Bien des mystères entourent le personnage d’Osiris. En tant que fils du grand Ra, il fut un être de chair. Mais en tant qu’amant post-mortem d’Isis, il apparaît comme un pur esprit. Toujours il se tient en retrait, dans l’ombre, pour qu’on oublie qu’il porte sur lui la clé de la vie.
Nous avons commencé l’étude de son nom et des multiples surnoms que lui donnait l’Egypte antique. Les surnoms sont une mine d’informations précieuses, de double-sens et d’allusions cachées. A ce titre ils font le régal du mythologue.
On peut admettre avec Slosman que le dieu Osiris d’Egypte, c’est Prométhée de Grèce, Enki de Sumer, Elohim des Hébreux, Quetzalcoatl des Aztèques ou Viracocha des Andes.
Mais ça n’implique pas qu’il s’agisse d’un seul personnage. Ils sont plusieurs, tous animés par la même idée, remettre en marche une planète dévastée. Ils sont arrivés dans différents points du monde, ont rendu espoir et dignité aux bêtes humaines qui se terraient, craintives et superstitieuses, ayant affronté l’horreur d’une apocalypse.
Les dieux font une grosse colère, les hommes se terrent dans les trous de la terre. Or viennent du ciel des êtres bons et doux, civilisateurs et savants. Des nouveaux dieux. C’est toute l’histoire des Fils du Chaos. Chacun de ces dieux locaux, déjà très nombreux pour des dieux uniques, est accompagné d ‘une troupe de co-dieux, des assistants tout aussi divins que lui et parfois capables de le supplanter, comme Seth pour Osiris, comme Satan pour Yahveh-Elohim, ou Tezcatlipoca pour Quetzalcoatl.
Poursuivons les traductions possibles du nom d’Osiris telles que nous les avons exposées précédemment.
Celui qu’elle a remis en fonction fait référence à l’action génétique d’Isis, ressuscitant Osiris.
Celui qui est à la tête des Occidentaux désigne le dieu des morts, puisque pour les Egyptiens l’ouest était le pays des morts.
Il semble que Osiris ait été assimilé au dieu-chacal d’Abydos, Khenty-Imentyou, Celui qui est à la tête des Occidentaux. A moins qu’il ne s’agisse d’autre chose ?
Albert Slosman, on l’a vu plus haut, suggère que l’Amenta, la grande terre des morts à l’ouest, puisse être le nom égyptien de l ‘Atlantide. Dans cette hypothèse Celui qui est à la tête des Occidentaux serait le roi-prêtre des Atlantes. Osiris se confondrait alors avec Atlas, le mythique roi des Atlantes de la mythologie grecque, qui appartient comme Prométhée et Zeus à la grande famille des Titanides. L’éternellement beau peut se lire comme Celui qui ne vieillit pas, Celui qui reste toujours jeune.
Le siège de la puissante ferait référence à sa couronne. On a vu ailleurs que la couronne d’Osiris était un engin sans doute redoutable, puisqu’elle était dangereuse même pour celui qui la portait.
Alors qu’on a retrouvé une foule d’objets ayant appartenu aux différents pharaons, on n’ait jamais retrouvé, même en morceaux, une de ces fameuses couronnes qu’ils ont tous porté. Gageons qu’il s’agissait d’armes d’une puissance telle qu’elles furent détruites dès la mort de leur propriétaire.
Détruites ? Ou cachées en lieu sûr ?
Un lieu secret, inviolable, une vaste chambre souterraine où depuis l’aube des temps furent précieusement enfermées les reliques d’une technologie redoutable, la science sacrée des anciens Egyptiens. Cette cave gigantesque abrite tant de merveilles que les sages d’alors ont jugé bon d’en confier la garde à un colosse de pierre, un Lion redoutable, qui par l’effet de l’érosion a perdu une partie de sa crinière, et dans laquelle de lointains descendants ont sculpté la tête d’un pharaon avec sa coiffe…
…une tête trop petite par rapport au corps de l’animal.
Depuis lors, le Sphinx cache sa véritable énigme : « Qui croyez-vous que je garde ? Les pyramides ? Ou quelque chambre sous mes pattes ? » Il y a moins de dix ans, des scientifiques japonais auraient découvert, par résonnance magnétique et écholocation, la présence d’une cavité de vastes dimensions sous le Sphinx. Mais les fouilles entreprises par Zahi Hawass le tout-puissant pharaon des antiquités égyptiennes, auraient été stoppées par une rivière souterraine. Un doute subsiste…
Reste une dernière traduction d’Osiris que Wikipedia ne mentionne pas. L’université du Caire s’appelle Al Azhar, que l’on traduit habituellement par Osiris. En occultant le fait que ce nom est aussi l’origine d’un mot très courant : le hasard. Ousir, Azhar : à part les accents, ça s’écrit pareil en arabe…
Pourquoi le hasard est-il Osiris ? De nombreuses interprétations du mythe restent possibles, y compris le pilotage des humains par les Veilleurs, les Néphilim, des extra-terrestres qui nous influencent. Je préfère celle-ci : Osiris comme sa femme Isis sont ce qui arrive de meilleur à l’humaine race : l’éveil. La clarté d’esprit. La puissante volonté. C’est grâce aux boules de feu du ciel, qui sont l’emblème d’Osiris comme celui de sa femme, que les humaines connaissent l’éveil : tel est le don d’Isis.
Ainsi, l’éternel second ne survivra dans la mémoire des hommes que par sa femme la puissante Isis. Et par son fils Horus, personnage solaire à nouveau, tout comme son grand-père Ra.
Seul Osiris est lunaire, voué à la pénombre. Dans cette partie obscure, il féconde sa parèdre par-delà la mort même. Il devient l’éternel mari, le père éternel. Finalement, sans doute pour des raisons racialistes, il s’effacera de la trinité Isis-Osiris-Horus, c’est son fils Horus qui prendra la vedette entouré de deux femmes, son épouse Hathor et sa mère Isis.
Le secret d’Osiris, le principal, il n’en a jamais fait mystère. Le grand dieu était Nubien d’origine, et sa peau était noire comme l’ébène.
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