En ce temps-là, Baal Rama, Seigneur Rama règne sur Terra depuis trois mille ans. Il a passé des siècles à la conquérir comme on conquiert une femme : avec amour, patience, passion. Il fut d’abord le maître des Celtes et des Vikings, noirs de peau comme lui. Avec eux il s’est lancé dans la véritable Odyssée.
Pendant neuf siècles, il a cheminé, conquis, négocié, embelli ses possessions. Il a guerroyé, soumis, amadoué des chefs hostiles et enseigné des tribus barbares jusqu’à ce que le monde entier lui mange dans la main.
Le rapprochement entre les personnes divines de Baal et de Rama n’est pas chose admise par le grand nombre. Seuls quelques énergumènes de mon acabit s’évertuent contre vents et marées à rétablir un semblant d’ordre dans le fouillis des légendes qui nous sont parvenues. Si j’ai entrepris la relecture de notre histoire, c’est d’abord pour réunir ce qui a été séparé. À ce prix, on obtient une nouvelle version plus conforme, plus digeste et plus crédible.
Baal Rama
Il n’y a qu’un seul Baal sur Terra. Baal est un mot sémitique qui signifie Seigneur ou Dieu. C’est aussi un terme gaulois qui signifie Bélier. Image du dieu Bel – Bélénos — diabolisé en Bélial. Le diable est toujours le dieu principal de la religion d’avant.
Le Bélier, tel était le surnom du dieu Rama d’Hyperborée. Cette île volante que les Romains appellent Hyperborée, les Sumériens l’appelaient Nibiru, la planète vagabonde. Il s’agit d’un vaisseau-mère de la taille de Vénus. La planète vagabonde abrite une civilisation de plusieurs millions de dieux. Tous s’inclinent devant le Baal Rama, au pouvoir depuis 3000 ans. Le seigneur et maître incontesté de Terra est âgé de 4000 ans — record absolu de longévité pour un dieu d’avant. Prince charmant, on ne compte plus ses femmes, ses maîtresses, ses concubines et ses cousines. Quant à ses enfants…
Pour les questions militaires, le vieux Baal voulait passer la main. Il a confié le commandement de ses légions d’anges au plus qualifié de ses généraux,une jeune baderne(Militaire) Officier rigide et borné. du nom de Yahweh Zeus. On se lève tous pour le Scrogneugneu ! Il a si bien œuvré que Baal lui décerne le titre prestigieux de Maréchal des Anges. Il n’y a qu’un Maréchal des Anges sur Terra, la belle planète. Et c’est Yahweh Dieu.
On peut dire Yahweh Zeus ou Yahweh Dieu, les deux mots sont synonymes. YHWH est donc le rival de Baal — avec deux a comme Graal. Qui est-il, ce dieu omniprésent, oublié pourtant ? Ra Ramos Rama Bel Baal Belenos, pour lui donner quelques-uns de ses titres. Premier empereur planétaire, il a réussi la réconciliation des sexes parès les terrifiantes Druidesses et les immondes Amazones. Son règne a duré 3000 ans d’entente et d’harmonie. Le temps des guerres était derrière. Il est possible que cette époque dorée soit à l’origine du mythe de l’âge d’or… Bref. J’aime rama, j’ai beaucoup écrit sur cet homme-là. Ce dieu-là. Rama a fait plus de bien sur Terra en 4000 ans que pendant les 4 milliards d’années précédentes et les 4000 ans qui ont suivi. Comment je le sais ? J’y suis allé. Tout connement.
Oui, tout ça est vrai, c’est bien joli mais voilà : Yahweh Zeus est un dieu jaloux. Il ambitionne plus haut que ce poste envié de Maréchal des Anges. Il se voit très bien sur le trône de Baal. Il est vieux et faible, notre bon Rama. Il ne tient plus en l’air, se dit YHWH. Tu lui fais une pichenette dans le dos il fait l’avion pendant trois mois. Donc il tient en l’air ? Eh bin je m’en vais le foutre en l’air, comme ça il sera content le vieux con.
Rama a tout entendu. Il se doute depuis longtemps que son (in)fidèle lieutenant le trompe allègrement. Mais il s’en fout. Rama Baal est insensible aux honneurs. Il n’a jamais été aussi épris du pouvoir que le Maréchal des Anges. Jeux de cons ! Baal en a ras l’auréole. Il voudrait rêver dans l’aura de Terra, visiter son riant avenir à la saison des pommes d’or, folâtrer avec sa jeune maîtresse sous les ombrages parfumés du jardin des Hespérides, conter fleurette à cette petite sauvageonne des Andes dans sa résidence d’été de Tipon, lui faire l’amour doucement, tendrement, sur les pelouses fraîches de Bretagne.
Mais non. Il y a toujours des complots, des menaces, des ambitions, des trahisons. Que de bassesses, quelles vilénies ! Rama regrette le temps béni où il gardait les chèvres de Culann. C’était il y a quoi ? 4000 ans déjà ? Comme le temps passe… Et comme la vie est courte !
Yahweh Dieu
Si Baal et Rama ne font qu’un, gageons qu’il en est de même pour Zeus et Yahweh. S’il faut une preuve aux incrédules, je répète celle-ci : comment appelle-t-on Yahweh de nos jours ? Dieu. Et d’où vient ce mot ? Du grec theos, qui veut dire Zeus. Alors quand la Bible écrit Yahweh Dieu, on peut lire Yahweh Zeus.
Ces deux-là se ressemblent comme des frères. Champions de la magouille, ils interviennent dans les destinées humaines en n’écoutant que leur intérêt. On se souvient des ruses que déploie Zeus pour arriver à ses fins, en général pour des histoires de fesses. Yahweh non. Mais question ruse, il vaut bien Zeus. Le Livre des Juges nous raconte le mariage de Samson et c’est éloquent. Samson dit à son père qu’il veut épouser une Philistine. Les parents tire la tronche. Pourquoi chercher une fille d’incirconcis alors qu’il y a tant de cousines qui n’attendent que toi ?
Et là, je cite : « Son père et sa mère ne savaient pas que cela venait de Yahweh qui cherchait un sujet de querelle avec les Philistins, car, en ce temps-là, les Philistins dominaient sur Israël. » (source)Livre des Juges, 14 1-4 Le Tout-Puissant donne dans la basse politique ? Oui. Tout le temps. Est-il si puissant du reste ? Pourquoi n’assure-t-il pas la domination d’Israël avec ses légions d’anges ? Son peuple élu est débordé par les Philistins, comme aujourd’hui par les Palestiniens… Plus ça change et plus c’est pareil.
Mensonge éhonté
Yahweh Dieu, Yahweh Zeus mais aussi Yahweh Sabaoth, qui signifie à peu près Maréchal des Anges. « Yahweh Sabaoth est le Dieu d’Israël, il est Dieu pour Israël » (source)Premier Livre des Chroniques, 17 24 Tiens donc ? Le chef des armées célestes se contente d’un seul peuple parmi tous ceux qui vont par le monde ? Et il en est réduit à des magouilles de basse politique ? Curieux qu’il ait si peu de pouvoir, lui qui contrôle les innombrables armées des Anges et des astres. Désastres. Qu’en conclure ?
Sabaoth, pluriel du mot hébreu sâbâ’ : « armée ». Le titre de « Yahweh Sabaoth », que l’Écriture donne souvent à Dieu, signifie « Seigneur des Armées » ; il s’agit des armées célestes, c’est-à-dire des anges et des astres. Le titre est repris par la liturgie dans le Sanctus : Dominus Deus Sabaoth ; la traduction française le rend par « Seigneur, Dieu de l’univers ». (source)
Les Chrétiens sont mal avec Sabaoth Dieu des armées. Ils cherchent à masquer le côté réducteur du titre. Dociles, les traducteurs du Vatican se sont lâchés. Ils ont balancé « Dieu de l’univers » à la place. Pas à dire, ça fait plus classe. Attends-attends !? Mais de quel droit ? C’est un mensonge grossier. Honte aux papes, aussi trompeurs que leur dieu.
Quelle pitié
Dieu des armées sans armée, il fait pitié ce Sabaoth-là. Pour un peu on lui filerait la pièce. Du coup ça donne à réfléchir. Yahweh est peut-être le capitaine qu’il faut à ce navire désemparé sur la mer démontée du kaliyuga. Je le critique beaucoup parce qu’après Rama, ce YHWH ne fait pas le poids. Comme après Obama, on a été déçu par Trump. Mais c’est la loi du déclin. Le cycle doit s’accomplir, et on ne va pas vers l’embellie. Pas tout de suite. Le tonnerre va retentir avant les beaux jours.
Après Rama le Prince Charmant, que dire de Yahweh ? Un maréchal coincé, pointilleux, jaloux, doux avec les durs, dur avec les doux. Un despote qui ne retient pas sa colère mais garde son pardon, un flingueur qui n’hésite pas à massacrer les pauvres pécheurs que nous sommes, crime de guerre, tout le monde par terre, ça saigne, ça pleure, ça meurt. L’horreur ! Ça fait peur. Le dieu d’amour flingue aussi les civils. Sacrifice, oblation. Scène de crimes. Tous victimes. Femmes, enfants, bétail, anathème, holocauste, poubelle. La vie est belle.
Y a-t-il bénéfice à lire la Bible ?
Sacrifice de la messe
De David le maître de chant, on trouve ce psaume : « Yahweh mon Dieu, tu ne voulais ni sacrifice ni oblation, tu n’exigeais ni holocauste ni victime… » (source)Psaumes, 40 7 Ah bon ? Yahweh a dit ça ? J’ai lu que c’est le patron, Rama Baal, qui a interdit les sacrifices exigés par les Druidesses. Rama, pas YHWH. Quelques siècles avant David, Yahweh Zeus était d’un autre avis. Il exigeait son lot de sacrifices — voire de victimes humaines, comme en témoigne le sacrifice d’Isaac.
De nos jours, le goût du sacrifice n’est toujours pas passé, il est devenu sacrifice de la messe.sacre immisce de la fesse? sacrées fesses de la miss ? Chaque fois qu’un prêtre dit la messe, il n’accomplit pas un sacrifice symbolique, mais un vrai de vrai. Du moins le croit-il sous peine d’excommunication. Il met à mort un dieu vivant, boit son sang, mange son corps, ajoutant au meurtre rituel le déicide, le cannibalisme et le satanisme. Sans déconner ? Tout ça en hommage (?) à Jésus qui s’est suicidé lui-même sur la croix romaine pour la rémission de nos péchés. On lui a rien demandé, mais c’est gentil sa part. Plus gentil que son Père dans les cieux qui aurait pu nous pardonner pour moins cher. Quand on a du cœur, c’est ce qu’on fait. Ou bien on ne mérite pas le titre de Dieu d’amour.
Il y a longtemps que les religieux ont débusqué la contradiction, ainsi que beaucoup d’autres. Ils se sont fabriqué un grigri à l’épreuve des baffes. Prenant un air mystérieusement mystique, ils vous diront ceci: « les voies de Dieu sont impénétrables. » Autrement dit, de la part de ce dieu-là, on doit tout accepter, alors qu’il n’accepte rien de notre part. Croire en dieu, c’est jouer à qui gagne perd.
Isaac et Jésus
La bonté divine est un mythe mensonger. Comme Yahweh n’hésite pas à demander la vie d’Isaac à son père Abraham, croyez-vous qu’il hésitera à demander celle de son propre fils? Bien sûr que non ! Ne serait-ce que pour l’exemple. Et pour remettre les péchés humains. Quels bon dieu de péchés, d’ailleurs ? Les hommes ne pourront jamais pécher davantage que Dieu.
Au catéchisme, prière obligatoire, je répétais : Dieu est infiniment bon, infiniment aimable, il ne peut ni se tromper ni nous tromper. Quel culot ! Cent exemples montrent le contraire. Des milliers de versets confirment l’abus de confiance réitéré. On en apprend de belles sur Yahweh, et comme il nous merline, comme il nous roule dans la farine! Il n’y a pas que l’éléphant qui trompe énormément. Dieu dit ce qui lui plaît quand ça l’arrange. Terrifiant. Ce tricheur ment comme un président.
Y a-t-il bénéfice à lire la Bible ? De loin, peut-être. Ceux qui l’ont étudiée de trop près s’y sont brûlé les yeux. Du coup ils ont perdu la foi. Pour ma part, il y a beau temps que j’ai fait le sacrifice de la messe : je n’y vais plus. Question de goût. Le sacrifice était facile.La vanne aussi.
Les pieux dévôts diront: le sacré fils facilitait. Voyez plutôt sur l’image la longueur inhabituelle de l’index droit d’Abraham. L’artiste a-t-il voulu signaler son appartenance aux Grandes Mains, comme Lugh le dieu celte, comme le Christ en gloire de Vézelay?