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Dieux Noirs d’Amérique

 

Les historiens refusent d’admettre une présence africaine dans l’Amérique précolombienne. Mais l’évidence imposante des têtes négroïdes des Olmèques leur apporte un démenti cinglant. De plus, on vient de découvrir en Uruguay des inscriptions qui révèlent la présence d’Africains du Mali en Amérique 200 ans avant Christophe Colomb. Voyons ce que l’on peut dire, sans œillères ni parti-pris, des populations négroïdes en Amérique du sud.

Tout a commencé pour les Noirs sur l’île d’Atlantide, longtemps avant le déluge qui précipita la chute de l’empire atlante, quand Blancs et Noirs étaient unis. Quelques millénaires plus tard, dans l’antique Amérique de l’âge de bronze, trois races sont attestées :

1- les hommes rouges, Amérindiens, peau mate, cheveux noirs lisses. 
2-  les dieux blancs, Quetzalcoatl ou Viracocha, de type nordique ou caucasien.
3- les dieux noirs, Tezcatlipoca, caste de guerriers nobles et de magiciens, de type négroïde. Ce sont les Balam Akab, Jaguars de la Nuit, des mythes aztèques et mayas. Comme les Quetzalcoatl, ils auraient pu venir d’Atlantide où Blancs et Noirs régnaient ensemble.

Le Popol Vuh dit que Kukulkan parut avec quatre jaguars ; sans doute faut-il y voir quatre races différentes autour des Kukulkan blancs. Les premiers hommes de Kukulkan étaient Balam Akab (Jaguar de la Nuit), Balam Quitze (Jaguar au Doux Sourire), Mahucutah (le Nom Elu) et Iqui Balam (Jaguar de la Lune).

S’il s’agit bien de la création des races, une étude comparée pourrait indiquer à quelles races correspondent les quatre Jaguars. Pour les Jaguars de la Nuit, la réponse est simple. Ce sont les hommes nobles représentés sur les têtes géantes des Olmèques, de la race noire, et guerriers farouches, à la manière des Ksatriyas du Mahabharata ou des Vikings du Kalevala : une caste de héros implacables prêts à donner leur vie au combat. Des conquérants.

L’énigme des races dans la haute antiquité amérindienne est une chose fort surprenante pour tout un chacun, sauf s’il est archéologue. Dans ce cas, il s’en fiche totalement. Les archéologues sont des gens sérieux qui croient ce qu’on leur a dit à l’école. Ils ont intérêt sinon leur carrière est brisée. Pour l’instant, l’archéologie occidentale pédale dans la semoule et c’est triste à voir. Si seulement des étudiants en archéo voulaient se donner la peine de chercher dans la bonne direction !

 

 

La statuaire olmèque présente aussi des scènes de rencontre entre des races non-amérindiennes qui font preuve d’intérêt réciproque et de courtoisie. On constate la civilité des rapports inter-ethniques à cette époque. Cette statuaire  imposante et variée dénote l’immense génie artistique de ses sculpteurs, mais aussi un développement social raffiné. Leur élévation intérieure est tout à fait perceptible, ces œuvres très anciennes nous la transmettent intacte. A les voir, on est touché…

En leur présence, on éprouve la même émotion que dans les grottes de Lascaux ou au pied du sphinx de Gizeh. Une émotion sacrée, le peuple olmèque est un grand peuple. Graham Hancock suggère que ces statues ne seraient pas olmèques, mais reçues en héritage d’un passé plus lointain. Un passé atlante, semble-t-il suggérer… La civilisation olmèque démarre au cours du deuxième millénaire avant notre ère, tandis que l’arrivée des Kukulkan en Amérique aurait eu lieu huit mille ans plus tôt. 

Plusieurs civilisations ont pu se développer dans l’intervalle. Ce qui ferait des Balam, non pas des premiers hommes, mais les descendants d’une très longue dynastie prédiluvienne, source oubliée de nos cultures et de nos sciences : les Serpents à Plumes, que des primitifs vont prendre pour des dieux.

Selon le Popol Vuh, ces grands ancêtres « étaient d’une intelligence supérieure ; ils voyaient à distance et savaient tout ce qui existe au monde. Ils voyaient les choses au loin sans se déplacer. Grande était leur sagesse; leur regard portait jusqu’aux forêts, aux mers, aux montagnes et aux vallées. Ces hommes très admirables pouvaient tout savoir ; ils scrutaient les quatre pointes de la voûte céleste, et la face ronde de la terre. »

Donc, pour eux, la terre était ronde. L’antiquité l’a toujours su. L’ignorance est venue plus tard. On a voulu voir dans ce type de récit une irruption du merveilleux, un artifice de conteur, ou n’importe quelle bêtise fictive. Or ces différents mythes ont été transmis partout…

Ils ont été traduits dans toutes les langues, sur une période de temps faramineuse : plusieurs millénaires, au moins. Et sans la moindre altération, puisque tous les mythes racontent la même histoire, avec les mêmes détails troublants. Une telle constance suppose une juste cause. Qui pourrait croire qu’un tissu d’inepties se soit transmis si loin ? Si les mythes se ressemblent partout, c’est qu’ils décrivent des faits réels. On imagine mal des colporteurs fourguant leurs mythes autour de la terre.

Pourquoi des peuples étrangers auraient-ils adopté des légendes qui ne leur disaient rien ? Une fable sans fondement n’intéresse personne. Ces légendes n’auraient pas fait le tour de la terre, n’auraient pas été traduites et acceptées partout, contées aux enfants, prisées par chaque ethnie, sans qu’il y ait une grande vérité cachée dedans. Essayons donc de la cerner. Ça pourrait donner quelque chose comme ça : les « premiers » hommes avaient des caméras, des téléviseurs et des radars.

Ils avaient aussi des télescopes, des radios, des gonios, des engins de transport de type moderne et des satellites de télécoms. Car ils n’étaient pas des « premiers hommes », mais l’apogée d’une civilisation vieille de cent trente mille ans. Avant que ne tombe le rideau quasi-infranchissable du déluge planétaire, vers -10.500 dans notre décompte moderne. Dans le droit fil de cette relecture du passé, on se plaît à imaginer un futur inouï. 

Toujours est-il que ces Jaguars si développés faillirent perdre leur planète. Et probablement leur vie, dans la foulée. Après le cataclysme, ils ont repeuplé la  terre avec une espèce génétiquement modifiée, l’homme actuel, à qui ils ont conté ce qui s’était passé avant. En se donnant le beau rôle, celui de dieux tout puissants. Voyons comment le mythe mésoaméricain nous raconte l’épisode. 

 

« Les réalisations des Premiers Hommes éveillèrent la jalousie de plusieurs divinités. Il n’est pas bon que nos créatures puissent tout savoir, arguèrent ces dieux. Finiront-ils par devenir nos égaux, nous qui sommes leurs créateurs, nous qui savons et voyons tout ?… Doivent-ils être eux aussi des dieux ? » On voit ici à l’œuvre la jalousie des pseudo-dieux. C’est d’autant plus choquant qu’elle les fait apparaître tantôt mesquins et injustes, tantôt emplis d’amour et de bienveillance. Pacifistes, ils sont ennemis des effusions de sang et de l’agressivité ; civilisateurs, ils transmettent sciences et savoir-faire.

Mais ils sont jaloux. Cette bizarrerie se retrouve dans la Bible, où Yahveh apparaît tantôt comme un dieu d’amour, tantôt comme un dieu jaloux. La mythologie grecque donne une réponse. Il n’y a pas un seul dieu, il y en a toute une bande. Et même plusieurs bandes rivales qui se sont succédées aux manettes de la planète. Jalousies, coups d’état, castrations, crimes, et mesquineries en tous genres. Dieux voyous. Traduisons leurs noms en français, ça n’en sera que plus clair. 

Les premiers dieux, Ciel et Terre, laissent la place à un de leur fils, Temps. Commence le règne des Titans. Les hommes sont des géants, ils vivent très longtemps. Puis Temps est détrôné par son fils, Dieu. C’est le déluge Universel. Commence ensuite le règne des Olympiens, ceux qui sont comme Zeus-Dieu. Un sien neveu, Titan aussi, brillant généticien du nom de Prométhée, utilise son ADN pour créer une espèce intelligente. Mais Dieu est jaloux de l’invention de son neveu.

Généticien lui aussi, il limite la durée de vie humaine à 150 ans. Athéna, clone de Dieu, modifie la souche humaine en y introduisant « une aptitude à la transcendance » : le feu intérieur. Ce feu, justement, que Prométhée, selon le mythe,  vole à Dieu pour l’apporter aux hommes. En parlant de feu, on peut brûler une fière chandelle à la belle Athéna. Sans elle, nous n’aurions même pas d’âme… Enfin bref, il n’aura pas fallu moins de trois créateurs pour nous faire. 

En Amérique, les Quetzalcoatl et les Viracocha sont restés longtemps en contact avec les populations locales, leurs créatures. Ils vivaient parmi eux, mais aussi ailleurs. Où donc ? Sous terre, nous disent les contes du Petit Peuple, dans cette mystérieuse Agartha, dont plusieurs couloirs souterrains sont censés circuler de l’Antarctique au Brésil et à l’Atlantide engloutie. Dans l’espace, nous disent les poèmes elfiques, à bord d’un vaisseau géant, voguant vers une exo-planète du système de Sirius, d’Orion ou des Pléiades.

Les églises chrétiennes parlent du Ciel et de l’Enfer. C ‘est kif-kif. Comme on voudra. Pour l’instant, disons qu’ils vivaient aussi ailleurs. Quand à la la jalousie de Dieu qui punit les hommes, le Popol-Vuh nous raconte, avec d’autres mots, la même histoire. Les Kukulkan sont jaloux de leurs créatures. Ils décident de brider les Premiers Hommes, jugeant qu’ils les avaient fait un peu trop à leur image : « Que leur vue n’atteigne que ce qui est proche ; qu’ils ne voient qu’une petite partie de la face de la terre ! Alors le Cœur du Ciel leur souffla du brouillard dans les yeux, ce qui troubla leur vue telle la buée sur un miroir. Leurs yeux furent voilés et ils ne purent voir désormais que ce qui était proche, seulement ce qui était clair pour eux. (source)Graham Hancock, L’empreinte des dieux

Pour moi, l’affaire est claire et la cause est entendue. C’est ici qu’il faut chercher nos pouvoirs perdus. Ils gisent au fond du temps à cet endroit précis, comme l’or de l’Inca au fond du lac Titicaca. Plongeurs spatio-temporels, à vos bouteilles !

Et Hancock de conclure que le Popol Vuh et la Genèse « racontent l’histoire de la chute et de la disgrâce de l’humanité. Dans les deux cas, l’état de « grâce » antérieur était étroitement associé à la connaissance, et il ne fait aucun doute pour le lecteur que la connaissance en question était si remarquable qu’elle conférait des pouvoirs divins à ceux qui la possédaient. »

 

 

L’état de grâce antérieur ? Ou plutôt l’état normal ? La déchéance des nouveaux hommes a été voulue et génétiquement programmée.

Zeus nous a voulu éphémères, infirmes, mais en chacun de nous, il y a une graine de Zeus. Grâce à sa fille au coeur tendre, la noble Athéna, qui voulut que les éphémères aient une âme, chacun de nous peut choisir de subir sa vie ou de vivre son rêve.

Notre âme immortelle signe notre nature divine. Quittons le règne animal. Perdons la forme humaine. Notre véritable nature se manifeste par la triple union, l’équilibre des trois épicentres de l’homme : le corps, le coeur et l’esprit. Devenons complet, unifions-nous.

 

En complément de cet article, ne manquez pas de lire Dieux Blancs d’Amérique

Xavier Séguin

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