Il existe une eau magique, qui donne santé, bonne humeur et longue vie. Je suis tombé dedans lorsque j’étais petit. Ma mère s’est précipitée pour me tirer de là. Trop tard, j’étais noyé. Tant pis, la vie. Ce sera pour une autre fois… C’est une eau spéciale, facile à obtenir, dont le secret s’est perdu. N’y voyez pas une farce, mais une antique légende qui pourrait bien redevenir une réalité. Faites-moi confiance.
Ses vertus sont des plus désirables : une jeunesse renouvelée, une vie longue de plusieurs siècles, exempte de toute maladie. Comment la retrouver ? Esssayez donc ceci. Si d’aventure vos pas vous mènent en Brocéliande, allez vous recueillir au Tombeau de Merlin. Ne manquez pas d’écrire un vœu que vous glisserez dans une fente de la pierre.
La première fois que j’ai vu ce geste, j’étais à Jérusalem. Les Juifs pieux, vêtus de noir, glissaient vœux et prières dans les interstices du Mur des Lamentations. Il s’agit d’un soubassement colossal supportant jadis l’esplanade du Temple de Salomon. Ce mur est fait de pierres cyclopéennes, comme le soubassement du temple de Jupiter à Baalbek. Il y avait donc des grues géantes dans l’Antiquité ? Mais c’est une autre histoire…
Après avoir glissé votre vœu dans la pierre du Tombeau de Merlin, ne manquez surtout pas d’aller faire trempette dans la Fontaine de Jouvence qui se trouve à deux pas. Quand vous aurez lu cet article, vous comprendrez pourquoi.
Eau lustrale, eau de jade, eau de jouvence, élixir de longue vie, potion magique, soma, ambroisie, eau de rosée, eau réale,qui s’est fait voler son nom par L’Oréal elle porte beaucoup de noms selon les lieux et les époques. Les Hébreux l’appelaient l’Eau des Patriarches. Dans la Bible, les Patriarches sont doués d’une exceptionnelle longévité : 700 ans pour Enoch, 900 ans pour Mathusalem. Cette longévité pourrait bien provenir de ce précieux liquide. Mais elle s’explique surtout par leur origine : les patriarches appartenaient à la race des géants.
À Mahabalipuram, dans le sud de l’Inde, ce bassin circulaire antique semble avoir été creusé avec un outillage moderne. Il est pourtant d’une très grande ancienneté, et les savants d’Inde ou d’ailleurs se demandent bien à quoi ce magnifique bassin pouvait servir. Allons bon ! Mais à se baigner, pardi ! À immerger son corps, tête comprise, dans cette belle piscine emplie d’Eau de Vie. Ces majuscules montrent que je ne parle pas de l’alcool, mais d’une eau particulière aux vertus bénéfiques.
Les civilisations pré-antiques la connaissaient fort bien, quand nous l’avons oubliée. Les pré-antiques l’utilisaient amplement, quand nous ne savons même plus comment l’obtenir ni à quoi elle pouvait servir.
Pré-antiquité, pré-antique, ces barbarismes peuvent en choquer certains. Qu’ils me pardonnent. Je n’ai pas trouvé mieux pour désigner la prodigieuse période de l’âge d’or, longtemps avant l’Antiquité connue. L’âge se situe dans la période dite proto-historique, que nos savants tiennent pour une ère de barbarie. Les barbares, ce sont eux, à force d’ignorance. Pour éviter d’en être un à mon tour, j’aurais dû dire proto-antiquité. Mais l’humour m’a fait choisir pré-antique. Avec toutes mes excuses pour les puristes, je persiste dans mon goût pour le gag.
Les Sumériens buvaient l’Eau de Vie, issue d’une source jaillissant au pied de l’Arbre de Vie, deuxième arbre magique de Nibiru, la planète vagabonde des Anunna – en réalité un autre nom pour le paradis terrestre. Cette eau qui donne la vie, n’en doutez pas, c’est l’eau de foudre. L’eau qui éveille. L’eau qui rend l’esprit clair, débarrassé des engrammes et de l’ego dominant.
Sur la plupart des représentations babyloniennes, les dieux vautours de Sumer sont représentés avec une pomme de pin brandie dans une main, et dans l’autre main un petit panier ou sac à main nommé situla. La pomme de pin représente l’excitation de l’épiphyse, c’est à dire l’éveil. Quant à la situla, c’est une sorte de gourde qui contient justement cette eau précieuse entre toutes, qui donne longue vie et jeunesse éternelle.
Les Grecs antiques citaient l’ambroisie, cette eau divine qui régalaient les dieux de l’Olympe. Là encore, il doit s’agir d’eau de foudre. Avant eux, les Égyptiens connaissaient l’Eau de Jade, fabriquée dans la pyramide de Khéops.
Un ingénieur français du siècle dernier a fait cette découverte que je tiens pour majeure. En travaillant sur les propriétés physiques de l’eau, il pense avoir retrouvé le secret des patriarches. Au cours de ses expérimentations, l’ingénieur Marcel Violet a en effet découvert une eau de longue vie qui ne doit rien à la foudre, mais tout aux particules cosmiques. Cette découverte s’est faite presque par hasard… mais nous savons tous que le hasard n’existe pas.
Le hasard n’existe pas. Tout ce qui arrive est voulu.
La Bulgarie, comme d’autres pays d’Europe et d’Asie, a gardé de nombreuses traces de la culture ramaïque. On voit les similitudes et parentés linguistiques derrière le mot Hram, ou Ahram, ou Harama, qui veut dire à la fois le temple, et aussi Esprit Père Mère.
Les Thraces, antique nom de ce peuple, appartiennent à une des antiques civilisations hydrauliques, c’est à dire, selon, une culture des maîtres de la foudre. J’ai déjà évoqué le temples d’éveil à de nombreuses reprises, je pense que leur nom antique était Harama.
Culture hydraulique antique, la Thrace l’est sans aucun doute.
Voyez ces petites niches creusées dans la pierre d’un sanctuaire Harama, dans le but de recueillir l’eau de Jade, jadis produite dans les pyramides aztèques, mayas, incas, égyptiennes, chinoises, russes, bosniaques ou autres. La pré-antiquité était une civilisation planétaire, on ne doit pas s’étonner d’en trouver trace un peu partout. « Les anciens connaissaient la force géomagnétique de la Terre et savaient s’en servir. Voyez ces niches aménagées sur la terrasse d’un des principaux sanctuaires bulgares. Ces niches étaient remplies d’eau ou de vin que nos ancêtres utilisaient pour recharger et guérir leur corps grâce aux vertus du géomagnétisme. » (source)
J’explique dans un autre article comment se procurer, et surtout comment conserver et consommer cette mystérieuse eau lustrale et sacrée que les anciens vénéraient pour ses vertus magiques.
L’eau de pluie doit être recueillie dans des récipients en pierre, tout contact avec le métal ôtant ses effets. Elle devait provenir d’une pluie d’orage, afin d’être vibrée par la foudre. Je trouve ici la preuve que cette technique était connue et pratiquée par les Thraces, ancêtres des Bulgares.
En Sibérie, non loin d’Irkoutsk, on trouve un rocher taillé nommé le cratère de Patomsky. Sa forme particulière fait penser qu’on l’a sculptée. Dans quel but ? La communauté scientifique se perd en conjectures sur l’usage de cette roche étrange. Je vous fais grâce de leurs disputes dont vous trouverez le détail ici. Ma réponse, vous l’avez devinée. Il s’agissait de recueillir l’eau de pluie, l’eau d’orage, dans ce récipient en pierre naturelle, afin qu’elle soit protégée par les radiations minérales après avoir été vibrée par la foudre. Voilà ce que je crois.
Je n’ai hélas pas pu me rendre sur place, mais je gage qu’il existe non loin de là une éminence, un tertre quelconque sur lequel les anciens avaient fixé une antenne métallique afin d’en faire un capteur de foudre. Si d’aventure vous avez des infos sur la question, faites-le moi savoir please. En reconnaissance la foudre vous bénira.
Les grandes pierres se trouvent tout autour de la terre. En Afghanistan et en Inde, il existe d’antiques citernes entièrement creusées dans d’énormes blocs de pierre. Les jarres de terre cuite ou les amphores de pierre ou de poterie obéissaient à la même règle : une eau en contact avec du métal n’est plus vivante, et beaucoup moins bénéfique. Ainsi les canalisations antiques étaient-elles en poterie, voire en pierre. L’eau potable venait souvent d’une montagne proche, par des tunnels creusés à même la roche.
La Plaine des Jarres, au Laos, où l’on trouve des dizaines de grandes jarres creusées dans des blocs de pierre dure, est une autre illustration de l’universalité antique de cette pratique. Il était absolument nécessaire que l’eau d’orage soit conservée dans la pierre, sans contact prolongé avec aucun métal.
Sur certains dolmens, on peut trouver des cuvettes appelées cupules. Certaines de ces cupules sont si grandes qu’on peut s’y baigner. Les cupules comme tous les autres bains de pierre servaient à se baigner dans l’eau lustrale qui vient de la foudre.
Dans les vieilles églises, on trouve encore le bénitier antique où le prêtre avait béni un peu d’eau dont se servaient les fidèles pour faire leur signe de croix. Inutile de préciser que tous ces bénitiers anciens sont en pierre, ou parfois en nacre, celle d’un bivalve géant ramené des îles bienheureuses par quelque navigateur au long cours.
Les premiers bénitiers en métal datent du dix-huitième siècle, celui des catastrophes. Pour moi, le siècle des Lumières est surtout celui des abrutis. La transmission sacrée s’était arrêtée avec Philippe le Bel et la chute des Templiers. Après la Renaissance consacrée surtout aux plaisirs de la chair, une bouffée d’intellect sans intuition a tenu lieu d’éveil. L’élite ne comprenait plus rien aux anciens rites, persuadée qu’elle était d’inventer un nouveau monde, et compissant les trésors de l’ancien. Toute querelle des Anciens et des Modernes a reposé, repose et reposera toujours sur la même inusable connerie.
Eau de Jade, Mer d’Airain — Eau vitale de Marcel Violet — Le tonnerre de Yahweh — L’éternité en face — La glande pinéale — Les civilisations hydrauliques — Teotihuacan —
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