Qui a bousillé l’ancien calendrier, et pour quelles obscures raisons ? Pourquoi le Nouvel An est-il en hiver ? Rendons à César ce qui est à César, et au pape Grégoire ce qui lui revient de plein droit : ils ont brisé la dynamique de l’année antique. Qui nous rendra le calendrier naturel des anciens Tuatha ?
Le 1er janvier de l’an 708 de la fondation de Rome (l’an 45 av. J.-C.) entre en vigueur à Rome un nouveau calendrier conçu sous l’égide de Jules César. Ce calendrier a été employé sans modification pendant près de deux millénaires et c’est une version à peine modifiée en 1582 par le pape Grégoire XIII qui s’est aujourd’hui imposée sur toute la planète. (source)
D’aucuns jugent que des mots comme primaire ou primitif peuvent exprimer du mépris. Pourtant, le meilleur, c’est souvent le début. Une première, c’est le top, le prime time, le top aussi. Être le premier, ça le fait. Le printemps n’est-il pas la meilleure saison ? Printemps, premier temps. En Italien Prima Vera, qu’on retrouve chez nous dans la primevère, première fleur du printemps. La ronde des saisons est une métaphore de la vie : enfance, jeunesse, maturité, vieillesse. Mais c’est le printemps qu’on préfère.
On pourrait continuer sur ce mode et ça ne vous étonnerait pas plus que ça. Tellement on est habitué à l’absurde, on finit par trouver ça normal. Vous ne voyez pas ? Attention, relisez bien, il y a un piège… Le jour de l’an ne fait pas le printemps ! Quand on admet que le printemps est la première saison, on oublie illico la date de la saint Sylvestre. Le mois de janvier, c’est le printemps peut-être ? Hé non, c’est l’hiver. Pourtant le début de l’année, c’est bien le printemps, comme son nom l’indique. Printemps, premier temps.
Voici la clé du mystère. Jadis, à Rome, l’année commençait en mars. La preuve, septembre veut dire septième, mais il est aujourd’hui notre neuvième mois. Et octobre, huitième, est notre dixième mois. Novembre, neuf, notre onzième mois. Décembre, dix, est l’actuel douzième mois. D’où janvier, onze, et février, douze. Février, dernier mois de l’année romaine, est plus court que les autres, pour faire le compte des 365 jours, et on lui ajoute un jour tous les quatre ans pour récupérer le tiers de jour qui manque chaque année. Donc l’année d’antan commençait le 1er mars. L’éveil de la nature, l’orée de la vie, c’était le plus naturel pour débuter l’année. Tout aurait pu continuer ainsi, sans Jules César et son coup de folie. En -46, Jules César donne à l’année 365 jours et 12 mois. Il la fait débuter le 1er janvier et prévoit des années bissextiles.
Certains auteurs, comme le Russe Fomenko, ont levé ce fameux lièvre : selon lui, il y a sept siècles en trop dans notre histoire. Et le Moyen Age n’a jamais existé…
A propos de temps perdu, on raconte que le Diable avait passé un pacte avec un chrétien, comme c’était la coutume au Moyen-Age. L’homme lui avait demandé la fortune et s’était engagé, en échange, à lui céder son âme le 5 octobre 1582, et nul autre jour.
Au jour dit, quand le Diable se présenta chez le chrétien pour encaisser son dû, le prétendu damné lui répondit : « Erreur, Messire Satan ! Demandez plutôt à ces frères, qui ont fait vœu de toujours dire la vérité » et les frères lais répondirent au Prince des Ténèbres :
« Ce jour d’hui n’est point le 5 mais le 15 octobre de l’an de grâceon peut le dire ! 1582, par décision de sa sainteté Grégoire XIII qui vient de réformer le calendrier julien. »
C’était vrai. Le calendrier venait de sauter dix jours pour remettre en place l’équinoxe de printemps, malmenée par Jules César. Une fois encore, le Diable en fut pour ses frais. (source)Robert Charroux, Histoire inconnue des hommes La chose est habituelle dans les contes médiévaux, Satan est sans cesse berné par les hommes. Sans doute parce qu’il n’est pas un si mauvais diable…
Alors, me direz-vous, pourquoi donc a-t-il fallu absolument décaler le nouvel an au 1er janvier ? Contrairement à ce que beaucoup pensent de moi, je n’ai rien d’un complotiste. Je suis tout le contraire. Comment dire ? Éveilleur, tel est mon rôle. Aussi m’arrive-t-il souvent –toujours ?– de railler les idées reçues, de proposer une autre lecture des événements passés ou présents, de moquer ceux qui dorment à poings fermés quand il y a péril en la demeure.
Mais complotiste, très peu pour moi. C’est inutile et dégradant. Inutile, parce que les secrets les plus énormes n’ont pas besoin de complot pour être rejetés en bloc par les braves gens. L’auto-censure est toujours plus forte que la censure. Et dégradant, parce qu’il faut une bonne dose de candeur pour croire qu’un quelconque complot peut être ourdi et mené par une élite influente et cachée. Croquemitaines des cauchemars d’enfants. Je n’ai rien d’un candide. Donc je n’ai rien d’un complotiste non plus.
Ici pourtant, on dirait bien qu’un petit grain de complot chrétien s’est glissé dans la mécanique quantique… Mes lecteurs se souviennent peut-être du choc que m’a causé la découverte du rôle véritable joué par un grand oublié dans l’histoire occidentale. Cet oublié de l’occident, c’est Rama, demi-dieu bien connu des Indiens et vénéré par de nombreux Hindous. La légende veut que ce prince charmant devint empereur du plus vaste empire que la terre ait connu, l’Empire de Rama.
Les textes sacrés de l’Hindouisme décrivent cet Empire en des termes très modernes, évoquant les vimanas ou avions monoplaces, les pushpakas ou avions gros porteurs, des armes terrifiantes, une technologie à laquelle nos protohistoriens ne nous ont guère habitués. Vive l’ouverture d’esprit des universitaires d’Asie ! Et nous, pendant ce temps-là, avons effacé sa mémoire…
Bien connu par certains, oublié par d’autres, quel est cet empereur fantôme ? Je l’ai longuement dépeint, sous son aspect conquérant, charmant, spirituel, social. Et j’ai aussi montré que son nom, son rôle et ses prouesses avaient été sciemment éradiqués de la mémoire européenne. Les chrétiens voulaient imposer leur religion fabriquée, le passé prestigieux de la Celtie et d’Hyperborée devenait trop encombrant, car toujours et partout les anciennes religions font obstacle aux nouvelles.
Son nom a donc été remplacé par d’autres, innombrables. Que ton nom ne soit plus ! s’exclame le cheikh Abdel Razek dans le Mystère de la Grande Pyramide. L’auteur, Edgar Jacobs, avait autre chose en tête… Se souvenait-il que le nom de rama avait été soigneusement effacé de la mémoire occidentale, pour être remplacé par une foule d’autres noms ? Ainsi les Grecs connaissaient Rama sous le nom de Dionysos, tandis que les Romains l’avaient adopté sous le nom de Bacchus, mais aussi sous celui de Mars. Souvenez-vous, le dieu Mars a enfanté une humaine pour générer Romulus et Rémus, fondateurs de Rome. Rama le prince charmant a eu des dizaines de concubines, des centaines d’enfants. Dans le nombre, rien d’étonnant qu’on y trouve les fondateurs de Rome.
Mars était un dieu si important pour les Romains qu’ils lui avaient dédié le premier mois de l’année, l’éveil du printemps. Oui, mais comme Mars était Rama, et qu’il fallait éradiquer Rama de la mémoire chrétienne, impossible de conserver Mars comme premier mois de l’année. D’autre part, il était impératif de christianiser la fête de Lug ou fête des Lumières, au solstice d’hiver, pour les mêmes raisons. D’où la fête de Noël et le réveillon du 31 décembre. Du coup, j’ai l’impression que le changement de jour de l’an attribué à César serait plutôt le fait de Grégoire XIII… Mes amis, quel sac de nœuds ! C’est à gerber.
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