J’ai fait un rêve en pleine conscience. Vêtu d’une toge blanche, je déambulais dans la ville impériale de Byzance. Constantin le Grand m’est apparu. Maître de l’empire romain, il fit bâtir sa nouvelle capitale aux portes de l’Asie. On dit qu’il a permis l’essor du Christianisme. Certes, mais lequel? Et comment s’y est-il pris?
Au cours de mes pérégrinations sur la ligne de temps, j’atterris cette fois-ci dans la belle et grande ville de Byzance. J’ai choisi la date de ce voyage temporel : 329 de l’ère commune, sous le règne de l’empereur Constantin. Je me suis posé dans un bosquet à quelque distance du centre ville, sur une colline. Il suffit de quelques pas pour atteindre les premières maisons. Des gens déjà se pressent autour de moi. Et tandis que je frôle les pavés de la grand rue, voici ce que je voulais voir. La foule des promeneurs s’écarte pour laisser passer le cortège impérial. Je vois l’empereur vêtu de pourpre et d’or, trônant sur un quadrige et bénissant le peuple qui lui lance des ave! assourdissants.
Quel contraste avec le défilé ridicule et dégradant du lendemain! Mais patience. Même s’il n’y a pas de temps en astral, demain est un autre jour pourtant. Restons dans l’instant.
Constantin n’est pas seulement le premier personnage du plus grand empire, un dieu vivant me fait face. Je suis devant lui, pourtant je suis invisible. Mon corps se fait spectral dans toute époque qui n’est pas la mienne. Mes voyages dans le temps se font en astral, un autre plan de réalité qui demeure imperceptible pour les vivants qui m’entourent, bien ancrés dans leur quatrième siècle — pour eux le onzième siècle AUC. Ab Urbe Condita.
Ému par l’allure surhumaine de ce grand homme, je prends de l’altitude et m’assied sur un nuage, loin de la foule bruyante.
Constantin Ier, alias Constantin le Grand, fut empereur romain de 306 à 337 de notre ère. Réalisant que l’Empire romain était trop grand pour qu’un seul homme ne puisse le diriger de manière adéquate, l’empereur Dioclétien (284-305 de notre ère) divisa l’empire en deux, créant ainsi une tétrarchie ou un gouvernement à quatre. Alors qu’il dirigeait l’est depuis Nicomédie en tant qu' »auguste » avec Galère en tant que « césar », Maximien et Constance Chlore dirigeaient l’ouest. C’est le fils de Constance, Constantin, qui, un jour, vaincrait tous les prétendants au trône et réunifierait l’empire divisé, délaissant la vieille Rome pour bâtir une nouvelle capitale orientale, qui porterait un jour son nom, Constantinople. (world history)
On considère Constantin 1er comme le plus important des empereurs romains après César et Auguste toutefois. Si Suétone n’en parle pas dans sa Vie des douze Césars, cette lacune se justifie. Raison majeure : Constantin est né deux siècles après Suétone. Et puis Constantin n’est pas un César, il n’en a jamais porté le titre. Il se juge plus grand. Jules César inspirait la terreur à son peuple, Constantin s’efforce d’inspirer l’amour… à son seul profit.
Rome n’est plus dans Rome. L’époque n’est plus la même. Depuis César, tout a changé. Sur mon nuage, le grand personnage que je contemple est à l’opposé de la brutalité guerrière du héros de la Guerre des Gaules, très loin du mépris que César a montré au Sénat et au peuple de Rome en donnant ordre à ses légions de franchir le Rubicon. Ô scandale! Violeur de tabou, César a pénétré la Ville suivi de ses troupes en armes!
Vainqueur de l’usurpateur Maxence et sauveur de Rome, Constantin aurait pu se contenter d’être le chef de guerre qui a restauré l’empire divisé. Il se prend pour le dieu unique. Un dieu qui protège. Un dieu d’amour.
Son principal titre de gloire est d’avoir fait exploser la popularité du christianisme en la nommant religion d’état. C’est très juste, mais il y a un hiatus : de quel christianisme parle-t-on ?
Après l’avènement de son christianisme, tous les autres dieux sont abandonnés, reniés, humiliés, leurs reliques et leurs statues brisées, leur nom honni, leur mémoire effacée, leur culte enterré. Devinez quel nouveau dieu les remplace? Jésus? Hé non. C’est là que ça se corse.
Il n’y a pas qu’un âne qui s’appelle Martin, et c’est là que le bât blesse. Il n’y a pas que Jésus qu’on appelle Kristos. Mon nuage s’effiloche et ma mémoire aussi. Il est grand temps de quitter mon perchoir.
Je voulais voir le pont de Galata, mais il faudra attendre quelques siècles. La Corne d’Or n’est pas non plus ce qu’elle sera, on la traverse en barque. C’est une Corne d’Ordures, ce dévidoir pour les égouts qui sent la vase et pire encore. La basilique chrétienne de Sainte Sophie sort déjà de terre, mais sa splendeur est encore à venir. Perle de la future Istanbul, Sultanahmet la Mosquée Bleue sera construite au 17e siècle. Sans savoir comment, je suis au bord du Bosphore et la nuit tombe déjà. Je reviendrai demain.
Le Christianisme existe depuis la plus haute antiquité, bien avant l’avènement d’un nommé Jésus, dont l’existence historique est soumise à de sérieuses réserves. Il y eut en effet un nombre impressionnants de prophètes parés du titre de Kristos, ou Christus. Citons Orphée, Apollon, Prométhée, Lugh, Mithra, ou du temps du pseudo-Jésus, Apollonius de Tyane. Chacun d’eux porta le titre de Christ et fut honoré en conséquence. Ils devinrent tous le personnage central d’une religion ou d’un culte.
Il y a donc deux christianismes. Celui des Catholiques, des Protestants et des Orthodoxes d’une part, et celui des Celtes d’autre part. Le premier, le seul qu’il est convenu d’appeler christianisme, serait mieux nommé le néo-christianisme. Et le second, très antérieur, serait alors le proto-christianisme, celui de Mithra que les celtes appellent Ésus. Nom qui sonne comme Jésus…
Ces deux christianismes ont des points communs, mais aussi une différence majeure, car ils œuvrent en sens contraire. Le proto-christianisme des Celtes vise l’éveil de ses adeptes, le néo-christianisme endort les siens.
Le proto-christianisme est habituellement désigné sous le nom générique de cultes à mystères et à sauveurs. On dirait mieux : à Christs. Mais ce titre est squatté par Jésus l’improbable, dont on ne prononce le prénom que suivi de ce titre, comme si c’était son nom de famille. On devrait l’appeler Ieschoua Bar Iosip. Jésus fils de Joseph. Ou de Gabriel ?
Le chrisme est un symbole, ou plutôt un signe que le néo-christianisme associe toujours à Jésus. C’est une contre-vérité et un abus condamnable. De même que le titre de Christus n’appartient pas au seul Jésus dont l’existence historique est rien moins qu’avérée, de même le chrisme est bien antérieur.
Voyez l’image qui précède. C’est un chrisme, une sculpture médiévale qui orne l’église St Christophe-des-Templiers à Montsaunès, Haute Garonne, France. Oui, en terre occitane… Les petits malins ont compris l’allusion. Surtout s’ils ont lu Les étoiles de Compostelle, sous la plume inspirée d’Henri Vincenot.
Observons le chrisme. En haut, le P qui ne veut pas dire Pax, mais qui désigne le nord. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder le pied du P. On y voit, très grosse et bien lisible, la lettre S qui désigne le sud, bien entendu. Je ne sais si les curés ont osé dire que c’était le S de Sanctus Christus… Ils n’en sont pas à une bouffonnerie près.
En fait ce X est une croix. Et cette croix est perpendiculaire au pied du P, comme sur une girouette, ainsi que vous pouvez le comprendre sur l’image. Cette croix, tout comme la croix celtique, ne nous parle pas du crucifié, mais des quatre fleuves d’Hyperborée, qui séparent les quatre îles-continents. Quant à l’axe vertical de la lettre P, il désigne le Pôle nord. Ce signe ne signifie pas Pax Christi, ni les deux premières lettres du mot grec kristos, il ne s’agit pas d’un monogramme, mais d’un rébus. L’axe indique la localisation d’Hyperborée, dont le nom signifie littéralement : au-dessus du pôle nord.
Chacun ses croyances, et les vaches sacrées seront bien gardées. Nous ancêtres ont tout gobé. Ils ont avalé des couleuvres avec l’aisance d’un charmeur de serpents. C’était compter sans le web, sans la diffusion planétaire de tous les textes jadis enfermés dans des bibliothèques strictement protégées par le Saint Siège. N’oublions pas que jusqu’à l’invention de la typographie vers 1440, tous les écrits étaient recopiés par des copistes. Des moines, le plus souvent. Ils recopiaient dans leur couvent ce que le supérieur leur disait de recopier, omettant et ajoutant ce qu’il leur indiquait. Le contrôle de l’église catholique a été quasi total pendant tout ce temps.
Si Dieu existe, l’athéïsme doit être moins insultant pour lui que la religion.
Sur l’image qui suit vous comprendrez comment doit se lire ce signe, et comment il a été lu bien avant Jésus et durant des siècles par des cohortes païennes qui se souvenaient du grand vaisseau mère des dieux d’avant.
Je l’ai vu pour la première fois gravé dans la pierre d’une grotte semblable à celle de Lascaux. Ce n’était pas Lascaux. J’ai eu la chance de visiter l’originale quand j’étais scout. Maintenant le public doit se contenter d’une copie Kodak.
Dans une autre grotte, vers 10.000 avant notre ère, des artistes s’affairent. Les hommes préhistoriques sont habillés comme vous et moi. Surtout comme moi.
Ils s’en foutent. Quelle ineptie de les appeler préhistoriques ! Ils s’en foutent aussi. Mais ils peignent comme des dieux ! De quoi foutre la honte à Picasso.
J’en ai vu des époques. J’en ai vécu des pays! Mon préféré reste Hyperborée. C’est un lieu, c’est une époque. Heureux pied à terre en plein ciel. J’y suis reçu comme mars en carême. Chien dans un jeu de quille, j’aboie sans soif. Même invisible, même fantomatique, on ne peut échapper à la détection des radars divins. Je me fais gauler à chaque fois. Mais j’y retourne, c’est plus fort que moi.
Jupiter, en latin Juppiter ou Iuppiter, est le dieu romain qui gouverne la terre et le ciel, ainsi que tous les êtres vivants. Maître des autres dieux, il est originellement un dieu venu du ciel. (source) Ou pour mieux dire, d’Hyperborée, où se trouve le mont Olympe relocalisé en Grèce par les Grecs. Les Hindous l’appellent le mont Méru, qu’ils ont eu l’honnêteté de ne pas relocaliser en Inde. Le mont Méru, disent-ils, est au Pôle Nord. On sait qu’il ne peut y avoir de mont sur la banquise. Le mont Méru, comme le mont Olympe, est au-dessus du Pôle Nord. C’est précisément ce que signifie Hyperborée : au-dessus du Pôle Nord.
En 324 ou 1078 AUCab urbe condita, après la fondation de Rome Constantin installe sa capitale en Orient dans la ville de Byzance, et la rebaptise Constantinople.
En 325 ou 1079 AUC a lieu le concile de Nicée.
Selon la Tradition, à l’issue de ce concile, Constantin et sa nouvelle église (du latin ecclesia = assemblée) assimilèrent les principes monothéistes des manichéens et des chrétiens au culte de Sol Invictus et créa la nouvelle religion (du latin religio = respect, culte, vénération). Non pas celle de Jésus mais celle du Christ-Empereur, fils du dieu unique.
« La religion chrétienne se christianisa et devint donc religion grecque, o christianismos, c’est-à-dire culte de Constantin, unique représentant du Dieu Unique dans son Empire en voie d’unification.
Cela rappelait aux érudits le culte à la gloire d’Alexandre le Grand. » (source)D’après le site « Histoire critique du christianisme romain ».
En fait le Concile de Nicée, c’est à dire l’assemblée de l’Empereur, établit le nouveau dogme officiel de l’empire : le culte du Christ-Empereur en remplacement de celui de Mithra Sol Invictus.
La construction des basiliques, les maisons de l’Empereur dédiées au Christ, mais servant aussi de tribunal, de lieu de commerce, de promenades, d’assemblée, etc. se multiplient dans tout l’Empire. Une curiosité est à remarquer : Eusèbe de Césarée, par sa » Vie de Constantin » contribua beaucoup à la déification de celui-ci qui jusqu’à la fin de la période romane du Moyen Age (12ème siècle) fut honoré par les fidèles comme le fondateur de l’Église catholique.
De nombreuses églises romanes, en Poitou Charente, Alpes de Provence etc., portent au-dessus de leurs porches ou devant le narthex, par où les foules circulaient, d’imposantes statues équestres appelées des « Constantins ». (source)le site «Histoire critique du christianisme romain». Constantin serait donc honoré par l’Église chrétienne pendant près de 800 ans !
Ne semble-t-il pas plutôt évident que les églises romanes ont été dédiées à Constantin car elles ont été construites à son époque ? » La suite ici
En effet, c’est le bon sens même. Et quand on voit ces grandes statues équestres aux porches des églises et des cathédrales, on s’étonne de n’y pas trouver celles de Jésus. On est en droit de se demander si Constantin n’était pas le Christ lui-même ? Il se serait pris pour le Sauveur, ce personnage toujours présent dans les cultes à mystères.
J’en ai connu des mystères de bois et des trous du culte! Tenez, sans aller si loin, dans le temple de Lanleff dédié à Ésus Mithra. Circulaire et d’un taux vibratoire élevé — ce qui est rarissime pour la période gallo-romaine. Les futurs initiés s’y pressaient en grand nombre à l’approche de Beltaine. Avec la lumière qui jaillit on ne sait d’où. Magnifique !
Ce Jésus, quelqu’un l’a l’a inventé de toutes pièces en empruntant des éléments ici ou là, dans les religions dites païennes d’Europe, du Moyen Orient, de l’Afrique, de l’Extrême Orient. Je ne crois pas qu’il s’agisse de Constantin qui s’est contenté de détrôner Mithra et de remplacer Sol Invictus par christianisme, culte du sauveur.
Que l’invention de Jésus date de Constantin Christ ou soit plus proche de nous, elle reste une invention pure, empruntée d’un bout à l’autre. Trop de détails le montrent, et plusieurs graves bourdes en attestent. Je les passe en revue dans mes articles sur l’affaire Jésus. Voyez les liens plus loin.
28 octobre 312 : Bataille du pont Milvius – L’empereur romain Constantin bat son rival Maxence sur le pont de Milvius à trois kilomètres de Rome. La légende veut que Constantin ait eu la vision d’une croix dans le ciel peu avant la bataille où il y était écrit en grec « en toutô nika », « triomphe par ceci. » Cette apparition incita le monarque à placer des chrismes sur les boucliers de ses soldats pour les protéger. La victoire contre Maxence le réconforte dans son idée. Dès lors Constantin choisit de défendre le christianisme.
Eh non, le grand empereur ne choisit pas de défendre le christianisme qui était alors un culte à mystère proche de Sol Invictus. Constantin décide d’en inventer une nouvelle version dans laquelle il serait le sauveur, le Christ, le Pape, le Dieu Vivant.
La croix qu’il a vue n’est pas celle du crucifié. C’est la croix celtique aux quatre branches égales, qui représente Hyperborée et ses quatre quartiers.
Pendant la période romaine, l’apothéose est une cérémonie de déification pour les empereurs vivants ou décédés. (source) C’est par ce rite typiquement romain que l’empereur éminent qu’est Constantin 1er fut ainsi déifié de son vivant.
À la place du mot apothéose, les théologiens chrétiens utilisent les mots déification, divinisation ou le mot grec theosis. La théologie traditionnelle voit Jésus-Christ comme le Dieu préexistant qui prend la condition des mortels, et non comme un mortel qui aurait atteint la divinité. L’objectif d’un chrétien est sa déification (theosis). Cela est possible parce qu’il est fait à l’image de Dieu et il peut donc devenir comme Dieu. (source)
Oui, mais il n’y arrive pas. Seul le renoncement à l’ego permet l’éveil. La déification n’a rien à voir avec le culte à mystères d’Isis l’éveilleuse. Ce n’est qu’un titre. Bien fol est qui s’y fie. Un simple titre honorifique. Mais Constantin déraille. Il se prend bel et bien pour Bel. Eh bien!
La religion romaine traditionnelle faisait généralement la distinction entre un deus (dieu) et un divus ou diva, c’est un ou une mortelle divinisée. (source) Cette distinction ne se justifie guère, puisque les dieux sont mortels comme nous, comme tout ce qui vit. Mais les Romains l’ignoraient. Et de nos jours, beaucoup l’ignorent encore.
Cette coutume était connue à Rome, de nombreux empereurs en avait usé avant lui. Le génie de Constantin est d’avoir inventé une belle histoire sainte dont il était le personnage principal, avec des bribes piquées sans scrupule à des tas d’autres récits plus ou moins mythologiques, mais certainement plus historiques que l’histoire de Jésus. Il a pris la place du Sauveur le plus connu à cette époque, le dieu Mithra. Le christianisme d’avant Constantin était centré autour de ce dieu-là.
Le lendemain, le défilé auquel j’ai assisté en la belle ville de Constantin ne ressemblait qu’à une sinistre mascarade. Voilà-t-y pas l’empereur qui déboule en guenille suivi d’un esclave qui fait semblant de le fouetter avec des plumes de paon ! Et la foule étroitement encadrée par ses légionnaires fait semblant de se lamenter, implorant la pitié pour Constantin Christ. Que le fouet retombe sur nos épaules et celles de nos enfants ! s’écrient les figurants en pleurs.
La coutume des pleureuses était déjà pratiquée dans l’Égypte dynastique. Constantin fait mine de trébucher, il se prend les pieds dans sa toge sale et déchirée, couverte du sang d’une brebis sans doute. Autour de sa tête, une couronne d’épine remplaçait son habituelle couronne de laurier. Et il se fait caresser par son esclave plus la foule hurle d’arrêter ce supplice immérité. Ignoble comédie. Tout ce que ce pitre empereur mériterait, ce sont de vrais coups de fouet.
J’affirme que la croix du chrisme n’a rien à voir avec celle du calvaire. J’affirme aussi que Constantin n’a pas eu besoin d’inventer Jésus l’Hébreu. Ce personnage fictif est arrivé beaucoup plus tard, quand Constantin le Romain était oublié par des peuples qui n’avaient plus rien de romain et gardaient un très mauvais souvenir de leurs ancêtres soumis aux caprices de l’Empire.
À peine Jésus fut-il inventé que des milliers de moines serviles se sont mis à calligraphier une nouvelle version du christianisme.voir plus loin Celle-ci a survécu depuis que Gutenberg eut inventé l’imprimerie. L’ère de l’imprimé a signé la fin des bidouillages ecclésiastiques.
Merci cher Gutenberg. Bonne montagne, en allemand. Trop difficile à gravir par les curés. Le premier livre qui sortit de sa presse est d’ailleurs la Sainte Bible en latin, d’après la vulgate. On l’appelle la Bible de Gutenberg ou B42 car les pages comportaient 42 lignes.
Nous n’en possédons plus qu’une cinquantaine d’exemplaires, ô combien précieux.
Tous les pièces du puzzle sont maintenant rassemblées. La figure christique que ce puzzle nous montre n’est pas celle, totalement imaginaire, d’un Jésus qui n’a pas existé. Le premier christ du nouveau christianisme était un empereur romain. À leur insu, des millions de personnes l’adorent encore. Et dans les églises, c’est devant lui qu’ils s’agenouillent.
Je comprends que cette démonstration puisse choquer ceux que tiennent encore à cette (trop) belle histoire. Il est temps de grandir. La vérité n’est pas bonne à entendre, beaucoup sont morts de l’avoir dite.
On pourra m’objecter la concordance de tous les écrits attestant l’existence, la sainteté et la divinité de Jésus. Mais cette concordance est une illusion.
Avant Gutemberg et l’invention de l’imprimerie, les livres étaient calligraphiés à la main par des armées de moines copistes dont c’était la principale activité. Le supérieur du monastère avait beau jeu de leur dicter ce qu’ils devaient écrire. Et les rares moines réticents étaient torturés par des inquisiteurs, jetés dans des culs de basses fosses, ou proprement étranglés par le bourreau du lieu.
Les monastères tenaient lieu de mairie, de préfecture, de commissariat de police, de tribunal et même de place de grèves pour les exécutions publiques. Les moines étaient des sergents de ville, des colporteurs, des collecteurs d’impôts pour le denier du culte, des informateurs, des agents secrets, etc. En fait ils cumulaient toutes les fonctions dévolues aux personnes instruites.
L’obéissance faisait partie de leurs vœux monastiques. Pieds et poings liés par leur serment sacré, ils étaient aux ordres du père supérieur du monastère, qui tenait lieu de seigneur du village. Et quand il y avait un seigneur féodal, il devait se contenter de miettes. En échange du titre de seigneur très chrétien, il versait un tribut annuel d’un montant considérable, souvent payé en terres et fermages qui venaient agrandir la propriété foncière du monastère.
Comment supposer un seul instant que les textes romains, déjà mensongers, aient été transmis indemnes? Tous les documents ont été triturés, maculés, déformés, censurés, modifiés, coupés et tripatouillés à chaque nouvelle copie.
Il suffit de se reporter au très beau livre de l’érudit italien Umberto Eco, Le nom de la Rose, dont on a tiré des adaptations cinématographiques. Eco démontre combien fragile était la vérité, et à quel point le mensonge et la tricherie étaient répandues dans ces monastères tout-puissants.
Toutes les professions dépendaient de la générosité de l’Église. Encore fallait-il montrer patte blanche, faire allégeance, tout avaler même les mensonges les plus grossiers. La confession était une arme implacable pour pénétrer les secrets les mieux gardés. C’est pourtant une invention maléfique dont on ne trouvera nulle trace dans la Bible ou les évangiles. La torture de la Sainte Inquisition n’y figure pas non plus…
Il en est de même dans toutes les religions. Ces inventions démoniaques n’ont qu’un but : détourner l’homme juste d’une voie d’honneur et de bonté. Loin de nous relier comme leur nom l’indique, les religions nous séparent et font grandir la haine. L’admettre devrait suffire à se détourner d’elles.
Seule l’ignorance et la naïveté des croyants peut asseoir les religions actuelles, infiniment moins utiles pour l’élévation spirituelle et la connaissance vraie que ne l’étaient les vieilles religions, celle des Druides, celle des Védas, celle des pratiques païennes, celle de l’animisme.
Sources de vérités non travesties, les mythologies ont fait l’objet d’une vaste entreprise de dénigrement systématique. Ridiculisées, tournées en dérision par une élite très ignorante et dénuée de scrupule, les masses se sont détournées de leur très antique sagesse. Loin au-dessus des religions vidées de toute substance, il n’y a plus qu’un seul dieu planétaire, l’argent. L’or. Les biens matériels. Où est l’Esprit là-dedans? Que devient la grandeur d’âme? Que devient l’âme elle-même?
Lancés dans une fuite en avant vers les abîmes du tombeau, que dirons-nous quand la mort nous prendra dans cette course de rat ? Trop tard pour réaliser qu’un linceul n’a pas de poches.
Je suis la Voix qui crie dans le désert: « Esquimaux! Boissons fraîches! »
Décidément, ce voyage astral n’a rien qui m’émerveille. Je rentre à mon époque qui me paraît bien triste et sans élan. La faute, sans doute, à tous les brigands qui prétendent nous sauver. Impossible de tous les nommer, les faux élus pullulent. Sauvons-nous, v’là l’sauveur!!
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