Maat Mater

 

Maât Mater. Mate ma Terre, Cybèle Mater, si belle, si belle ! Qui crois-tu qui la fit ? La nature dis-tu ? Allons donc ! C’est Maât Mater qui l’a faite, la Grande Déesse Maât, qu’on appelle aussi Dana Ahn, Astarté, Ama, Anne, Isis, Hathor, Héra, Gaïa, Gé…

 

Supersititions ! rétorque horrifié le scientifique. La nature est à l’œuvre, pas besoin d’autre chose, encore moins de dieux fantaisistes !D’accord, d’accord, reste calme, pense à ton cœur. Tu fais face à une menace, et après ? Tu vois le vrai de près, c’est frais. Simple question de paradigme. Ton point de vue est devenu bévue. Rappelle-toi la prophétie de Dylan, les temps changent, camarade. Ils changent depuis 60 ans, c’est fait maintenant. Prends-en ton parti et tire les conséquences.

 

Tierce personne

La nature ! Soyons sérieux : la nature est le résultat. Pas l’auteur. Un coup de pouce est nécessaire pour faire pencher la balance du côté de la beauté plutôt que de celui de l’horreur. Est-ce la nature qui fait ces bosquets à fées, frais sous le cagnard, attirants par tous les temps, toujours verdoyants, toujours fleuris ? Est-ce la nature qui fait les ondines et les salamandres des fontaines, et celles des fières cataractes de montagne, quand la brume des torrents irise d’arcs-en-ciel les falaises de soleil ? Je ne crois pas, non. 

La nature est très capable de détruire, seule la vie construit. Le fleuve de lave noie la vie sur son passage. Elle repoussera, inépuisable, sur la terre fertile. Tous les mécanismes de la nature semblent se compléter pour que la perfection régale nos yeux, nos cœurs et nos esprits. Pour que surgisse et s’épanouisse le règne de la vie.

Mais la nature n’est rien ni personne. Un agrégat de lois physiques et de mécanismes biologiques ne saurait créer l’ordre ni la beauté. Une intervention supplémentaire semble nécessaire, sinon suffisante. Une tierce personne. La nature, bien sûr, et qui d’autre ?  L’homme ? Oui, un peu, c’est vrai. Mais l’homme n’est pas l’auteur de la nature. Il peine à la protéger. Alors les dieux ? Invoquer les dieux d’avant est une facilité que ne pourront tolérer les MMM’s, méfiants méchants mécréants.

Tout fout le camp, mon Jean. L’antiquité avait le culte des esprits de la nature. Au Moyen Âge, le Petit Peuple se laissait facilement approcher par les humains. Ce n’est plus le cas.

 

Trucage et abduction

Qui organise ? Qui met de l’ordre, qui détruit, qui crée ? Ces questions resteront sans réponse. Chacun choisira selon sa foi. Il se peut que ce soit les curieux dieux Romains. Ces dieux mystérieux, cruels, farceurs, ces dieux familiers comme des chats ou des panthères, apprivoisés mais toujours susceptibles de retrouver leur sauvagerie. Ces dieux fauves, capables de toutes les roueries, de toutes les illusions.

Deus ex machina, disaient-ils pour désigner ce genre d’artifice. Le dieu de la machine intervenait sur la scène des amphithéâtres, où des machineries complexes faisaient pleuvoir à verse et tomber la foudre, avant d’emporter le héros dans les airs pour simuler son enlèvement par les dieux.

Tiens ? Les dieux enlevaient des humains pour les prendre avec eux ? Où ça ? Dans le ciel, dites-vous ? Disons plutôt sur Hyperborée. Le ciel manque de consistance pour qu’on y vive, fut-on divin.et non pas divin futon, qui est un euphémisme

Comme on le voit, les abductions ne datent pas d’hier. L’ascension de Jésus en fut une, déjà. Et l’assomption de sa maman. Bien avant eux, le bon Hénoch fut abduitet non pas abducté, qui est un barbarisme ! c’est à dire enlevé par des extraterrestres à l’âge de 365 ans.

Bref, dans le théâtre antique, le deus ex machina était l’œuvre des hommes, pas de la nature. Lâchez-nous la grappe avec l’œuvre admirable de mère nature. Ce sont les dieux qui ont fait cette planète. Avec l’aide des anges géants, leurs employés. Et celle des humains, leurs esclaves. Voilà des années que je crois ce que je vous dis là. Depuis plus de treize ans je vous le raconte ici même. J’apporte des faisceaux de convictions et des dizaines, voire des centaines de preuves pour étayer mes dires. Oui, ça parait dingue, je suis le premier à le reconnaître. C’est pour ça que c’est vrai.

Seul le fantastique a des chances d’être vrai. (Pierre Teilhard de Chardin)

 

 

Story telling

Les salades pas fraîches qu’on nous a inculqué à l’école sont trop naïves pour être crues. En marketing on appelle ça story telling. Raconter une histoire qui donne une super image du produit qu’on veut vendre. Bien entendu, l’histoire est bidon. Le but n’est pas de dire la vérité, mais de faire avaler les plus énormes mensonges…

La Bible fait du story telling. À nous de ne pas tomber dans le panneau de ce marketing divin, trop divin. Tous les livres saints sont des recueils de pieux mensonges. Des demi-vérités, comme les sornettes qu’on raconte aux enfants du primaire, et qu’on dément dès l’entrée en sixième pour les remplacer par d’autres calembredaines qu’on démentira en troisième. Le même cirque se poursuit pendant les études supérieures. « Oui, on vous a dit ça, mais vous étiez trop jeunes pour comprendre. Voilà la vérité » fait l’assistant suffisant. C’est encore une demi-vérité, chaque fois c’en est une. Mais en matière d’éveil et de développement personnel, les demi-vérités sont des erreurs à part entière.

Sans fin filtrer, décrypter, replacer dans le contexte. Oublier, laisser macérer, y revenir longtemps après. Est-ce qu’on peut ravoir à l’eau de javel tous ces mensonges ? Difficile. L’eau de javel contre l’eau de j’avale. 

 

Fille de Rê, femme de Toth

La grande déesse mère Maât est également la fille de Rê, dieu solaire et créateur et compagne de Thot, dieu érudit ayant enseigné les hiéroglyphes aux hommes. Voici ce que nous dit la mythologie égyptienne. Ça mérite examen. On la dit fille de Ré, qui est Rê ? Le soleil ou le Soleil ? L’astre de jour si lointain ou l’éblouissante planète des dieux au-dessus du pôle nord ? 

Hyperborée signifie en langue des Oisons : hyper beau SOLEIL. Quand la planète vagabonde des Terraformeurs illumine le nord du monde, le pauvre astre du jour devient un lumignon falot dont nul ne se soucie. Le vrai Soleil, l’hyper bo Soleil qui éclabousse la terre et les hommes, le soleil qui ne connaît pas la nuit et qu’on appelle donc le Soleil Invaincu, c’est Nibiru, c’est Hyperborée et ses jardins d’Eden. Et ses enfants sont les Fils du Soleil.

On dit aussi de Maat qu’elle est la compagne de Thot. Fort bien. Mais Thot, comme on l’a vu, est à la fois un homme et un peuple. Teut, tot, tuat, signifie peuple dans la langue d’or. Comme Teuton,voir la citation ci-après Tuatha, Hottentot, etc. La compagne de Thot peut donc s’interpréter ainsi : Maat est la protectrice du peuple, ou bien la compagne du peuple divin, ou encore l’impératrice des dieux terraformeurs.

« Si tu ne meurs pas de ton vivant, tu mourras en mourant » (Devise des Chevaliers Teutoniques)

 

Andromède

Maat Mater, mate ma terre, si belle Mater, Cybèle ma terre. Tous les jeux de mots de la langues des Oisons sont convoqués par Maat. Ils forment autour d’elle un réseau si serré qu’elle rayonne infiniment depuis son épicentre. Maat est une étoile qui brille de mille feux, une très puissante étoile qui regroupe en elle tout un peuple d’étoiles. Maat est l’arbre qui cache la forêt, Maat est une galaxie qui vue d’ici nous semble être une étoile.

La recherche n’est pas longue : une seule galaxie est visible à l’œil nu dans l’hémisphère nord. C’est Andromède, qu’on appelle aussi M31. M pour Maat ? M31 compte 300 milliards d’étoiles. Elle est située à une distance d’environ 2,9 millions d’années lumière de la Terre.  Pas vraiment la porte à côté. Se pourrait-il que les dieux d’avant soient venus d’Andromède ? Ce nom est tiré de la mythologie grecque, comme beaucoup en astronomie. AndromèdeEn Drôme aide est la fille de Cassiopée,Cas si haut paie et CéphéeC’est fait. et roi et reine d’Éthiopie. 

Le cri de l’oison

Parenthèse ordinaire pour cause d’irruption soudaine et surréelle de la langue des Oisons. Les trois noms propres Andromède, Cassiopée et Céphée m’ont raconté une histoire que je m’empresse de vous dire. En Drôme aide / Cassis haut paie / C’est fait.

On ne prononce pas le s final de cassis, à la mode du sud. Si vous n’êtes pas de la Drôme, vous vous posez des questions. Il faut savoir que le cassis d’altitude est plus fruité, plus goûteux que celui de la plaine. D’où cassis haut paie. Et justement le cassis, la Drôme s’en est fait une spécialité, comme vous pouvez en juger avec le lien qui précèdent.

Singulière anecdote, qui en inspirera plus d’un sans doute, mais qui m’a proprement laissé sur le cul. Je ne connais pas la Drôme, j’ignorais tout de sa spécialité, et si les dieux m’ont envoyé cet avertissement, j’avoue humblement n’en pas saisir toute la portée. Ou alors est-ce une suggestion de placement produit ? À vous de juger. Ou pas.

-Ne juge pas et tu ne seras pas jugé, dit Jésus.
-Conneries, dit le condamné.
-Tu as commis un meurtre, dit Jésus. Tuer, n’est-ce pas juger et condamner ?
-Conneries, dit le condamné qui s’est pendu dans sa cellule. (source)Lao Surlam, L’évangile selon Arrivage.

 

 

Conférence de presse

-Amis bloggers bonjour, je ne répondrais qu’à une seule question, dit Jésus.
-Moi !
-Jésus ! Ici !!
-Non, moi ! MOI !
-La petite timide au fond, dit Jésus. Votre question ?
-Jeannette Meurtrière, du blog Suicide Jouissif. Comment vous faites pour avoir autant de fidèles en disant autant de conneries ?
-Euh, hum ! Je m’inspire de Marine Le Pen.
-Elle a de moins en moins de fidèles.
-Comme moi. Ça fait chier. Mon Père tire la tronche. (source)Lao Surlam, L’évangile selon Arrivage.

Héraclès et Persée

La légende raconte que Cassiopée provoque la colère du dieu des mers Poséidon en affirmant qu’elle était plus belle que les Néréïdes, divinités marines plutôt sexy. Pour la punir, Poséidon crée un monstre marin qui ravage le pays. Un oracle révèle que pour arrêter le fléau, il faut sacrifier Andromède. On l’attache nue sur un rocher pour qu’elle soit dévorée par le monstre.Pourquoi sacrifier la fille quand c’est la mère qui a merdé ? Parce que la mère à oilpé c’est moins vendeur que la gamine.

Mythème: énoncé élémentaire constitutif d’un mythe. Ce néologisme a été créé par Claude Lévi-Strauss sur le modèle de morphème, unité morphologique, ou phonème, unité sonore. Ou comme Platon et Kant nous parlent de noumènes, unités de pensée.

Le noumène? C’est nous-mêmes. (Lao Surlam)

 

«Sur un rocher une jeune fille nue attachée » — voilà un beau mythème que chacun retient, voilà le refrain qu’on ressasse à la veillée, voilà l’image, le trait, le point, le nœud, le dard du conte. La honte. Andromède éplorée qu’on donne à dévorer. Tous les marins bourrés envoyant la purée. Pinces en l’air, tous les crabes attendant la marée.

Remets-toi, lecteur sensible. Elle sera sauvée in extremis par Persée qui vient d’exterminer une gorgone. Ils se marient et règnent sur la ville de Tirynthe. Leur plus jeune fils, Électryon, est le grand-père d’Héraclès / Hercule. 

 

 

Les douze travaux d’Hercule sont déjà présents dans son arrière-grand-père. Persée a l’étoffe des Héros, ces demi-dieux qui mesurent 4 mètres, dotés d’une force surhumaine. Ils sont de la race des géants, issus de l’union des dieux et des humaines. Par contre, il semble que les anges géants ne puissent se reproduire sans risque avec les femelles humaines. La Bible et le Livre d’Hénoch sont formels sur ce point. Ils mentionnent l’existence d’un tabou que certains anges auraient brisé.

Les anges déchus, serviteurs des dieux d’Hyperborée, sont descendus sur Terre, attirés par la beauté des humaines, et désireux de les posséder en grand nombre. Leur descendance hybride et gigantesque est évoquée dans toutes les mythologies. Des vestiges de géants ont été trouvés en grand nombre et depuis longtemps, un débat se poursuit sur cette question sérieuse et documentée. N’écoutant que son courage qui ne lui dit rien, la science se garde d’intervenir. 

 

Nue sur un rocher

Le mythe de la jeune fille attachée nue sur un rocher est assez récurrent pour mériter le nom de mythème. On le trouve à plusieurs reprises dans la mythologie grecque, scandinave, celtique, nipponne, indonésienne etc.

Vous connaissez mon dada : je marie les mythologies. Je fais l’entremetteur de légendes. Je les approche, je les rapproche, je vois qu’elles ont tout pour se plaire alors je les accouple : elles me font des petits. Une flopée de mini séquences légendaires, des loops, des boucles de mythe qu’on retrouve inchangées dans nombre de mythologies. On peut dire mythèmes, les grands mots sont lâchés.

Nue sur le rocher terrestre, Maat est la vérité, l’ordre, l’harmonie cosmique, la rectitude, la paix. Mais je ne vois pas en elle un simple archétype. Maat est vraiment une personne biologique, elle a vraiment la maîtrise de toutes les qualités qu’on lui attribue. L’ordre de Maat s’oppose au désordre et au chaos incarné par Isfet. Pour les anciens Égyptiens, la tâche du pharaon est d’amener Maat sur terre, d’y faire régner l’ordre et l’harmonie où il n’y a que le chaos. Isfet, en égyptien, est le chaos, opposé à Maat, l’ordre cosmique.

Cette harmonie de la nature, cette beauté des paysages qui a démarré mes réflexions, on ne peut l’imputer à la nature ni au naturel, sorte de hasard – qui comme on sait n’existe pas. Cette harmonie du cosmos qui doit venir sur terre, n’est-ce pas la grande déesse Maat qui descend du cosmos pour ordonner et harmoniser notre planète ?

Maat, comme Andromède, est nue sur un rocher. Nue comme la vérité. Offerte aux hommes, elle leur apporte sa beauté, et la contempler leur donne la sérénité.

La nature a trouvé sa tierce personne : c’est Elle, Maat. La Grande Déesse venue du cosmos où elle fait régner l’ordre pour nous apporter ses bienfaits ici-bas. La beauté née de l’harmonie, fille de l’ordre cosmique, ennemie du désordre qui est la seule voie possible pour une nature sauvage. La Terre n’est plus une planète sauvage. Maat l’a touchée de sa grâce. Notre race doit poursuivre sa tâche, non la détruire.

Avis aux aliens

Le bail de la Terre tire à sa fin. On recherche activement les propriétaires. Si les dieux ne sont pas revenus la réclamer d’ici un an et un jour, cette planète sera définitivement la nôtre. Qu’on se le dise et que chacun se grise de cette franchise promise.

 

 

Le récit se termine ici. Ce conte est fini. Est-il utile ? Tu le sauras. Je ne dis pas la vérité, il n’y en a pas qu’une. Elle est multiple, comme notre peuple humain. Pour l’instant, il y a un peu plus de 7 milliards de vérités sur terre. Heureux suis-je si je puis t’aider à trouver la tienne.

 

Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur.
Beaumarchais