Quoiqu’elle soit d’une conception différente, la trinité chrétienne doit beaucoup à celle des Celtes. Cette trinité très ancienne, bien antérieure à la période celtique, on l’appellera quand même celte, car les Celtes historiques sont à tout point de vue les héritiers des peuples pré-celtiques, Tuatha dé Danaan, Fomoires, etc…

 

Nos pères noirs

Ces peuples avaient les mêmes coutumes, les mêmes dieux, la même sagesse. Les Celtes ont tout digéré et tout conservé. À part la couleur de peau… Il semble que le premiers Celtes, comme les premiers Vikings, aient été Noirs. Comme les premiers pharaons. Et les premiers Bouddhas. Comme le Sphinx de Gizeh.Comme Rama, Krishna et une tapée de dieux d’avant. Comme les premiers colons américains.  Comme les premiers êtres humains de notre espèce.

Ensuite, quand la suprématie de la race blanche fut établie, les historiens blancs se sont empressés de gommer la longue domination noire sur cette planète. Mais c’est une autre histoire. Si elle vous chante, voyez Soleil noir.

 

Les religions du Livre

Eh bien figurez-vous que nos religions nouvelles — celles que vos parents pratiquaient, ou vos grands-parents, ou ceux de quelqu’un d’autre — bref toutes ces belles religions qu’on appelle du Livre — attention, il y a un piège, les religions du Livre ne sont pas inventées par des libraires — ces religions du Livre sontétaient ? voir le paragraphe suivant au nombre de trois. Trinité là encore. Et dans chacune d’elles il y a trois personnages principaux. Pour l’islam : Allah, Mahomet, Ali. Pour le judaïsme : Abraham, Moïse, Yahveh. Christianisme : le Père, la Mère et l’enfant. Non, pas du tout. Le Père, le Fils et l’Esprit. Le Père a-t-il couché avec l’Esprit ? Sinon, qui a porté son Fils ? Lui-même, dans la cuisse, comme Zeus ? C’est probable, souvenez-vous que Dieu comme Zeus viennent d’un seul mot grec : théos. Qui s’écrit θεός. Rien à voir avec le mot inéma. Et pourtant ! Si on te dit θεός inéma, tu comprends tout. On espère pour toi que le film est bon.

Cette expression provient de la formule coranique Ahl al-Kitab (gens du Livre) désignant les juifs et les chrétiens. Pour le Coran, le Livre est supposé venir de la « Mère du Livre » (source)sourate 3, v. 7 et sourate 13, v. 39, sorte de matrice céleste où gît de tout temps la parole divine.

Aujourd’hui l’expression englobe les religions abrahamiques issues de l’Ancien Testament, soit le judaïsme, le christianisme et l’islam. Cette définition pourrait s’appliquer à de nombreuses religions comme l’hindouisme, les religions proche-orientales antiques ou certaines religions africaines. Des études récentes ont montré que cette expression n’est vraiment exacte pour aucune des trois. (source)

 

Repro in vitro

Une matrice céleste. C’est tout à fait magnifique. Réminiscence de la Déesse Mère ? Survivance secrète du culte d’Isis, la Grande Déesse ? J’ose l’espérer. Ou alors, plus prosaïquement, cette matrice serait celle qui a pondu des humains à la chaîne, à l’aube de cette humanité ?

Mais j’ai bien peur que cette matrice ait été dans un labo, accompagné d’un mode d’emploi pour les généticiens obstétriciens chargés des couveuses sous la direction de l’infirmière en chef, Ninhursag notre mère à tous. L’assistante d’Enki notre père, le concepteur de cette humanité, la cinquième du non. Ou si vous préférez la version grecque, Prométhée notre père à tous et l’infirmière en chef Athéna.

 

 

Religions abramiques

On a compris que l’expression « religions abrahamiques » citée par Wikipédia est inappropriée. On sait qu’Abraham n’est pas le vrai nom de l’émir d’Ur en Chaldée, mais un nom qu’il a reçu du généralissime Yahweh, l’allié du peuple juif. Ce dieu de la guerre aux cents légions d’anges est entré en dissidence contre le dieu Baal, avec deux a comme Graal, le véritable maître de Terra, qui possède son astroport privé à Baalbek.

Du coup, cette dissidence de leur leader fait des Juifs des parias et ça leur colle à la peau. Alors fais comme les Juifs, évite de prononcer le nom de Baal devant Yahweh, ça peut le mettre en rogne et tu te prends deux légions d’anges dans la face.

C’est pour ça que la mémoire de Ram a été effacée de la face de l’occident. Occis dans. Oxydant. Yahweh a collé au taf douze légions d’anges, ils ont magouillés les sources, brouillés les traces, et Ram n’est plus connu que dans les coins où on ignore le généralissime et ses méfaits méditerranéens. Du coup les religions abrahamiques sont les religions du mensonge. Comme pour les religions du Livre, des études futures montreront que cette expression n’est vraiment juste pour aucune des trois.

En vérité je vous le dis, l’Émir d’Ur s’appelait Maître Abram. On devrait donc dire les religions abramiques. Oui mais voilà. Abram signifie issu de Ram, fils de Ram. Et Ram le Bélier c’est Baal le Bélial, on a noté l’homophonie. Pour le généralissime si allergique à Baal, son évocation est intolérable. Surtout chez son premier lieutenant.

 

Un coup de fric

Alors Yahweh dit à l’émir d’Ur :  Bon, tu étais Ram, je te fais Abraham. Et l’autre accepte. Bizarre, pas vrai ? On vient, on lui change son nom, un nom qui lui vient de son père, un changement d’enseigne c’est pas bon pour les affaires, il a déjà sa réputation, ça va créer la confusion et les concurrents vont en profiter, ces fils de chiens. Du coup il accepte. Quelque chose ne colle pas.

Facile. Abram possède sur les terres d’Ur quelques lopins cultivables, ce qui fait de lui un propriétaire terrien. Propriétaire t’es rien, car ses quelques lopins lui payent à peine sa maisonnée : une femme, trois filles, une servante et deux larbins. Sans gage, juste nourris et logés à la belle étoile, ça suffit bien.

Abram devient Abraham. Le gars s’appelait Fils de Ram, il s’appelle maintenant Père des Troupeaux. Ce qui fait de lui le patron des chèvres et des chevriers, des moutons et des moutonniers, des pasteurs et des bergers, des trayeurs et des fromagers. Le fric, la thune, la fortune quoi ! Yahweh aime bien donner des titres, ça fait plaisir et ça ne coûte rien. En fait il vient de créer un impôt que tous les Urioteshabitants d’Ur doivent lui servir sans broncher, sinon gare au généralissime et à ses armées d’anges.

Il y a une autre traduction possible du nouveau nom d’Abram. Elle est moins avantageuse. Ab Raham pourrait signifier fils de Rahan. Celui des âges farouches, cité par Pif le Chien. Vous tiquez ? Pourquoi les créatifs inspirés qui font les BD n’auraient-ils pas droit à leur part de visions ? Chéret dessinait mal mais Lécureux racontait bien. Dans mes rêves j’y crois. Mais toujours sans y croire

Cette deuxième version relativise le coup de fric. Abraham dans ce cas-là ne va pas s’enrichir. D’ailleurs la population du bourg d’Ur n’était pas bien nombreuse, quelques centaines, pas assez pour le rendre millionnaire… La bourgade de Chaldée existe encore après tous ces siècles. Notez l’info : Population d’Ur en 2021. Il y a 364 habitants à Ur en 2021, la population légale officielle d’Ur est cependant de 363 habitants car le dernier chiffre officiel date du 31/12/2016 (populations légales de 2017, 2018, 2019 identiques). Le nombre d’habitants pour 2021 est calculé à partir du taux d’évolution moyen annuel de la population d’Ur sur la période de 2011 à 2016, soit 0.1%. (source)

Non, pas de quoi s’enrichir…

 

Que d’Uniques !

Arrêt sur image. Retour à la case christianisme. J’ai évoqué la sainte trinité qui compte trois personnages. Trois dieux donc ? Erreur ! Bien plus que ça. Déjà il y a 16 Noms de Dieu dans l’Ancien Testament. Sont-ils tous pour le même ? Mais oui, bien sûr, puisque c’est un dieu unique ! N’empêche. Vous imaginez quand Dieu passe la douane et qu’il doit décliner son identité. Les autres passagers râlent, ça traîne en longueur. Toujours dans l’Ancien Testament il est fait allusion à d’autres dieux que Dieu. Sans compter les anges. Et les Archanges. Les Archontes. Les Archées. Les Trônes. Les Puissances… N’en jetez plus, la cour est pleine.

Pour la case judaïsme, il y en a sept. C’est moins, mais attendez le détail. Je cite : Les sept noms de Dieu qui, une fois écrits, ne peuvent être effacés à cause de leur sainteté sont le Tétragramme, El, Elohim, Eloah, Elohai, El Shaddai et Tzevaot . De plus, le nom Jah – parce qu’il fait partie du Tétragramme – est également protégé. Rabbi José considérait  Tzevaot comme un nom commun et Rabbi Ismaël que Elohim était.était quoi ? on ne le saura jamais. Dommage. Tous les autres noms, tels que « Miséricordieux », « Gracieux » et « Fidèle », représentent simplement des attributs qui sont également communs aux êtres humains. (source
 
 
 

24 pour le prix d’Un

Le Tétragramme est le nom qu’on ne doit pas prononcer. YHWH. Ça tombe bien, sans les voyelles personne n’y arrive. Mais avec les voyelles, le son est très répandu ! Quant aux Elohim, puisqu’il s’agit d’un pluriel, sachez qu’ils sont sept, chacun avec sa parèdre. Soit quatorze.
 
Et puis quelques autres aussi. En fait il y en a beaucoup plus de sept. Les Juifs parlent des 20 noms de Dieu, des 30 noms de Dieu, etc. Je vous la fais courte. Il y en a un paquet, mais ils sont tous uniques. Et autour de ces Dieux uniques, Moïse nous apprend qu’il y avait d’autres dieux, comme Baal. Des concurrents qui ne méritent pas le titre d’unique, quoiqu’ils n’aient qu’un seul nom.
Comme il y a trois religions du Livre, tous ces dieux uniques sont au nombre de trois : Allah, Sept-Noms, et Seize-Noms. En résumé, Allah + 7 + 16 = 24 Dieux Uniques. N’écoutez pas les rabbins qui expliquent que ces noms sont des aspects différents de la divinité unique. Unique comme l’indique le Tétragramme ? Quatre en un ? Et les Elohim, ce nom masculin-féminin-pluriel ? Il y avait sept Elohim mâles accompagnés de sept Elohim femelles. Quatorze en un ? Il faudra un jour mettre un peu d’ordre dans cette arithmétique foireuse.
 
Prenons du champ. Sortons du Livre. Les Égyptiens et les Grecs sont plus honnêtes, ils admettent une tapée de dieux. Et il y a encore mieux qu’eux. Allons voir en Inde, du côté des yanas et des sutras. L’hindouisme est en effet la religion des livres…
 

Trente millions, qui dit mieux ?

Comme il compte beaucoup de livres, l’hindouisme dénombre des millions de Dieux. Trente millions pour être précis. J’ai déjà expliqué que les Hindous ont sans doute raison, d’abord parce qu’ils n’ont pas le culot d’affirmer qu’il y a trente millions de dieux uniques, ensuite parce qu’ils sont plus près de la vraisemblance. Quand les dieux d’avant sont arrivés dans leur drôle de machine qui faisait la taille de Vénus, vous imaginez bien qu’il fallait du monde pour manœuvrer un tel engin, et encore plus de monde pour aménager une planète sauvage comme Terra.
 
Mais ça nous éloigne du sujet, qui je vous le rappelle est la trinité. Notez que si l’unité hindoue est dix millions, leur trinité sera de trente millions. L’erreur est juste.

 

 

Théologème

Laissez-moi vous dire que la trinité n’est pas une invention biblique. Elle existe partout. Et c’est pourquoi on peut l’appeler un théologème. Le mot est difficile à placer dans la conversation, surtout si on en ignore le sens. Vous pouvez chercher la définition de théologème, vous ne la trouverez pas. En voici une de mon cru : le théologème est à la théologie ce que le mythologème est à la mythologie. Définition : le mythologème est un motif, un fragment ou plutôt la plus petite unité signifiante d’un mythe. De la même façon, le théologème est un motif, un fragment ou plutôt la plus petite unité signifiante d’une théologie. La théologie étant l’étude de θεός, c’est à dire Dieu. Ou Zeus, c’est selon.

Largués ? Rassurez-vous, il n’y aura pas d’interro écrite. Pour faire simple, sachez que la trinité est le théologème le plus répandu. Compromis, chose due…

 

Fini de rire

Mathieu Halford explore les nombreuses similitudes entre brahmanes indiens et druides celtes, ainsi qu’entre leurs sociétés, faisant l’hypothèse d’une origine indo-européenne commune. (source)Mathieu Halford, Druides celtiques et brahmanes indiens  Il compare notamment les représentations tricéphales de Cernunnos et un chamane figurant sur un sceau trouvé à Mohenjo-Daro (frontière entre l’Inde et le Pakistan) représenté, lui aussi, avec trois têtes. Cernunnos a donc trois têtes, ce qui éveille le souvenir de la vision d’Ezechiel avec ces anges quadricéphales, que le prophète qualifie de chérubins. Cernunnos, comme le chamane de Mohenjo-Daro, comme la stèle de Reims où figure trois personnages dont Cernunnos, ont en commun le fait d’être toujours trois.

Halford cite aussi Poitrenaud en renfort : Cernunnos et le tricéphale gaulois, Géryon et les triades celtiques. (source) Et Halford d’ajouter ceci : « C’est le théologèmeah ! Lui il l’emploie ce foutu mot-là ! des trois dieux qui va se retrouver aussi bien dans le védisme que dans la religion celtique. » (source)Mathieu Halford, Druides celtiques et brahmanes indiens, p.313

Théologème qui n’est pas seulement commun à la vieille religion des Celtes et au védisme. On le retrouve tout naturellement dans le christianisme avec la Sainte Trinité. Et il existe aussi dans le religion des anciens Mayas, comme je l’explique ici.

 

L’origine des trônes

Les dieux d’avant passaient leur temps à bambocher et batifoler, hyper bourrés sur leur Hyperborée, ou bien chez nous, à draguer nos femmes et nos filles, parce que ce sont des dieux, en tant que tels ils ont tous les droits. Voyez le Décalogue et vous comprendrez mieux. Mais certains d’entre eux, les moins divins sans doute, étaient désignés volontaires pour les tournées d’inspection. Ils sillonnaient la planète sur leurs engins triplaces. Un pilote sur son siège anatomique, et deux copilotes sur le même genre de fauteuil. On en a fait des trônes. Parce qu’on savait pas à quoi ces drôles de sièges pouvaient bien servir. On a pris ça pour des signes extérieurs de divinité.

Depuis, sans le savoir, tous les rois reprennent le truc et se font faire des trônes de plus en plus déments. Bref, reportez-vous à mon article qui a pour titre la devise de la NASA : Per aspera ad astra. Oui, les sentiers des Andes sont difficiles et malaisés, mais y a pas, faut les grimper pour arriver à l’astroport sur les cimes. Et les pyramides mayas sont dures à escalader sans se casser la gueule, mais si on n’y monte pas, on risque de rater la navette spatiale.

Voilà. Tout ceci pour vous dire, amis lecteurs, que le théologème de la trinité vient très probablement des navettes à trois pilotes tels que les Mayas les ont sculptés sur les plates-formes sommitales de leurs pyramides, quand les dieux d’avant ont cessé de s’y poser. Parce qu’ils étaient rentrés chez eux, en Alcor. Ça fait une trotte, mais ils vont vite.

Et si l’engin volant est à quatre places, ça donne le Tétramorphe. Et le Tétragramme a des chances de venir de là, lui aussi. Le tétragramme YHVH ne doit pas être prononcé, mais si on l’écrit Jehovah, Yahveh, voire Yahouh, il devient beaucoup plus prononçable.  

 

 

Ainsi donc

Chacun ses croyances, et les vaches sacrées seront bien gardées. Nous ancêtres ont tout gobé. Ils ont avalé des couleuvres avec l’aisance d’un charmeur de serpents. C’était compter sans le web, sans la diffusion planétaire de tous les textes jadis enfermés dans des bibliothèques strictement protégées par le Saint Siège. N’oublions pas que jusqu’à l’invention de la typographie vers 1440, tous les écrits étaient recopiés par des copistes. Des moines, le plus souvent.  Ils recopiaient dans leur couvent ce que le supérieur leur disait de recopier, omettant et ajoutant ce qu’il leur indiquait. Le contrôle de l’église catholique a été quasi total pendant de longs siècles.

Une foule d’anecdotes bidons, pleines d’erreurs et d’anachronismes, a été ajouté par les copistes. Que ceci n’empêchent pas les croyants de croire, ni les incrédules de ne pas croire. Je suis mythologue, je porte sur toutes les mythologies un regard critique : est-ce vrai ? Est-ce déformé ? Est-ce exagéré ? Pour quelles raisons ? Mon travail n’a d’autre but que de regarder en face la vérité — si une telle chose existe ! — avec un œil critique et l’esprit débarrassé de tout a-priori. C’est pour cette raison que vous êtes nombreux à me lire. Vous savez que vos convictions vous appartiennent. Elles vous aident à vivre, loin de moi l’idée de les dynamiter, du grec ancien dunamos, qui veut dire ange.

Toutes les croyances sont infiniment respectables, bien que je préfère m’aligner sur l’éternel principe d’incertitude, il est bon de croire sans y croire.

 

 

Xavier Séguin

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