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Astarté, Ase de Tartessos

 

Rouge déesse de la guerre et du sang, Astarté fut la patronne de l’antique cité de Tartessos, tout comme Athéna fut celle d’Athènes, et Ishtar celle de Sumer. Ces déesses sont des Ases, des visiteurs de l’espace chargés de gérer cette planète et ses populations.

 

Sous des noms multiples, cet avatar de la Grand Déesse a régné sur l’Europe, le nord de l’Afrique et une bonne part de l’Asie depuis le deuxième millénaire avant notre ère. Son culte archaïque a souvent été confondu avec celui de la déesse mère. Mais Ishtar-Astarté est une guerrière. On retrouve son caractère belliqueux chez la déesse Belisama dans les Gaules, chez les Walkyries d’Europe du Nord, chez les Amazones d’Europe centrale ou chez la déesse Kali en Inde. Ces formes tardives de la grande déesse Hathor sont caractéristiques de la phase finale du matriarcat qui a marqué l’humanité pendant plusieurs millénaires.

Astarté, du grec Ἀστάρτη, s’appelle « Athtart à Ougarit, Shaushka ou Shaushga chez les Hourrites, Ashtart (‘shtrt) en langue punico-phénicienne, Ashtoret ou Ashtarot (עשתרת) en hébreu. Elle est la déesse Ishtar à Babylone ou Inanna à Sumer. En Egypte, fille de Rê ou de Ptah, elle une des compagnes de Seth. » (source)Wikipedia  En Egypte, elle est surtout la déesse-mère Isis fille de Ra, Isis qui donne aux hommes l’esprit parfait. En Grèce, fille de Zeus, elle est la belliqueuse Athéna, une des femmes d’Epiméthée.

A Sumer, elle est Ishtar ou Inanna, mais aussi Ninhursag, l’infirmière en chef responsable des couveuses. Ninhursag qui devient Tanit chez les Carthaginois. « Tanit, déesse cananéenne de la fertilité, présidait aux naissances et à la croissance. Déesse tutélaire de Sarepta, son culte s’amplifia à Carthage où elle était Oum. » (source)Wikipedia   Oum comme la cantatrice Oum Khalsoum. Oum comme le Om des Hindous, Om Mani Padme Aum. Om, la fille tant aimée d’Aom, c’est à dire de Ram.

En Étrurie, elle est Touran la guerrière, unissant en elle deux générations d’Ases, l’ancienne garde de Thor le Taureau et la nouvelle garde de Ram le Bélier : Thor-Ram, Touran. 

A Rome, elle est Minerve, déesse de la guerre, armée par son père Jupiter-Zeus, le big bossBig boss de pacotille, c’est Héra qui porte la culotte des extraterrestres. Mais elle est aussi Vénus, déesse de l’amour et de la séduction. 

Les sources kabbalistiques la présentent comme une diablesse, et pas la moindre: déesse rouge qui préside aux plaisirs de l’amour; Astarté est l’épouse du grand démon Astaroth, et aussi la maîtresse de Satan, prince des ténèbres et des profondeurs. Et donc la patronne de la prostitution.

Voilà des signes qui ne trompent pas, aurait dit Velikowski : Astarté renvoie à la désastreuse incursion de Vénus dans le système solaire. Je me garderai de le suivre sur ce point. J’ai exposé sa thèse, mais je ne la partage pas. 

Vénus, une comète mortelle ? Dans ce cas, pourquoi honora-t-on cette déesse pendant tant de siècles et dans tant de pays ? Je crois plutôt que Vénus est à la fois une étoile artificielle nommée Asgaard, et la déesse qui y habite. Cette étoile artificielle est le vaisseau mère des dieux Ases, son éclat est tel qu’il sera nommée le Soleil. Vénus est fille du Soleil, comme tous les Ases. C’est sur ce Soleil que les dieux d’avant sont arrivés au-dessus du Pôle Nord. On lui donne beaucoup de nom, Nibiru, Eden, Paradis, Sidh, Venise Céleste, mais j’ai surtout retenu son nom latin, Hyperborée.

 

 

Comme Vénus, Astarté est une déesse de l’amour, non pas de la mort. Son nom l’indique assez : Astarté appartient à la race divine des Ases, comme Astaroth, comme Wotan, comme Siegfried, comme Baal et comme Rama. Les dieux d’avant deviennent les démons de la nouvelle religion. Le phénomène est classique.

Astarté fut l’une des femmes de Wotan elle est la maîtresse et la sœur du puissant Ram. Elle n’est ni nordique ni boréale, elle est d’Hyperborée. Elle vient d’ailleurs, et vit dans le paradis flottant qu’on appelle Asgard, Sidhe, Eden ou Nibiru : un gigantesque vaisseau-mère qui est resté en orbite stationnaire au-dessus du pôle nord pendant plusieurs millénaires.

Les Hyperboréens sont ces Ases extraterrestres qui ont prétendu nous avoir créés. C’est pourquoi Astarté s’appelle ainsi : la déesse Ase de Tartéssos. De même, on peut penser qu’Astaroth est l’Ase du tarot initiatique. Il est ainsi le maître du vril, et le gardien des portes du futur. Tout est dit dans le nom des dieux, il suffit d’écouter les mondes envolés dont l’écho sonne encore au cœur des mots.

La kabbale nous livre un autre trait de son caractère : Astarté déploie tous ses charmes pour séduire les hommes et accable ceux qui refusent ses avances. (source)Sepher-Ha-Zohar Toute déesse qu’elle est, jamais la belle Astarté ne néglige les délices de l’amour avec les jeunes hommes de son choix. Car tel est le plaisir des dieux. On reconnaît ici, non pas Minerve-Athéna, mais plutôt Vénus-Aphrodite, déesse de l’amour. Vénus-Aphrodite se comporte de la même manière caricaturale vis-à-vis des mâles humains qui lui doivent obéissancve aveugle et chez qui elle sait susciter le plus fol désir. « Dis-moi Vénus, quel plaisir trouves-tu à faire ainsi cascader la vertu ? » chante Pâris dans une caricature célèbre. (source)La Belle Hélène

 

 

Astarté est une guerrière, tout est arme pour elle, y compris sa séduction. Elle est connue aussi comme Agrat-bat-mahlaht, Athar, Ishtar, Jezebeth et Jésubel. C’est la sœur de Baal et Anath, mais elle est bien davantage : Astarté la séductrice use de ses charmes pour circonvenir les humains. On reconnaît Lilith, la première femme d’Adam.

Elle tient de Lilith son charme sulfureux, sa liberté morale qui la place d’emblée par-delà le Bien et le Mal, toutes qualités qui auraient séduit Nietzsche, s’il avait fréquenté cette voluptueuse déesse.

Ishtar-Astarté est la seule démone à porter des cornes en forme de croissant. Ce sont parfois les cornes du bélier, pour montrer qu’elle appartient à l’ère du Bélier, et qu’elle appartient aussi au Bélier lui-même, le grand Ram. Mais le plus souvent, les cornes d’Astarté ont la forme d’un croissant de lune en berceau, ce symbole qui orne les coupoles des mosquées.

Allons bon ! Que fait donc ce symbole païen sur le toit des maisons d’Allah ? La réponse est historique. Astarté était vénérée en terre arabe et orientale 2500 ans avant Mahomet. Son influence sacrée a façonné cette partie du monde pendant des siècles.

Quoi d’étonnant à ce qu’on retrouve des éléments de l’ancien culte dans l’architecture du nouveau ? Les cathédrales médiévales elles aussi sont pleines de monstres et de démons qui viennent tout droit de la Vieille Religion. En visitant les temples du monde, j’ai acquis la conviction qu’il en est toujours ainsi.

Dans le papyrus d’Astarté, hélas fragmentaire, on apprend qu’elle seule parvient à contrecarrer les demandes exorbitantes que le roi des Ases, Yao ou Yam, impose aux autres dieux.

YAM c’est Yahveh ou Ram, puisqu’il porte les deux noms. C’est (Y)ahou Ram Ase Da, Ahura Mazda maître des Ases venus de loin et squattant le pôle nord de notre belle planète qui les alimente en énergie chaleur. « Quand les Ases seront là dans leur gigantesque vaisseau spatial, un hiver effroyable s’abattra sur la planète. Tant que le vaisseau spatial Asgard restera au-dessus du pôle nord, l’hiver effroyable ne connaîtra pas de fin »   Ainsi parla Ahura-Mazda au géant chtonien Yima, le protégé des Ases.

Voilà. Vous savez tout. Maintenant vous avez tous les éléments pour comprendre ce qu’étaient les Ases et comment ils ont établi leur empire sur le monde. L’Ase de Tartessos et ses copines Athéna l’Ase d’Athènes,  Isis l’Ase de la ville d’Ys, engloutie au large de la Bretagne et déplacée au centre des terres, Par Ys, semblable à Ys, mais oui, Paris.

 

 

Dans chaque cité importante, tout autour de la planète, des dieux et des déesses sont venus s’installer. Un seul Ase régnait sur une vaste province, comme Astarté nous en donne une idée. Ils ont servi de modèle aux rois humains qui sont venus par la suite.

Pour les Ases, cette pratique faisait partie intégrante du protocole de terraformation. Il s’agissait d’avoir le contrôle le plus étroit possible des populations humaines. Plus tard les divers monarques humains ont reproduit ce schéma pour les mêmes raisons. Ces monarques que l’on dit « de droit divin ». Ils descendent, non des dieux, mais des premiers envahisseurs extraterrestres que furent les Ases, sur leur planète artificielle Asgaard, que les Romains appellent Hyperborée. Asgaard, la gare des Ases. Ou bien Ase garde, comme on dit « dieu garde. » L’Ase veille sur nous comme un berger sur son troupeau. Ou comme le garde-chiourme surveille ses galériens. Comme le maton mate ses détenus.

On ne sait pas ce qu’on dit. Et c’est bien dommage. Toute la sagesse des anciens est contenue dans les mots. Nos langues sont les conservatoires. Elles renferment l’aventure oubliée de notre espèce. Si on méditait chaque mot qu’on emploie, chaque expression usuelle usée par l’usage nous parlerait du temps où les Ases régnaient sur les hommes.

Les Zaz, comme on disait quand je suis né.

 

Xavier Séguin

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