Si je m’intéresse au cerveau reptilien, vous l’aurez compris, c’est parce que les Archontes sont reptiliens. Il y a toutes les chances que leur cerveau soit de type primaire, sans connexion avec la transcendance, ce qui expliquerait leur mémoire courte. J’examine donc les performances et caractéristiques de ce cerveau-là pour mieux comprendre les mécanismes de la pensée archontique et la nature de leurs intentions.
Trois strates, trois fonctions
Notre cerveau possède deux hémisphères, tout les pros s’accordent là-dessus. Mais là s’arrête le consensus. Il aurait aussi trois couches, qui correspondent à trois strates apparues successivement au cours de notre évolution du reptile jusqu’à l’homme. C’est une hypothèse, non une certitude. Longtemps tenue pour sûre, elle est maintenant contestée par plusieurs spécialistes.
Cette hypothèse, la théorie du cerveau triunique a été popularisée pas Arthur Koestler, mais plusieurs neurophysiologistes doutent de la réalité d’une telle évolution. (source) Évolution ou pas, on peut tout de même distinguer trois parties dans le cerveau humain, chacune avec sa fonction propre.
Le cerveau reptilien (tronc cérébral et cervelet) est apparu il y a 500 millions d’années, chez les poissons. Le cerveau reptilien gère les fonctions vitales de l’organisme : fréquence cardiaque, respiration, température corporelle, alimentation, reproduction…
Le cerveau limbique (hippocampe, amygdale et hypothalamus) est apparu il y a 150 millions d’années chez les mammifères. Il gère des fonctions plus avancées telles que la mémorisation de comportements agréables ou désagréables, ce qui se traduit par les émotions.
Le néo-cortex (hémisphères cérébraux) apparu il y a 2 ou 3 millions d’années chez les primates (genre Homo). Cerveau le plus important chez l’humain, le néo-cortex gère le langage, la pensée abstraite, l’imagination, la conscience et ses capacités d’apprentissage sont illimitées.
La totale indépendance de trois cerveaux clairement distincts est aujourd’hui rejetée par de nombreux scientifiques, ceux-ci considérant plutôt les aires cérébrales comme des ensembles en interaction. Toutefois, la spécialisation de trois zones distinctes est devenue indiscutable. Je laisse la parole à Wikipédia pour l’aride exposé scientifique.
Wiki reptilien
Le cerveau reptilien était censé régir le fonctionnement des oiseaux, des amphibiens, des poissons et des reptiles. Au niveau purement anatomique, il correspond, chez l’être humain, au tronc cérébral. Bien protégé, en profondeur, il est la structure cérébrale la plus résistante à un traumatisme crânien. Certains le considèrent plutôt comme le haut de la moelle épinière. Le tronc cérébral est responsable des comportements primitifs assurant les besoins fondamentaux. Il assure la survie de l’individu et de l’espèce :
Sa première fonction est d’assurer l’homéostasie : régulation de la respiration, du rythme cardiaque, de la tension artérielle, de la température, des échanges hydriques, gazeux et ioniques, etc. ; il gère les besoins primaires, ou besoins vitaux, tels que l’alimentation, le sommeil, la reproduction, etc. ; il est le gardien de réflexes innés tels que le vol migratoire des oiseaux, la ponte des tortues ou des saumons, la dormance reptilienne, etc. ; il est responsable de l’instinct de conservation et de certains réflexes de défense comme la morsure du serpent, la fuite, l’envol des oiseaux, etc.
Ce cerveau primitif de reptile entraîne des comportements stéréotypés, pré-programmés. Une même situation, un même stimulus, entraînera toujours la même réponse. Cette réponse est immédiate, semblable à un réflexe. Les comportements induits par le cerveau reptilien ne peuvent évoluer avec l’expérience, ne peuvent s’adapter à une situation, car ce cerveau n’aurait qu’une mémoire à court terme. (source)
Le cloud de l’aura
Selon moi, si cette mémoire à court-terme, il ne faut pas accuser une trop faible capacité de stockage, mais l’absence d’aura connectée. Dans plusieurs articles, j’ai expliqué le point de vue gnostique sur des entités reptiliennes évoluées, les Archontes. Eux aussi sont privés d’un stockage mémoriel important. Ce stockage, seule les espèces possédant une connexion avec l’aura individuelle en possèdent un, quasi infini. Cette connexion est caractéristique des espèces possédant un néocortex, les grands singes de type homo, et surtout l’humain. Autour du néocortex se trouve une enveloppe neuronale, la dure-mère. J’ai acquis la conviction qu’il s’agit d’une antenne dont le rôle est de capter des informations, mémorielles ou non, dans le cloud de l’aura.
Oui, l’aura est un autre nom pour l’âme et oui, l’aura est un cloud. C’est un cloud individuel, gratuit, et actualisé en temps réel. Ses performances sont très supérieures à celles que nous propose la technologie actuelle. L’intelligence artificielle dont certains font des gorges chaudes serait mieux nommée la connerie artificielle. Ses réponses sont non seulement stupides et inadaptées, mais son contenu manque singulièrement de finesse et provoque un nivellement par le bas. Le triomphe de la simplification abusive au service d’une population crétinisée qui ne fait pas la différence entre autour et alentour. Les anglophones par exemple, pour qui ces deux concepts bien différents se confondent: around and around.
On utilise ce cloud sans avoir besoin d’internet: nous possédons tous un super intranet gratuit, en libre accès, avec réponses en temps réel, à la vitesse de la pensée. C’est la communication instantanée avec la source de tout savoir que notre aura stocke ad vitam et complète sans arrêt.
Mémoire courte
Les Archontes comme tous les reptiliens n’ont qu’une mémoire à court-terme parce qu’ils sont privé de néo-cortex et de sa dure-mère. Ce qui se traduit par une absence de connexion avec la transcendance. Une absence de connexion avec le cloud de l’aura. Une absence de base de données actualisables. Les Archontes n’ont pas de possibilité d’éveil. Ils n’entendront jamais la voix de leur guide intérieur, parce qu’ils n’ont pas de guide intérieur.
L’homme de l’avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue
La conscience modèle le cerveau, et non le contraire. (Roger Sperry) La fonction crée l’organe,tel est l’axiome qui fonde le transformisme depuis Lamarck. Le transformisme, appelé aussi transmutation des espèces, est une théorie biologique, rivale du fixisme, dont l’histoire remonte à l’époque de Jean-Baptiste de Lamarck. Ce dernier énonça sa fameuse théorie sur l’évolution des espèces qui désigne aujourd’hui toute théorie impliquant une variation des espèces au cours de l’histoire géologique. Darwin s’est appuyé sur les travaux de son prédécesseur Lamarck pour échafauder sa théorie évolutionniste.
Une conscience supérieure fera évoluer le cerveau. Les Archontes ont une conscience inférieure, celle de l’animal qu’ils sont. La Bible les appelle la Bête, car leur apparence est celle du dragon: un grand serpent à tête de lion. Leur conscience ras-des-pâquerettes ne parvient pas à développer leur cerveau reptilien.
La fonction crée l’organe
Darwin n’a rien inventé, et Lamarck non plus. Cette idée est dans l’air depuis qu’il y a des hommes et qui pensent. (source)La Bruyère, homme de caractère Elle a déjà été énoncée par Platon il y a 2000 ans et reprise par le théologien chrétien Origène au 2e siècle de notre ère. Au 13e siècle, le soufi J.A.D. Rumi dit Mevlana n’a pas dit autre chose en énonçant cet aphorisme:
Le besoin fait naître de nouveaux organes de perceptions. Homme, accrois donc ton besoin afin de pouvoir accroître ta perception.
Jalousie reptilienne
Si la conscience modèle le cerveau, si la fonction crée l’organe, il est clair que jamais un reptile ne pourra développer son cerveau reptilien puisqu’il n’a pas de conscience qui permette ce développement. Sans la supra-conscience, la fonction lui manque pour créer un organe performant comme le néocortex et sa dure-mère.
Je pense que ces bestioles archaïques savent tout ça depuis longtemps. Ils s’en sont accommodés jusqu’à l’apparition de l’Homo sapiens. D’autant qu’ils sont les auteurs de l’espèce. Les créateurs de son cerveau. Mais pas en totalité: ils n’ont créé que le tronc cérébral et les amygdales du cerveau. Le néocortex a eu besoin d’un autre créateur pour apparaître dans nos crânes, voilà ce que nous dit la Gnose avec retenue et clarté. Sacrée humiliation pour nos géniteurs serpentins. Leur créature leur échappe, et l’enfant dépasse infiniment son géniteur.
L’enfant est le père de l’homme
Depuis lors, les Archontes nous regardent avec une envie dévorante. Qui peut se traduire par l’envie dévorante de nous dévorer. Ils nous font d’abord cuire à point grâce au barbecue intégré dans leur gueule. Des dragons cracheurs de feu, tels sont les démiurges qui ont présidé à notre éclosion. Nous ne sommes pas des reptiliens, mais des mammifères supérieurs. Nous ne naissons pas dans des œufs comme les serpenteaux, les tortuchons et les lézardinets.Mais oui, ça peut se dire, je viens de le faire Pourtant la vie intra-utérine du fœtus humain ressemble à celle d’un crocodile ou d’un serpent d’eau.
Heureux le lion
Si nous avons des poils au lieu de leurs écailles, nos différences physiques ne sont pas extrêmes. Les points communs sont nombreux. La conscience supérieure ou supra-conscience, l’Esprit, la connexion divine, voilà la vraie différence. Nous l’avons, pas eux. Ils en crèvent de jalousie au point de vouloir nous tuer pour nous bouffer, avec l’illusion que l’Esprit est contenu dans la chair humaine, et qu’en nous mangeant, ils vont l’acquérir. Si la chose était possible, depuis le temps qu’on leur sert de casse-croûte, ils auraient de l’esprit, des émotions, des sentiments même, et la supra-conscience leur serait acquise. Ils seraient humains.
Mais ça ne marche pas comme ça. Il y a une parole de Jésus dans l’évangile de Thomas qui soutient le contraire. Jésus a dit : Heureux le lion que l’homme mangera : le lion deviendra homme. Maudit l’homme que le lion mangera : le lion deviendra homme.
Notez que Jésus ne parle pas du serpent, mais du lion, mammifère comme nous. N’empêche que ça jette un froid. Jésus s’est-il trompé? Avons-nous tort de croire à son infaillibilité? Faut-il encore gober tout rond la parole d’évangile? Vous savez ce que j’en pense. S’il est utile de croire, et même indispensable, il est essentiel de croire sans y croire. Quand la foi du charbonnier épouse la sagesse de l’initié. Croire vaut pour un reptilien ou pour un ange, sans y croire caractérise la transcendance de l’Esprit.
Prends cent hommes, tu y trouveras un homme de foi. Prends cent hommes de foi, tu y trouveras un homme de connaissance.
Un sens très différent
Peut-être que Jésus ne parlait pas d’un lion mammifère? Voyez l’image ci-dessus. Les textes gnostiques décrivent les dragons comme des serpents à tête de lion. Et comme on le sait, ces dragons-là sont des Archontes. Très bien. Dans ce cas, la citation de Jésus prend un sens très différent.
Cette citation est tirée de l’apocryphe de Thomas. Les manuscrits coptes de Nag Hammadi sont imprégnés de la pensée gnostique. On pourrait donc imaginer que Jésus ne parle pas d’un lion ordinaire, mais d’un lion volant, c’est à dire d’un dragon Archonte. Alors la parole de Jésus pourrait s’écrire ainsi: Heureux l’Archonte que l’homme mangera : l’Archonte deviendra homme. Maudit l’homme que l’Archonte mangera : l’Archonte deviendra homme.
Celui qui a connu le monde a trouvé un cadavre. Et celui qui a trouvé un cadavre, le monde n’est pas digne de lui.
Devenir Homme
Dévorés par la jalousie, les Archontes n’ont qu’un désir: devenir homme. Posséder notre sagesse, la supra-conscience du Plérôme. Leur souffrance est un paradoxe. Ils sont nos créateurs, au moins pour la partie physique, matérielle, de nous-mêmes. Ils ont façonné notre enveloppe charnelle. Mais nous ne nous réduisons pas à cette enveloppe. C’est un véhicule. Son chauffeur est notre âme immortelle. Souvenez-vous que nous sommes incréés, éternels, purs esprits inaliénables. Ce que les Archontes ne sont pas, et ne seront jamais… sauf s’ils nous mangent.
Ces démiurges qui dévorent leurs créatures sont fréquents dans les mythologies. On se souvient de Chronos, le Temps, qui dévore ses enfants. Et si le Temps était un Archonte? Ça se pourrait. La seule question est celle-ci: un Archonte qui dévore un humain peut-il accéder à la supra-conscience d’un pur esprit? J’ai bien peur que non. L’Archonte deviendra un peu plus humain qu’il n’était. Mais toujours pas d’âme pour lui. Acquerra-t-il des émotions? Tombera-t-il amoureux d’une humaine? J’en doute, mais qui sait?
Pour pouvoir dévorer un être humain, pour lui voler son âme, l’Archonte n’a pas d’autre choix que de le faire descendre à son niveau. Un humain réduit à l’inframonde, au bas-astral, n’a pas accès à la supra-conscience. Donc l’Archonte qui s’en repaît n’y aura pas accès non plus.
La seule solution qui lui reste pour devenir supra-conscient est de se faire dévorer par un humain. Vous avez compris ce qui vous reste à faire, les Archontes? Laissez-nous vous bouffer tout crus. C’est votre seule chance. Votre ultime porte de salut. Pensez-y et renoncez une fois pour toutes à vos vaines prédations.
Si vous avez des raisons de penser qu’ils s’en prennent à vous,
qu’ils vous bouffent la tête ou la lumière, ou qu’ils essaient,
si vous avez des questions sans réponse à leur propos,
ou si vous voulez me faire part de vos réflexions,
me raconter vos rencontres avec eux,
contactez-moi sans attendre.
Reptiliens
Depuis plus de dix ans, les Serpents Volants me font signe. Pour compléter votre compréhension des Archontes, vous pourrez lire ou relire:
Homo Reptilis — Quetzalcoatl Serpent à Plumes — Le Serpent et le Vautour — Lilith et les Reptiliens — L’île des Reptiles – Mystérieux Anunna — Serpents Volants Anunnaki — Mythiques Rois Serpents — Le Peuple Serpent — Dragons d’Eden — Dragons d’Enfer — Archontes de l’Astral — Les bouffeurs de tête — Les Invisibles — Les démons du Zohar — L’ombre archonte — Archontes de la Gnose — Archontes selon Lash — Creuser la vie — Archontes Prédateurs — Vaincre ensemble — Archontes en questions — Le cerveau reptilien — L’Archonte Ialdabaoth — Heureux l’Archonte… — Servir Dieu et Mammon —
On juge l’arbre à ses fruits, dit la Bible.
Je ne crois pas à un dieu bon et tout-puissant
parce que je ne vois pas son œuvre.
Mais je crois aux diables parce que je vois la leur.
(Lao Surlam)