors pourquoi vieillir?
 
Il existe de nombreuses erreurs dans la reproduction des cellules, mais il y a toujours une raison biologique / émotionnelle à notre mort. On vieillit parce qu’on se sent vieux. Il n’est pas si facile pour une personne de mourir. Il en faut de l’énergie et de la volonté pour que le cœur et les poumons cessent de fonctionner. Il faut vraiment en avoir marre de vivre pour se faire mourir.
Nous nous rendons pitoyables ou nous nous rendons fort. La quantité de travail à fournir est la même. (Carlos Castaneda)

Les gens ne meurent pas de vieillesse ou de maladie, ils meurent de leurs conflits émotionnels qui font vieillir et les qui tuent.
 
Pour notre ADN, il n’y a pas d’âge, ce sont les limites que nous créons au fil des années qui tuent notre corps. On meurt par imitation, parce qu’on a fait ce programme-là.
Le vieillissement provient des pensées négatives et de taux vibratoire très bas qui prévaut en kali yuga. La solution? L’éveil. Devenir éternel.
 
Si nous n’avons pas la croyance limitative qu’il est normal de vieillir, alors nous ne vieillissons pas, ou presque pas…
Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique, celui qui ne sait pas rire de lui-même. (Pablo Neruda)

 

Un foutu programme

Le vieillissement est un programme de contrôle de l’esprit. Le cerveau renouvelle complètement ses cellules tous les 3 ans… mais ses programmes ne changent pas! Qui les a fait? Qui nous les impose? La pression sociale et culturelle, je suppose. À moins qu’il faille, une fois encore, incriminer les Archontes.
 
Notre personnalité se renouvelle également tous les 7 ans. Je me souviens ma mère disait: « On change de goût tous les sept ans« . Ce qui ne l’a pas empêchée de rester avec mon père pendant 70 ans. Elle a eu le temps de changer de goûts dix fois, je suppose que Papa a changé en même temps qu’elle… et dans le même sens.
 

Notre régénération doit être assurée par tous les moyens – par la nourriture, l’air, l’eau que nous absorbons, par nos pensées et informations sur nous-mêmes et surtout par l’éradication totale des programmes du cerveau. Se couper la tête… Si ces programmes viennent des Archontes, alors il faut apprendre à se passer du cerveau.

 
 

Se couper la tête

C’est ça que Lao-Tseu voulait dire. C’est ça que répète le pauvre fou Didi dans le Lotus Bleu. « Lao-Tseu l’a dit, il faut trouver la Voie. Moi je l’ai trouvée. Je vais vous couper la tête et vous trouverez la Voie. »
L’ego est la seule partie de l’être humain qui ne connaîtra jamais l’éveil. (Adage lamaïste)

 
Les Tibétains pensent la même chose que le sage chinois. Le mental vient du cerveau, et il ne désigne pas que la pensée, il est l’ego. Puisque l’ego ne peut connaître l’éveil, celui qui cherche à s’éveiller doit apprendre se passer du mental, court-circuiter le cerveau, se couper la tête…
 
Le programme de vieillissement est entièrement créé dans notre tête. Vient-il de nos croyances acquises dans notre environnement familial, social, sociétal, culturel et psychique? Ou vient-il de ces salopards d’Archontes, avides de grappiller des bribes de notre âme immortelle au moment de la mort du corps? Dans ce cas, ils nous tuent pour rien. Car rien de ce qui touche à l’Esprit ne peut habiter en eux. Mais comme ils ont la mémoire courte, leur jalousie maladive les pousse à nous pourrir la vie encore et toujours.
 
 
 

Émotions parasites

On en trouve des âneries sur le web! Dernière en date: la bio-neuro-émotion. Ça ne veut rien dire, c’est juste un pléonasme. Biologiques? Toutes les émotions sont biologiques. Neuronales? Elles sont toutes relayées par des neurones. Alors? À coup de néologismes foireux, les jargonneurs croient-ils initier des concepts nouveaux et intéressants? Que tchi! Ici, pas l’ombre d’un concept, rien de nouveau, rien d’intéressant. Sauf le nom à la con. Ah oui, il y a aussi le baratin qui va avec. Et qui n’est pas plus inventif. Je cite:
 
Enfermés dans des schémas émotionnels puissant, le potentiel humain est souvent inerte, endormi et ce n’est pas évident de sortir seul de cet état. C’est plus facile de poursuivre dans un état de “tolérance” de sa vie actuelle que de décider de s’arracher à cette inertie pour avoir une chance de sentir VÉRITABLEMENT la vie couler dans ses veines. Nous sommes tellement programmés pour croire que c’est la façon normale de vivre, de vieillir et de mourir. Heureusement pour nous, la réalité est très différente. Ce n’est pas un secret que lorsque nous nous perdons dans le passé, nous nous tournons toujours vers l’avenir. Et en fait, l’important est de laisser le passé derrière soi et d’aller de l’avant, en vivant et en changeant le Présent dans notre esprit.
 
Chapeau les nuls. Bravo pour ce charabia débile. Oui, on est englué dans le train-train quotidien. Quelle découverte! Est-ce que ça nous apprend quelque chose d’utile, ou tout le moins d’original? En quoi ça répond aux vraies questions? D’où vient donc ce foutu programme? Qui nous impose ces émotions parasites, c’est à dire étrangères et gênantes? D’où vient cette atteinte intolérable à notre libre arbitre, et qui la provoque?
 
 

Téléchargement pirate

Il se pourrait que ce « foutu programme » et ces « émotions parasites » aient été téléchargées dans notre cerveau par une instance plus puissante. Une instance qui se prend pour la police planétaire. Une instance perverse et naïve, vicieuse et craintive, nos anciens maîtres qui sentent venir leur fin prochaine et qui paniquent.
 
Mais oui, les Archontes reviennent. Ils sont partout. Ces tristes sires se prennent pour nos pères alors qu’ils n’ont créé qu’un robot: notre corps physique. L’âme qui change le robot en humain, ça ne vient pas d’eux. Il est vrai que bien des gens ne croient ni à l’âme, ni à l’immortalité qui est la nôtre. Je les plains, les malheureux.
 
Quand j’écrivais l’article La machine et le pilote, je ne pensais pas encore aux Archontes. J’avais repéré que mon corps et mes émotions étaient bien souvent sous le contrôle d’un pilotage extérieur. Il m’imposait des réactions et des comportements dans lesquels je ne me reconnaissais pas. Ce ressenti est devenu de plus en plus net et préoccupant.
 
 

 

Gratitude

Et puis j’ai compris que ces comportements étrangers m’étaient bénéfiques. Chaque fois, ils m’ont évité des ennuis que ma conduite habituelle aurait forcément provoqués. J’ai écrit un second article sur ce thème, Gratitude pour mon pilote. À vrai dire, j’étais émerveillé. Je n’étais plus une balle de flipper qui rebondit de bumper en bumper au lieu d’atteindre son objectif. J’étais contrôlé à distance et guidé à coup sûr vers le meilleur chemin. À mon insu, je suivais le tracé le plus profitable et quand je me croyais perdu, mes yeux se décillaient: je touchais au but! Quel vieux coup de bol!
 
Si le pilote est un Archonte, je suis forcé d’admettre qu’il agit pour mon bien. Et on retombe à nouveau sur la spirale vicieuse. Les Archontes sont-ils moins néfastes qu’il n’y paraît? Y a-t-il en eux autre chose de vice, hypocrisie et fausseté? S’ils sont nos guides, pourquoi ai-je le sentiment d’avoir toujours été comblé par la chance?
 
 

Y a pire…

Tout se passe comme si un autre programme, contraignant et pervers, m’empêchait de trouver le fin mot de l’histoire. Plus je cherche, plus je m’égare. Ce qui ne me ressemble pas. Je sais où je vais d’ordinaire, et quand je ne le sais pas, j’y arrive quand même. Faut-il se laisser balader par des entités dont nous avons eu maintes occasions d’observer la perfidie? Seraient-elles capables de nous faire de petits cadeaux qui ne leur coûtent rien pour que nous leur laissions les commandes? Ils endormiraient notre méfiance avec des coups de chance bien visibles, très évidents, trop sympas et par derrière, quand on ne s’y attend pas, dzinnnnng! Coup du lapin et le cœur qui lash
 
Ces bêtes-là sont friandes de sang humain. Celui qu’elles préfèrent. Toutes les religions primitives ont pratiqué le sacrifice humain parce que les dieux d’avant l’avaient exigé. Les dieux ont toujours soif, n’en ont jamais assez. Alors ils nous fourguent des cancers et des pestes noires, des covids et des grippes asiatiques, véroles, embolies pulmonaires, consomptions, fatalités, avec un tas de maladies orphelines qui tuent aussi bien la veuve que l’orphelin. Sacré bon sang de bouddha de bois noir! Ces incompréhensibles salopards seraient-ils nos uniques bienfaiteurs dans ce monde hostile?
 
Si quelqu’un trouve que je tourne en rond, bravo, il a gagné.
 
 

Non, non, non

Vieillir ou pas? Mourir ou vivre? Rire ou pleurer? Choisir ou tout refuser? On finirait par se prendre pour la poupée qui dit non. Sous quelle étoile suis-je né? J’en suis encore à me le demander. Je me le demanderai encore Lorsque sonnera l’heure de ma mort. L’heure de ma mort… (Michel Polnareff)
 
 

 

Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.
La Fontaine