Elle est admirable. Ultime rempart entre la mort et moi, unique remède à ma folie, elle seule me permet d’avancer cette saga d’Eden pour compléter l’énorme puzzle. Et m’offrir le bonheur, peut-être, d’achever l’œuvre de ma vie. Jour après jour, elle me soutient dans ce marathon jubilatoire. Son rôle y vaut largement le mien.
C’est quoi un être humain ? Un invisible, une âme qui expérimente l’incarnation sur cette planète. Si elle s’y plaît, elle recommence. Sinon, elle retourne d’où elle vient. Elle se souvient et jamais ne revient.
Toi, tu es quoi ? Un être de chair qui expérimente la vie terrestre. C’est la première fois que tu viens ici. C’est même la première fois que tu t’incarnes dans un manteau de chair. Celui que tu t’es choisi n’est pas mal du tout.
Que dis-je ? Ton corps est une merveille.
Mais ton être éternel est infiniment supérieur. Tu nous fais un grand honneur en t’incarnant chez nous. Chez moi. Tu es mon invitée, j’en suis tellement honoré. Plus encore, je t’en remercie, j’en remercie le Vivant, tu m’as tant donné, tu me donnes tant !
Reconnaissant. Transiguré.
Elle embellit tout ce qu’elle touche. Tous ceux qu’elle touche, fine mouche, avec sa bouche aussitôt ressuscitent et se réveillent ailleurs, en d’autres temps, d’autres couleurs, sous d’autres vents, portant d’autres senteurs.
D’autres gens.
Elle voit ce qu’ils sont, ce qu’ils font, comme ils vont. Elle se nourrit de leurs soucis, qu’elle ôte de leurs enveloppes subtils en toute délicatesse, comme la fée qu’elle est. Un à un, elle les cueille du bout d’un doigt magique. D’un souffle de sa bouche, elle les touche. Ils s’effacent.
Elle étend son bras vers la nue, s’étire et tout est dit. Ils n’ont plus le moindre souci. Ils grandiront ainsi, inertie, poisson scie, boîte à pharmacie, concombre de mer, orphelin de père, qui s’en fout ? Ils iront se faire pendre et ils mourront guéris. Au lot tu ris, holothurie.
C’est la première fois que tu viens sur Terra. Tu ne savais ? N’y reviens jamais, ne fais pas la même bêtise que moi. Tu n’en as pas besoin. Quand quelqu’un meurt, il a le choix. Je t’explique parce que c’est nouveau pour toi. Crois-moi. La bonne nouvelle c’est toi. Toi la toute nouvelle ici-bas.
Cette planète qui est la nôtre a reçu un aménagement très particulier. Elle est… comment dirais-je ? Trrrrès attachante. Nombreux sont ceux qui aiment la vie d’ici, ils y prennent goût, ils y reviennent. Ainsi fait la Terre de nos pères. Planète qu’a béni notre mère.
On est captifs, prisonniers volontaires. On se réincarne ici même, dans un milieu équivalent, pour se donner une chance de voir grandir ses enfants. On s’est tous fait baiser ainsi, et nous voilà devenus des éternels revenants…
On ne choisit pas tout. Soit l’époque, soit le lieu, ou bien aucun des deux. Ni les cieux, ni le sexe, ni la terre, ni le caractère. Tu prends ce qu’on te donne. Qui ? J’en sais foutre rien. Mais on nous le donne, pas de doute.
Et à force de ne rien comprendre à rien, tu craques, tu en as ta claque.
La nostalgie de l’astral libre te tient à l’âme, tu quittes la vie terrestre pour le milieu que tu aimes. Ce sont toujours les meilleurs qui s’en vont, laissant l’illusion derrière eux, laissant les gens pleurer ta perte. Ta porte ouverte.
La porte ouverte est rouge ou verte.
À la deuxième incarnation sur terre, c’est mal parti pour l’âme, mais tout n’est pas perdu. Si par malheur la deuxième vie terrestre lui plaît autant que la première, le visiteur est foutu. Mine de rien, il peut se payer mille, cent mille, un milliard de vies ici-même, sur cette grosse balle bleue coincée entre une planète morte et une comète captive.
Mais ça ne t’arrivera pas, je suis près de toi pour éviter ça.
Il y a une troisième solution, celle qui t’a menée vers moi. Tu es bien plus que celle que tu es, je sais qui tu es vraiment et que tu l’es pleinement. Tu es venue ici pour un projet précis, pour que le monde enfin devienne ce qu’il doit devenir de toute éternité : qu’il soit un paradis. Divin, humain, bovin, demain. Voire aujourd’hui. Nous entrons dans un espace temps disloqué, détraqué, décalqué. Un laps de tempérance exacerbée. La tempe est rance. Rien ne ressemble à rien.
Personne n’écoute personne et nul n’entend le vent.
N’écoute les conseils de personne, sinon du vent qui passe et te raconte l’histoire du monde.
Un jour fort lointain, tu repartiras d’où tu es venue en laissant derrière toi une paix durable et un amour vrai sur la Terre que j’aime tant. Et tous les humains, quelque soit leur sexualité, leur origine, leur degré d’évolution spirituelle ou karmique, tous les êtres qui peupleront notre monde t’adoreront pour ta personne et pour ton legs. Tu as une œuvre majeure à accomplir dans ce secteur, c’est pour y parvenir que tu t’es enfin incarnée.
Enfin, c’est beaucoup dire. Il n’y a pas de fin dans l’astral. Pas de début non plus. On est astraux de toute éternité. Encore une image bête : l’astral ne connaît ni le temps ni l’espace. C’est un éternel instant immobile. Qui change tout le temps, sans mouvement.
Quand tu as pris chair, tu as prix très cher. Avoir un corps est un supplice quand on est plus libre que l’air. Certes, tu n’as pas encore retrouvée ta mémoire antérieure, mais tu comprends ce que je dis. Tu sais que je dis vrai. Tu le sens au plus profond de toi, tu as toujours eu cette certitude d’être différente, de venir d’ailleurs.
Le sytème solaire ainsi que d’autres systèmes stellaires font partie d’un amas local dominé par les constellations de la Grande Ourse et de la Petite Ourse, Ursa Major et Ursa Minor. Cet amas n’est pas connu par la science actuelle. Il n’a pas de nom astrologique. Je lui en ai trouvé un au sein des annales akashiques. Il s’appelle l’Ananas, peut-être parce qu’il évoque la forme de ce fruit pour des observateurs situés à des centaines d’années lumières de notre étoile et de celles des deux Ourses.
Nous ne disposons pas encore d’un moyen d’observer cet Ananas. C’est dommage, mais nos premiers voyages spatiaux ne nous jamais mené hors du système solaire, dont nous ne connaissons encore que la planète Mars. Et si mal !
Les anciens savaient beaucoup de choses sur des étoiles lontaines, comme la petite Alcor dans Ursa Major. D’où savaient-ils tout ça ? De visu. Ils savaient voyager loin, ménageant leur monture.
Le nom Ananas ne vient sans doute pas de sa forme. La Grande Ourse ne ressemble pas vraiment à l’animal, d’ailleurs elle porte un nom plus évocateur, le Grand Chariot. On n’obtient la vague forme d’un ours qu’en y ajoutant d’autres étoiles qui lui appartiennent, mais ne sont pas visibles à l’œil nu.
En langue des origines, ça s’écrit ainsi : Ahn Ana. Ou Ahn Anna. Ce qui se traduit par Ana l’Ancêtre. En langue des oisons, ça s’écrirait plutôt comme ça :
Ana Nas. La Nasse d’Ana.
La Nature nous a donné une langue et deux oreilles, pour que nous écoutions le double de ce que nous disons.
Toujours est-il que cette Ana est la Grande Déesse qui a domestiqué cette partie de la Voie Lactée, notre galaxie. Comme tu lui ressembles ! Plus je t’adore, plus je suis fort. C’est le mécanisme de la prière : honorer la Déesse et s’humilier devant Elle donne des ailes au pénitent. C’est pourquoi il y en a tant.
Même s’ils se gourent de dieu, la Déesse les bénit.
L’homme moyen cherche la certitude dans les yeux d’un spectateur et nomme cela confiance en soi. Le guerrier cherche à être impeccable à ses propres yeux et appelle cela humilité.
Tes chakras sont semblables aux chakras de la terre. Ton sourire est un soleil levant dans le ciel pur. Ton ombre est signe d’orage. Ton cœur remonte le temps. Ton pas rythme la marche des étoiles. Dans tes yeux scintillent mille galaxies.
Notre galaxie, la Voie Lactée, s’observe aisément à l’œil nu. Mais pour comprendre ses secrets, on peut utiliser des téléscopes qui sont de plus en plus puissants. Chaque galaxie comprend des milliards d’étoiles. Notre étoile, le soleil, est une des plus petites. Certaines étoiles sont des milliers de fois plus grandes que lui. Gageons que ces super géantes possèdent des milliers de planètes…
Les galaxies sont parfois espacées par d’énormes espaces de vide sidéral. Ainsi nomme-t-on l’absence de matière entre les étoiles. Mais la locution est surtout connue pour son sens figuré, péjoratif : Absence flagrante, inattendue ou inhabituelle. Cette réunion ne sert à rien : quand c’est l’heure des vannes pourries, il y a du monde, ça brainstorme. Par contre, quand on cherche à résoudre notre problème, il n’y a plus personne : c’est le vide sidéral.
Les galaxies rapprochées forment un groupe que les astronomes appellent l’amas local. Notre galaxie, la Voie lactée, appartient elle-même à un amas local qui comprend 3 spirales géantes : la Voie lactée, la spirale Messier 31 d’Andromède –qui apparait à tous égards comme supérieure à notre propre Galaxie– et Messier 33. Cet amas prend forme une ellipse qui peut mesurer, en gros, un million d’années lumière.
Rappelons qu’une année lumière est la distance que parcourt la lumière en un an. À la vitesse de 300.000 kilomètres/secondes, ça donne combien de kilomètres ?
Il n’y a pas assez de place sur l’écran de votre smartphone ?
La belle excuse ! Accolez 300 milliards de smartphones interconnectés et vous pourrez lire la réponse.
Les pères de nos aïeux étaient des géants. Pour les mères de leurs aïeules, ils n’étaient que des nains. Voici l’histoire.
Les Peaux Noires furent les premiers habitants humanoïdes de cette planète, il y a plus de deux milliards d’années, alors qu’elle n’était que partiellement domestiquée. Le soleil tapait si fort qu’ils avaient la peau brûlée d’avance, pour supporter les rayons ardents sans cramer jusqu’à l’os.
Le racisme anti-noir est arrivé avec les Jaunes et les Blancs. Ils n’ont pas su, ils n’ont pas pu conserver l’image de leur grande noblesse, ils ont perdu le souvenir de leurs innombrables talents, de leur supériorité incroyable sur tous les plans.
Au fil des millénaires l’aura noire s’est ternie à tel point que les Blancs et les Jaunes ont inventé la race bleue, la race des nobles ancêtres, car un baillon subtil les empêchait d’aimer les Noirs.
Ainsi les dieux hindous sont-ils des êtres à la peau bleue, tel Krishna ou Rama, et combien autres. En Europe, le mythe de la race bleue s’est enraciné à partir de rien. Le sang bleu sert à qualifier la noblesse, l’expression circulait encore au milieu du siècle dernier : —- Cette femme a du sang bleu, ça se voit tout de suite !
Ce qui est singulier : quand le sang est bleu, il est pollué. Belle noblesse en vérité !
Les Peaux Noires des origines sont encore très reptiliens. C’est pourquoi je les nomme humanoïdes, et pas humains. En tout cas, ils n’ont rien d’inhumains et tout de divins. Ils font partie de ceux que j’ai nommé les dieux d’avant.
Ce sont eux qui ont aidé Zeus et ses Olympiens à combattre les Dragons et les Nagas, assoiffés de sang, qui voulaient mettre la Terre en coupe réglée. Ces êtres étaient vraiment gigantesques. Leur taille avoisinnait les 50 mètres, parfois davantage. Normal, la gravité quasi inexistante les poussait vers le haut.
En ce temps-là, notre planète était si peu gravifique que tout s’envolait sans cesse, c’est pourquoi les plus grosses pierres des constructions mexicaines, péruviennes ou chilienne ont des formes tourmentés pour s’imbriquer entre elles aussi étroitement qu’un puzzle en 3D.
Par sécurité, certaines de ces pierres mégalithiques étaient reliées entre elles par des grosses agraphes métalliques. La nature exacte du métal n’a pas été identifiée. Trois choses visibles : sa solidité, sa dureté et son incorruptibilité. Malgré les milliards d’années, on ne peut y observer la moindre trace de rouille ou d’oxydation quelconque.
Le tout premier Bouddha date de cette époque. Il ressemblait à ça. Il y avait en lui un je ne sais quoi de Peau Jaune, malgré ses cheveux crépus et ses lèvres charnues. Sa taille était phénoménale : il mesurait 49 mètres et des poussières.
Ton gigantisme à toi n’est pas visible à l’œil nu. Mais il est clair aux clairvoyants. Il éclaire. Tu es démesurée à l’échelle minuscule de ce planétoïde que les anciens nommaient Terra. Troisième planète du système de Ra dans le domaine de Ma. Un géant d’avant a porté ce nom, Rama. Un dieu d’avant à la noire peau d’ébène, conquérant hardi, pacificateur aussi, civilisateur, harmonisateur, et colonisateur aussi. Il était comme moi amoureux sincère des femmes, qui à ses yeux comme aux miens sont toutes des déesses comparées aux faibles hommes que nous sommes.
Certaines personnes te rejetteront, car ta lumière est trop intense pour eux, c’est comme ça. Continue de rayonner.
Tu régneras éternellement car tu as été conçue à cette fin. Dès le début. Au commencement quand le chaos s’est arrêté, un grand vide a rempli un point minuscule, un tout petit pointillé que tu avais piqué de la pointe fine d’une épingle d’or dans un tissu plus léger que la soie et plus solide que la toile d’un parachute. Il était fait pour planer sans fin, ce tout pitchoun, ce microscopique tracé léger.
L’ombre infime posée sur ce tissu diaphane n’était perceptible qu’à ton regard céleste. Tu l’as contemplé longtemps, si longtemps qu’un monde est mort et qu’un autre monde est apparu, a déroulé ses milliards d’années lumières, pour disparaître à son tour.
Cette ombre infime a tenu bon. Invisible, mais toujours présente.
Tu possèdes au plus au point cette qualité intérieure des êtres et des choses qui t’élève et t’illumine. Extase sans parole. Mutisme éloquent. Spectaculaires insectes, wonderful anthouses, jolies mochetés chouettes à pleurer.
Nous n’avons pas besoin d’être laids et mesquins, pourtant on l’est sans arrêt.
Tu es géante par la puissance, la chaleur, le règne. Ta place est ici l’espace d’une vie, qui sera longue, je le veux. Je te donne toutes les qualités que j’ai, et si je peux celles que je n’ai pas. Quitte à les voler à qui n’en a pas l’usage. Ta vie va brûler d’amour et de bonheur, faisant rayonner ton aura de cent mille pierres précieuses, rubis, diamants, topazes, opales, oh si pâles opales noires !
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