La tradition ésotérique enseigne que les terraformeurs de cette planète auraient fait les premiers humains par clonage. Ils voulaient contrôler la génétique qu’ils avaient mise au point. Chaque homme avait sa fonction prévue avant le clonage, l’eugénisme était total. 

 

Selon les besoins, les Dieux faisaient des cultivateurs, des potiers, des bâtisseurs ou des guerriers.  Contrairement aux pratiques actuelles, il semble que le clonage produisait alors des êtres adultes, c’est ce qui ressort de la genèse selon Sumer. La première sexualité de notre espèce a donc été l’homosexualité. Les Grecs l’appelaient le plaisir des dieux

Ces adultes nouveaux nés avaient besoin qu’on leur apprenne tout, comment manger, se laver, faire caca… Les géants ont formés des formateurs. Sans doute, les morts n’avaient guère d’importance. Les premiers clones n’avaient pas d’âme, ils n’ont pas su cultiver la terre. 

Alors les dieux nous ont fait. Féminins, au départ. Tous féminins. Pour le plaisir divin. Ensuite, bien après, ils ont créé les Adam, des mâles pour travailler dur. Pour des raisons eugéniques, les premiers hommes ne se reproduisaient pas, en revanche ils étaient sexués et comme les distractions étaient plutôt rares, la gaudriole ne leur faisait pas peur.

Zeus nous montre assez que la sexualité débridée, voire immorale, ne gênait pas les dieux le moins du monde. Au contraire ! Pas gênés, ils descendaient s’encanailler chez les simplettes. C’est ainsi qu’ils appelaient les premières femmes. 

La mythologie hébraïque a une vision bien différente des premières femmes, sœurs de Lilith. Les textes secrets hébreux disent que la femme a été créée avant l’homme et qu’elle s’accouplait alors avec les Reptiliens. Cette version de notre genèse a bien des chances d’être vraie. Elle se trouve confortée par la tradition égyptienne à travers le mythe d’Hathor.

On sait d’autre part que le matriarcat fut le premier modèle social connu, qui remonte au néolithique et même avant sans doute. Mais le patriarcat qui lui a succédé a tenté d’effacer toutes les traces du règne d’Isis. Dommage. 

 

 

La mythologie grecque dit que le premier Adam a été coupé en deux pour séparer sa moitié féminine de sa moitié masculine. Depuis, nous portons en nous cette incurable blessure : il nous manquera toujours, bon gré mal gré, le sexe opposé. L’évolution des mœurs, dans les sociétés actuelles, tente sans grand succès de combler le vide de l’absence.  

Multisexuel

Aussi, beaucoup d’entre nous penchent vers l’homosexualité ou la bisexualité, dans une tentative désespérée de réaliser l’unité originelle. Peine perdue : si nous sommes grégaires, c’est d’abord parce que nous sommes incomplets. L’instinct grégaire est celui du troupeau. L’humain cherche son complément, sa moitié perdue : le sexe qu’il n’a pas. Comme l’indique clairement l’arcane XXI du tarot initiatique, le but est d’avoir les deux sexes à la fois, et non d’en changer ! La majorité des humains vit une sexualité artificielle, virtuelle même, tandis que la solitude et la peur creusent le fossé entre les sexes. Faudra-t-il revenir à l’androgynie, le « plaisir des dieux » ? L’avenir nous le dira.

En la matière, les tabous sont très récents. Ils viennent principalement des religions, ce qui est contradictoire, puisque les dieux d’avant n’ont pas cessé de cultiver la gaudriole tous azimuts. La libération sexuelle a apporté des solutions originales.  La perspective d’un nouvel âge d’or explique-t-elle le progrès planétaire de l’homo- et de la bisexualité ? La seule règle, ici comme ailleurs, reste la tolérance et le respect. Avis aux intégristes : nos concepteurs sont bisexuels !! Comment puniraient-ils quiconque pour ses choix sexuels ?

Tout comptes faits, au-delà du mariage pour tous, les anges déchus nous ont fait des cadeaux sans prix. Ils nous ont apporté le blé d’Osiris, le maïs de Quetzalcoatl et le riz de Vishnou.

 

 

Ils nous ont enseigné bien des merveilles : l’astronomie avec l’art de l’observation spatiale, l’astrologie avec la science des influences astrales, le maquillage avec l’art de la séduction, la métallurgie avec l’art de forger, le transport des grandes pierres avec l’architecture mégalithique, la géobiologie avec l’effet de voûte, l’initiation avec l’éveil intérieur, les maths avec l’usage du zéro,répandu par les Arabes, mais initié par Hyperborée la numérologie ou science divinatoire des chiffres, l’agriculture avec l’art de domestiquer des espèces animales, et tant d’autres trésors.

Sous d’autres latitudes, dans l’Amérique alors inconnue, cette même race divine, à la peau claire et aux cheveux blonds, a apporté à d’autres peuplades primitives le même degré de développement et de civilisation. En Chine, le Bouddha blanc, dans une très haute antiquité, a apporté du ciel la sagesse et l’instruction. Assez troublant pour devenir crédible. Au bout du compte, les anges déchus sont des dieux civilisateurs ! Pourquoi en voudrait-on à ces pauvres diables de nous avoir si bien gâtés ? Pourquoi leur reprocherait-on d’avoir engrossé nos femmes ? Sans doute à cause du réveil, qui fut brutal…

La race des Ogres

Les dieux géants sont rentrés chez eux, soit parce que la pesanteur était devenue trop forte, soit parce qu’ils en avaient marre de nous. Ou parce que leur mission était finie jusqu’à la suivante. Bref. Leurs descendants les Néfilim ou Néphilim sont restés les seuls maîtres de la terre. Cette engeance gigantesque sentait venir sa fin malgré sa supériorité physique.

Hors de tout contrôle divin, les géants ont fait régner la terreur parmi les hommes : les conditions terrestres étaient devenues moins favorables à leurs grands corps reptiliens, par suite d’une soudain accroissement de la gravité et d’un changement climatique. Les Néphilim désignent les derniers géants, ennemis des hommes, carnivores à l’occasion. Ce sont ces géants dégénérés qui ont servi de modèle à l’imagerie judéo-chrétienne du diable et de ses démons. Des géants mangeurs d’hommes, des ogres mangeurs d’enfants, des loups-garous mangeurs de jeunes filles… 

Les dieux d’avant sont-ils des démons ? La vérité est ailleurs, comme toujours. Il faut remonter l’échelle de Jacob… Les Néfilim du Livre d’Enoch, race de géants prédateurs, et les Elohim de la Genèse, race de géants bienfaiteurs, sont deux noms pour la même espèce. Ils n’étaient pas méchants, ils le sont devenus.

Tant que les géants ont pu supporter la gravité terrestre, ils furent doux et bienveillants. Quand les conditions de vie sont devenues insupportables pour eux, ils ont changé du tout au tout, et ça se comprend. Voilà pourquoi toutes les mythologies religieuses opposent le Bon Dieu et le diable, les anges et les démons.

Que sont-ils devenus, ces derniers demi-dieux, ces ogres, ces démons géants ? Ils se sont enfoncé de plus en plus loin dans les forêts perdues. Ils sont descendus de plus en plus profond dans les mines oubliées. Ils ont appris à vivre au fond des lacs.

À la longue, ils ont fini par disparaître tout à fait.

 

 Enfin presque

 
 
Xavier Séguin

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