Les Lumineux

Cet article fait suite à un précédent post Les Parfaits

 

La lumière parfaite des Lumineux les rendait visibles dans l’obscurité la plus profonde. La lueur qui émanait d’eux les rendait irrésistibles. Guerriers impeccables, les Parfaits déclenchaient des coups de foudre, au propre comme au figuré. Cette capacité jointe à une gamme d’artefacts fascinants explique pourquoi nos lointains ancêtres les ont pris pour des dieux — ce qu’ils n’étaient pas.

 

Lug

Dans cette partie du monde, Lug le brillant a exercé une profonde influence, durable et positive. Ainsi l’ancien nom de la « capitale des Gaules », Lugdunum, signifie le fortin de Lug. Ce que le vieux Noé mit du temps à comprendre… Comme Apollon et quelques dieux du panthéon grec, Lug irradie une bonne dose de lumière qui sort de son visage et de son torse. Je n’y vois pas une quelconque lumière artificielle, mais un signe d’éveil. Les grands éveillés, de fait, sont réputés pour leur visage lumineux. L’auréole chrétienne figure ce rayonnement de l’aura.

Lumineux est le nom qu’on donne aux meilleurs parmi les Parfaits, et tout d’abord aux Quatre Fils de Lug : Enki, Rama, Setanta, Enlil. Fondateurs des Quatre Royaumes, ces géants ont vécu des siècles, voire plusieurs millénaires. Tout comme leur père Lug, ils brillent et leur éclat illuminent la nuit la plus noire.

Ils ne sont certainement pas quatre, ces fils-là ! La descendance directe du géant Lug est beaucoup plus nombreuse. Vue la durée de vie des dieux d’avant — plusieurs millénaires — on imagine qu’ils ont procréé des centaines de bâtards divins. Je l’ai dit, les Quatre Parfaits ne sont pas nécessairement les fils de Lug, ni ses héritiers directs. Ils se sont succédé au fil de siècles.

 

Enfants d’Hyperborée

Les Parfaits possèdent tous les gènes du lumineux ancêtre. Sinon, ils ont en eux un peu de son esprit. Ils sont comme lui porteurs de lumière. Ce qui s’entend au propre comme au figuré. Leur élévation et leur noblesse d’âme jointe à une grande intelligence leur a valu le titre de Lumineux.

De fait, ils irradiaient une douce lumière, apaisante et dansante, qui faisait d’eux des ouvreurs de terres et des montreurs de chemins. Ils diffusaient une lueur claire et régulière, loin des lampes à huile grecques ou romaines. Ils étaient les meilleurs des dieux d’avant, et chaque époque a pu bénéficier de leur aura, de leurs dons et de leur secours.

 

 

Enki, Ramos, Setanta, Enlil. Leurs initiales font ERSE. Cet adjectif s’applique aux habitants de Haute Écosse. Avec une majuscule, il est synonyme d’Écossais. Les Quatre Grands Parfaits sont natifs d’Hyperborée, le fait est avéré. Mais ils ont atterri d’abord en terre celtique, c’est aussi véridique. Auraient-ils touché terre en Écosse ?

Hyperborée est une île dans le ciel. Un vaisseau mère suspendu dans le ciel du nord, juste à la verticale du pôle. L’astroport principal des dieux d’avant était Baalbek, que l’on peut traduire par la Porte de Baal. Bek ou beg en breton signifie bec, bouche, embouchure et contient aussi les notions de porte et d’approche.

 

Rama

Ramos, le fils aîné, a a conquis l’ensemble du monde habité. Il a reçu des noms innombrables au gré des époques et des vents qui portaient son aéronef. Il s’appelle :
Ramos en Bretagne, l’enfant qui garde les moutons, d’où son totem le Bélier, et les cornes qui ornent sa coiffe.
Ram, druide de Celtie, opposé à la dictature des sorcières d’Avalon. Chassé des terres celtiques, il prend la route du proche orient où on le connaît sous son nom druidique, Ram. Voir l’article Abram, fils de Ram.
Ra en Égypte où il fut dieu vivant, pour instaurer la toute première dynastie des phaRAons. La présence de la syllabe RA n’y est pas un hasard. Il y est pour beaucoup. L’Égypte était à ses genoux.
Ré Atoum en Lybie — qui était alors toute l’Afrique sub-équatoriale — il civilise l’Éthiopie, l’Érythrée, Carthage, le Lac des Tritonsl’actuelSahara et les riches terres qui l’entourent.

Après sa phase guerrière, Ram s’est adouci. Le Bélier d’Armor a rangé ses cornes au placard. Son aura était telle, il rayonnait une lumière si douce et puissante — ceux qui le voyaient aussitôt l’aimaient. De nombreux peuples se sont rangés sous sa loi sans combattre. En l’espace de quelques siècles, il a conquis et civilisé l’orient de la Méditerranée à l’Océan Indien, de l’Inde à la Chine, du Tibet à l’Indonésie, du Japon aux îles du Pacifique…

On peut en faire, des conquêtes et des royaumes, quand on vit 2000 ans ! C’était le tarif pour les dieux d’avant. Ram et Yahweh ont doublé la mise : 4000 ans de vie terrestre ! Yahweh n’est pas mort : le bon catho attend encore que son règne arrive !

 

 

Cuchulainn

Setanta est fils de Lug par la méthode jolie. Tout jeune homme, il descend du vaisseau mère Hyperborée pour atterrir sur l’île d’Irlande, où sa grande taille et sa force herculéenne lui permettent des exploits. On le surnomme Cuchulainn, c’est sous ce nom que les légendes irlandaises conservent sa mémoire. Il possède une arme magique, tout comme l’épée d’Arthur Excalibur ou celle de Roland, Durandal. Les dieux d’avant soignent leurs élus à travers les siècles.

En Amérique il civilise les ancêtres des Mayas qui le nomme Kukulkan — homophonie intéressante — ou Quetzalcoatl pour les AZtèques. On retrouve dans ce dernier mot la syllabe az qui désignent les dieux nordiques, les Ases. Et qui montre le lien entre les deux rives de l’Atlantique à ces époques reculées.

Souvenons-nous que l’île flottante d’Atlantide formait un pont artificiel qui reliait étroitement les deux continents. Platon en parle avec délectation dans plusieurs de ses Dialogues.

Au proche orient se trouve la base spatiale des dieux d’avant, Baalbek. Le lien entre cet astroport et le vaisseau-mère Hyperborée est puissant à toutes les époques. Ce qui explique le développement précoce et rapide des régions environnantes.

Cuchulainn y devient le premier roi des hommes, sous le nom de Gilgamesh. Il fait le tour du monde, descend voir les dieux des enfers, c’est à dire ceux qui ont choisi d’habiter la Terre Creuse, puis il va jusqu’en Alcor dans la constellation de la Grande Ourse pour y apprendre le secret de l’immortalité.

 

Enki et Enlil

Les deux autres Lumineux sont Enki et son frère — ou son fils — Enlil. Frère car ils ont le même âge, la même silhouette et la même apparence. Fils car c’est Enki, brillant généticien, qui a conçu ce clone de lui-même à peine modifié, et l’a fait éclore, adulte, de la matrice artificielle.

Le clonage pratiqué par les dieux d’avant était sur ce modèle. Les clones sont adultes lors de l’éclosion. Des adultes inaptes, maladroits, gauches, patauds comme tous les nouveaux-nés. Il fallait tout leur apprendre, à marcher comme à être propre. Celui qui racontera ça trouvera un excellent sujet comique.

Les dieux d’avant avaient deux façons d’engendrer : par la méthode naturelle ou par la génétique. C’est pourquoi la mythologie nous dit que Zeus a eu des enfants qui sortaient « de sa cuisse » — la méthode naturelle déguisée pour les chastes oreilles — ou bien de sa tête — méthode génétique requérant des connaissances d’ingénieur et le savoir-faire d’un génie.

Hyperborée fut la résidence principale d’Enlil, qui répugnait à vivre avec les humains. Est-ce pourquoi il s’appelle En l’île ? D’après Anton Parks, en langue sumérienne la Terre se dit Ki. On sait qu’Enki s’est installé au Centre Terre, dans la terre creuse. Est-ce pourquoi il s’appelle En Ki ?

 

 

Enki d’Erki

Frère ou père de son double et rival Enlil, Enki pourrait bien être le fondateur de la ville d’Erquy où j’ai posé mes valises en 1953. Non seulement par homophonie, mais aussi parce qu’il a bâti Nazado engloutie au large de Rekinea — l’ancien nom d’Erquy.

Il y a, outre l’évidente homophonie, de nombreuses présomptions qui me pousse à cette conclusion. Dans le Livre Perdu d’Enki, Zecharia Sitchin mentionne plusieurs déluges, dont celui qui a formé la Manche. À la place de cette mer, il n’y avait auparavant qu’un large fleuve. Dans ce passage, Sitchin mentionne la présence d’Enki et d’Enlil dans la zone inondée, ou à proximité.

Il y a surtout ce précieux livre qui s’appelle Oera Linda Boek. D’après un scientifique qui l’a étudié, « Il s’agirait en fait d’un manuscrit du 13e siècle, qui s’est transmis soigneusement de père en fils au sein d’une chronique de l’histoire frisonne et plus particulièrement d’une famille hollandaise, celle des Over van Linden, qui se disait jadis Oera Linda. Le manuscrit est écrit dans une langue et dans un graphisme archaïque, réservé aux érudits. Il faut souligner qu’aucun des membres de la famille Over van Linden n’était capable de le lire. » (source)

L’ouverture de la Manche a causé un terrible tsunami, de violents orages avec des trombes d’eau, et le ciel s’est couvert des mois. On y trouve des allusions explicites à Enki avant le déluge. Il y a fort à parier que la description du déluge biblique s’est enrichie de ces événements.

Je suis à présent sur la trace plus précise du grand Enki ici à Erquy, avec l’espoir d’enrichir un jour le présent exposé — ou de lui adjoindre une suite. J’ai conscience qu’il s’agit d’événements fort anciens, mais je suis doué d’une qualité rare qui fait de moi un heureux explorateur du passé : je voyage sur toute la ligne de temps. L’éloignement spatial ou temporel ne m’arrête pas. En astral, il n’y a ni temps ni espace…

 

Sumer

À Sumer, on l’appelle Enki. Dans les Andes, on l’appelle Tiki. La légende dit que ce Tiki Viracocha est sorti du lac Titicaca à bord d’un engin jamais vu par les indigènes. Comme quoi Enki a l’habitude d’aller sous l’eau. Et d’y vivre, peut-être. Et si Anton Parks s’était trompé ? Si KI signifiait la mer et non la terre ? Alors En Ki voudrait dire dans la mer. Et En lil signifierait en l’île Atlantide. Et Reki ? Par homophonie avec rez, raz, on pourrait traduire Reki par ‘au ras de la mer’. Ce serait le nom qu’on donnait à Enki quand il a quitté son royaume sous la mer pour habiter au bord de la Manche, ici, où je vis, à Erquy.

L’hypothèse d’un Enki sous-marin est confirmée par la somptueuse langue des Oisons. Enki est de Sumer, on le sait. Et Sumer se prononce sou-mèr. Sous mer ? Est-ce donc là l’origine de cette civilisation divine ?

 

 

 

Les Dieux ont toujours soif, n’en ont jamais assez Et c’est la mort, la mort toujours recommencée.
Georges Brassens