Infinis sont les pouvoirs de l’Esprit. A condition de ne pas réduire l’Esprit au seul mental, ce degré zéro de la conscience qui est devenu tellement envahissant que nous ne savons plus que nous sommes bien davantage. Pour aborder ces questions, il faut un esprit ouvert. Mais pour les comprendre, il faut dépasser cet esprit-là, aussi ouvert soit-il.
L’esprit basique, ou pour mieux dire le mental, semble fabriquer les pensées sans interruption, comme une chaîne de montage fabrique les autos. Les philosophes et les savants du passé ont cru à cela. Pour eux, le cerveau était le siège de l’esprit, point final. Un matérialiste ira jusqu’à dire : « Le cerveau sécrète la pensée comme le foie sécrète la bile. » (source)Pierre-Jean-Georges Cabanis, 1802. Wikipédia C’était il y a deux siècles. Ce gars s’appelait Canabis, oups! Cabanis,fichue dyslexie! et il aurait mieux fait de s’en fumer un stick avant de proférer de telles âneries.
Regardez ce brave Descartes: c’était il y a quatre siècles et il ne s’est pas gêné, lui! En pétunantvieux français: fumant gaiment le chanvre indien à Amsterdam, a-t-il écrit Trois hommes dans un bateau? Pas du tout! Sur les vapeurs ouatées du cannabis, il a fondé la pensée la moins sensuelle et la plus rigide de toute l’histoire de la philosophie — Kant excepté. Mais sans Descartes, y aurait-il eu un Kant? J’en doute, quant à moi. Tout juste une quantité quantique à décanter sous la tocante.
Depuis Cabanis,Pierre-Jean-Georges Cabanis si nos connaissances du cerveau ont un peu progressé (très peu), cet organe et ses rapports avec la pensée, la mémoire ou la créativité restent encore un profond mystère. Sans doute, plus aucun chercheur n’oserait soutenir que le cerveau sécrète la pensée. Mais bien peu ont le courage de supposer que le cerveau n’est pas le siège de la pensée. J’aurais donc à leur place ce courage ou cette folie. Loin d’être le siège de la pensée, le cerveau n’en est que le relais. Cet organe complexe gère bien des fonctions de notre merveilleuse machine physique. Mais ce n’est pas lui qui décide.
« Ce n’est pas le cerveau qui pense : il en réfère constamment à une sphère supérieure. Elle génère un flux constant de pensées, d’idées et d’images qui traversent l’aura. Le cortex cérébral est une antenne paraboliqueinversée! dont le rôle est de capter ces émanations cosmiques qui se mirent dans notre aura. » (source)Lao Surlam
C’est tout à fait exact. À part un détail qui a échappé à mon cher Lao. Les émanations dont il parle ne sont pas toujours cosmiques. L’aura reflète aussi des influences bien terrestres, et même infra-terrestres. S’agissant du rôle minime que joue le cerveau dans le processus de la pensée, l’analyse de maître Surlam est tout à fait juste. Le cerveau humain ne crée pas la pensée, il la capte. Il assemble, il modifie ce qui lui est donné. Et ses altérations se révèlent souvent préjudiciables.
Comme un ordinateur, le cerveau obéit à un programme dont il n’est pas l’auteur. Quant à la pensée, il n’en est que le témoin et le traducteur. Le cerveau, finalement, ne fait rien d’autre que de capter les pensées, les modéliser, les transformer en mots et en syntaxe selon le modèle d’une langue acquise et mémorisée, et enfin les exprimer à l’aide de la vocalisation, de l’écriture ou d’un autre moyen. La fabrication des pensées se passe autre part. Dans notre luminosité extérieure, l’aura. Ou encore ailleurs…
Le cerveau n’est rien d’autre qu’un ordinateur, certainement plus poussé que nos meilleurs produits, mais ça ne durera pas. Nous sommes déjà capables de dépasser ses strictes performances informatiques. Mais n’importe quel ordinateur, aussi complexe soit-il, a besoin de programmes pour fonctionner. Une question se pose et s’impose: d’où viennent-ils?
Qui a fait les programmes multiples qui font tourner notre cerveau? Nous dépendons tous très largement de ces programmes, identiques quel que soit la personne, son état, son origine, son QI, etc. Même le débile profond, même la victime d’une lobotomie pré-frontale à coups de pic à glace conserve la trace de ces programmes, endommagés peut-être, mais qui fonctionnent encore — sinon la personne serait morte.
Qui fait les programmes? La réponse des ignorants est toujours la même; on l’assène comme une évidence : Mais c’est la nature, bien sûr!
Bien sûr, suis-je bête! La nature!! Les scientifiques eux-mêmes y ont recours sans le moindre scrupule dès que la question ne porte plus seulement sur le comment? mais aborde l’épineuse énigme du pourquoi?
Comme elle est douée, cette nature! Comme elle est brillante! Sans elle, on se demande bien ce qu’on serait devenu? Trêve de vannes, la nature n’y est pour rien. Le merveilleux spectacle qu’elle nous offre est le résultat d’un travail humain. Nos ancêtres esclaves des dieux d’avant ont parachevé la terraformation en plantant des fleurs directement issues des banques génétiques de nos éducateurs divins. J’ai montré récemment que si nous leur devons beaucoup de bonnes choses, ils nous ont infligés aussi beaucoup de bugs moins réjouissants.
Si quelqu’un a pu concevoir les programmes qui régissent le fonctionnement de nos cerveaux, il ne peut s’agir que de l’un d’entre eux. Quand ils sont arrivés sur Terra, la planète était sauvage. Le chaos indescriptible qui régnait aux premiers temps exprimait clairement l’œuvre de Mère Nature dès qu’on cesse de la diriger. Une œuvre qui tient plus de la destruction lente ou violente que d’une peinture du Quattrocento.
L’Esprit ne se réduit pas au seul mental, qui n’est que sa pâle copie, bien dégénérée, bien amputée de la supra conscience et d’autres pouvoirs réjouissants pour s’adapter aux lois de la physique et de l’électronique. L’Esprit, lui, ne se plie pas aux lois: quand elles LE gênent, IL les change. Facile, c’est LUI qui les fait. Mais la plupart d’entre nous ne connaissent que le mental. L’Esprit reste hors de leur portée. Sous ce rapport, ils ne diffèrent guère des Archontes, eux aussi privés de supra-conscience, eux aussi soumis à la mort du corps faute d’abriter en eux une âme immortelle.
L’Esprit universel est incréé, omniprésent, intemporel, éternel. Il s’incarne dans toutes choses. Il fait la pluie et le beau temps, il commande la pousse des plantes et la croissance de tous les vivants. Dans la sphère mentale, les modulations de l’Esprit se traduisent par des pensées. Tout y va si vite, on y est déjà. La vitesse de la pensée enfonce très largement celle de la lumière. La pensée se déplace instantanément. Dans le monde de l’Esprit, le temps et l’espace sont abolis.
Venues de partout, en temps réel, nos pensées s’affichent dans notre luminosité ou aura, qui est un microcosme de l’univers. Tout ce qui existe dehors existe aussi dans notre luminosité. Ici et maintenant est un point brillant dans notre aura, que Castaneda appelle le point d’assemblage.
Sous la responsabilité écrasante de René Descartes, Ici et maintenant, pour l’humanité actuelle, est un endroit terne et gris qui repose sur la logique, l’hyper-rationalisme et une vision matérialiste du monde et de la vie. Nous pouvons changer la position de notre point d’assemblage. Nous le faisons tous chaque nuit, pendant notre sommeil.
Les sorciers le font consciemment, à volonté. Plus exactement c’est leur corps qui le fait. Quelques artistes et poètes font de même. Ainsi les sorciers atteignent des mondes différents, ou des positions différentes dans le même monde, par exemple des manifestations animales ou fantomatiques.
Mais pour l’homme contemporain, tout ce qui est pensée provient du cerveau. Hors de la raison, point de salut, telle est la bible actuelle. Sans la raison, nous ne serions que de pauvres fous, ricane-t-on en oubliant les grands éveillés, les prophètes et autres géants de la spiritualité qui ont la tête vide, mais d’un vide absolu, résolument et définitivement vide.
Et qui ne sont pas fous pour autant, loin s’en faut ! Alors ? Qu’en disent les philosophes ? Descartes avait bien remarqué que notre raison n’est pas tout à fait seule à nous diriger.
« Descartes sépare le corps de l’esprit (qu’il identifie à l’âme) en un dualisme : le corps est une substance étendue et relève de la mécanique (d’où la théorie des animaux machines), tandis que l’âme est une substance pensante. En tant que passif, l’esprit est intellect ; en tant qu’actif, il est volonté. L’unité des deux reste un problème épineux, et Descartes voit dans la glande pinéale le lieu de communication entre les deux. » (source)Wikipedia
On voit que Descartes assimile l’âme et la pensée. Le corps, selon lui, est mécanique. Le cerveau, en tant qu’organe du corps, est donc mécanique lui aussi. Comment un organe mécanique pourrait-il produire de la pensée, qui est du domaine de l’âme ? Les animaux sont des machines, selon lui, parce qu’ils ne pensent pas. « L’homme est un roseau pensant » dira Pascal en écho.
Là où il y a une volonté, il y a un chemin.
Descartes a bien vu deux des principes qui nous dirigent : la pensée et la volonté. Mais il n’a pas vu le troisième, issu des précédents : l’Amour qui vient du Cœur. Alors il tâtonne entre pensée et volonté, il n’arrive pas trop à les articuler ensemble.
En bon rationaliste, Descartes s’obstine à faire du cerveau le siège de la volonté. C’est vrai, mais de quelle volonté parle-t-on? La volonté du cerveau n’est que notre volonté consciente, qui n’a presque aucun pouvoir, sinon de nous permettre d’arrêter de fumer… et encore faut-il recourir à des aides extérieures!
La volonté consciente est de la même nature que la pensée. Mais c’est plus une envie qu’une volonté. Notre corps éthérique use d’une volonté infiniment plus puissante. Et dont peu sont conscients. Et dont personne ne parle. Le vouloir qui vient du ventre. L’intention de Castaneda. En complément de cet article, ne manquez pas de lire le deuxième volet: La volonté et l’intention.
Laisse la vie t’arriver. Crois-moi, la vie est dans le vrai. Tout le temps.
Le lien mystérieux qui unit l’Esprit à la matière mérite un long débat. Quand j’étudiais la philosophie, Descartes m’avait fait beaucoup rire avec sa fumeuse théorie des animaux machines. Pour moi ce n’était que de la mauvaise science-fiction. Je ne sais si l’illustre philosophe se sentirait flatté de voir sa pensée qualifiée de mauvaise science-fiction. C’est le mot mauvaise qui jette un froid. La science-fiction, pas de problème, à condition qu’elle soit bonne.
Et puis, en y revenant après toutes ces années, je me dis que le diable d’homme a peut-être vu juste. Que la fumée du chanvre dans la douce chaleur de son poêle lui a peut-être apporté la vérité. Celle de la Gnose. Encore? me direz-vous. Parce que je viens d’ouvrir un chapitre inédit, riche de possibilités foisonnantes, voilà que je réinterprète tout en fonction de cette découverte! Incurable je suis, pour mon bonheur. La folie contrôlée est pour moi la seule façon de vivre. La seule vie digne de ce beau nom.
Car la vérité gnostique donne un éclairage nouveau à ce mariage impossible: comment l’Esprit immatériel peut-il se marier avec un corps matériel?
L’animal-machine est une thèse métaphysique selon laquelle le comportement des animaux est semblable aux mécanismes des machines. Comme les machines, les animaux seraient des assemblages de pièces et rouages, dénués de conscience, voire de pensée.
Cette conception mécaniste de corps naît chez René Descartes au 17e siècle, et s’intègre dans une vision mécaniste du réel. Descartes reconnait pourtant des différences entre machine et animal : l’animal est vivant et il a des sentiments. Ses implications éthiques et religieuses en font une théorie controversée.
Dès sa publication, elle est combattue par des penseurs comme Pierre Gassendi et plus tard par des empiristes comme Étienne Bonnot de Condillac dans son Traité des animaux. Elle est toutefois largement influente dans d’autres courants. Au 18e siècle, La Mettrie en propose une version radicalisée, L’Homme Machine, où l’homme lui-même devient une mécanique. Aujourd’hui on dirait: un robot.
Dans la conception des gnostiques des premiers siècles de notre ère, nous avons eu deux créateurs de nature et d’origine très diverses — d’aucuns diront opposées. Les Archontes ont créé notre corps. Leur nom veut dire Autorités. Cette planète est la leur depuis très longtemps.
J’en viens à penser que ce sont eux qui l’ont aménagée pour nous, leurs créatures. Les Archontes seraient des reptiliens issus du règne des dinosaures, qui a dominé cette planète pendant des millions d’années. Je ne fais là qu’une hypothèse, une de plus, mais l’enquête avance et je serais bientôt en mesure de vous en dire plus long sur la question.
Comparés à nos créateurs, nous sommes des nains. Et ces nains sont montés sur les épaules de géants: des dinos de 20 mètres de haut, des dragons plus grands encore, et qui volent, et qui crachent le feu, et qui nous rôtissent, et qui nous dévorent.
Les Archontes reptiliens sont proprement des animaux-machines. Ils n’appartiennent qu’au règne matériel. L’Esprit est hors de leur portée. Sur ce point, nous les écrasons grâce à notre supra-conscience. Mais d’où vient-elle, puisqu’ils n’en ont pas?
Voici qu’entre en scène notre second créateur : une créatrice. La grande déesse, notre mère, s’est penchée sur notre berceau. Et cette bonne fée nous a trouvés si réussis, si mignons, si bien faits (merci les Archontes!) qu’elle nous a donné une âme immortelle (merci la grande déesse!)
Ce qui ne résout pas le comment, mais fournit un pourquoi. Comment notre Esprit peut-il se marier à la matière du corps? J’ai ma petite idée que je vous exposerai prochainement. Pourquoi avons-nous un corps de matière périssable alors que nous sommes des esprits immortels?
La réponse est donnée par la Gnose. Nous avons eu deux créateurs : des animaux machines nous ont fait un corps mécanique à leur image. La déesse a béni ce corps en lui associant un Esprit. (merci la Gnose!)
"J'en ai haussé des femmes ! J'en ai osé des flammes !" (Cahiers Ficelle, idédit)
En 1312, l'empereur du Mali regagne l'Amérique, le continent de ses lointains ancêtres.
Le symbole suggère, l'image montre. Que montre le caducée, arme d'Hermès ?
Ils viennent de la littérature, de la bd, de la pop, de ce qui court,…
Leur mouvement permet la vie, leur ouverture permet la clarté, leur vigueur permet l'éveil.
La richesse de la gnose antique fait ressortir la pauvreté de la pensée unique contemporaine.